Chapitre II : Autre temps.

Une légère brise ébouriffa les cheveux noirs du jeune garçon. Accoudée à la fenêtre, il profita des premières odeurs de l'aube. Son parfum doux, duquel la pollution semblait avoir disparu. En tenant sa tête levée vers le ciel, juste à l'endroit ou l'obscurité de la nuit se muait en des teintes orangées, il ne voyait plus les difformités de la civilisation. Inspirant profondément, il ferma les yeux et s'imagina au premier matin du monde. Il se sentait renaître, en même temps que ce soleil. Pour la première fois depuis des semaines, il avait passé une nuit calme, sans cauchemar. Cela ne pouvait être que bon signe, à tout point de vue. C'était trop beau.

Il se mordit la lèvre inférieure. Voilà qu'il retombait dans le pessimisme alors même qu'il avait passé une des nuits les plus paisibles, les plus agréables de son existence. C'était donc plus fort que lui ? Il ne devait pas. Il ne fallait pas qu'il réfléchisse. Il devait juste admirer la beauté de ce ciel qui doucement s'éclaircissait et profiter de ce moment unique où il était presque heureux de vivre.

« Un léger goût de paradis ».murmura-t-il, un sourire rêveur aux lèvres.

Les minutes passèrent, qui devinrent une heure. Rien ne venait troubler la quiétude de ce moment. Le garçon ne pensait à rien en particulier, il laissait se lassait rêvasser et ne reprenait vraiment le contrôle de lui- même que quand ses craintes refaisaient surface d'elles même. Il entendit alors le parquet craquer. Quelqu'un marchait sur le pallier, d'un pas mal assuré, comme si cette personne n'était pas habituée à marcher. Son cousin. En perdant ses 25 kilos, son cousin avait du s'habituer à un nouveau corps, retrouver instinctivement son centre d'équilibre. Sa démarche n'était pas toujours très sur, ne correspondait pas à sa silhouette. Devenir mince n'était pas forcément si agréable qu'on voulait le croire. Surtout dans ce cas là. Les Parents de son cousin, sa mère en particulier, avaient exercé une telle pression sur leur fils que ce dernier avait craqué et usé de moyens détournés. Devant l'état de son cousin, il était rester coi. La maigreur, la masse musculaire, qui avait énormément diminué elle aussi, les cernes, le teint cachectique. Il suffisait d'ajouter à cela les insupportables grincements de dents pour se faire une idée du problème. Les insomnies comptaient elles aussi. En fin de compte, une idée qui aurait put paraître amusante il y a quelques années, en réalité ne l'était absolument pas, et il avait été horrifié en mettant bout à bout toutes ces informations pour réaliser que son cousin prenait des produits, sans doute des amphétamines, pour se faire maigrir. Il devait bien y avoir quelque chose à faire. Il n'aimait pas Dudley mais de là à le voir sombrer commence personnage de Requiem for a Dream, il y avait des limites. Comment pouvait-on pousser son fils à de telles extrémités ?

Il se précipita sur la porte et l'ouvrit d'un coup sec. Sur le palier, son cousin fit un bond en arrière et porta une main à son c?ur.

« HARRY ! Mais t'es malade ou quoi ! ! ! » Souffla-t-il.

« Désolé. » murmura Harry. « Qu'est-ce qu tu fais debout à cette heure ? »

Heu.rien. je., bégaya t'il, puis il se redressa, et toisa son cousin « Et toi, on peut savoir ce que tu trafique à cette heure dans ta chambre ? Tu fais de la magie ? Tu sais que mes parents te l'ont interdit ! »

« Je me fiche de ce que tes parents veulent, Dudley ! » fit Harry, agacé, « la seule raison pour laquelle je ne fais pas de magie ici c'est parce que le ministère de la magie l'interdit. »

Dudley sembla surpris. Il regarda à droite en direction de la chambre de ses parents puis se retourna vers Harry avec et le dévisagea avec curiosité

« Il y a vraiment un ministère de la magie ? » murmura-t-il.

