Histoire alternative à Vision d'Escaflowne :

Dragons et prophétesses.

C'est un cadeau pour ma Valentine Adorée : Ma Arcania à moi.

NB : je précise que les personnages d'Escaflowne ne m'appartiennent pas et je ne veux pas faire de l'argent avec cette histoire écrite juste pour le plaisir, c'est une autre histoire que j'ai écrit bien que l'univers, noms et lieux pour leur majorité appartiennent à la série Escaflowne. J'ai parfois modifié un peu quelques personnages : apparence physique, leur caractère, le nom de la grand-mère d'Hitomi, l'ordre de naissance des personnage, des lieux ou le passé de certains personnages. Mais j'ai essayé de rester dans l'esprit d'Escaflowne. C'est une histoire parallèle et non une suite, une sorte de vision alternative : ma vision d'Escaflowne.

Prologue :

Il n'y a aucun rêve qui ne puisse se réaliser un jour...

La nuit venait de tomber, une grand-mère va mettre au lit sa petite-fille, Hitomi.

«- Grand-mère Mïko, raconte-moi encore une histoire de Gaïa,

- D'accord mon ange, tu veux quelle histoire ? demanda la grand-mère,

- Celle de Zohar le Fairie, s'il te plait...

Mïko sourit, elle commença :

- Il était une fois sur Gaïa, la terre aux deux lunes, un petit garçon Zohar, il vivait dans le royaume de Fairie. Ce petit garçon était un orphelin, et il avait fuit l'orphelinat car il s'y sentait seul, seul au monde....

Hitomi écoutait avec adoration sa grand-mère, elle connaissait des histoires merveilleuses et passionnantes, plus belles que celles des contes de fées. Qui pourrait aimer une histoire comme celle de Blanche-Neige, alors qu'il existait les histoires de Gaïa ?

Hitomi connaissait ce monde merveilleux mieux que son quartier, il y avait des méchants sur Gaïa, Zaïbacher et son roi Dorinkirk. Le royaume de Zaïbacher était situé au Nord de Gaïa, sa frontière Est était la chaîne de Montagnes du Ciel. Des montagnes plus hautes que l'Everest !

A la fin de l'histoire, Hitomi demanda :

«- Dit grand-mère Mïko, est-ce que moi aussi j'irais sur Gaïa ? Je pourrais être une Prophétesse ?

-Je ne sais pas, tout ce que je peux te dire c'est que mon voyage sur Gaïa était fabuleux, le temps et l'espace sont différents. Si tu y vas un jour, il faudra que tu découvre ce que tu es, ce que souhaite ton coeur. Ce n'est pas facile. Je crois avoir manqué mon coup dans ma Prophétie.

- Non, tu te trompes grand-mère, tu as dit qu'il leur fallait garder l'espoir, car tout naît de l'espoir, même de celui d'un seul coeur. Tu leur as donné un choix. Je voudrais aider Gaïa moi aussi.

- Pourquoi pas, il faudrait alors que sur Gaïa quelqu'un rêve de toi, c'est tout ce dont je me souviens, Zohar avait rêvé de moi, du moment de la Prophétie, ce qui m'ennuie c'est que je ne sais plus comment je suis partie... J'aurais aimé voir plus de choses de Gaïa car contrairement à ce que tu penses mon ange, je ne sais pas tout de Gaïa. Dors, mon ange, et fait de beaux rêves. »

La grand-mère déposa un baiser sur la joue de sa petite-fille. Hitomi allait rêver de Gaïa.

***********************

Le royaume de Fairie, se trouve au sud-est de Gaïa, c'est un royaume paisible et prospère. Les habitants de ce lieu ressemblent à des Elfes mais ils n'ont pas d'ailes.

Une ombre sur les murs, des pas légers, la petite Princesse Sora, s'échappe de sa chambre. Elle veut pouvoir admirer les lucioles que flottent doucement au-dessus du lac à l'arrière du Palais.

