Chapitre 18 Joyeux Noël
Les vacances de Noël étaient là. Le temps avait changé du tout au tout. Une épaisse couche de neige était tombée pendant la nuit et avait recouvert les toits du château Harry était resté à Poudlard comme d'habitude. Il n'était pas question qu'il retourne chez les Dursley. Ils ne le voulaient pas et lui non plus. Les autres années, Ron, voire Hermione étaient restés avec lui pour les fêtes, mais cette année, une grande réunion de famille avait lieu chez les Weasley et les Granger avaient décidé de passer les vacances d'hiver au soleil de l'Afrique. Hermione était très excitée à l'idée de rencontrer les sorciers Africains qui, paraît-il, pratiquaient une magie ancestrale, qui n'avait pas évoluée depuis des siècles. Harry craignait d'autant moins la solitude qu'Hans avait enfin le droit de sortir bien qu'il ne le fasse jamais sans ses nouveaux amis. Harry se promettait de lui montrer tout ce que le château et le parc contenaient de merveilleux et même Près au Lard, s'il obtenait l'autorisation d'y emmener Hans. Il savait qu'il n'y aurait que peu de problème car Sirius pourrait les accompagner sous sa forme de chien. Harry allait passer son premier Noël avec sa famille. Sirius lui avait dit que le soir de Noël, ils se retrouveraient à part dans le château. Harry avait demandé si Hans pourrait venir, et Sirius avait répondu avec un sourire qu'il s'était déjà permis de l'inviter. Il y aurait certainement aussi le professeur Lupin, son ancien professeur de défense contre les forces du mal qu'il aimait beaucoup. Tout s'annonçait pour le mieux. Le château et les salles de cours avaient été décorées comme d'habitude par Hagrid, qui amenait d'énormes sapins, et par le professeur Flitwick qui faisait léviter les guirlandes et autres décorations dans les branches.
Les élèves venait de partir et le château semblait désert. A part Harry, il n'y avait que quelques élèves d'autres maisons qu'il ne connaissait que de vue. Après avoir mangé, Harry décida d'aller voir Sirius. Celui-ci lui avait promis que pendant la période des vacances, ils pourraient se voir plus souvent. Harry déambula dans le dédale secret des couloirs qu'il connaissait maintenant par c?ur. Il pénétra dans une petite pièce qui tenait lieu de bureau et de salon tout à la fois. Il y avait quelques hauts fauteuils recouverts de tapisseries aux motifs entrelacés. Sur l'un d'eux, se tenait Remus Lupin. Sirius n'était pas dans la salle. Bonjour professeur, dit Harry en voyant Lupin. Bonjour Harry, dit Lupin qui leva les yeux d'un gros livre à reliure de cuir qu'il tenait sur ses genoux. Tu sais, je ne suis plus professeur, alors j'aimerai autant, si ça ne te dérange pas, que tu m'appelle Remus. Et bien d'accord Remus. Je venais voir si Sirius était là. Désolé, mais il est parti. L'ordre du Phénix l'a chargé d'une autre mission. En fait, il n'y a pas que lui. Il ne reste plus que le professeur Dumbledore, le professeur Rogue et moi. Je dois partir demain. Oh.laissa tomber Harry d'un air déçu. Il m'avait dit qu'il serait là pour Noël. Il sera là. Il reviendra pour le soir de Noël. Il m'a dit de te le dire ! Harry retrouva le sourire mais il ne put s'empêcher d'ajouter : Je comptai emmener Hans à Près au Lard aujourd'hui.Vous pensez que le professeur Dumbledore nous laissera y aller ? Seuls certainement pas, Harry. Je suis désolé, mais je peux au moins vous proposer d'y aller avec moi si vous le voulez. Vous feriez ça prof..enfin je veux dire.Remus ? Avec le plus grand plaisir. Je vais en parler au professeur Dumbledore ce matin et nous irons en début d'après-midi. De ton côté, parles-en à Hans. On se retrouve après le déjeuner dans l'entrée. D'accord, dit Harry avec