J'ai écrit 'Tu es Beau' parce que je crois qu'il y a dans les livres, trop de moments où Harry est méchant envers Ron sans même s'en rendre compte. Comme il a une bonne connaissance de ce qu'est qu'être méchant à cause de son horrible famille, je crois qu'il ne blesserait pas Ron, son tout premier et meilleur ami, intentionnellement. Je voulais qu'Harry montre qu'il n'a jamais voulu faire le moindre mal à Ron.

Merci tout le monde. Depuis que j'ai commencé à écrire cette histoire, j'ai sourit tellement souvent que ça me fait peur! Ça signifie beaucoup pour moi qu'autant de personnes apprécient ce fanfic. Voici la dernière partie. J'espère que vous l'aimerez.

Si Harry Potter m'appartenait, je crois que je n'aurais pas besoin de supplier mes parents de m'acheter le DVD du premier film... J.K. Rowling est l'heureuse propriétaire.

"You are Beautiful no matter what they say

'Cause words can't bring you down

You are beautiful in every single way

'Cause words can't bring you down"

-Christina Aguilera, Beautiful

"Tu est beau/belle peu importe ce qu'il dissent

Parce que les mot ne te rendront pas triste

Tu es beau/belle de toute les manières

Parce que les mots ne te rendront pas triste''

Tu es Beau

Partie IV

Ils avaient tous pris Ron pour acquis. Et ça l'avait Presque tué. Maintenant qu'il avait disparu de leurs vies, ils avaient tous réalisé qu'ils avaient besoin de lui; qu'ils l'aimaient de leur propres manières. Une seconde chance leur serait donnée. Une seconde chance pour le laisser savoir qu'il était aimé.

Harry eût beaucoup de temps pour penser à tout ce qu'il dirait. Il avait pensé à toute cette histoire à propos de prendre Ron pour acquis et il savait qu'il utiliserait sa seconde chance pour sire toute les choses qui n 'avaient pas été dites.

Il prendrait une voix très, très douce, pour ne pas l'effrayer. Il lui dirait bonjour en souriant. Il lui dirait à quel point il était heureux de le revoir, à quel point il lui avait manqué.

...En gros, il éviterais les questions qu'il voulait vraiment poser...

As-tu vraiment tenté de te suicider? Pourquoi t'es-tu fait autant de mal? Vas-tu un jour me pardonner?

Non. Ces questions devraient attendre.

Par contre, il y avait quelque chose qu'il avait absolument besoin de lui dire le plus tôt possible...

" Ron, Je... je... je t...t..." se marmonna-t-il plutôt stupidement, comme pour se pratiquer.

'Je ne peux pas! Je ne suis pas capable de le dire!' pensa-t-il avec colère.

Pour dire la vérité, aussi loin qu'il se souvienne, personne ne lui avait jamais dit ces mots...

Non! Il ne ferait pas la même erreur deux fois! Ron devait savoir et s'il n'était pas capable de le lui dire, il le lui montrerait! Harry ne laisserait certainement sa seconde chance lui glisser entre les mains.

Il arriva à l'infirmerie, sa détermination écrite sur tout son visage. Ce qu'il vit, par contre, la fit fondre.

Madame Pomfresh caressait doucement les cheveux de Ron en chuchotant:

" Bon garçon... bon garçon..."

Harry avala avec difficulté; la scène se jouant devant ses yeux était à briser le coeur.

"Pourquoi... pourquoi dites-vous cela, Madame Pomfresh?" demanda-t-il, un chat dans la gorge.

Les mots ne pouvaient décrire à quel point Ron semblait vulnérable, brisé.

"Ho! Monsieur Potter!" dit-elle, se retournant pour lui faire face, à lui et a son visage rempli de douleur. "J'ai jeté le Prior Incanto, la remonté des sorts, sur sa baguette pour voir s'il s'était magiquement blessé. Parfois, des sorciers très gravement malade vont jusqu'à jeter le Doloris sur eux-même... Il ne l'a pas fait. Son dernier sort était Lumos.''

Une image de Ron, hurlant de douleur apparut dans l'esprit de Harry, mais il rejeta l'idée rapidement.

"Vous êtes venu visiter Monsieur Weasley?'' murmura-t-elle, avec quelque chose ressemblant trop à de l'espoir dans sa voix.

"Oui..."

Elle sourit.

"Il va beaucoup mieux. Il va bientôt se réveiller.''