Le Château est endormi, et les quelques gardes qui sont de postes se sont assoupis.

La petite-fille, vêtue d'une longue chemise de nuit blanche, est arrivée près du lac sans encombre.

« Comme vous êtes beaux, murmura-elle, je suis Sora. J'ai 4 ans et je veux jouer avec vous »

Les lucioles s'approchèrent d'elle, non à cause de ce qu'elle venait de dire, mais à cause de sa chemise de nuit et de ses longs cheveux ondulés qui avaient la couleur et l'éclat de l'argent.

Les lucioles se posèrent sur ses cheveux, elles illuminaient l'adorable petite frimousse de la petite. Sa peau s'irisait en rose très pâle, cela faisait ressortir le bleu profond de ses yeux.

Une luciole plus hardie que les autres, se posa sur l'oreille de la jeune princesse qui pouffait de rire.

Soudain une explosion, le ciel qui était si sombre pris une teinte rouge sang. Une attaque Zaïbacher !

Les lucioles s'envolèrent. Sora couru se cacher dans son refuge secret, un arbre creux au bord du lac.

Des explosions, le bruit des murs qui s'effondrent, le bruit des Guymelefs qui attaquent. Ils vont tout casser pensa Sora.

Sora ne voyait pas ce qui se passait à l'avant du château. Elle n'entendait que le bruit, des fracas métalliques des armes, des cris. Elle sentait l'odeur du feu, de la poudre et sous ses odeurs qui étaient acres, celles plus insidieuses du sang et de la mort.

Sora ne vit pas son père et sa mère mourir frappés par une épée de Guymelef. Elle ne vit pas son frère mourir jeté du haut des remparts. Elle ne vit pas non plus tout son peuple exterminé en quelques heures.

Le soleil allait se lever. Sora était terrorisée, elle aurait voulu crier mais aucun son ne sortait de sa gorge, elle aurait voulu pleurer mais aucune larme ne coulait.

Le silence était revenu, un silence si lourd, aucun oiseau ne chantait. Trop de silence.

Puis, il y eu des bruits de pas, quelqu'un approchait, Sora se coucha sur le sol et se recouvrit de feuilles mortes sans un bruit.

Elle voyait un homme, plutôt un jeune homme de haute taille et de corpulence moyenne, pas très vieux peut être 16 ans comme son frère. Il avait des cheveux blonds pâles presque blancs, ses yeux étaient rouges. Son uniforme, un uniforme de Zaïbacher, était couvert de sang. Tout son être respirait la haine. Il ôta sa veste de cuir noir et sa chemise qui était rougie par le sang de ses victimes. Une explosion de plumes noires, soudain, des ailes noires comme celles des corbeaux apparurent dans son dos.

Il vola jusqu'au milieu du lac, et il fit disparaître ses ailes pour plonger dans l'eau.

Il y eu d'autre pas, un homme chien en uniforme Zaïbacher, approcha du lac.

Sora espéra qu'il ne remarquerait pas son odeur. Elle l'entendit murmurer.

« Quelle folie, Dilandeau, avait t'on besoin de tous les tuer ? Murmura-il. Les Fairies étaient des êtres paisibles sans aucun talent pour la guerre. L'Empereur Dorinkirk va être furieux quand il saura ce que tu as fait. Il voulait des esclaves et non des morts. Je suis arrivé trop tard.»

L'homme chien se tourna vers le palais, « Reposez-en paix, que vos âmes s'envolent vers les paisibles prairies de l'autre monde. Ne revenez à la vie, que pour connaître un monde de félicités, un monde exempt de souffrances. Qui en soit ainsi » Quand il eu fini sa prière, il appela son chef.

« - Maître Dilandeau ! Votre père attend votre rapport, vous avez intérêt à justifier vos actes car il est furieux.

-Jajuka, ils m'ont résistés, je n'avais pas le choix, dit-il d'un ton sérieux.