bonne humeur, je vais voir Hans tout de suite. Harry tourna les talons et s'en fut vers la petite tour dans laquelle logeait son nouvel ami. Hans était allongé sur son lit, un gros livre ouvert sous les yeux, il avait l'air passionné. Il répondit machinalement d'entrer quand il entendit les trois coup frappés à sa porte, mais il ne leva pas les yeux de son livre et ne daigna même pas jeter un regard vers son visiteur. Il se reçut, en conséquence, cinq secondes plus tard, un gros oreiller sur la tête. Sorti brusquement de sa lecture, il émergea de sous l'oreiller avec un regard vengeur. Harry se tenait à un mètre du lit et riait de son air déconfit ! Il n'aurait pas dû ! Hans empoigna l'oreiller qu'il abattit furieusement sur la tête de son agresseur lequel en perdit l'équilibre et ses lunettes. Lâche, dit Hans qui riait autant qu'Harry, c'est ainsi qu'on attaque un pauvre moldu sans défense. Ben le moldu, il a le retour de frappe rapide pour quelqu'un sans défense.dit Harry en reprenant son souffle. Et si je proposais au pauvre moldu une petite visite dans un village peuplé uniquement de sorciers.Qu'en dirait le pauvre moldu ? Et si je répondais que je ne veux pas. Et bien on le ferait quand même ! Hein ? Dame ! Il est absolument qu'un moldu moyennement intelligent et normalement constitué refuse d'aller à Près au Lard. Or toi, tu as une intelligence supérieur à la moyenne et tu es parfaitement constitué. Donc, tu ne peux pas refuser d'aller à Près au Lard. Si tu t'y oppose, c'est que tu es souffrant. Si tu es souffrant, il faut t'entourer des soins les plus attentifs et ne plus tenir compte de tes discours.Tu me suis ? Et si je te collais mon pied où je pense, qu'est-ce que tu dirais ? Que tu te livres à des écarts bien regrettables, Oh Hans. Mais comme je suis bienveillant, je mettrai ça sur le compte d'un dérangement passager. Tu te fous de moi ? Harry adressa au plafond un regard navré. Quelle affligeante vulgarité ! J'en suis tout remué ! Hans, continua Harry avec un air provocateur au possible, je ne saurai trop te conseiller un sérieux examen de conscience, un repentir sincère, une réparation honorable.Comment ! des coups maintenant ! Je vais t'en coller moi, des réparations honorables, tu vas voir. Joignant le geste à la parole, Hans avait bondi sur Harry. Allez, dit Hans en soufflant comme un b?uf, demande pardon ou je t'égratigne. Brute de moldu ! Graine de sorcier ! Hans qui finit par avoir le dessus, lui mit un genou sur la poitrine et attendit l'aveu du vaincu. On est pas mal, ici, dit Harry secoué d'un rire convulsif.Préviens-moi le jour du départ. Bénis le ciel d'avoir un ennemi magnanime, dit Hans, qui loin de convoquer reporters et photographes, te tend une main secourable... Les deux garçons étaient hors d'haleine et n'arrivaient plus à s'arrêter de rire. Ca leur faisait du bien à l'un comme à l'autre. Bon alors, c'est quoi ton histoire ? demanda Hans. Et bien le professeur.enfin un ancien professeur, Remus Lupin, se propose de nous accompagner cet après-midi à Près au Lard. C'est un village de sorciers des plus sympathique. Comme ça, tu verras d'autres sorciers, comment ils vivent, leurs boutiques et tout ça. Voilà qui est une excellente idée. Ca va me changer du château, des livres et du parc. Je n'en connais pas un dixième mais j'avais envie de sortir un peu. Pourquoi un adulte doit nous accompagner ? Je ne sais pas très bien, mentit Harry qui n'avait pas envie d'expliquer à Hans que tous les professeurs le prenaient encore pour un enfant incapable de se défendre. Ils pensent peut-être que sans les autres élèves, il vaut mieux qu'il y ait un adulte avec nous. Ben, ça va pas être très drôle si on est suivi tout le