Harry lui sourit faiblement. La pure joie qu'il ressentait à cette annonce se changeait en tristesse aussitôt qu'il essayait de l'exprimer physiquement. Au plus profond de lui, il était troublé.

"Vous devrez être fort monsieur Potter..."

"Quoi!" demanda-t-il, ses yeux s'écarquillant.

"Quand il se réveillera, il aura besoin de quelqu'un sur qui compter... Il n'y arrivera pas seul, Monsieur Potter... Il aura besoin de vous. Monsieur Weasley a déjà été seul trop longtemps, comprenez-vous cela? Il aura besoin que soyez fort.''

"Je sais Madame Pomfresh, mais..."

Ses traits se relâchèrent... Ses yeux se mouillèrent... Son menton se mit à trembler...

"Il est mon meilleur ami! J'aurais du voir tout... tout cela arriver! Et par dessus tout, j'aurais dû l'empêcher de commettre de tels actes... Les gens semblent croire que je m'en fous, mais ce n'est pas vrai! Je... je sens que c'est ma faute... je suis tellement désolé.''

Il soupira, fixant le plancher intensément.

" Ne soyez pas désolé, soyez fort de plus, ce n'est pas de votre faute, c'est celle de tout le monde." Assura-t-elle, calmement.

Harry ferma les yeux et prit un profonde inspiration. Quand il les rouvrit, la détermination y était de retour.

" Peut-être souhaitez-vous être seul avec lui, quelque moldus disent que les gens inconscient, depuis le fin fond de leur esprit, peuvent entendre ce que l'on dit.'' Dit Madame Pomfrey gentiment.

"...Oui... oui, ce serait gentil de votre part de me laisser seul avec...lui. Merci pour tout.''

La sorcière quitta la pièce lentement, laissant Harry seul avec son ami sans vie.

"Hé, Ron... ça fait longtemps hein?'' dit-il gauchement en faisant quelque pas mal assurés vers le lit.

Il plaça ses deux paumes sur le matelas blanc, essayant de rassembler ses idées.

"Tu me manques, tu sais. Rien n'est pareil sans toi et c'est seulement maintenant que tu es parti que je le réalise. Pathétique n'est-ce pas?'' Il fit une pause dans son monologue. " Je voudrait que tu reviennes rapidement..."

Harry appuya ses mains plus fort sur le lit, fermant ses yeux fermement.

"Et tu sais quoi?" commença-t-il, mordant sa lèvre inférieur en relevant le yeux vers la plafond désespérément. "Malfoy a dit quelque chose de très drôle à propos de nous. Il a dit que tu étais mon amoureux. N'est-ce pas la chose la plus drôle que tu aies jamais entendu?''

Il eût un rire faux qui sonnait étrangement comme un sanglot.

"Je veux juste te ravoir, je te promet que je vais prendre soin de toi." Murmura-t-il d'une voix tremblante.

Ses mains se refermèrent en deux poignée de drap blanc.

"Je vais devoir y aller... on se revoit bientôt, Ron...''

Harry commença à quitter la pièce, mais à mi-chemin, impulsivement, il revint à Ron et laissa courir une main tremblante dans les cheveux flamboyants et désordonnés de l'autre garçon et murmura :

" Au revoir, Ron."

Avant de finalement quitter la pièce rapidement.

***

Les jours passèrent et les commérages s'éteignirent lentement, mais ça ne dérangeait plus Harry. Bientôt, Ron se réveillerait et il aurait besoin de lui. Cette idée était suffisante pour convaincre Harry de passer à autre chose. D'oublier sa culpabilité et de se concentrer à être fort pour Ron.

Hermione était soulagée de voir qu'Harry allait mieux et, curieusement, elle se sentait mieux elle-aussi.

Tranquillement, Poudlard redevint normale... enfin... aussi normale qu'elle pourrait jamais l'être... les étudiants semblaient même oublier l'existence de ce jeune roux, sixième enfant Weasley et ironiquement, les amis et les membres de la famille de Ron en étaient heureux.

***

"Monsieur Potter! Monsieur Potter! Vous devez venir!"

Minerva McGonagall donnait calmement son cours de métamorphose à son groupe de Gryffondors de cinquième année quand Madame Pomfresh ouvrit subitement la porte en appelant le nom de Harry.

"Minerva! Monsieur Potter Doit me suivre! C'est un urgence!'' dit-elle, essoufflée.

