CHAPITRE 8 : Désir

La nuit va être longue

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Harry : Draco tu peux pas me lâcher une seconde !

Ginny : Vous pourriez pas faire un peu moins de bruit.

Harry : Mais il n'arrête pas de me coller, qu'est-ce qui a bien pu se passer ?

Ginny : Une autre fois.

Harry : Non ! J'en ai assez, je ne comprends plus rien, je crois que je dois être en train de rêver et ce rêve ressemble plus à un cau.

Ginny : Chut ! Il y a quelqu'un qui arrive !

Ils se cachèrent dans une cavité obscure, essayant de retenir leur respiration. Ils entendirent alors leur deux professeurs.

Katya : Où m'emmènes-tu exactement Sevy ?

Severus : Hum. Tout près de mon laboratoire.

K : Qu'y a t-il d'intéressant près de ce labo ?

S : Mes appartements.

K : Je vois, je crois que j'ai deviné ce que tu as l'intention de faire.

S : Ah bon ?

Rogue et Mlle Mitsuki tournèrent dans un couloir permettant aux trois élèves de sortir de leur cachette.

Harry : Vous avez entendu le labo de Rogue est par là ! Il faut les suivre ! Ginny ? Draco ?

Ginny : Oui tu as raison, suivons les !

Draco se remit à coller Harry au grand désespoir de ce dernier.

Harry : Draco, écoutes, si tu pouvais arrêter de profiter de l'obscurité pour me toucher, cela m'arrangerait !

Draco : Tu n'avais pas l'air de te débattre pourtant tout à l'heure ?

Ha : Quoi ?

G : Moins fort, ils se sont arrêter devant une porte.

D : J'ai bien sentit ta langue !

Ha : Tu délires ou quoi ? Tu prends tes désirs pour la réalité ?

G : Ca y est, ils sont rentrer, on va pouvoir débarrasser Draco de ce sort.

Ha : Mais qui à bien pu jeter ce sort ?

Ginny se tut et ensemble il se déplacèrent dans le noir.

G : Je crois que son labo est ici, suivez-moi !

Draco passa le premier et Harry poussa la porte, il voulait poser quelques questions à Ginny qui semblait en savoir plus qu'elle ne le disait.

Ha : Ginny, je pense.

G : Ecoutes, si c'est à propos de ce qui viens de se passer, je crois qu'il est clair maintenant que nous éprouvons la même chose et.

Ha : Mais de quoi tu parles ?

D : Vous entrez ou quoi ?

Ha : Heu oui on arrive. (à Ginny) On en reparlera une autre fois !

Ils pénétrèrent dans le laboratoire du professeur Rogue. Ils ne savaient où chercher.

Ha : Tu sais au moins à quoi ça ressemble ?

G : Pas vraiment.

D : Je crois savoir où c'est

Ha+G : Où ça ?

D : Un petit bisous comme tout à l'heure Harry et je te dis où c'est ?

G : Il t'a embrassé ?

Ha : Non, il délire tout seul.

D : Tout à l'heure, serré contre moi dans l'obscurité, tu.

G : Ca suffit ! Tu me dis où est cette écorce !

La jeune fille rousse venait de se jeter sur Draco, ses yeux lançaient des éclairs et elle tenait fermement le jeune homme.

G : Tu ferais mieux de me dire immédiatement où est cette écorce sinon !

D : C'est bon, c'est bon ! On se calme Mlle Weasley, tu crois que tu me fais peur ?

Ginny lui envoya un coup de pied entre ses deux jambes qui fit grimacer de douleur Draco.

D : Ca va pour cette fois, derrière moi, dans la vitre.

Vexé dans sa fierté, Draco s'éloigna d'eux, se faire avoir par une fille. Déjà Ron et maintenant sa s?ur, cette famille était vraiment exécrable.

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Katya était assise dans un grand fauteuil en cuir noir. Severus arriva avec une bouteille de vin et deux grands verres. Il versa calmement un peu de vin dans un des grands verres qu'il tendit à Katya.

Katya : Merci.

Il s'assit ensuite en face d'elle et il croisèrent leurs bras puis burent dans le verre de l'autre.

Severus : Le vin te plaît ?

K : Pas autant que toi.

Ils sourirent et posèrent leur verre. Katya attira vers elle le visage de Severus et l'embrassa fougueusement.

Ensuite, ils se reposèrent un peu en se roulant le reste de l'herbe. Katya posa sa tête sur les genoux de Severus.