temps par un ancien prof. Le professeur Lupin est très gentil. Mais, on pourra faire sans lui un autre jour. Mais ça je te l'expliquerai après, dit Harry d'un air mystérieux. Les deux amis passèrent la matinée ensemble. Harry montra à Hans quelques tours et sorts simples. Hans ouvrait des grands yeux étonnés, mais il n'était nullement effrayé. Il avait passé son enfance, baigné dans une atmosphère de légendes de cette ordre, et, se retrouver face à ce qu'il avait toujours pensé n'être que des contes de grands-mères, ne l'effrayait pas le moins du monde. Ils parlèrent aussi de leur vie d'avant. Harry expliqua sa solitude, chez les Dursley, à son école.Hans lui expliqua sa solitude dans son village. Ils ne parlèrent pas de leurs parents. Ils finirent la matinée en déambulant dans les couloirs déserts de l'école. Ils croisèrent Rogue, mais celui-ci se contenta de les saluer de la tête avec son air renfrogné habituel. Harry fit visiter à Hans la salle commune des Gryffondors, la grande salle, la bibliothèque. Ils finirent dehors et Harry fit une démonstration de vol sur son éclair de feu. Hans était conquis. Il mourait d'envie de monter sur le balai pour essayer. Désolé Hans, lui dit Harry, mais comme tu n'es pas sorcier, il y a peu de chance que ça marche... Tu as presque raison Harry, dit une voix derrière eux. Ils sursautèrent et se retournèrent. Dumbledore était là, derrière eux, revêtu d'une robe violette que recouvrait une lourde cape argenté. Oh, bonjour, professeur Dumbledore, dit Harry. Bonjour, professeur, dit Hans, très intimidé par le vieil homme. Je vois avec plaisir que vous avez l'air de vous entendre pour le mieux, ajouta Dumbledore avec un visage bienveillant. Je vois aussi qu'Harry t'a montré son balai.Et bien sur, tu meurs d'envie de monter dessus. Oui, j'aimerai bien, monsieur, dit Hans d'une voix où l'on sentait poindre la déception. Mais j'ai lu le livre que vous m'avez donné et je sais que les moldus comme moi ne peuvent pas voler sur des balais. Tout seul, c'est vrai, dit Dumbledore. Mais avec un sorcier qui t'aiderait un peu, cela devrait être possible, si bien sur, tu ne t'éloigne pas. Hans ouvrait de grands yeux. Harry aussi regardait Dumbledore sans comprendre. Oui, Harry, si tu es d'accord pour donner son premier cours de vol en balai à ton ami, je peux faire en sorte qu'il puisse se servir d'un des balais de l'école. Mais vous ne devrez pas vous éloigner de ma vue, sans quoi le sort serait annulé et Hans tomberait de son balai aussi sûrement qu'une pierre coule dans l'eau. Hans eut donc la joie de voler sur une des vieilles étoiles filantes de l'école. Harry était à ses côtés pour l'aider et le conseiller. Hans eut bien des difficultés à se mettre en route, mais au bout d'une heure, il arrivait à voler à quelques mètres au-dessus du sol, et à diriger plus ou moins bien son balai. Quand il s'arrêtèrent, Hans, qui avait un sourire de pure extase vint remercier Dumbledore. Celui-ci leur promis de recommencer de temps à autre quand il ne serait pas occupé par d'autres affaires plus importantes. La sortie à Près au Lard fut aussi une occasion de découvrir les boutiques de farces et attrapes, les chocogrenouilles, la bière au beurre et bien d'autres choses encore. Lupin, tout adulte qu'il fut, se révéla un grand enfant, et ils plaisantèrent tout l'après-midi avec Harry et Hans. Les jours qui suivirent se ressemblèrent. Harry était obligé de faire ses devoirs de vacances, et Hans l'aidait autant qu'il le pouvait. Il regardait avec étonnement les formules des sorts, les ingrédients des potions, les rouleaux de parchemins de dissertation qu'il relisait après qu'Harry les eut écris. Il profitèrent de l'absence de Lupin