"C'est à propos de..."

McGonagall ne continua pas, mais tout le monde se rappela soudain ce jeune homme amusant nommé Ron. Ce jeune homme amusant nommé Ron qui dort sous un sort de guérison depuis quelques jours.

"Potter, suivez l'infirmière, allez!"

Voyant que Madame Pomfresh ne s'indignait même pas de 'l'infirmière', Harry réalisa que ce devait en vérité être un urgence.

Il cligna des yeux, se leva et suivit Pomfresh en-dehors de la sale de classe, sentant le lourd regard des ses camarades de classe dans son dos.

Quand ils approchèrent l'infirmerie, Harry entendit des cris et se figea.

"Potter! Qu'attendez-vous!" demanda-t-elle, tendue, paniquée.

"Qu'est-ce qu'il ne va pas?"

Elle soupira.

"Monsieur Weasley s'est réveillé et s'est mis à crier. Je ne sais vraiment ce qui s'est emparé de lui, je crains qu'il ne soit en train de perdre l'esprit... Comme il ne cessait d'appeler votre nom, j'ai supposé que je devais aller vous chercher. Je vais vous laisser seul avec lui, ma présence semble l'agiter.''

"Alors, qu'attendons-nous?" dit-il faiblement.

Dès qu'il entra dans l'infirmerie que qu'il vit Ron, tous ses plans de douce voix et de sourire réconfortant furent oubliés.

Son meilleur ami, le visage caché entre ses mains, tremblaient en hurlant dans un coin du lit tandis que les couvertures étaient poussées dans le coin opposé.

"Ron!"

Harry s'approcha de son ami tourmenté et plaça une mais rassurant sur son bras. Ron, comme s'il avait été brûlé par le contact, sursauta.

"Harry... Harry! Il est toujours là. Je n'ai pas pu m'en débarrasser! Harry... je suis désolé.''

Les yeux du garçon aux cheveux foncés s'écarquillèrent, puis il fronça des sourcils.

"De quoi parles-tu, Ron?'' dit-il, essayant de garder sa voix douce.

Essayant de ne pas totalement perdre son sang froid et s'enfuir en criant.

"I... il est toujours là! Je n'ai pas pu le tuer... il va continuer à te rendre malheureux.''

"Quoi!" s'exclama-t-il, sa voix se brisant. " Qu'est-ce qui me rend malheureux!"

Ron ne répondit pas, il se contenta de placer l'un de ses bras devant son visage, comme pour se protéger et de lever l'autre pour pointer pour pointer un miroir.

Harry courut jusqu'au miroir, le pris dans ses mains et , sans y penser, le jeta par terre.

Il se cassa en un millier de pets morceaux.

"Tu vois! Il n'y a plus de raison d'être effrayé!'' s'écria-t-il, rassemblant toutes ses forces pour ne pas éclater en sanglots.

Ron ouvrit ses yeux prudemment. Il regarda Harry avec hésitation avant de se réfugier sous les draps minces, frémissant fiévreusement.

Harry expira nerveusement. Il devait absolument reprendre le contrôle de ses émotions. S'il n'y arrivait pas, il ne pourrait pas aider Ron. Une fois calmé, il tenta de se concentrer.

La seule chose que Ron pouvait voir dans ce miroir, c'était lui-même... Ça ne semblait pas de bonne augure...

"Ron..." fit-il délicatement " Qu'est-ce qui t'effrayait autant dans ce miroir?"

"Le monstre... le monstre qui empoisonne ta v...vie depuis plusieurs mois...''

Harry fut frappe par l'horreur. Il tenta d'ignorer la réalisation qui faisait son chemin dans son esprit.

"À quoi ressemblait ce monstre?"

"Il est laid, Harry... t...t... tellement laid.''

"Ho mon Dieu..." murmura Harry en plaçant sa main droite devant sa bouche.

Le monstre était nul autre que Ron lui-même...

'Génial' pensa Harry ' Maintenant, je dois jouer les psychiatres...'

"Et est-ce que ce monstre est quelqu'un que tu connais?''

La question sembla calmer Ron.

"C...c'est quelqu'un que j'ai déjà connu'' chuchota-t-il, baissant la tête.

"Tu n'as jamais gâché aucun moment de ma vie, Ron. Ne pense jamais que tu l'a fait.''

