Chapitre 11 Halloween
Un vent glacial soufflait sur le petit village d'Enontekio, en ce jour de Halloween. Les habitants en avaient été réduit à se barricader chez eux. Chacun s'occupait comme il le pouvait autour du feu qui restait le meilleur moyen de chauffage dans ce pays perdu au fond du monde. Hans lui- même avait du mettre un terme à ses promenades solitaires, au pied de la montagne aux ogres. La nuit étendait son voile sur les forêts et les plaines rocheuses, traversées par les vents violents et froids de l'hiver qui s'installait. C'est vers le sommet de cette montagne que se tournèrent tous les regards des habitants quand une énorme détonation ébranla la montagne et ses alentours jusqu'aux fondations des petites maisons. Malgré le froid, il se trouvèrent tous dehors, frissonnants, les yeux fixés sur le sommet maintenant rougeoyant. C'était comme si les pierres elle-même s'étaient mises à brûler dans le grondement de l'orage qui se déchaînait. Ils était terrifiés et le furent bien plus encore, quand, du chemin qui contournait la montagne, ils virent apparaître une troupe tout droit sortie d'un cauchemar. Terrorisés, ils furent incapables de faire un mouvement quand les premiers géants tuèrent la moitié des habitants. Ce fut une vision d'apocalypse pour ceux qui voyaient la scène. Hans s'était terré dans le fond d'une poubelle renversée. Il voulait crier, hurler.Ca ne pouvait être qu'un cauchemar.Le spectacle était au-delà des mots. Il atteignit son paroxysme quand ses parents et sa petite s?ur tombèrent à terre après avoir été frappés par d'étranges éclairs verts, sortis de sortes de baguettes que tenaient des hommes encapuchonnés de noir. Le massacre était accompagné des cris des victimes et des rires démoniaques des géants et des autres hommes. Même le ciel semblait participer à la tuerie, recouvrant les cris par de terribles coups de tonnerre qui roulaient d'un bout à l'autre de la vallée, et aveuglant la scène d'éclairs qui zébraient le ciel comme autant d'épées flamboyantes. L'enfer était là, sous ses yeux, et Hans était pétrifié. Il était au-delà de toutes réactions. Les maisons furent incendiées et la cohorte démoniaque s'éloigna dans la nuit en chantant des chants de guerre d'un autre âge, pendant que la clarté rougeoyante des restes du village les éclairait sur leur chemin de destruction.
Le festin battait son plein dans la grande salle de Poudlard. Dumbledore, affublé d'un ridicule chapeau pointu en carton bleu ciel, racontait une plaisanterie aux professeurs qui riaient de bon c?ur, sauf McGonagall et Rogue qui affichaient des sourires pincés. A la tables des Gryffondors, l'ambiance était surtout créait par les blagues et les farces de Fred et Georges, qui avait encore agrandi leur éventail de sucreries aux effets surprenants. Neville, après avoir croqué avec une confiance aveugle dans un caramel que lui proposait Fred, se trouvait avec des bras deux fois plus grand que la normal et du poil sur une bonne partie de la figure. Rassure-toi Neville, lui avait dit Fred en essayant de garder un ton sérieux. C'est Halloween.Tout le monde va croire que tu t'es déguisé en singe. Ron se goinfrait de sucreries pendant que Harry discutait du premier match contre les Serdaigles avec Collin. Celui-ci essayait de ne plus « coller » son héros, ce qu'il n'arrivait que très difficilement à faire. C'est en plein milieu d'une phrase de Collin que Harry pâlit. Il porta la main à sa cicatrice et eut une horrible grimace de douleur. Collin s'était précipité pour le soutenir, mais Harry se dégagea. Il prit sur lui, se leva et se dirigea le plus discrètement qu'il put vers la sortie. Ses mouvements n'avaient pas échappé à Ron et Hermione. Elle prit Collin à part et, après lui avoir demandé ce qu'il s'était passé, lui avoir fait promettre de n'en parler à personne. Elle se précipita dehors pour rejoindre Harry. Il était assis sur les marches du grand escalier. Ron, à ses côtés, était penché sur lui. Harry avait pris, en une minute, une mine épouvantable. Il a tué.laissa-t-il tombé. Je les ai entendu.leurs rires.les cris. Mais qui ça Harry ? demanda Hermione d'un ton alarmé. Je ne sais pas. Mais j'en suis sûr. Il n'était pas seul. Il a tué plusieurs personnes. Et moi, je le sais mais je ne peux rien faire. C'est comme pour Cédric.C'est toujours trop tard ! Harry s'était recroquevillé sur lui-même et pleurait silencieusement. On peut le savoir, dit Ron très doucement. Du coup, Harry et Hermione le regardèrent d'un air interrogatif. Oui, on peut essayer d'interroger