pour aller en cachette à Près au Lard par les souterrains grâce à la carte du maraudeur et la cape d'invisibilité d'Harry. Certes, Hans n'était pas sorcier, mais la cape le rendait invisible aussi et il apparaissait sur la carte du maraudeur. Le jour de Noël arriva. Harry se retrouva avec Hans, Sirius et Lupin dans la petite salle à manger où il avait prit l'habitude de venir voir son parrain. Les elfes de maison avaient préparé un succulent festin de Noël. Dinde rôti, pommes au four, poissons exotiques accompagnés de sauces étonnante, meringue glacée, tartes aux fruits, jus de potiron, bière au beurre. Le repas fut joyeux. Personne ne parla des tristes événements de l'année, ni de l'ordre du Phénix, ni de Voldemort. Ce ne fut que plaisanteries, projets d'avenir, et blagues diverses. Sirius montra qu'il était aussi jeune d'esprit que l'avait été Lupin en les accompagnant à Près au Lard. Vers minuit, tout le monde alla se coucher. Le lendemain matin, Harry et Hans qui avaient passé la nuit dans la même chambre trouvèrent au pied de leur lit, un petit tas de cadeaux chacun. Hans en avait les larmes aux yeux. Et Sirius, avec un sourire lui dit, que même maintenant, il y avait des gens qui pensaient à lui. Harry avait envoyé par Hibou un livre sur l'influence de la sorcellerie en basse Bretagne au Moyen Age à Hermione, un miroir au quidditch à Ron. Le miroir au Quidditch était une sorte de glace qui servait d'album souvenir aux sorciers. Celle qu'avait acheté Harry présentait les meilleurs moments du championnat du monde de l'année précédente. Il avait trouvé une montre pour Sirius qui indiquait le lieu où Harry se trouvait ainsi que les autres personnes que Sirius aimait quand ceux-ci n'étaient pas trop éloignés. Il avait trouvé pour Remus un scrutoscope. Il savait que Remus était assez pauvre et se disait que cela pourrait lui servir. Hans avait reçu un pull de Mme Weasley, des bonbons de Ron, un livre sur la sorcellerie élémentaire d'Hermione et un livre sur la pratique du balai pour débutant qu'Harry était retourné acheter spécialement pour lui. Harry avait, comme d'habitude, un pull vert de Mme Weasley, un nécessaire d'écriture comprenant plume, encrier, sous-main, qui venait bien sûr d'Hermione. Il avait aussi des lettres de Ron, Hermione, Hagrid. Tous lui souhaitaient un joyeux Noël, et étaient pressés de le revoir. Il te reste encore un cadeau à ouvrir dit Sirius. C'est Remus et moi qui te l'offrons. Sirius sortit un énorme paquet de sous la table. Harry déchira l'emballage et il sut tout de suite ce que c'était. Il s'agissait d'un coffre aux armes de Poudlard. Dans le coffre, Hans découvrit avec des yeux étonnés, en même temps qu'Harry, les différentes balles qui servaient au Quidditch. Maintenant, tu pourras t'entraîner vraiment hors des entraînements officiels de ton équipe dit Sirius avec un sourire. Tu pourras même entraîner Hans à attraper une balle.On m'a dit qu'il volait de temps à autre.Si ca continu, on va vraiment le prendre pour un sorcier. Ah non ! s'écria Hans avec un sourire jusqu'aux oreilles. Je suis un moldu ! et fier de l'être.Même si il y a deux ou trois petites choses qui ne sont pas mal chez les sorciers . Ben voyons, dit Harry.Ah la la, les moldus ne sont plus ce qu'ils étaient. reprit Harry d'un air provocateur Tu sais ce qu'il dit le pauvre moldu. Tu veux encore être ridicule comme l'autre jour. La journée se passa comme elle avait commencé : dans la bonne humeur. Ils finirent par aller tous les quatre faire un match de quidditch deux contre deux. Harry et Hans perdirent, non sans avoir accusé Remus et Sirius d'avoir triché. Les vacances se terminèrent ainsi. Mais la rentrée risquait d'être chargée. Pour tout le monde.