Le jeune homme roux ferma ses yeux. Son débat interne touchait à sa fin et la partie rationnelle de son esprit avait gagné sur sa folie. Il leva les yeux.

"Je suis désolé, Harry. Il semble qu'encore une fois, j'ai causé des ennuis à tout le monde. Je semble faire cela plutôt souvent ces temps-ci.''

Voilà. Soudainement, c'en fut trop pour Harry.

"Ron! Écoute-toi!"

Il couru vers le lit et s'agenouilla à côté, regardant avec inquiétude le visage de son ami. Ses traits était distordu et dans ses yeux, le désespoir pouvait être lu.

"Crois en toi! Je... je voudrais te remercier."

"Pourquoi?" demanda Ron, confus.

"Je ne sais pas comment j'ai traverse les dix années de ma vie que j'ai vécue sans toi. Peut-être que je savais inconsciemment que j'allais te rencontrer un jour. Et la journée où nous nous sommes rencontrés... La journée où nous nous sommes rencontrés fut la plus belle journée de ma vie. Pas parce ce fut ma première journée à Poudlard, mais parce ce fut la journée où je rencontrai mon premier ami. Et oui, autrefois nous étions de simples amis, mais maintenant, je ne pourrais imaginer ma vie sans toi.''

Une larme glissa sur le visage de Ron. Harry pris une inspiration tremblotante, puis se remit à parler.

" Si j'ai survécu à ces horribles été chez les Dursleys, c'est parce que je savais que je te reverrais à l'automne. Toi et ton sourire.

Harry leva sa main et la plaça doucement sur la joue mouillée de son ami.

"Ton sourire illumine tout. Ton sourire... ton sourire est la lumière du soleil, Ron. Tu es la lumière du soleil. Et Dieu sait ce qu'un monde sans soleil serait. Ouvre tes yeux! T...Tout le monde te veux, Ron, pourquoi ne le vois-tu pas!'' geint-il, laissant lui aussi une larme couler.

Ron se pencha vers la main d'Harry, raffermissant le contact et ferma ses yeux.

"Et... et toi, Harry... Me veux-tu?'' murmura-t-il doucement.

Une murmure rempli d'insécurité, rempli de vulnérabilité.

L'autre garçon laissa son pouce caresser tendrement le visage qu'il tenait.

"Je te veux aussi, Ron." Dit-il presque inaudible. " Je..."

Il devait le lui dire. Il devait absolument trouver les mots. Ron avait autant besoin de les entendre que lui voulait les lui dire.

"Je t'aime..."

Ron ouvrit lentement ses yeux. Ils étaient tristes et épuisés.

"Je ne serai jamais assez bien pour..."

« Chhhhh... ne dit pas ça, tu me brises le coeur.'' L'interrompit Harry.

"Tu... tu penses vraiment tout ce que tu as dit?"

"Bien sûr! Je ne pourrais te mentir...''

"Je veux te protéger, Harry. Je veux toujours être avec toi, même quand la nuit se lève. J... j'ai besoin de toi... Je te veux aussi... Je t'aime aussi!'' s'écria-t-il.

Harry sourit et sera la tête de Ron contre son épaule, où il camouffla un sanglot. Il se leva ensuite et serra le corps de l'autre garçon contre le sien.

"Mmmh... Ron, tu ne sera plus jamais seul." Dit-il, resserrant l'étreinte.

Ron le repoussa un petit peu pour plonger dans ses yeux sincères. Ils se regardèrent pendant un moment, puis Harry s'approcha lentement de lui pour que leurs lèvres se touchent tendrement.

"Si doux..." murmura Harry lorsqu'ils se séparèrent, son visage encore si près de celui de Ron que sa respiration chatouillait le visage constellé de taches de rousseurs. " Je vais prendre soin de toi, mon beau, mon si beau Ron."

***

C'est la fin. J'espère vraiment que vous l,avez aimé. Ça m,a pris un bon moment pour l'écrire et j'ai peur qu'elle ne rencontre pas vos espérances, mes chers lecteurs... Je suis sincèrement désolée. Quand même... laissez une review, ça me ferait sourire.

"And where was I before the day

That I first saw your lovely face

Now I see it everyday

And I know...

That I am, I am, I am The Luckiest"

-Ben Folds, The Luckiest

"Et où étais-je avant le jour

Où j'ai vu pour la première fois ton joli visage

Maintenant je le vois chaque jours

Et je sais...

Que je suis, je suis, je suis le plus chanceux.