Chapitre 3 : Rendez-vous à Poudlard
Quelques jours avant qu'Harry ne rentre de chez les Weasley, Le château de Poudlard recevait des hôtes bien inhabituels pour la saison. Le château d'ordinaire presque vide jusqu'à la rentrée était grand ouvert et des ombres passaient silencieusement dans les couloirs vers une salle d'une des tours dont les élèves, même les plus curieux ne soupçonnaient pas l'existence. Tous les couloirs qui y menaient étaient éclairés d'une clarté diffuse que répandaient d'énormes chandeliers de bronze aux formes tarabiscotées. Cela donnait une impression de mystère aux armures et aux portraits accrochés aux murs qui, d'ordinaire si volubiles semblaient, ce soir là, totalement inanimés. Les elfes de maison, qui accueillaient les étranges visiteurs à l'entrée, et qui étaient d'habitude si prévenants avec les visiteurs, s'en tenaient à quelques mots de bienvenue chuchotés comme s'ils avaient peur qu'on puisse les entendre.
Suivant les couloirs, on arrivait devant une gigantesque porte de chêne foncé, délicatement ciselée de motifs compliqués et entrelacés, qui encadraient la représentation d'un grand oiseau d'argent dont les plumes semblaient consumées de grandes flammes qui venaient caresser ses flancs. La porte était gardée par deux personnages encapuchonnés dont on ne voyait pas le visage, aussi immobiles que l'auraient été deux statues. Le visiteur qui s'approchait, passait entre ces deux gardiens et voyait la porte s'ouvrir. L'intérieur était une vaste salle dont le plafond se perdait dans la pénombre, que seuls dissipaient les flammes des torchères de fer forgé suspendues aux huit murs de la pièce. Le centre était occupé par une vaste table octogonale en chêne sombre et brillant que de grands fauteuils cathédrales entouraient. Les personnes présentes étaient silencieuses. Elles semblaient attendre quelque chose ou quelqu'un. Il ne restait qu'un fauteuil de libre sur les seize installés autour de la table. C'était, vu sa position en bout de table, la place de celui qui présiderait l'étrange assemblée. La porte d'entrée s'ouvrit, laissant passage à Albus Dumbledore. Il était habillé d'une robe bordeaux, dont les broderies d'or dessinaient un griffon stylisé, et d'un chapeau pointu à large bord de la même couleur. A son arrivée, les autres personnes présentes se levèrent. Oh, je vous en prie, restez assis. Je sais bien que je me fais vieux et donc respectable pour beaucoup, mais je ne suis ni roi, ni reine d'ailleurs, ajouta Dumbledore avec un petit sourire qui ne parvenait pas à dissimuler la fatigue et l'inquiétude que tous pouvaient lire sur son visage. Je crois, ajouta-t-il que vous pouvez enlever vos capuchons.Même si de nouveaux membres nous ont rejoint, vous vous connaissez tous.De plus, nous ne devons pas craindre de nous montrer. Nous devons absolument avoir confiance les uns envers les autres, sinon tout cela est vain.
Chacune à son tour, les personnes présentes repoussèrent leur capuchon en arrière, laissant ainsi apparaître leur visage. Chacun regardait les autres, parfois avec des expressions surprises. Etaient présents autour de la table, outre Albus Dumbledore, Minerva McGonagall, Severus Rogue, Sirius Black, Remus Lupin, Arthur Weasley, Maugrey Fol ?il, un vieux gobelin du nom de Fairesac et huit autres personnes, parmi lesquelles un géant.
Pour certains, poursuivit Dumbledore, c'est la première fois que vous êtes réunis ici, pour d'autres malheureusement ça n'est pas le cas. Il est regrettable que nous ne nous réunissions ainsi que quand les choses sont au plus mal. Albus, demanda un des sorcier présent, comment se fait-il que Black soit ici ?
A part Dumbledore et un petit groupe, personne ne savait la vérité sur Sirius. Beaucoup de sorciers avaient fait la chasse à Sirius deux ans auparavant et celui-ci ne s'attendait sans doute pas à le retrouver autour de cette table. Dumbledore expliqua donc la situation à ceux qui n'étaient pas au courant.