Les vacances de Noël étaient là. Le temps avait changé du tout au tout. Une épaisse couche de neige était tombée pendant la nuit et avait recouvert les toits du château Harry était resté à Poudlard comme d'habitude. Il n'était pas question qu'il retourne chez les Dursley. Ils ne le voulaient pas et lui non plus. Les autres années, Ron, voire Hermione étaient restés avec lui pour les fêtes, mais cette année, une grande réunion de famille avait lieu chez les Weasley et les Granger avaient décidé de passer les vacances d'hiver au soleil de l'Afrique. Hermione était très excitée à l'idée de rencontrer les sorciers Africains qui, paraît-il, pratiquaient une magie ancestrale, qui n'avait pas évoluée depuis des siècles. Harry craignait d'autant moins la solitude qu'Hans avait enfin le droit de sortir bien qu'il ne le fasse jamais sans ses nouveaux amis. Harry se promettait de lui montrer tout ce que le château et le parc contenaient de merveilleux et même Près au Lard, s'il obtenait l'autorisation d'y emmener Hans. Il savait qu'il n'y aurait que peu de problème car Sirius pourrait les accompagner sous sa forme de chien. Harry allait passer son premier Noël avec sa famille. Sirius lui avait dit que le soir de Noël, ils se retrouveraient à part dans le château. Harry avait demandé si Hans pourrait venir, et Sirius avait répondu avec un sourire qu'il s'était déjà permis de l'inviter. Il y aurait certainement aussi le professeur Lupin, son ancien professeur de défense contre les forces du mal qu'il aimait beaucoup. Tout s'annonçait pour le mieux. Le château et les salles de cours avaient été décorées comme d'habitude par Hagrid, qui amenait d'énormes sapins, et par le professeur Flitwick qui faisait léviter les guirlandes et autres décorations dans les branches.
Les élèves venait de partir et le château semblait désert. A part Harry, il n'y avait que quelques élèves d'autres maisons qu'il ne connaissait que de vue. Après avoir mangé, Harry décida d'aller voir Sirius. Celui-ci lui avait promis que pendant la période des vacances, ils pourraient se voir plus souvent. Harry déambula dans le dédale secret des couloirs qu'il connaissait maintenant par c?ur. Il pénétra dans une petite pièce qui tenait lieu de bureau et de salon tout à la fois. Il y avait quelques hauts fauteuils recouverts de tapisseries aux motifs entrelacés. Sur l'un d'eux, se tenait Remus Lupin. Sirius n'était pas dans la salle. Bonjour professeur, dit Harry en voyant Lupin. Bonjour Harry, dit Lupin qui leva les yeux d'un gros livre à reliure de cuir qu'il tenait sur ses genoux. Tu sais, je ne suis plus professeur, alors j'aimerai autant, si ça ne te dérange pas, que tu m'appelle Remus. Et bien d'accord Remus. Je venais voir si Sirius était là. Désolé, mais il est parti. L'ordre du Phénix l'a chargé d'une autre mission. En fait, il n'y a pas que lui. Il ne reste plus que le professeur Dumbledore, le professeur Rogue et moi. Je dois partir demain. Oh.laissa tomber Harry d'un air déçu. Il m'avait dit qu'il serait là pour Noël. Il sera là. Il reviendra pour le soir de Noël. Il m'a dit de te le dire ! Harry retrouva le sourire mais il ne put s'empêcher d'ajouter : Je comptai emmener Hans à Près au Lard aujourd'hui.Vous pensez que le professeur Dumbledore nous laissera y aller ? Seuls certainement pas, Harry. Je suis désolé, mais je peux au moins vous proposer d'y aller avec moi si vous le voulez. Vous feriez ça prof..enfin je veux dire.Remus ? Avec le plus grand plaisir. Je vais en parler au professeur Dumbledore ce matin et nous irons en début d'après-midi. De ton côté, parles-en à Hans. On se retrouve après le déjeuner dans l'entrée. D'accord, dit Harry avec bonne humeur, je