les vasques.Ca a marché pour le passé, alors pourquoi pas pour le présent.C'est ce qu'a dit le professeur Trelawney. Oui, allons-y, reprit Harry, à qui cette idée redonnait un peu de courage. Une minute. J'ai beau être préfète, si Rusard nous trouvent dans la salle du professeur Trelawney, seuls, à cette heure-ci, on va avoir des ennuis. Et bien prenons la carte du maraudeur et même ma cape d'invisibilité pour plus de sûreté, coupa Harry. Les trois amis passèrent donc par la tour des Gryffondor avant de rejoindre la salle de divination. Il ne rencontrèrent aucun problème en chemin, et s'introduisirent dans la salle où les vasques étaient toujours à la même place. Ron s'approcha de l'une d'elle. Il dut passer la main plusieurs fois au-dessus du liquide avant de voir se former le tourbillon attendu. Il récita les formules et ajouta : - Et maintenant, le présent. Immédiatement, la fumée disparut pour montrer un flot d'images. Une montagne, au sommet rougeoyant, un village en feu dans la nuit. Des corps étendus dans la pénombre. Et puis soudain, un cylindre métallique renversée, qui pouvait être un tonneau. A l'intérieur, un enfant semblait sangloter. La vision s'arrêta aussi vite qu'elle était venue. Harry, Ron et Hermione était comme figés par la vision d'horreur qu'ils venait d'avoir. Il faut prévenir Dumbledore , dit Hermione, lui seul peut faire quelque chose. Oui, tu as raison, renchérit Harry, allons le voir immédiatement. Allez-y sans moi, dit Ron, j'ai les jambes en coton. J'ai l'impression d'avoir couru dix kilomètres sans m'arrêter. Le pauvre Ron était assis par terre. Créer cette vision lui avait vraisemblablement prit beaucoup d'énergie. Reste là Ron, on revient tout de suite, dit Hermione d'un ton rassurant.
Harry et Hermione se précipitèrent dans les escaliers, mais ils n'eurent pas à descendre bien bas car Dumbledore montait à leur rencontre, l'air soucieux. Professeur, commença Hermione, Harry a eut très mal à sa cicatrice et Ron a fait naître une vision du présent dans une vasque de la salle du professeur Trelawney. Je sais tout cela Miss Granger, la coupa Dumbledore. Où est monsieur Weasley ? Il n'aurait pas dû interroger seul les vasques. Ce genre de magie est dangereuse car elle affaiblit beaucoup ceux qui la pratique. Sans un mot de plus, Hermione et Harry conduisirent le professeur près de Ron, qui ne s'était toujours pas relevé et semblait vraiment mal en point. Dumbledore se pencha sur Ron et examina sa figure et ses yeux avant de se relever. Il a rompu le lien avant qu'il ne perde trop de force. Il a de la chance et aussi une volonté impressionnante. Le professeur Rogue arriva à ce moment là. Severus, vous voudrez bien vous occupez de conduire monsieur Weasley à l'infirmerie. Je pense qu'il est trop faible pour marcher. Dites à madame Pomfrech qu'il a besoin de retrouver beaucoup de force.Elle comprendra ce qu'il convient de faire. Nous nous verrons tout à l'heure Severus, ajouta Dumbledore d'un air entendu.
Sans un mot, Rogue prit Ron dans ses bras, plus délicatement qu'on aurait pu s'y attendre de sa part, et disparut dans l'escalier. Hermione et Harry regardait Dumbledore sans comprendre comment il avait su. Un sort a toujours une contrepartie, expliqua Dumbledore. Les sorts que vous utilisiez jusqu'alors ne vous affectaient que peu. Mais monsieur Weasley a des prédispositions que je ne soupçonnais pas pour les vasques du destin. C'est plutôt rare. C'est aussi très dangereux si on s'en sert sans savoir ; aussi je vous invite à ne pas recommencer sans en avoir d'abord parlé à l'un de vos professeurs. Mais professeur, coupa Harry, nous avons vu des choses terribles dans la vasque.Voldemort a détruit un village près d'une montagne dont le sommet était en feu et il a tué tous les habitants. On a même vu un survivant.Un petit garçon au fond d'un tonneau renversé... Une montagne dont le sommet était en feu.Et tu dis qu'il y a un survivant. Nous l'avons vu, confirma Hermione. Dumbledore regardait Harry et Hermione tour à tour. Je vais faire ce qu'il faut. Allez vous coucher maintenant. Le banquet est fini depuis un certain temps et vos camarades ont rejoint leurs dortoirs. Je vous demanderai de ne pas parler de ça.A qui que ce soit. Devant les protestations qui montaient aux lèvres d'Harry et d'Hermione, Dumbledore haussa les sourcils et ajouta : Et je vous demanderai aussi de ne pas me poser de questions auxquelles je ne pourrai pas répondre. Vous saurez ce qu'il vous faut savoir quand le temps pour cela sera venu.Bonne nuit jeunes gens.
