Chapitre 15 Hans
Hans était réveillé depuis cinq minutes maintenant. Cela faisait cinq minutes qu'il refusait d'ouvrir les yeux. Il attendait. Il attendait que sa maman vienne le réveiller, comme elle le faisait tous les matins, et comme elle devait continuer de le faire. Hans se disait qu'il n'ouvrirait pas les yeux avant. Quand il avait émergé d'un sommeil sans rêve, tout lui était revenu d'un seul coup. La nuit, l'orage en haut de la montagne, les cris. Et puis ses parents mourants. Il refusait tout. Il ne bougerait pas. Autour de lui, il sentait le calme, une pièce agréablement chauffée par feu de bois qui exhalait des senteurs plutôt exotiques pour lui. Hans entendit des bruits de pas et une voix. Hans. Ce simple mot était prononcé avec tellement de force, de mélancolie et de joie mêlés, qu'il ne put retenir les larmes qui lui montaient aux yeux. Il fut obligé d'ouvrir les yeux, se redressa à moitié dans son lit et vit l'étranger qui l'avait sauvé, assis à quelques centimètres de lui. Alors, Hans se laissa aller et pleura sans retenu en se réfugiant dans les pans de la grande cape de l'étranger. Longtemps il parla. Il raconta la terrible nuit, la disparition de sa s?ur et de ses parents. L'étranger l'écoutait sans parler. Enfin, quand il eut fini, il s'allongea à nouveau. L'étranger lui passa la main sur les yeux, comme l'on fait avec les petits enfants, et il s'endormit à nouveau.
A son réveil, Hans se sentait épuisé et malheureux au-delà de tout ce qu'on peut décrire. L'étranger était là, encore une fois, à la même place, comme si il avait veillé durant son sommeil. Qui êtes-vous ? demanda-t-il doucement. J'ai bien des noms. Mais ceux d'ici m'appelle Eleor. Eleor Firenest. Je t'ai trouvé et je t'ai ramené ici. Où est-on ? demanda Hans qui ne reconnaissait pas le genre de mobilier de son pays. Loin de chez toi, Hans. En Angleterre, dans un endroit où tu n'aurais jamais dû arriver. Mais alors pourquoi m'y avez-vous amené ? demanda Hans Parfois, les choses changent. Les centaures m'ont dit que tu apparaissais dans le ciel à venir. Je t'ai donc amené ici. Hans se redressa. Il avait cru entendre le mot « centaure ». Non que le mot lui soit inconnu, mais il ne l'associait qu'à des légendes. Vous avez dit des centaures ? Oui Hans, tu as bien entendu. Tu as quitté le monde que tu connais. Je ne peux te forcer à rester bien entendu, et je te ramènerai chez toi dès que tu le voudras. Quitter mon monde ? Mais qu'est-ce que vous voulez dire ? Il y a bien des choses étranges si tu oses ouvrir les yeux. Tu es dans un monde dont tu as toujours nié l'existence. Le monde de la magie, des géants, des sorciers, des trolls. Mais c'est n'importe quoi, s'emporta Hans en rejetant ses couvertures et en se précipitant vers la fenêtre. Il s'aperçut alors qu'il se trouvait en haut de ce qui devait être une tour d'un château. Il surplombait une immense forêt et un lac. Il entr'aperçut dans la forêt des chevaux blancs.ou était-ce des .Hans se secoua et se retourna vers l'étranger. Vous n'êtes qu'un rêve ! dit-il en essayant de se convaincre. Comme disait mon père vous n'êtes que le miroir de mon imagination. Quelle image offre un miroir qui se reflète dans un autre miroir ? le sais- tu Hans ? Hans ne compris pas la question. Toujours faible, mais de plus en plus certain qu'il ne rêvait malheureusement pas, il alla se recoucher. Malgré l'épreuve, Hans était un garçon fort qui avait déjà affronter la mort de certains de ses proches. Il ne s'en remettrait pas de sitôt mais il devait continuer et venger ses parents. Expliquez-moi, laissa-t-il tomber presque sauvagement. Expliquez-moi tout. Et surtout qui ! Qui a tué mes parents et ma s?ur. Qui a brûlé mon village et a balayé ma vie et celles des autres. Alors l'étranger, qui se faisait appeler Eleor lui raconta. Il lui raconta Poudlard, le monde des sorciers. Il lui raconta Voldemort et un certain Harry Potter. C'est pour que tu le rencontres que je t'ai amené ici. Mais n'oublie pas que tu es libre de faire ce que tu veux. Et si je décide de repartir vers mon village, vous me laisserez me souvenir de tout cela ? Non, si tu décides de repartir maintenant, je te ramènerai mais, à notre arrivée tu auras tout oublié. Je ne veux pas oublier. Je ne veux pas vous oublier non plus car c'est vous qui m'avez sauvé. Je veux rencontrer Harry Potter car lui, on lui a pris ses parents quand il n'était encore qu'un bébé, alors que moi je suis presque un homme. Eleor eut un geste apaisant et ajouta. Alors tu rencontreras bientôt Harry. Mais que dois-je faire ? Je ne peux te le dire. Rien peut-être. Tu sais, les centaures ne sont guère bavards. Pourtant, en ce qui te concerne, ils ont fait une entorse à leur principe, ce qui est, crois-moi, très rare. J'ai encore une question. Tu voudrais savoir si tu peux voir mon visage . Comment le savez-vous ? Sans une parole, Eleor abaissa son capuchon. Hans le regarda en face et n'eut pas un mot ;seulement un sourire rêveur.