vais voir Hans tout de suite. Harry tourna les talons et s'en fut vers la petite tour dans laquelle logeait son nouvel ami. Hans était allongé sur son lit, un gros livre ouvert sous les yeux, il avait l'air passionné. Il répondit machinalement d'entrer quand il entendit les trois coup frappés à sa porte, mais il ne leva pas les yeux de son livre et ne daigna même pas jeter un regard vers son visiteur. Il se reçut, en conséquence, cinq secondes plus tard, un gros oreiller sur la tête. Sorti brusquement de sa lecture, il émergea de sous l'oreiller avec un regard vengeur. Harry se tenait à un mètre du lit et riait de son air déconfit ! Il n'aurait pas dû ! Hans empoigna l'oreiller qu'il abattit furieusement sur la tête de son agresseur lequel en perdit l'équilibre et ses lunettes. Lâche, dit Hans qui riait autant qu'Harry, c'est ainsi qu'on attaque un pauvre moldu sans défense. Ben le moldu, il a le retour de frappe rapide pour quelqu'un sans défense.dit Harry en reprenant son souffle. Et si je proposais au pauvre moldu une petite visite dans un village peuplé uniquement de sorciers.Qu'en dirait le pauvre moldu ? Et si je répondais que je ne veux pas. Et bien on le ferait quand même ! Hein ? Dame ! Il est absolument qu'un moldu moyennement intelligent et normalement constitué refuse d'aller à Près au Lard. Or toi, tu as une intelligence supérieur à la moyenne et tu es parfaitement constitué. Donc, tu ne peux pas refuser d'aller à Près au Lard. Si tu t'y oppose, c'est que tu es souffrant. Si tu es souffrant, il faut t'entourer des soins les plus attentifs et ne plus tenir compte de tes discours.Tu me suis ? Et si je te collais mon pied où je pense, qu'est-ce que tu dirais ? Que tu te livres à des écarts bien regrettables, Oh Hans. Mais comme je suis bienveillant, je mettrai ça sur le compte d'un dérangement passager. Tu te fous de moi ? Harry adressa au plafond un regard navré. Quelle affligeante vulgarité ! J'en suis tout remué ! Hans, continua Harry avec un air provocateur au possible, je ne saurai trop te conseiller un sérieux examen de conscience, un repentir sincère, une réparation honorable.Comment ! des coups maintenant ! Je vais t'en coller moi, des réparations honorables, tu vas voir. Joignant le geste à la parole, Hans avait bondi sur Harry. Allez, dit Hans en soufflant comme un b?uf, demande pardon ou je t'égratigne. Brute de moldu ! Graine de sorcier ! Hans qui finit par avoir le dessus, lui mit un genou sur la poitrine et attendit l'aveu du vaincu. On est pas mal, ici, dit Harry secoué d'un rire convulsif.Préviens-moi le jour du départ. Bénis le ciel d'avoir un ennemi magnanime, dit Hans, qui loin de convoquer reporters et photographes, te tend une main secourable... Les deux garçons étaient hors d'haleine et n'arrivaient plus à s'arrêter de rire. Ca leur faisait du bien à l'un comme à l'autre. Bon alors, c'est quoi ton histoire ? demanda Hans. Et bien le professeur.enfin un ancien professeur, Remus Lupin, se propose de nous accompagner cet après-midi à Près au Lard. C'est un village de sorciers des plus sympathique. Comme ça, tu verras d'autres sorciers, comment ils vivent, leurs boutiques et tout ça. Voilà qui est une excellente idée. Ca va me changer du château, des livres et du parc. Je n'en connais pas un dixième mais j'avais envie de sortir un peu. Pourquoi un adulte doit nous accompagner ? Je ne sais pas très bien, mentit Harry qui n'avait pas envie d'expliquer à Hans que tous les professeurs le prenaient encore pour un enfant incapable de se défendre. Ils pensent peut-être que sans les autres élèves, il vaut mieux qu'il y ait un adulte avec nous. Ben, ça va pas être très drôle si on est suivi tout le temps par un