- Bien sûr, maître Dilandeau »

Les hommes disparurent du champ de vision de la petite Sora. Elle n'osa pas sortir de sa cachette avant deux jours entiers. Les évènements qui venaient de ce produire l'avaient tant effrayée. La soif pourtant la fit sortir de son arbre, elle était affaiblie et elle se traîna jusqu'au lac lentement et péniblement. Elle entendit des bruits de pas. « Oh non, ils sont revenus pour moi, pensa-elle ». Elle voulais fuir, mais son petit corps était trop faible.

« Oh mon dieu ! Il reste une survivante » le Roi Goau de Fanélia en avait les larmes aux yeux, sa voix était étranglée par l'émotion, du peuple des Fairies la seule survivante était ce petit être fragile, comment a-t-elle fait pour survivre ? Il ignorait.

Sora était tétanisée par la peur et la fatigue, elle avait peur de cet homme qui approchait à contre-jour. Quand il fut plus près, elle vit qu'il ne portait pas les couleurs de Zaïbacher, mais celles de Fanélia.

L'homme la souleva avec des précautions infinies du sol. La petite fille avait les lèvres sèches, elle était déshydratée. Il passa un mouchoir humide sur ses lèvres et sur son visage. Sora voulait parler mais pas un son ne sortait.

« Pardonne-moi, je suis arrivé trop tard pour ton peuple, mais toi je te sauverais. J'en fait le serment. Tu auras ta vengeance comme j'aurais la mienne » Il remarqua sur le sol des plumes noires, il en ramassa une et l'examina. Son visage refléta la plus grande incrédulité mais il ne dit rien. Il l'a rangea dans son sac.

Sora compris ce qu'il venait de dire, tous ceux qu'elle aimait étaient morts, et cet homme qui la tenait serrée contre son coeur était son allié, son ami.

Goau donna des ordres à Vargas, et l'informa qu'il repartait pour Fanélia immédiatement pour soigner l'enfant.

Ils arrivèrent à Fanélia au beau milieu de la nuit.

« -Varie ! cria Goau, Varie j'ai besoin d'aide, réveilles le médecin »

Goau par ses cris avait éveillé tout le palais, il avait une voix très puissante.

Varie, la Reine de Fanélia, arriva la première, elle ne dormait que très peu quand son époux partait pour une bataille.

« - Qui y-a ... Elle aurait voulu continuer sa phase, mais elle mourus dans sa gorge, Goau tenait dans ses bras une toute petite fille très affaiblie, une petite Fairie.

- Elle est la dernière survivante de son peuple, Varie, on doit la sauver. »

Varie examina enfant, Goau avait réussi à la réhydratée. Elle était choquée. Varie remarqua alors que la petite fille portait un médaillon.

« - C'est l'insigne de la famille royale des Fairie, ce doit être la plus jeune enfant du Roi Makuzo. Ce doit être la Princesse Sora, confia Varie à Goau. »

Goau s'approcha de la fillette, « Tu t'appelles Sora ? murmura-il à l'enfant ». La petite fille fit oui de la tête. « Sora, ici tu n'as rien à craindre, tu es sous ma protection. Mon palais est ta nouvelle maison. Tu es d'accord ? ». Sora fit encore oui de la tête.

Goau se retourna vers Varie, puis il avisa son fils de 6 ans Folken, un petit garçon aux yeux noisette et aux cheveux blonds pales.

« Vous avez tous compris ? demanda Goau » Chacun approuva le Roi.

Le Roi remporta la petite fille avec lui, pour la mettre dans une chambre du palais. Il fut suivi par le médecin, par Varie et par le petit Folken.

« Va dormir Folken, lui dit sa mère » Mais Folken fit non de la tête. Varie regarda un instant son fils, il avait l'air déterminé « D'accord, tu peux rester, mais tu ne l'embêtes pas ».. Folken regarda sa mère avec de l'incompréhension dans son regard. Il voulait protéger Sora lui aussi.