Le soir même, l'ordre du Phénix se réunit pour la deuxième fois sous la présidence de Dumbledore . Toutes les seize chaises étaient occupées, Sirius étant revenu de son voyage. L'ordre du jour a changé, commença Dumbledore sans préambule. Voldemort a retrouvé ses partisans. Il a attaqué la tribu des géants de la montagne de feu. Il a dû apprendre qu'Hagrid avait réussi à les convaincre de nous rejoindre. Ce qui est positif, c'est qu'il n'a trouvé que des cavernes vides puisqu'ils étaient partis rejoindre nos amis deux jours plus tôt. Ce qui est dramatique, c'est que pour se venger, il a détruit le village au pied de la montagne et tué ses habitants. Il n'y a qu'un survivant, un enfant. J'ai demandé à Eleor d'aller le chercher et de le ramener ici. Nos amis les moldus ne doivent pas faire les frais de ce qui ressemble de plus en plus à une guerre entre Voldemort et nous.
De l'autre côté de la mer du nord, Hans vit clairement apparaître à quelques pas devant lui la forme éblouissante d'un oiseau qui semblait de feu. L'éclat de se dissipa et quand Hans pu distinguer à nouveau quelque chose dans la nuit, il était face à l'étranger qu'il avait vu quelques mois plus tôt. Sans un mot, il prit Hans dans ses bras. Celui-ci contempla un instant son visage qu'il voyait pour la première fois. Il eut un faible sourire d'apaisement et ferma les yeux. L'étranger murmura quelques mots, regarda vers les étoiles du ciel à nouveau clair et disparut dans un éclair de feu.
Un vent glacial soufflait sur le petit village d'Enontekio, en ce jour de Halloween. Les habitants en avaient été réduit à se barricader chez eux. Chacun s'occupait comme il le pouvait autour du feu qui restait le meilleur moyen de chauffage dans ce pays perdu au fond du monde. Hans lui- même avait du mettre un terme à ses promenades solitaires, au pied de la montagne aux ogres. La nuit étendait son voile sur les forêts et les plaines rocheuses, traversées par les vents violents et froids de l'hiver qui s'installait. C'est vers le sommet de cette montagne que se tournèrent tous les regards des habitants quand une énorme détonation ébranla la montagne et ses alentours jusqu'aux fondations des petites maisons. Malgré le froid, il se trouvèrent tous dehors, frissonnants, les yeux fixés sur le sommet maintenant rougeoyant. C'était comme si les pierres elle-même s'étaient mises à brûler dans le grondement de l'orage qui se déchaînait. Ils était terrifiés et le furent bien plus encore, quand, du chemin qui contournait la montagne, ils virent apparaître une troupe tout droit sortie d'un cauchemar. Terrorisés, ils furent incapables de faire un mouvement quand les premiers géants tuèrent la moitié des habitants. Ce fut une vision d'apocalypse pour ceux qui voyaient la scène. Hans s'était terré dans le fond d'une poubelle renversée. Il voulait crier, hurler.Ca ne pouvait être qu'un cauchemar.Le spectacle était au-delà des mots. Il atteignit son paroxysme quand ses parents et sa petite s?ur tombèrent à terre après avoir été frappés par d'étranges éclairs verts, sortis de sortes de baguettes que tenaient des hommes encapuchonnés de noir. Le massacre était accompagné des cris des victimes et des rires démoniaques des géants et des autres hommes. Même le ciel semblait participer à la tuerie, recouvrant les cris par de terribles coups de tonnerre qui roulaient d'un bout à l'autre de la vallée, et aveuglant la scène d'éclairs qui zébraient le ciel comme autant d'épées flamboyantes. L'enfer était là, sous ses yeux, et Hans était pétrifié. Il était au-delà de toutes réactions. Les maisons furent incendiées et la cohorte démoniaque s'éloigna dans la nuit en chantant des chants de guerre d'un autre âge, pendant que la clarté rougeoyante des restes du village les éclairait sur leur chemin de destruction.