ancien prof. Le professeur Lupin est très gentil. Mais, on pourra faire sans lui un autre jour. Mais ça je te l'expliquerai après, dit Harry d'un air mystérieux. Les deux amis passèrent la matinée ensemble. Harry montra à Hans quelques tours et sorts simples. Hans ouvrait des grands yeux étonnés, mais il n'était nullement effrayé. Il avait passé son enfance, baigné dans une atmosphère de légendes de cette ordre, et, se retrouver face à ce qu'il avait toujours pensé n'être que des contes de grands-mères, ne l'effrayait pas le moins du monde. Ils parlèrent aussi de leur vie d'avant. Harry expliqua sa solitude, chez les Dursley, à son école.Hans lui expliqua sa solitude dans son village. Ils ne parlèrent pas de leurs parents. Ils finirent la matinée en déambulant dans les couloirs déserts de l'école. Ils croisèrent Rogue, mais celui-ci se contenta de les saluer de la tête avec son air renfrogné habituel. Harry fit visiter à Hans la salle commune des Gryffondors, la grande salle, la bibliothèque. Ils finirent dehors et Harry fit une démonstration de vol sur son éclair de feu. Hans était conquis. Il mourait d'envie de monter sur le balai pour essayer. Désolé Hans, lui dit Harry, mais comme tu n'es pas sorcier, il y a peu de chance que ça marche... Tu as presque raison Harry, dit une voix derrière eux. Ils sursautèrent et se retournèrent. Dumbledore était là, derrière eux, revêtu d'une robe violette que recouvrait une lourde cape argenté. Oh, bonjour, professeur Dumbledore, dit Harry. Bonjour, professeur, dit Hans, très intimidé par le vieil homme. Je vois avec plaisir que vous avez l'air de vous entendre pour le mieux, ajouta Dumbledore avec un visage bienveillant. Je vois aussi qu'Harry t'a montré son balai.Et bien sur, tu meurs d'envie de monter dessus. Oui, j'aimerai bien, monsieur, dit Hans d'une voix où l'on sentait poindre la déception. Mais j'ai lu le livre que vous m'avez donné et je sais que les moldus comme moi ne peuvent pas voler sur des balais. Tout seul, c'est vrai, dit Dumbledore. Mais avec un sorcier qui t'aiderait un peu, cela devrait être possible, si bien sur, tu ne t'éloigne pas. Hans ouvrait de grands yeux. Harry aussi regardait Dumbledore sans comprendre. Oui, Harry, si tu es d'accord pour donner son premier cours de vol en balai à ton ami, je peux faire en sorte qu'il puisse se servir d'un des balais de l'école. Mais vous ne devrez pas vous éloigner de ma vue, sans quoi le sort serait annulé et Hans tomberait de son balai aussi sûrement qu'une pierre coule dans l'eau. Hans eut donc la joie de voler sur une des vieilles étoiles filantes de l'école. Harry était à ses côtés pour l'aider et le conseiller. Hans eut bien des difficultés à se mettre en route, mais au bout d'une heure, il arrivait à voler à quelques mètres au-dessus du sol, et à diriger plus ou moins bien son balai. Quand il s'arrêtèrent, Hans, qui avait un sourire de pure extase vint remercier Dumbledore. Celui-ci leur promis de recommencer de temps à autre quand il ne serait pas occupé par d'autres affaires plus importantes. La sortie à Près au Lard fut aussi une occasion de découvrir les boutiques de farces et attrapes, les chocogrenouilles, la bière au beurre et bien d'autres choses encore. Lupin, tout adulte qu'il fut, se révéla un grand enfant, et ils plaisantèrent tout l'après-midi avec Harry et Hans. Les jours qui suivirent se ressemblèrent. Harry était obligé de faire ses devoirs de vacances, et Hans l'aidait autant qu'il le pouvait. Il regardait avec étonnement les formules des sorts, les ingrédients des potions, les rouleaux de parchemins de dissertation qu'il relisait après qu'Harry les eut écris. Il profitèrent de l'absence de Lupin pour aller en