Les jours passèrent et Sora ne parlait toujours pas. Cela inquiétait tout le monde. Goau et Varie auraient voulu lui poser des questions, surtout au sujet de la plume noire. Varie avait reconnu une plume de Dragon, car elle en était une elle-même ainsi que son fils, mais la couleur était inhabituelle. A qui pouvait-elle appartenir ?

Folken était le plus inquiet de tous pour Sora, il refusait de la quitter, même la nuit, il dormait sur un tapis dans la chambre de la petite fille. Dieu sait pour quelle raison d'ailleurs, car il y avait un canapé confortable dans la chambre de Sora. Si Sora refusait de manger, Folken faisait de même. Son attitude devenait de plus en plus étrange. Varie était très inquiète pour les enfants. Ils allaient finir par mourir de faim. Goau laissait faire son fils, il devait avoir une idée très personnelle sur comment protéger une princesse.

Le pire était en fait que Folken ne parlait plus, il ne quittait jamais très longtemps des yeux la jeune Sora. Varie l'avait déjà surpris en train de la regarder dormir une nuit durant.

Combien de temps allait durer cette situation ? se demandait sans cesse Varie.

Un jour Folken eu l'idée de faire lui-même un petit déjeuner pour Sora. Il s'était donné beaucoup de mal, il n'y avait que des choses sucrées, les choses que Folken aimait le plus : des friandises, petites fraises et framboises qu'il avait été cueillir lui-même dans le potager. Il avait cueilli quelques fleurs, pas les roses de maman, mais des petites fleurs de champs. Il avait tout posé sur un plateau et l'emporta vers la chambre de Sora. Goau avait vu son petit manège, mais il ne fit rien pour arrêter son fils, il alla chercher sa femme. Il admirait sa ténacité, Folken devait mourir de faim et il savait qu'il refuserait de manger si Sora refusait.

Il posa le plat sur le lit, et il attendit patiemment de l'autre coté de la chambre. Sora regardait le plat, mais n'y toucha pas. Soudain, son estomac de Folken grogna. Il en rougit mais ne bougea pas. Sora voyait bien qu'il avait faim. Elle pris une petite fraise et la manga. Folken resta où il était pourtant son estomac criait famine.

« Tu sais, je vais jamais finir ça toute seule, viens ici » Elle avait dit ça d'une toute petite voix. Folken n'en croyait pas ses oreilles.

Il s'approcha, chaque fois qu'elle mangeait une fraise, il en prenait une.

« T'es bizarre, tu sais, lui dit Sora, pourquoi tu fais çà ?

- Parce que, Papa m'a dit de te protéger et de t'aider. Folken regardait Sora droit dans les yeux, il était sérieux.

- Je vais manger tous les jours et je vais parler, lui promis Sora ».

Folken avait l'air soulagé. Il continuait à regarder Sora tout en mangeant.

« - Pourquoi tu me regardes comme çà ? demanda Sora.

- Parce que t'es belle, tu es la plus jolie personne que j'ai jamais vu. Tu es même plus belle que maman, et puis c'est aussi parce que je t'aime, avoua Folken très rouge.

- Tu veux te marier avec moi ? demanda Sora incrédule.

- Si tu veux, lui dit Folken plein d'espoir.

- T'es bizarre, mais je t'aime bien, lui dit Sora après un moment de réflexion.

- C'est d'accord alors ? »

Sora pour toute réponse lui déposa une bise sur la joue. Folken lui pris la main et lui fit un baise-main. « Tu es ma princesse, lui dit-il au comble du bonheur ».

Varie et Goau, qui avaient espionnés toute la scène à travers l'entrebâillement de la porte, s'en allèrent discrètement. « Tu vois, tu n'avais aucune raison de t'inquiéter, dit Goau à sa femme ». Varie ne répondit pas. « Tu es vexée, Folken lui a dit qu'elle était plus belle que toi. Mais rassures, pour moi, tu seras toujours la plus belle. ». Varie souri, « Ah, c'est le coeur du Roi Goau qui parle, mais ce n'est pas ça. Comment Sora va-t-elle réagir quand elle saura qui Folken et moi sommes, ce que nous sommes ».