Le festin battait son plein dans la grande salle de Poudlard. Dumbledore, affublé d'un ridicule chapeau pointu en carton bleu ciel, racontait une plaisanterie aux professeurs qui riaient de bon c?ur, sauf McGonagall et Rogue qui affichaient des sourires pincés. A la tables des Gryffondors, l'ambiance était surtout créait par les blagues et les farces de Fred et Georges, qui avait encore agrandi leur éventail de sucreries aux effets surprenants. Neville, après avoir croqué avec une confiance aveugle dans un caramel que lui proposait Fred, se trouvait avec des bras deux fois plus grand que la normal et du poil sur une bonne partie de la figure. Rassure-toi Neville, lui avait dit Fred en essayant de garder un ton sérieux. C'est Halloween.Tout le monde va croire que tu t'es déguisé en singe. Ron se goinfrait de sucreries pendant que Harry discutait du premier match contre les Serdaigles avec Collin. Celui-ci essayait de ne plus « coller » son héros, ce qu'il n'arrivait que très difficilement à faire. C'est en plein milieu d'une phrase de Collin que Harry pâlit. Il porta la main à sa cicatrice et eut une horrible grimace de douleur. Collin s'était précipité pour le soutenir, mais Harry se dégagea. Il prit sur lui, se leva et se dirigea le plus discrètement qu'il put vers la sortie. Ses mouvements n'avaient pas échappé à Ron et Hermione. Elle prit Collin à part et, après lui avoir demandé ce qu'il s'était passé, lui avoir fait promettre de n'en parler à personne. Elle se précipita dehors pour rejoindre Harry. Il était assis sur les marches du grand escalier. Ron, à ses côtés, était penché sur lui. Harry avait pris, en une minute, une mine épouvantable. Il a tué.laissa-t-il tombé. Je les ai entendu.leurs rires.les cris. Mais qui ça Harry ? demanda Hermione d'un ton alarmé. Je ne sais pas. Mais j'en suis sûr. Il n'était pas seul. Il a tué plusieurs personnes. Et moi, je le sais mais je ne peux rien faire. C'est comme pour Cédric.C'est toujours trop tard ! Harry s'était recroquevillé sur lui-même et pleurait silencieusement. On peut le savoir, dit Ron très doucement. Du coup, Harry et Hermione le regardèrent d'un air interrogatif. Oui, on peut essayer d'interroger les vasques.Ca a marché pour le passé, alors pourquoi pas pour le présent.C'est ce qu'a dit le professeur Trelawney. Oui, allons-y, reprit Harry, à qui cette idée redonnait un peu de courage. Une minute. J'ai beau être préfète, si Rusard nous trouvent dans la salle du professeur Trelawney, seuls, à cette heure-ci, on va avoir des ennuis. Et bien prenons la carte du maraudeur et même ma cape d'invisibilité pour plus de sûreté, coupa Harry. Les trois amis passèrent donc par la tour des Gryffondor avant de rejoindre la salle de divination. Il ne rencontrèrent aucun problème en chemin, et s'introduisirent dans la salle où les vasques étaient toujours à la même place. Ron s'approcha de l'une d'elle. Il dut passer la main plusieurs fois au-dessus du liquide avant de voir se former le tourbillon attendu. Il récita les formules et ajouta : - Et maintenant, le présent. Immédiatement, la fumée disparut pour montrer un flot d'images. Une montagne, au sommet rougeoyant, un village en feu dans la nuit. Des corps étendus dans la pénombre. Et puis soudain, un cylindre métallique renversée, qui pouvait être un tonneau. A l'intérieur, un enfant semblait sangloter. La vision s'arrêta aussi vite qu'elle était venue. Harry, Ron et Hermione était comme figés par la vision d'horreur qu'ils venait d'avoir. Il faut prévenir Dumbledore , dit Hermione, lui seul peut faire quelque chose. Oui, tu as raison, renchérit Harry, allons le voir immédiatement. Allez-y sans moi, dit Ron, j'ai les jambes en coton. J'ai l'impression d'avoir couru dix kilomètres sans m'arrêter. Le pauvre Ron était assis par terre. Créer cette vision lui avait vraisemblablement prit beaucoup d'énergie. Reste là Ron, on revient tout de suite, dit Hermione d'un ton rassurant.
