Titre : Quand fleurit l'épipogon. Suite de 'Le pitpoulpe de Mr Pennycuik
Shomburgk'.
Auteur : Stupid Axolotl, la salamandre décolorée bloquée en stade juvénile.
Bêtatesting : Le Nico aux mille tentacules.
Disclaimer : Je ne possède toujours rien en ce qui concerne Harry Potter. Par contre, j'ai six adorables petits Xénopes (Merci Shinia Marina)
Avertissement : Beaucoup de biologie, un peu de slash (Un peu. En langage manga on dirait shonen ai.Euh, léger shonen ai même. Alors dois-je proposer le terme de 'slashen ai' ? heh)
PG -13 par scrupuleux acquis de conscience. Mais bon, ne lisez pas si vous êtes allergiques aux gays ou à la biologie, heh. (Perso, je suis seulement allergique à ma prof de dynamique des populations.)
J'utilise les noms anglais pour les personnages, mais pas forcément pour les objets et lieux.
POV de Draco + narration
Paroles entre guillemets, pensées en italique.
Résumé : Suite du pitpoulpe de Mr Pennycuik Shomburgk. Après la pluie de pitpoulpes, Harry et Draco doivent retourner à Hogwarts, alors qu'une tempête de neige s'abat sur la forêt interdite. Léger slash.
Une tempête de neige Quand fleurit l'épipogon A l'infirmerie Intermède forestier La nuit, tous les poulpes sont gris Les algues indigo gonflantes Combat de Plantimagi
Chapitre 1 : Une Tempête de neige.
Draco et Harry rebroussèrent donc chemin en silence, suivis de loin par une partie des pitpoulpes. Ils commencèrent par retourner le long de la forêt, où la progression était plus facile. En effet, dans la partie dégagée, le sol était couvert de graminées courtes, avachies par le froid, tandis qu'au c?ur de la clairière, les hautes herbes gênaient leur marche. Le vent s'était levé, brusquement, et si violent qu'ils devaient longer le plus possible la forêt, pour être un peu protégés, et cela les obligea bientôt à marcher dans la strate arbustive, encombrée de ronces et de prunelliers. D'innombrables tiges mortes de clématite sauvage et de chèvrefeuille pendaient des arbustes défeuillés ou marcescents, produisant une inextricable étoffe qui se mouvait souplement sous l'influence du vent. Celui-ci forçait de plus en plus. Des nuages arrivèrent. Tout à coup, la clairière s'obscurcit.
« Tu n'as plus ta lanterne ? » demanda Harry à Draco.
En effet, celui-ci ne l'avait plus, bien qu'il eut été persuadé de l'avoir gardée à la main.
« Non. Elle est restée dans le bois. J'ai dû la poser tout à l'heure. »
Ils se remirent en marche, avançant avec précaution, car ils ne voyaient quasiment rien devant eux. Au bout de quelques minutes, Harry s'arrêta, découragé.
« Nous ne pouvons pas continuer ainsi, nous ne voyons absolument pas où nous allons. »
Draco se rappela alors la pierre phosphorescente qu'il avait toujours dans sa poche. Elle ne leur permit pas d'éclairer le chemin, mais grâce à elle ils purent repérer une grosse branche morte et des lianes de clématites pour faire une torche. Harry avait un couteau ; il put entailler la branche, et après y avoir entrelacé et enroulé la clématite, ils eurent une torche convenable. Mais aucun sort ne réussit à la faire s'allumer. Le bois était bien trop détrempé.
« Que faisons-nous maintenant ? » demanda Harry à Draco qui essayait encore une fois d'allumer la torche, « Nous ne pourrons pas retrouver notre chemin avec seulement la pierre. Mais d'autre part. Ce n'est vraiment pas prudent de retourner chercher la lanterne. Et ce n'est même pas sûr qu'on saura la retrouver. »
« Ce n'est pas prudent d'être dans la forêt interdite pour commencer ! » répliqua Draco avec un peu d'humeur. « Il faut pourtant retourner chercher cette lanterne. Si on suit l'orée du bois comme on vient de le faire, on ne risque pas de se perdre. Je pense que je pourrai reconnaître l'endroit où j'ai laissé la lumière. »
Ils rebroussèrent donc chemin, entraînant dans leur mouvement le troupeau de poulpes. Le vent était toujours violent et les glaçait. Ils restèrent pourtant dans la clairière, pour éviter de s'égarer. Alors qu'ils marchaient depuis quelques minutes dans cette direction, une forte bourrasque fit perdre l'équilibre à Harry, l'envoyant dans un buisson de ronces.