Goau ne répondit pas. L'avenir seul pourra le dire. Mais parfois, le destin arrive plus tôt que prévu.

Quelques jours plus tard, Sora et Folken avaient échappés à la surveillance de Varie, ils voulaient jouer dans les vergers non loin du Palais. A cette époque de l'année, les vergers étaient déserts.

Ils étaient montés à un grand arbre grâce à une échelle qui avait été oubliée là. Ils voulaient regarder le paysage et ils s'étaient installés sur une branche. Mais quand, ils voulurent redescendre, un geste maladroit de Sora, fit tomber l'échelle sur le sol.

« On est bloqué Folken ! s'exclama Sora, on va pas pouvoir descendre, c'est ma faute » Puis elle fondit en larmes. L'arbre était très haut et le tronc était beaucoup trop lisse pour descendre.

Folken ôta sa chemise, et il regarda Sora.

« - On va s'en sortir, mais tu dois jurer le secret parce que si maman sait ce qu'on va faire, elle va me disputer.

- Promis, fit Sora entre deux sanglots. »

Folken fit mettre debout Sora sur la branche, et il fit de même.

« Accroches toi à moi, lui dit alors Folken » Sora passa ses petits bras autour du cou de Folken. Folken regarda autour de lui, il n'y avait personne, puis il fit sortir d'adorables petites ailes blanches légèrement lumineuses. Sora regarda alors avec stupéfaction Folken.

«- Toi aussi, t'as des ailes comme le méchant Dilandeau, mais les tiennes elles sont blanches, alors que lui en a des noires , Sora commençait à avoir peur

- Moi, je suis gentil tu le sais, ce que tu viens de me dire, il faudra le dire à Papa c'est important pour lui de savoir ça,

- D'accord, Sora toucha les ailes de Folken, c'est doux, ça fait mal quand ça sort ? Et pourquoi moi j'en ai pas ?

Folken leva les yeux au ciel mais il lui répondit :

« -Non, ça fait pas mal, et je ne sais pas pourquoi j'en ai et pas toi. Tu me tiens bien ? »

Sora fit un petit oui de la tête, et Folken serra la taille de Sora. Ils sautèrent dans le vide...

Les ailes de Folken n'étaient pas assez fortes pour leur poids, en plus il n'avait pas assez d'entraînement pour voler. Il plana vers le sol très rapidement, et il essaya d'amortir la chute en battant des ailes vers la fin. L'atterrissage fit assez brusque, mais ils n'étaient pas blessés. « Il va falloir que je m'entraîne plus, marmonna Folken » Sora fit des oui énergiques de la tête. « Je viendrais avec toi ».

*****************************

Les années passèrent à Fanélia, pour être exact, 10 ans s'étaient écoulés depuis l'arrivée de Sora au Palais de Fanélia.

L'empereur Dorinkirk avait étendu sa domination sur l'Est du continent de Gaïa, il était parvenu à ce résultat car les rois de Gaïa ne parvenaient jamais à s'entendre. Mais sa progression était bloquée par les Montagnes du Ciel. Les combats se déroulaient dans la seule brèche possible : la vallée de Paloma, qui selon la légende aurait été créée par les habitants d'Atlantis lors de leur disparition. La vallée de Paloma était connue comme la vallée de la mort : elle portait bien ce nom, plus un arbre, plus un brin d'herbe n'y poussait à cause des combats incessants.

A Fanélia, la vie semblait suivre son cours, la Reine Varie avait eu un deuxième enfant, le jeune Van qui venait d'avoir trois ans. Il était différent de son frère Folken mais par certains côtés il lui ressemblait. Il était plutôt petit pour son âge, une peau dorée comme celle d'un abricot, ses cheveux toujours en bataille était noirs avec beaucoup de reflets. Ce qu'il avait de commun avec son frère, c'était ses yeux noisette cela leurs donnaient un regard ardent. Ils possédaient tous deux, la même dignité, la même fierté, le même courage. Van était casse cou car il était très impulsif, mais son coeur était en or. Pour le petit Van, Folken était un héros, son héros.