Un an après la naissance de Harry, Lord Voldemort, le mage le plus puissant et le plus maléfique du monde des sorciers avait tué ses parents qui s'opposaient ouvertement à lui. Sirius, le parrain d'Harry, avait été accusé de les avoir livré à Voldemort. De dépit, quand son maître avait disparu, il aurait exécuté Peter Pettigrow en tuant au passage de nombreux moldus. Enfermé à Azkaban, il s'en serait échappé deux ans plus tôt, ayant reconnu Peter dans le rat, animal de compagnie de Ron Weasley et voulant s'en venger. Peter Pettigrow avait réussi à s'échapper. Sirius avait néanmoins retrouvé son filleul bien qu'il ne puisse pas le voir officiellement car il était toujours poursuivi par les détraqueurs. - Oui, interrompit Rogue, cela est vrai, mais le professeur Dumbledore oublie de dire que c'est par ma faute que Peter Pettigrow a réussi à s'évader. Rogue était intervenu avec difficulté. Malgré ce qu'il venait de dire, il avait l'air plus renfrogné que jamais, et seul un psychologue averti aurait pu discerner le regret dans sa voix. Comment va-t-on présenter les choses aux autres, enfin, à tous ceux qui risquent de le reconnaître à l'extérieur ? Oh, reprit Dumbledore, les choses viendront en leur temps, Cornelius. Néanmoins, je dois préciser que Severus n'est pas plus responsable de la fuite de Pettigrow que n'importe lequel d'entre nous. C'est vrai renchérit Lupin, c'est ma transformation qui a jeté la confusion et. Merci Remus, coupa Dumbledore, mais je ne crois pas que le moment soit venu d'une confession collective. Il y a plus important. J'ai de graves nouvelles à vous donner concernant Voldemort et ses partisans. De plus, il faut absolument que le jeune Potter soit protégé dès qu'il rentrera chez les Dursley et ce jusqu'à ce qu'il soit arrivé à Poudlard. Cette année risque d'être difficile pour tous et nous ne pourrons pas nous revoir ensemble avant deux mois. C'est long et difficile mais il faut organiser les tâches qui nous incombent. C'est, je pense, le destin de l'Ordre du Phénix.
Quelques jours avant qu'Harry ne rentre de chez les Weasley, Le château de Poudlard recevait des hôtes bien inhabituels pour la saison. Le château d'ordinaire presque vide jusqu'à la rentrée était grand ouvert et des ombres passaient silencieusement dans les couloirs vers une salle d'une des tours dont les élèves, même les plus curieux ne soupçonnaient pas l'existence. Tous les couloirs qui y menaient étaient éclairés d'une clarté diffuse que répandaient d'énormes chandeliers de bronze aux formes tarabiscotées. Cela donnait une impression de mystère aux armures et aux portraits accrochés aux murs qui, d'ordinaire si volubiles semblaient, ce soir là, totalement inanimés. Les elfes de maison, qui accueillaient les étranges visiteurs à l'entrée, et qui étaient d'habitude si prévenants avec les visiteurs, s'en tenaient à quelques mots de bienvenue chuchotés comme s'ils avaient peur qu'on puisse les entendre.
Suivant les couloirs, on arrivait devant une gigantesque porte de chêne foncé, délicatement ciselée de motifs compliqués et entrelacés, qui encadraient la représentation d'un grand oiseau d'argent dont les plumes semblaient consumées de grandes flammes qui venaient caresser ses flancs. La porte était gardée par deux personnages encapuchonnés dont on ne voyait pas le visage, aussi immobiles que l'auraient été deux statues. Le visiteur qui s'approchait, passait entre ces deux gardiens et voyait la porte s'ouvrir. L'intérieur était une vaste salle dont le plafond se perdait dans la pénombre, que seuls dissipaient les flammes des torchères de fer forgé suspendues aux huit murs de la pièce. Le centre était occupé par une vaste table octogonale en chêne sombre et brillant que de grands fauteuils cathédrales entouraient. Les personnes présentes étaient silencieuses. Elles semblaient attendre quelque chose ou quelqu'un. Il ne restait qu'un fauteuil de libre sur les seize installés autour de la table. C'était, vu sa position en bout de table, la place de celui qui présiderait l'étrange assemblée. La porte d'entrée s'ouvrit, laissant passage à Albus Dumbledore. Il était habillé d'une robe bordeaux, dont les broderies d'or dessinaient un griffon stylisé, et d'un chapeau pointu à large bord de la même couleur. A son arrivée, les autres personnes présentes se levèrent. Oh, je vous en prie, restez assis. Je sais bien que je me fais vieux et donc respectable pour beaucoup, mais je ne suis ni roi, ni reine d'ailleurs, ajouta Dumbledore avec un petit sourire qui ne parvenait pas à dissimuler la fatigue et l'inquiétude que tous pouvaient lire sur son visage. Je crois, ajouta-t-il que vous pouvez enlever vos capuchons.Même si de nouveaux membres nous ont rejoint, vous vous connaissez tous.De plus, nous ne devons pas craindre de nous montrer. Nous devons absolument avoir confiance les uns envers les autres, sinon tout cela est vain.