Harry restât interdit quelques instants. Depuis qu'il était rentré, force était de constater à Harry que Dudley n'avait plus peur de lui. Au contraire, il semblait parfois l'observer avec une grande curiosité.

« Ca t'intéresse » fit Harry, faussement surpris.

« Euh.non enfin oui. enfin non euh. » bafouilla-t-il. Puis il regarda ses pieds d'un air gêné.

Harry contempla son cousin et sourit. Ce pourrait-il que Dudley soit finalement plus tolérant et moins bête que ses insupportables parents. C'était difficile à croire, mais l'idée valait le coup, et c'était l'occasion ou jamais de parler à Dudley de son problème.

« Oui, il y a un ministère de la magie, et si ça t'intéresse, il suffit de demander. ». Puis il s'effaça, laissant l'accès à sa chambre libre à son cousin.

Ce dernier eu un moment d'arrêt, puis entra non sans un certain malaise dans la chambre d'Harry. Il semblait contempler l'endroit comme l'antre d'une bizarrerie de la nature. Harry referma silencieusement la porte en hochant de la tête. Il n'arrivait pas à croire qu'il allait avoir une discussion en tête-à-tête avec Dudley. Il se retournât, tendit la main pour montrer à son cousin qu'il pouvait s'asseoir et s'affala sur son lit. Dudley s'assit et contempla longuement la chambre.

« Alors, pourquoi cet intérêt soudain pour mon monde ? » entama Harry avec intérêt.

« Bah, pour tout te dire, il y a cette fille dans ma classe, Claire elle s'appelle, qui a toujours l'air mystérieuse. Personne ne lui parle et. enfin elle me plaisait. » fit-il, gêné.

« Oui, ce sont des choses qui arrive » fit ironiquement Harry, ne voyant pas bien ou son cousin voulait en venir.

« Oui, bon. Finalement je suis aller lui parler et, après m'être fait rembarrer deux ou trois fois, on a discuté et on est sortit ensemble. »

A cette nouvelle, Harry se redressa sur son lit, stupéfait. Dudley avait une petite amie ! C'était une révolution !

« Et alors » fit-il, impatient d'en savoir plus.

« C'est une sorcière » lâcha son cousin d'une toute petite voix.

Harry faillit tomber de son lit. Il crut que son c?ur avait cessé de battre, que le plafond lui était tombé dessus, qu'un troupeau de cognard lui était rentré dedans. La révolution prenait une ampleur hallucinante. Dudley Dursley sortait avec une sorcière ! Puis une idée lui traversa l'ésprit.

« Comment elle peut être en cours avec toi ? »

« En fait elle est plus vielle. Elle a finit ses études dans son collège de sorcier et quand elle est rentrée chez elle l'année dernière, ses parents on insistés pour qu'elle reprenne ses études. Mais maintenant qu'elle est majeure, je crois qu'elle va arrêter. »

Harry comprenait parfaitement en quoi l'idée de reprendre ses études chez les moldus après être sortit de Poudlard pouvait être insuportable.

« C'est elle qui t'a dit qu'elle était une sorcière. »

« Non » fit Dudley avec un sourire, « Une après midi, j'étais chez elle et une chouette est entrée par la fenêtre avec une lettre accrochée à la patte. J'ai fait le rapprochement » dit-il doucement en souriant à Harry.

C'était certain. S'il y avait une chose que Dudley savait à propos des sorciers c'était bien qu'ils reçoivent leur courrier par hiboux postaux. Il en avait vu un certain nombre ces quatre dernières années.

« Et comment tu l'as pris ? » fit Harry en se retenant de sourire.