Van était content quand il voyait passer, main dans la main Folken et Sora, parfois même ils les espionnaient. Sora était la fiancée de Folken, la future reine de Fanélia, Van devait la protégée c'était Folken qui lui avait dit cela.

En dix années, Sora avait grandit en grâce et en beauté, mais elle était également connue pour sa sagesse, son calme était légendaire. Jamais princesse n'avait aussi bien porté ce titre. Folken était devenu un excellent guerrier et un bon stratège, il était fou amoureux de Sora, son amour pour elle n'avait cessé de grandir au fil du temps, elle était son unique raison de vivre.

Pourtant leur mariage n'était pas pour demain, il avait été convenu que Sora et lui ne se marieraient qu'à la majorité de Folken. Cela semblait bien lointain pour les deux fiancés qui ne pouvaient échanger que des baisers, les deux fiancés obéissaient à cette règle car c'était la loi à Fanélia. La sanction de la méconnaissance de cette règle était la séparation des deux fiancés jusqu'à la majorité du futur l'époux.

Folken s'était juré qu'il abolirait cette loi stupide.

Puis, ce fut le jour : un jour terrible pour Fanélia. Goau et Varie qui s'étaient rendus aux environs de la Vallée de Paloma, furent assassinés par un groupe de Zongis. Vargas ne les avaient pas accompagnés. La garde était intervenue trop tard pour les sauver. La mauvaise nouvelle arriva alors à Fanélia. Visiblement Folken accusa le choc, mais quand il vit Sora fondre en larmes. Son coeur cessa de battre un instant. Il était le nouveau roi mais cette charge ne l'intéressait pas car dans son coeur, brulait un désir de vengeance. Il lui fallait tuer Dorinkirk et Dilandeau pour tout ce qu'ils ont fait. Il devait partir seul pour cette mission.

Il attendit le soir pour se rendre dans la chambre de Sora, elle pleurait assise sur son lit avec le jeune Van dans ses bras.

Les larmes de Sora, le résolurent à ne rien révéler de son projet. Il s'assit sur le lit, et prit Sora et Van dans ses bras. Il déposa un léger baiser sur ses cheveux.

« - Je t'en prie Sora, ne pleure plus, je sais quoi faire pour que cette folie s'arrête, lui dit Folken.

- J'en ai assez de cette guerre, tous ceux que j'aime disparaissent les un après les autres, et j'ai peur. J'ai peur que toi aussi tu disparaisses à cause de cela. Tu es le nouveau roi, tu devras continuer ce combat et si tu n'y prends pas garde toi aussi tu mourras. Ce ne sont pas mes dernières larmes, lui dit elle, la tête au creux de son épaule.

- Je vais te faire un serment, tant que je vivrais dans ton coeur, je te jure de ne pas mourir. Il lui avait dit ça en la regardant droit dans les yeux.

- Alors je te fais aussi un serment, à tout jamais tu vivras dans mon coeur.

- Merci Sora »

Folken l'embrassa et il déposa un baiser sur la joue de Van. Il sorti de la chambre sans se retourner. Cette nuit là, ce fut la dernière fois que quelqu'un vit le Roi Folken Lacour de Fanel.

Malgré des recherches intensives Folken resta introuvable. Sora et Vargas se virent incomber la charge de gouverner le royaume et d'élever le jeune enfant Roi. Van n'était plus un enfant comme les autres, son enfance passa après sa charge.

Un mois après la disparition de Folken, Vargas revient avec une enfant chimère, une fille tigre de 2 ans appelée Merle. Elle était orpheline tout comme Van. Elle devint la meilleure amie un petit roi, une deuxième soeur.

*****************************