Harry et Hermione se précipitèrent dans les escaliers, mais ils n'eurent pas à descendre bien bas car Dumbledore montait à leur rencontre, l'air soucieux. Professeur, commença Hermione, Harry a eut très mal à sa cicatrice et Ron a fait naître une vision du présent dans une vasque de la salle du professeur Trelawney. Je sais tout cela Miss Granger, la coupa Dumbledore. Où est monsieur Weasley ? Il n'aurait pas dû interroger seul les vasques. Ce genre de magie est dangereuse car elle affaiblit beaucoup ceux qui la pratique. Sans un mot de plus, Hermione et Harry conduisirent le professeur près de Ron, qui ne s'était toujours pas relevé et semblait vraiment mal en point. Dumbledore se pencha sur Ron et examina sa figure et ses yeux avant de se relever. Il a rompu le lien avant qu'il ne perde trop de force. Il a de la chance et aussi une volonté impressionnante. Le professeur Rogue arriva à ce moment là. Severus, vous voudrez bien vous occupez de conduire monsieur Weasley à l'infirmerie. Je pense qu'il est trop faible pour marcher. Dites à madame Pomfrech qu'il a besoin de retrouver beaucoup de force.Elle comprendra ce qu'il convient de faire. Nous nous verrons tout à l'heure Severus, ajouta Dumbledore d'un air entendu.
Sans un mot, Rogue prit Ron dans ses bras, plus délicatement qu'on aurait pu s'y attendre de sa part, et disparut dans l'escalier. Hermione et Harry regardait Dumbledore sans comprendre comment il avait su. Un sort a toujours une contrepartie, expliqua Dumbledore. Les sorts que vous utilisiez jusqu'alors ne vous affectaient que peu. Mais monsieur Weasley a des prédispositions que je ne soupçonnais pas pour les vasques du destin. C'est plutôt rare. C'est aussi très dangereux si on s'en sert sans savoir ; aussi je vous invite à ne pas recommencer sans en avoir d'abord parlé à l'un de vos professeurs. Mais professeur, coupa Harry, nous avons vu des choses terribles dans la vasque.Voldemort a détruit un village près d'une montagne dont le sommet était en feu et il a tué tous les habitants. On a même vu un survivant.Un petit garçon au fond d'un tonneau renversé... Une montagne dont le sommet était en feu.Et tu dis qu'il y a un survivant. Nous l'avons vu, confirma Hermione. Dumbledore regardait Harry et Hermione tour à tour. Je vais faire ce qu'il faut. Allez vous coucher maintenant. Le banquet est fini depuis un certain temps et vos camarades ont rejoint leurs dortoirs. Je vous demanderai de ne pas parler de ça.A qui que ce soit. Devant les protestations qui montaient aux lèvres d'Harry et d'Hermione, Dumbledore haussa les sourcils et ajouta : Et je vous demanderai aussi de ne pas me poser de questions auxquelles je ne pourrai pas répondre. Vous saurez ce qu'il vous faut savoir quand le temps pour cela sera venu.Bonne nuit jeunes gens.
Le soir même, l'ordre du Phénix se réunit pour la deuxième fois sous la présidence de Dumbledore . Toutes les seize chaises étaient occupées, Sirius étant revenu de son voyage. L'ordre du jour a changé, commença Dumbledore sans préambule. Voldemort a retrouvé ses partisans. Il a attaqué la tribu des géants de la montagne de feu. Il a dû apprendre qu'Hagrid avait réussi à les convaincre de nous rejoindre. Ce qui est positif, c'est qu'il n'a trouvé que des cavernes vides puisqu'ils étaient partis rejoindre nos amis deux jours plus tôt. Ce qui est dramatique, c'est que pour se venger, il a détruit le village au pied de la montagne et tué ses habitants. Il n'y a qu'un survivant, un enfant. J'ai demandé à Eleor d'aller le chercher et de le ramener ici. Nos amis les moldus ne doivent pas faire les frais de ce qui ressemble de plus en plus à une guerre entre Voldemort et nous.
De l'autre côté de la mer du nord, Hans vit clairement apparaître à quelques pas devant lui la forme éblouissante d'un oiseau qui semblait de feu. L'éclat de se dissipa et quand Hans pu distinguer à nouveau quelque chose dans la nuit, il était face à l'étranger qu'il avait vu quelques mois plus tôt. Sans un mot, il prit Hans dans ses bras. Celui-ci contempla un instant son visage qu'il voyait pour la première fois. Il eut un faible sourire d'apaisement et ferma les yeux. L'étranger murmura quelques mots, regarda vers les étoiles du ciel à nouveau clair et disparut dans un éclair de feu.