cachette à Près au Lard par les souterrains grâce à la carte du maraudeur et la cape d'invisibilité d'Harry. Certes, Hans n'était pas sorcier, mais la cape le rendait invisible aussi et il apparaissait sur la carte du maraudeur. Le jour de Noël arriva. Harry se retrouva avec Hans, Sirius et Lupin dans la petite salle à manger où il avait prit l'habitude de venir voir son parrain. Les elfes de maison avaient préparé un succulent festin de Noël. Dinde rôti, pommes au four, poissons exotiques accompagnés de sauces étonnante, meringue glacée, tartes aux fruits, jus de potiron, bière au beurre. Le repas fut joyeux. Personne ne parla des tristes événements de l'année, ni de l'ordre du Phénix, ni de Voldemort. Ce ne fut que plaisanteries, projets d'avenir, et blagues diverses. Sirius montra qu'il était aussi jeune d'esprit que l'avait été Lupin en les accompagnant à Près au Lard. Vers minuit, tout le monde alla se coucher. Le lendemain matin, Harry et Hans qui avaient passé la nuit dans la même chambre trouvèrent au pied de leur lit, un petit tas de cadeaux chacun. Hans en avait les larmes aux yeux. Et Sirius, avec un sourire lui dit, que même maintenant, il y avait des gens qui pensaient à lui. Harry avait envoyé par Hibou un livre sur l'influence de la sorcellerie en basse Bretagne au Moyen Age à Hermione, un miroir au quidditch à Ron. Le miroir au Quidditch était une sorte de glace qui servait d'album souvenir aux sorciers. Celle qu'avait acheté Harry présentait les meilleurs moments du championnat du monde de l'année précédente. Il avait trouvé une montre pour Sirius qui indiquait le lieu où Harry se trouvait ainsi que les autres personnes que Sirius aimait quand ceux-ci n'étaient pas trop éloignés. Il avait trouvé pour Remus un scrutoscope. Il savait que Remus était assez pauvre et se disait que cela pourrait lui servir. Hans avait reçu un pull de Mme Weasley, des bonbons de Ron, un livre sur la sorcellerie élémentaire d'Hermione et un livre sur la pratique du balai pour débutant qu'Harry était retourné acheter spécialement pour lui. Harry avait, comme d'habitude, un pull vert de Mme Weasley, un nécessaire d'écriture comprenant plume, encrier, sous-main, qui venait bien sûr d'Hermione. Il avait aussi des lettres de Ron, Hermione, Hagrid. Tous lui souhaitaient un joyeux Noël, et étaient pressés de le revoir. Il te reste encore un cadeau à ouvrir dit Sirius. C'est Remus et moi qui te l'offrons. Sirius sortit un énorme paquet de sous la table. Harry déchira l'emballage et il sut tout de suite ce que c'était. Il s'agissait d'un coffre aux armes de Poudlard. Dans le coffre, Hans découvrit avec des yeux étonnés, en même temps qu'Harry, les différentes balles qui servaient au Quidditch. Maintenant, tu pourras t'entraîner vraiment hors des entraînements officiels de ton équipe dit Sirius avec un sourire. Tu pourras même entraîner Hans à attraper une balle.On m'a dit qu'il volait de temps à autre.Si ca continu, on va vraiment le prendre pour un sorcier. Ah non ! s'écria Hans avec un sourire jusqu'aux oreilles. Je suis un moldu ! et fier de l'être.Même si il y a deux ou trois petites choses qui ne sont pas mal chez les sorciers . Ben voyons, dit Harry.Ah la la, les moldus ne sont plus ce qu'ils étaient. reprit Harry d'un air provocateur Tu sais ce qu'il dit le pauvre moldu. Tu veux encore être ridicule comme l'autre jour. La journée se passa comme elle avait commencé : dans la bonne humeur. Ils finirent par aller tous les quatre faire un match de quidditch deux contre deux. Harry et Hans perdirent, non sans avoir accusé Remus et Sirius d'avoir triché. Les vacances se terminèrent ainsi. Mais la rentrée risquait d'être chargée. Pour tout le monde.