« Ben, au début, assez mal. » fit Dudley, gêné, « Je me suis mis à crier et j'ai voulu partir en courant, mais elle m'a retenu de force et m'as lancé un sort qui m'a fait me sentire mieux »

« Un sortilège d'allégresse ? »

« Ouais, un truc comme ça. Ensuite on a discuté, elle m'a rassuré, m'as dit que la plupart des sorciers n'étaient pas méchant et aspiraient à vivre une vie tranquille et qu'à part le fait qu'ils aient des pouvoirs, ils n'étaient pas vraiment différents des gens normaux. euh, elle a utilisé un terme pour les nommer, les. moldus c'est ça.

« C'est ça »

Harry n'en revenait pas. Il n'était pas tout à fait d'accord avec l'explication de la nouvelle petite amie de Dudley mais trouvait tellement inespéré le fait que ce dernier puisse être devenu tolérant à ce niveau qu'il se retint d'arguer.

« Et ensuite », entama Dudley avec un grand sourire, « je lui ai parlé de toi ! »

« Ah? » fit Harry avec appréhension, songeant à la réaction qu'avaient la plupart des sorciers quand on prononçait son nom

« J'ai cru qu'elle allait tomber dans les pommes » fit Dudley en retenant un éclat de rire. « Au début je n'ai pas compris puis elle m'a expliqué ton histoire. Je n'en revenais pas. T'es un héros »

« C'est ce qu'on raconte. » lâcha Harry avec une pointe d'amertume dans la voix.

« Elle m'a expliqué que ta cicatrice était la trace d'un mauvais sort, lancé par un mage noir. Mais a dit qu'on ne devait pas prononcer son nom. J'ai pas compris. »

« Une grande majorité de sorciers ont peur de prononcer son nom. Tout ce qui tient de prêt ou de loin à Voldemort les terrorise. »

« Voldemort.C'est son nom ? »

« Oui. »

« Mais. » hésita Dudley, « Tu le prononce toi. »

« Je pars du principe que la peur d'un nom ne fait qu'augmenter la peur de la chose elle-même »

Dudley resta interdit quelques instants. Cette donnée supplémentaire semblait lui donner du fil à retordre. Puis il dévisagea Harry.

« Je suis d'accord. Mais, puisque tu l'as tué, il n'y a pas de raison de continuer d'en avoir peur, non ? »

« C'est vrai mais ils continuent à avoir peur. Et puis, il n'était pas tout à fait mort, mais réduit à l'état. d'âme en peine en fait. C'est compliqué. Mais ça n'as plus d'importance maintenant. »

« Comment ça ? »

« Il est de retour. Voldemort est revenu à la vie l'an dernier. »

« QUOI ! ! ! » s'étouffa Dudley.

« Chutttt ! ! ! » fit Harry, tendant l'oreille.

Ils restèrent silencieux quelques instants, puis Harry entreprit d'expliquer à son cousin les circonstances dans lesquelles Voldemort était revenu. La coupe des trois sorciers, le faux professeur de défense contre les forces du mal, la coupe transformée en portoloin, la mort de Cédric Diggory, le duel, le Priori Incantatem et son retour à Poudelard. A sa grande surprise, ce récit lui était moins difficile qu'il ne l'imaginait. Le Passage sur la mort de Cédric fut le moment le plus dur et il dut s'arrêter quelques instants pour respirer un grand coup. À la fin du récit, Dudley semblait tout simplement dévasté et ses yeux étaient baignés de larmes.

« Harry. » murmura-t-il après un moment, « je suis désolé, je n'avais aucune idée de ce que tu avais traversé. Ce malade veut ta peau. Mais pourquoi ? ? ? »

Harry réfléchit un moment. En fait, il n'en avait aucune idée. Certes, Voldemort voulait sûrement se venger de ce qu'il avait subi 15 ans plus tôt, mais au départ, pourquoi avoir voulu le tuer. Quelle menace représentait-il bébé ? Dumbledor n'avait pas voulu lui expliquer.

