Il y a toujours 50 points de prévu pour qui pourra me dire où j'ai pioché cette histoire : titre et/ou auteur. Ok, ok, je veux bien donner un premier indice. Indice : le livre, d'auteur français, a aussi été adapté au cinéma et en dessin animé.

7 Une provocation

Severus Rogue et Hermione Granger étaient sortis du véhicule, et Hermione s'était acheté un sandwich au jambon dans le magasin de la.station service. Devant les quelques rayons qu'il y avait là, elle avait croisé deux étranges vieillards, un peu confus devant la machine à café. Mais l'un d'entre eux ayant l'air d'avoir finalement réussi à lire ce que les divers boutons indiquaient et ayant fait son choix, elle passa devant eux sans s'arrêter. En sortant, elle remarqua deux personnes habillées de noir et sans casques sur des motos derrière leur taxi. Ces motos ressemblaient à celles qui avaient failli leur faire avoir un accident un peu plus tôt, mais alors, si c'était le cas, les conducteurs avaient ôté leurs casques. En revanche, à l'arrière du véhicule se trouvaient déjà trois personnes, et un quatrième aux cheveux noirs se préparait à monter à l'avant du taxi.

Hermione vit alors Sergeus Verrou accourir vers le véhicule.

« Que pensez-vous faire là ! Sortez de là immédiatement ! C'est notre moyen de transport ! »

La voix trainante du dernier personnage à ne pas être entré dans le taxi lui répondit : « Eh bien, non, maintenant c'est le nôtre ! » Il avait une baguette tirée, de même que Severus Rogue. Il s'agissait d'autres sorciers.

Hermione s'approcha un peu, le conducteur était étrange. Il ne s'était pas même tourné une fois pour les regarder. En fait, il n'avait pas quitté la route devant lui des yeux. Elle contourna le véhicule pour l'entrevoir, ses yeux étaient vides, perdus. Imperius. C'étaient des Mangemorts.

Pendant ce temps, tout en débattant verbalement, Severus Rogue avait aperçu Narcissa Malfoy à l'intérieur du taxi, et l'attitude du chauffeur lui avait déjà fait soupçonner qu'il était sous Imperius, seul chose logique à faire pour un Mangemort ne sachant pas conduire dans ce cas là. Et si Narcissa était là, Lucius aussi. Et c'était très certainement à lui qu'il faisait face maintenant. Sauf qu'il ne pouvait pas mettre en danger sa mission. Ils étaient six. De son côté il était seul, ou plutôt ils étaient deux. Faisable, peut-être, mais s'ils se rataient, Lucius récupèrerait les plans, et les Aurors pourraient arriver dans un piège. En tant que Serpentard, mieux valait jouer la ruse, et dans ce cas, la prudence. Jouer les héros Gryffondorque ne servirait à rien.

Serrant les poings, il se recula donc et laissa son adversaire avoir le dernier mot cette fois-ci. Il les vit donc s'éloigner dans leur taxi, et se détourna vers la station service pour en faire appeler un autre.

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Pendant ce temps, à l'intérieur.

« Rém, je crois que ce n'est pas tout à fait ce que je voulais. On dirait de la soupe. »

Rémus Lupin regarda de nouveau les boutons de la machine à café « Soupe à la tomate. ah, oui, tu as raison. Oopps» fit-il avec un grand sourire. « Je comprends, j'ai appuyé sur le mauvais bouton. »

« Mouais. Je peux tout aussi bien laisser cela là. »

Ils entendirent alors le cri de fureur de Severus Rogue. Se tournant vers l'entrée, ils aperçurent la scène et Sirius bondit.

« Eh ! Mais ce sont nos motos ! » Et il s'élança dehors, suivit de près par Rémus.

Le vendeur à la caisse qui les vit passer se dit, qu'ils étaient bien en forme, tous les deux, pour leur âge.

Une fois dehors, Rémus attrapa Sirius qui voulait se jeter sur les voleurs, et le retint de force.

« Shh. Sirius. Regarde. Ils sont six. Et même si ce gars les attaquait je crois que nous n'aurions pas une chance. Regarde celui qui est sur la tienne, je crois que c'est Nott. Ce sont des mangemorts. »

Sirius lutta pour se dégager. « Tu es fou, même à six, on a une chance, et puis, on va pas se laisser piquer nos motos comme cela ! »

Rémus eut à faire de gros efforts pour le garder en place, puis il eut un sourire désarmant et dit calmement, avant de le lâcher : « N'oublie pas que tu es censé être un vieillard ! »

Sirius resta planté là. Ebahi. Et le temps qu'il recouvre ses esprits, les motos étaient parties, avec le taxi.

~~~~~~~*~~~~~~~ Une fois rentré dans la station service, les quatre naufragés de la route se retrouvèrent, assez furieux. Et Hermione sortit une carte téléphonique pour appeler un taxi. Pendant ce temps. Sirius approcha Rogue.

« Dites, ce ne serait pas vous qui étiez dans le train Londres-Nottingham ce matin ? »

Rogue regarda de haut ce vieillard.

« Et ne seriez-vous pas un de ces idiots qui ont failli nous faire avoir un accident de la route tout à l'heure ? » demanda-t-il en levant un sourcil.

Rémus étouffa un rire.

« Ecoutez. Monsieur Je-Fais-Le-Malin, » dit Sirius en sortant sa baguette. « Je voulais simplement savoir si vous alliez à Pou. »

Rémus se précipita pour cacher sa baguette. « Pat » chuchota-t-il durement. « On est au beau milieu d'un magasin moldu je te signale, et. » Sirius fit un geste apaisant de la main « Ca va, ca va, j'ai compris, pas besoin d'en faire un cirque. . . »

Cependant Severus Rogue avait eu le temps de regarder attentivement la baguette. C'en était une qu'il conaissait bien, puisqu'il avait été la chercher chez M Olivander sur ordre de Dumbledore, et elle avait été commandée pour un certain Sirius Black, avant qu'il n'ait été prouvé innocent. Son compagnon était surement Lupin. Il hésita. Devait-il se faire connaître ? Non. Ce Black était vraiment insupportable. Mais cela ne voulait pas dire qu'il ne pourrait pas leur permettre de faire route avec eux. Peut-être seraient-ils moins dangereux dans un taxi que sur leurs motos.

« On vous amène jusqu'à Pré-au-Lard. » déclara-t-il aux deux pseudo- vieillards. Et il se tourna vers Lupin. « A condition que vous teniez votre ami en laisse. »

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De nouveau, le voyage se passa sans encombre. Si on ne comptait pas les innanités préférées par Sirius Black. Si Rogue pouvait avoir eu quelque doute que ce soit sur son identité, il n'en avait plus aucune maintenant. Mais enfin, ils arrivèrent en vue de Pré-au-Lard, payèrent le taxi, et sortirent du véhicule. De là où ils étaient, ils pouvaient déjà voir que quelque chose allait de travers. De la fumée planait sur le village.

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