Hans était réveillé depuis cinq minutes maintenant. Cela faisait cinq minutes qu'il refusait d'ouvrir les yeux. Il attendait. Il attendait que sa maman vienne le réveiller, comme elle le faisait tous les matins, et comme elle devait continuer de le faire. Hans se disait qu'il n'ouvrirait pas les yeux avant. Quand il avait émergé d'un sommeil sans rêve, tout lui était revenu d'un seul coup. La nuit, l'orage en haut de la montagne, les cris. Et puis ses parents mourants. Il refusait tout. Il ne bougerait pas. Autour de lui, il sentait le calme, une pièce agréablement chauffée par feu de bois qui exhalait des senteurs plutôt exotiques pour lui. Hans entendit des bruits de pas et une voix. Hans. Ce simple mot était prononcé avec tellement de force, de mélancolie et de joie mêlés, qu'il ne put retenir les larmes qui lui montaient aux yeux. Il fut obligé d'ouvrir les yeux, se redressa à moitié dans son lit et vit l'étranger qui l'avait sauvé, assis à quelques centimètres de lui. Alors, Hans se laissa aller et pleura sans retenu en se réfugiant dans les pans de la grande cape de l'étranger. Longtemps il parla. Il raconta la terrible nuit, la disparition de sa s?ur et de ses parents. L'étranger l'écoutait sans parler. Enfin, quand il eut fini, il s'allongea à nouveau. L'étranger lui passa la main sur les yeux, comme l'on fait avec les petits enfants, et il s'endormit à nouveau.
A son réveil, Hans se sentait épuisé et malheureux au-delà de tout ce qu'on peut décrire. L'étranger était là, encore une fois, à la même place, comme si il avait veillé durant son sommeil. Qui êtes-vous ? demanda-t-il doucement. J'ai bien des noms. Mais ceux d'ici m'appelle Eleor. Eleor Firenest. Je t'ai trouvé et je t'ai ramené ici. Où est-on ? demanda Hans qui ne reconnaissait pas le genre de mobilier de son pays. Loin de chez toi, Hans. En Angleterre, dans un endroit où tu n'aurais jamais dû arriver. Mais alors pourquoi m'y avez-vous amené ? demanda Hans Parfois, les choses changent. Les centaures m'ont dit que tu apparaissais dans le ciel à venir. Je t'ai donc amené ici. Hans se redressa. Il avait cru entendre le mot « centaure ». Non que le mot lui soit inconnu, mais il ne l'associait qu'à des légendes. Vous avez dit des centaures ? Oui Hans, tu as bien entendu. Tu as quitté le monde que tu connais. Je ne peux te forcer à rester bien entendu, et je te ramènerai chez toi dès que tu le voudras. Quitter mon monde ? Mais qu'est-ce que vous voulez dire ? Il y a bien des choses étranges si tu oses ouvrir les yeux. Tu es dans un monde dont tu as toujours nié l'existence. Le monde de la magie, des géants, des sorciers, des trolls. Mais c'est n'importe quoi, s'emporta Hans en rejetant ses couvertures et en se précipitant vers la fenêtre. Il s'aperçut alors qu'il se trouvait en haut de ce qui devait être une tour d'un château. Il surplombait une immense forêt et un lac. Il entr'aperçut dans la forêt des chevaux blancs.ou était-ce des .Hans se secoua et se retourna vers l'étranger. Vous n'êtes qu'un rêve ! dit-il en essayant de se convaincre. Comme disait mon père vous n'êtes que le miroir de mon imagination. Quelle image offre un miroir qui se reflète dans un autre miroir ? le sais- tu Hans ? Hans ne compris pas la question. Toujours faible, mais de plus en plus certain qu'il ne rêvait malheureusement pas, il alla se recoucher. Malgré l'épreuve, Hans était un garçon fort qui avait déjà affronter la mort de certains de ses proches. Il ne s'en remettrait pas de sitôt mais il devait continuer et venger ses parents. Expliquez-moi, laissa-t-il tomber presque sauvagement. Expliquez-moi tout. Et surtout qui ! Qui a tué mes parents et ma s?ur. Qui a brûlé mon village et a balayé ma vie et celles des autres. Alors l'étranger, qui se faisait appeler Eleor lui raconta. Il lui raconta Poudlard, le monde des sorciers. Il lui raconta Voldemort et un certain Harry Potter. C'est pour que tu le rencontres que je t'ai amené ici. Mais n'oublie pas que tu es libre de faire ce que tu veux. Et si je décide de repartir vers mon village, vous me laisserez me souvenir de tout cela ? Non, si tu décides de repartir maintenant, je te ramènerai mais, à notre arrivée tu auras tout oublié. Je ne veux pas oublier. Je ne veux pas vous oublier non plus car c'est vous qui m'avez sauvé. Je veux rencontrer Harry Potter car lui, on lui a pris ses parents quand il n'était encore qu'un bébé, alors que moi je suis presque un homme. Eleor eut un geste apaisant et ajouta. Alors tu rencontreras bientôt Harry. Mais que dois-je faire ? Je ne peux te le dire. Rien peut-être. Tu sais, les centaures ne sont guère bavards. Pourtant, en ce qui te concerne, ils ont fait une entorse à leur principe, ce qui est, crois-moi, très rare. J'ai encore une question. Tu voudrais savoir si tu peux voir mon visage . Comment le savez-vous ? Sans une parole, Eleor abaissa son capuchon. Hans le regarda en face et n'eut pas un mot ;seulement un sourire rêveur.