« Je n'en sais rien, en fait » murmura-t-il finalement, plus pour lui-même que pour son cousin

Ce dernier le contempla quelques instants puis finit par dire :

« A mon avis, il y a quelque chose de spécial en toi qui te rends dangereux aux yeux de Voldemort. Il a peut-être. je sais pas.sentit que tu étais plus puissant que lui. »

« Voldemort est le Mage noir le plus puissant depuis un siècle. Pourquoi aurait-il eu peur d'un bébé ? »fit Harry avec un soupçon d'agacement. « Je pense que c'est à toi de le découvrire. » dit Dudley, calmement « Il y a une raison, et cette raison est ta force, ton arme la plus sur. Je ne pense pas que te lamenter soit la solution. Quand on pense à la façon dont tout le monde t'admire et dont ce. Dumbledor a l'air de te faire confiance. Ce ne sont pas de simples coïncidences.

« Mais qu'est-ce que tu raconte ! » fit Harry, effaré par le fait qu'il était en train de se faire conseiller par son cousin.

« Je sais, je ne sais pas de quoi je parle mais au moins j'ai un regard extérieur et impartial sur le sujet. Ce n'est que de la logique. Voldemort veut ta peau à tout prix, donc quelque chose en toi l'effraye et ce quelque chose, il te faut le découvrire pour te débarrasser de ce dingue. » acheva Dudley avec entrain.

Incroyable ! Il était en train de ce faire donner une leçon par Dudley. Le Gros Dudley qui lui tapait dessus il y a quelques années avait laissé place à ce garçon mince (trop.), réfléchit, tolérant et incroyablement calme avec qui on pouvait avoir une discussion.

« Dit moi », recommença Dudley, interrompant cassant le fil des pensées d'Harry, « c'est vrai que ton parrain est Sirius Black ? » demanda-t-il avec appréhension

« Oui. mais il est innocent » s'empressa-t-il d'ajouter devant l'air horrifier de son cousin.

. « T'es sur ? Pourtant la télévision et Claire le dépeignent comme un monstre fou dangereux ! »

« Oui, j'en suis certain » répondit Harry, résolu à défendre son parrain, « Il a été envoyé à la prison des sorciers, Azkaban, pour avoir tuer trois sorciers et plusieurs moldus. Mais c'était en fait une des trois sorciers, Peter Pettigrow, qui a fait exploser la ruelle et s'est fait passer pour mort. C'est lui qui a trahi mes parents et permis à Voldemort de nous retrouver. Il s'est caché pendant 13 ans sous la forme d'un rat mais Sirius a retrouvé sa trace et s'est échappé de prison pour lui régler son compte quand il s'est rendu compte qu'il s'était fait passer pour l'animal de compagnie de mon meilleur ami, Ron. Quand il l'a eu retrouvé et m'a expliqué toute l'histoire, il a voulu le tuer mais je l'en ai empêché. Quand j'y pense, j'ai envie de me foutre des baffes ! Bref, il s'est finalement échappé et a rejoint Voldemort en Albani. C'est grâce, où plutôt à cause de lui que Voldemort est revenu à la vie. En fait tout commence et finit avec lui.

Dudley etait effondré dans son siège, à moitié hébété par l'histoire que venait de lui raconter son cousin.

« Merde ! » soufla-t-il. « Et ton parrain a passé 13 ans en taule à cause de cette enflure ? »

« Oui. Maintenant il vit en fugitif, la plupart du temps sous sa forme animal pour qu'on ne le reconnaisse pas. »

« Animal ? » demanda Dudley avec surprise. « Oui. Un chien. Un gros chien. Noire. On appel ça un animagus, un sorcier qui a la faculté de se transformer en un animal donné à volonté.

« Cool ! Ca doit être super pratique ! » déclara Dudley avec admiration.