Chacune à son tour, les personnes présentes repoussèrent leur capuchon en arrière, laissant ainsi apparaître leur visage. Chacun regardait les autres, parfois avec des expressions surprises. Etaient présents autour de la table, outre Albus Dumbledore, Minerva McGonagall, Severus Rogue, Sirius Black, Remus Lupin, Arthur Weasley, Maugrey Fol ?il, un vieux gobelin du nom de Fairesac et huit autres personnes, parmi lesquelles un géant.
Pour certains, poursuivit Dumbledore, c'est la première fois que vous êtes réunis ici, pour d'autres malheureusement ça n'est pas le cas. Il est regrettable que nous ne nous réunissions ainsi que quand les choses sont au plus mal. Albus, demanda un des sorcier présent, comment se fait-il que Black soit ici ?
A part Dumbledore et un petit groupe, personne ne savait la vérité sur Sirius. Beaucoup de sorciers avaient fait la chasse à Sirius deux ans auparavant et celui-ci ne s'attendait sans doute pas à le retrouver autour de cette table. Dumbledore expliqua donc la situation à ceux qui n'étaient pas au courant.
Un an après la naissance de Harry, Lord Voldemort, le mage le plus puissant et le plus maléfique du monde des sorciers avait tué ses parents qui s'opposaient ouvertement à lui. Sirius, le parrain d'Harry, avait été accusé de les avoir livré à Voldemort. De dépit, quand son maître avait disparu, il aurait exécuté Peter Pettigrow en tuant au passage de nombreux moldus. Enfermé à Azkaban, il s'en serait échappé deux ans plus tôt, ayant reconnu Peter dans le rat, animal de compagnie de Ron Weasley et voulant s'en venger. Peter Pettigrow avait réussi à s'échapper. Sirius avait néanmoins retrouvé son filleul bien qu'il ne puisse pas le voir officiellement car il était toujours poursuivi par les détraqueurs. - Oui, interrompit Rogue, cela est vrai, mais le professeur Dumbledore oublie de dire que c'est par ma faute que Peter Pettigrow a réussi à s'évader. Rogue était intervenu avec difficulté. Malgré ce qu'il venait de dire, il avait l'air plus renfrogné que jamais, et seul un psychologue averti aurait pu discerner le regret dans sa voix. Comment va-t-on présenter les choses aux autres, enfin, à tous ceux qui risquent de le reconnaître à l'extérieur ? Oh, reprit Dumbledore, les choses viendront en leur temps, Cornelius. Néanmoins, je dois préciser que Severus n'est pas plus responsable de la fuite de Pettigrow que n'importe lequel d'entre nous. C'est vrai renchérit Lupin, c'est ma transformation qui a jeté la confusion et. Merci Remus, coupa Dumbledore, mais je ne crois pas que le moment soit venu d'une confession collective. Il y a plus important. J'ai de graves nouvelles à vous donner concernant Voldemort et ses partisans. De plus, il faut absolument que le jeune Potter soit protégé dès qu'il rentrera chez les Dursley et ce jusqu'à ce qu'il soit arrivé à Poudlard. Cette année risque d'être difficile pour tous et nous ne pourrons pas nous revoir ensemble avant deux mois. C'est long et difficile mais il faut organiser les tâches qui nous incombent. C'est, je pense, le destin de l'Ordre du Phénix.