« Aïe ! » gémit-il, mais il se releva aussitôt. Il vit alors sur sa cape noire de petits points blancs. Il voulut les chasser de la main. C'était humide.
« De la neige ! »
Draco leva sa pierre sur sa main grande ouverte, éclairant ainsi un peu devant lui. En effet, il s'était mis à neiger.
Il neigea faiblement d'abord. Les deux garçons reprirent leur route. Il était de plus en plus difficile de distinguer quoique ce soit. L'immense lune qui quelque temps avant illuminait la forêt avait disparu sous une épaisse couche de nuages. Puis il se mit graduellement à neiger plus fort. Le vent aidant, c'était à présent une véritable tempête de neige qui s'abattait sur la forêt.
« Que se passe-t-il ? » murmura Draco. « Il ne fait jamais si mauvais par ici. »
Mais il n'eut pas trop le temps d'y penser plus car il se rendit compte qu'il avait perdu Harry. On ne voyait plus à un mètre. Il l'appela, et Harry répondit immédiatement. Il était tout près, à quelques pas de Draco, mais il faisait si sombre et la neige tombait si serrée que celui-ci ne l'avait pas remarqué.
« Je suis là » dit Harry. « On ne voit vraiment plus rien. Cela ne sert à rien de chercher la lanterne, on ne la retrouvera jamais avec toute cette neige. »
« Nous n'avons pas le choix » répliqua Draco. « Il faut continuer à marcher dans cette direction. Cela ne servirait à rien de rebrousser chemin. »
« Mais en marchant dans ce sens, nous nous éloignons d'Hogwarts ! » protesta Harry.
« Je ne sais pas. Depuis le temps que nous marchons à l'aveuglette, je ne saurais dire dans quelle direction nous allons. »
« Nous sommes toujours dans la clairière en tout cas. Sinon, nous aurions déjà percuté un arbre. » nota Harry.
Il avait à peine finit de parler qu'il perçut une ombre immobile devant lui. Quelques pas plus tard, il se trouvait en face d'un arbre.
« Euh.. Oublie ce que je viens de dire. Draco ? Draco ? »
« Je suis là » répondit Draco. « Je vérifiais quelque chose. Il y a des arbres tout autour de nous sauf à l'arrière. Nous avons dévié et sommes en train d'entrer dans la forêt. Ce qui a du bon, parce qu'il neige moins sous les arbres. Et le sol est à peu près sec. C'est praticable.»
« Praticable ? On ne voit absolument rien ! On va foncer dans tous les arbres ! Sans compter toutes les créatures immondes qui traînent dans cette forêt ! » s'indigna Harry.
« Comme il neige peu sous les arbres, la pierre éclairera suffisamment pour voir les arbres, Harry. Viens ! On ne peut pas rester là, sans bouger, sous la neige. »
« Tu as raison » admit Harry à contrec?ur, d'une voix un peu découragée. « Au moins, ne nous perdons pas. » Et il prit la main de Draco. Celui-ci, sentant une main glacée serrer la sienne, eut un tressaillement.
A un moment, Harry manqua de tomber.
« De la boue ! » annonça-t-il. Ils firent encore quelques pas, mais il était impossible d'aller plus loin. Ils firent un crochet jusqu'à trouver un sol plus sec. Ils continuèrent à marcher, en redoublant de précaution, sur un sol couvert d'une mince couche de boue collante et rendue glissante par la neige.
Puis Draco poussa un cri. Son pied avait heurté quelque chose. Il se baissa et éclaira le sol avec sa pierre. C'était la lanterne.
« Harry ! La lanterne ! On avait donc été plus loin ! On a du arriver au bout de la clairière, c'est pour cela qu'on était sous les arbres ! »
« On est donc maintenant dans la bonne direction » dit Harry, soulagé.
Draco alluma la lanterne.
En voyant la lumière, les deux garçons reprirent tout de suite espoir. C'était très réconfortant, cette lueur magique, après la marche dans l'obscurité totale, le long de cette forêt inhospitalière.
Ils reprirent leur chemin, et marchèrent en silence ce qui leur sembla des heures. La neige tombait toujours en rafales. Ils étaient trempés et frigorifiés.
Puis Harry rompit le silence.
« Si nous avions bien été dans la bonne direction, nous serions sortis de la forêt depuis longtemps. On a du s'égarer. »
« Mais si nous changeons de direction, rien ne nous dit que ce sera la bonne cette fois » soupira Draco.