« La preuve. »

« Mais » entama Dudley en fronçant les sourcils « pourquoi il a pas été réhabilité, puisqu'on sait que ce n'est pas lui ? »

« Le tout n'est pas de le savoir mais de le faire comprendre aux autres. Pettigrow s'est échappé et personne ne m'as cru quand j'ai dit qu'il était innocent. Sauf Dumbledor mais sans preuves, il ne pouvait pas faire grand chose. »

« Mais ils se sont tous donnés le mot pour te rendre la vie impossible ou quoi ? » s'énerva Dudley en ne prenant même pas la peine de baisser la voix. »

« C'est la seule explication. » fit Harry avec un sourire désabusé. « Mais il y a pire. »

« Argh ! C'est possible ça ? » fit Dudley d'une mine qui voulait dire ''n'en jetez plus''

« Oui. Le ministre de la magie a refusé de me croire quand je lui ai dit que Voldemort était de retour. Il n'y a que Dumbledor qui y cru et a, secrètement, préparé la défense. Officiellement, Voldemort n'est plus, officieusement, il peut se livrer à toutes les exactions possibles, le ministère ne bougera pas.

Une expression d'horreur apparue sur le visage de Dudley.

« Mais c'est pas possible. Il faut le virer ce mec, le ministre là, et mettre Dumbledor à sa place.

« Ce serait l'idéal à mon avis. Fudge, le ministre, fait aveuglement confiance aux grandes familles de sorciers, tellement confiant en la prétendue pureté du sang. » Fit Harry en mimant des guillemets avec ses doigts

« Oui, Claire m'a parlé d'une discrimination à propos du sang. Elle m'a dit que dans votre bahut, certains la traitaient de Sang de Bourbe parce qu'elle était issue d'une famille de moldu. Comme elle avait les larmes aux yeux en en parlant, j'ai pas voulu insister, mais j'ai pas bien compris. »

« Simple, certains sorciers pensent que le fait d'être issue d'une longue lignée de sorcier les rends meilleurs. Ils pensent que les enfants qui ont un parent moldu sont. entachés, que c'est une impureté dans le sang. Quant aux premiers sorciers d'une longue lignée de moldu, ils les considèrent que leur sang est de bourbe, sale, comme une espèce de sous catégorie. de.

« Sous race ! ! ! » l'interrompit Dudley. Sur son visage était gravé une expression d'horreur et de profond dégoût. « Mais c'est une théorie Nazie ça. La pureté du sang, la sous race, le sang sale. MAIS C'EST À VOMIR CA ! ! ! »
« Et Voldemort veut ''éradiquer'' tous ceux qui ne correspondent à ce critère de pureté. »

« HEIN ! ? Mais Claire fait partie de ces sorciers. Ses parents sont des moldus ! »

« Alors rester par mis les moldus est encore le meilleur moyen pour elle de se protéger. C'est pour ça que Dumbledor m'envoie chez vous tous les étés. »

« Harry, tu es sur que tu veux retourner là-bas ? Si rester parmis les moldu est un bon moyen de se protéger alors toi plus que n'importe qui devrait rester avec nous.

Harry regarda son cousin avec un sourire de tendresse. Dudley Dursley s'inquiétait pour lui. Le comble de l'inimaginable.

« Tu as raison sur le fonds, mais c'est hors de question. D'abord Poudlard est l'endroit le plus sur qui existe. Voldemort lui-même admet qu'il ne peut me toucher là-bas. Et de toute façon, je tiens à terminer ma scolarité et à apprendre à me défendre seul. Voldemort ne m'as pas empêché de vivre comme je l'entendais jusqu'ici et ça ne va pas commencer. Je refuse de me terrer, d'avoir peur. Je l'ai déjà combattu et je le referais si je le dois, même si je risque de me faire tuer.
Voilà, tout est dit. Voilà ce qui fait de toi quelqu'un de particulier. Continuer à vivre envers et contre tout. Je n'arrive pas à croire ce que je vais dire mais en un sens, je comprends que l'on t'admire et moi-même je dois dire que.

« STOP ! Ca fait trop de nouvelle pour la journée. Je ne veux pas que tu m'admire Dudley. Je suis juste Harry. »

« Ca me rappel quelque chose ça. Et. »

Harry l'interrompit. Il entendait du bruit dans la chambre des parents de Dudley.
« Tu ferais mieux de t'en aller. Si ton père te trouve là il va faire une syncope ! » Fit Harry avec un sourire.