K : On est pas bien là ?

S : Ca faisait bien longtemps que je ne m'était pas senti aussi bien.

K : Ah bon ?

S : Non, ah bien y réfléchir je ne me suis jamais senti aussi bien.

Ils s'embrassèrent de nouveau passionnément. La jeune femme se colla contre le torse de son collègue.

K : Sevy, je ne voudrais pas casser l'ambiance.

S : Quoi ?

K : Je peux te poser une question ?

S : Oui bien sûr !

K : Ca fait longtemps que tu as pris une douche ?

Severus la regarda surpris. En effet, n'ayant plus beaucoup de relations sociales, il ne voyait pas pourquoi il devrait se laver fréquemment.

S : Désolé mais c'était pas prévu, ce soir.

K : Je vois. On peux toujours en prendre une maintenant ?

S : Oui, que, ON ?
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Ron était revenu dans sa chambre. Il trouva le lit d'Harry vide. Où pouvait- il être parti à une heure aussi tardive ? Il avait insulté Harry, son meilleur ami, il fallait qu'il s'excuse. Quoique ses excuses avec Hermione avait plutôt mal tourné. Après tout Harry avait le droit d'être avec Hermione s'il l'aimait. Mais tout de même, ils auraient pu le mettre au courant. Il était jaloux d'Harry, il pouvait avoir toutes les filles qu'il voulait, Hermione, il, non.

Il n'arrivait pas à dormir, repensa à ses deux disputes avec Hermione, elle avait eu tord ! Pourquoi n'avait-elle pas aimé quand il l'avait enlacé ? Ah oui, elle était avec Harry. Il s'excuserait auprès de son ami mais pour Hermione. C'était de sa faute, elle n'avait qu'à venir !

La lumière de la lune l'empêchait de dormir, elle était trop brillante. Il se déshabilla pour pouvoir se glisser dans son lit. Les draps était froids, il se sentait seul. Personne ne pouvait le comprendre.

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De son côté Hermione s'était assise par terre, face à la fenêtre.

Elle se demandait pourquoi il l'avait insulté ainsi.

Il était trop nul !

Pourquoi ? Et Harry, elle avait du lui faire mal. Il fallait qu'elle s'excuse. Elle avait senti quelque chose changé en elle durant cette journée. Elle avait fait ce qu'elle avait vraiment envie de faire et cela lui avait permis de mieux se comprendre.

Bien sûr, elle aimait Harry mais comme un ami et leur baiser était une erreur. Elle espérait qu'il pensait la même chose. Elle ne voulait pas le perdre, il comptait trop pour elle mais elle ne pouvait jouer avec ses sentiments plus longtemps.

Elle resta encore un instant à regarder la Lune qui éclairait Poudlard puis elle sentit la fatigue la gagner et elle se coucha. Elle se faufila dans ses draps froids en repensant à la journée qui venait de se passer. Des larmes coulèrent sur son visage.

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Harry aida Ginny a attraper l'écorce. Enfin, il allait être débarrassé de Draco.

G : Où est passé Draco ?

Ha : C'est vrai qu'il ne me colle plus depuis cinq minutes.

G : Harry, je ne le vois pas !

Ha : Ne me dis pas que l'on va devoir le chercher dans tout Poudlard !

G : T'inquiètes pas je crois qu'il ne peux pas se passer de toi !

Ha : Mouais.

Harry et Ginny sortirent du labo, l'écorce en main.

Ha : On fait quoi maintenant ?

G : On a plus qu'a attendre, dès qu'il touchera l'écorce, il te laissera tranquille.

Ha : Si tu le dis !

Il lança un regard accusateur à Ginny.

Ha : Ginny, je te ferais pas de mal, je tiens trop à toi pour ça mais s'il te plaît.

G : C'est vrai ça ?

Ha : Quoi ?

G : Que tu tiens à moi ?

A ce moment, un bruit sourd se fit entendre.

Ha : Viens, ça doit être Draco !

Ils se déplacèrent dans le noir. Soudain Harry sentit deux mains l'agripper. Il toucha avec l'écorce la forme qui l'avait tirer.

D : Potter ? Qu'est-ce que tu fou dans les cachots, je vais aller.

Comme s'il venait de réaliser ce qui venait de se passer, il poussa un cri de dégoût.

D : C'est.

Le jeune homme blond parti en vitesse, injuriant Harry de tout les noms.

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