Dudley se leva avec un sourire, puis considéra Harry en réfléchissant. Finalement il lui tendit la main. Harry le regarda quelques instants, puis se leva et lui serra la main. Puis Harry fut se rappela tout à coup pourquoi il l'avait fait entrer dans sa chambre.

« Dudley y'a un truc dont je voulais te parler. »

La main de Dudley se serra légèrement plus fort dans celle de Harry et un sourire las apparu sur son visage.

« Désolé Harry, mais ce problème là, je dois le régler seul. Je sais que tu as compris. Tu es moins aveugle que mes parents. Mais Clair m'aide déjà. J'y arriverais. Prends plutôt soin de toi. Y'a du boulot apparemment avec tout ce qui te tombe dessus. »

« D'accord. »

« Et considère-moi comme un lien dans le monde moldu. Je te promets que je ne te ferais pas défaut, Harry Potter. »

Harry serra les mâchoires pour retenir d'éventuelles effusions. Il se contenta d'affirmer sa poigne dans la main de son cousin et le remercia. Celui-ci se dirigea finalement vers la porte mais au dernier instant, se retourna vers Harry.

- « Un chien c'est ça ? » demanda-t-il.

Il fallut quelques seconde à Harry pour comprendre que son cousin parlait de Sirius.

« Oui, un gros chien »

« Noir. »

« Voilà »

Dudley regarda son cousin avec cet air mystérieux qu'ont souvent les gens qui savent des choses que d'autres ignorent, puis quitta la pièce.

Harry se laissa retomber lourdement sur son lit. Treize ans d'animosité, d'incompréhension mutuelle et de mépris venait de partir en fumée en l'espace d'une heure. Incroyable. Dudley Dursley avait complètement changé. Il était devenu tolérant, compréhensif, sensible et lui avait offert son amitié. Sans condition. Une révolution insuspectable. Harry sentait qu'il pouvait avoir confiance en son cousin, que la promesse qu'il lui avait faite de ne pas lui faire défaut n'était pas une promesse en l'air. Qu'elle se voulait être une excuse et une amende honorable pour le comportement qu'il avait eu pendant toutes ces années. Plus, elle était la marque d'un respect et d'un lien que Harry n'avait jamais pu connaître. Le lien familial.

Les larmes aux yeux, Harry se rendormit. Une heure plus tard, il serait réveiller par l'incessant tambourinement de la tante Pétunia sur sa porte. Certaines choses restent immuables. Mais le monde change.

Autre temps, autre moeurs.
To be continued.

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Bon. Volà le chapitre 2. Quelques explications s'imposent.

D'abord, le chapitre lui-même n'as pas beaucoup de rapport avec l'histoire telle que je la conçoie. C'est vrai. Mais en fait j'avais très envie de faire de Dudley un mec cool. Et il se peut qu'il soit utile pour la suite (on va faire en sorte.). Ensuite le chapitre est introductif, pour dire que Harry est là. Voilà, il est là.Les chapitres suivants, jusqu'au cinq à peu prè, seront aussi introductifs, dans une certaine mesure. Ils campent l'histoire et les persos. Comme l'introduction d'une dissertation quoi. Jusqu'à ce que les personnages se rejoignent. J'ai l'air de savoir ou je vais là ? bah en fait pas du tout (*très très gros soupire*).Je sais comment je vais faire pour l'intrigue et tout mais le déroulement de l'intrigue. je vais accumuler les invraissemblances en fait et ça va partir en sucette à un moment ou un autre. Bref. c'est la merde ! Mais j'y arriverais (non mais) et en fait l'histoire va retracer un parallèlle avec le Tome 5. Voilu. Sinon, ne vous génez pas pour les review et surtout les méchantes (je suis un peu mazo), mais bon, soyez tolérants, c'est ma premiere fic, chuis un petit jeune quoi.

See ya !