« De toute façon » ajouta Harry, désabusé, « je ne sais pas si je pourrai encore marcher longtemps. Je suis épuisé.Et j'ai faim. »
J'ai faim moi aussi se dit Draco. Mais je ne m'en étais pas rendu compte. Nous n'aurons rien à manger tant que nous ne serons pas sortis de la forêt. Et ça, plus le froid. Nous allons nous affaiblir très vite.
Mais il ne dit rien. Ils continuaient à marcher.
La neige tombait à présent en violentes bourrasques. Ils avançaient avec difficulté, devant sans cesse se rééquilibrer. Un coup de vent plus fort que les autres fit tomber Draco à plat ventre dans la neige. En essayant de se relever, il fut à nouveau poussé au sol. Finalement, il put se remettre sur ses pieds. Tout en essayant de rester debout, il se tourna vers Harry et vit que celui-ci était accroupi dans la neige et lui faisait signe de faire de même. Draco obtempéra, non sans lancer à Harry un regard inquisiteur.
« Quand on est plus bas, il y a moins de prise au vent » expliqua Harry en s'approchant de Draco. « Que faisons-nous maintenant ? On ne peut plus avancer avec ce vent. »
« Il va falloir se réfugier dans la forêt » soupira Draco.
« Oui, c'est la seule solution » admit Harry « mais sache que cela me tente guère » ajouta-t-il sur le ton de la plaisanterie. Mais Draco n'était pas dupe. Il se doutait bien qu'Harry fut au moins aussi découragé que lui à l'idée de devoir entrer dans la forêt.
Ils ne voyaient plus rien, la lampe même ne permettait plus d'éclairer à plus d'un mètre, sa lumière étant immédiatement gobée par un épais brouillard neigeux. Tout ce qu'ils savaient, c'est qu'ils longeaient la forêt, et qu'elle se trouvait à leur droite.
« Allez, viens, on y va » dit Harry à Draco en lui prenant la main. Ils firent quelques pas vers la droite et furent confrontés à une épaisse haie enchevêtrée qui leur interdisait l'accès à la forêt. Ils marchèrent le long de la haie, pour trouver un endroit où la couverture végétale était moins dense. Comme ils n'y voyaient rien, ils étaient obligés d'explorer la haie avec leurs mains, ce qui n'était guère agréable, car le haut bocage était assez largement colonisé par les ronces. Draco parvint ensuite à casser une branche, ce qui leur permit de sonder la haie sans plus s'écorcher les mains. Après quelques tentatives, ils découvrirent un trou dans la haie, assez large pour permettre leur passage.
Une fois de l'autre coté, ils furent soulagés : la haie, épaisse et haute, montant jusqu'aux premiers rameaux, offrait une efficace protection contre la neige et le vent. Ils purent enfin voir devant eux. Protégée du vent, la forêt était calme et moins froide. La neige y avait bien pénétré, mais à raison d'une couche d'un décimètre seulement. A là clarté de la lanterne, elle paressait parsemée de paillettes argentées.
Devant les deux garçons, il y avait un talus enneigé. Ils y grimpèrent, suivit de Kendrew, qui, fatigué, traînait un peu les tentacules.
Ils avaient perdu les autres pitpoulpes dans la tempête.
Quand ils furent sur le tertre, ils s'aperçurent qu'il s'agissait du bord d'un chemin creux. Ils y descendirent, mais comprirent très vite qu'ils ne pouvaient y rester. Le vent, s'engouffrant dans la galerie, était ici plus fort que nulle autre part.
Ils retournèrent donc le long de la haie, où le vent était supportable. Pendant une demi-heure environ, ils marchèrent sans trop de difficultés, si ce n'est qu'Harry dut porter tout le long son pitpoulpe qui était épuisé. Puis tous trois arrivèrent à un endroit où la haie s'amoindrissait et n'arrêtait plus le vent. Ils continuèrent néanmoins, n'ayant pas d'autre choix.
Soudain, ce fut comme dans la clairière, l'impossibilité d'avancer, les chutes en avant dans la neige. Le vent semblait avoir forcé encore. Ils ne voyaient à nouveau rien, et la force du vent les poussait plus profond dans la forêt. Draco tomba une fois de plus. Seulement, cette fois, quand il se releva, il ne trouva plus Harry. Il appela, mais les sifflements du vent couvrait complètement sa voix. Après être à nouveau tombé à terre, il décida d'y rester et commença à chercher Harry, en tâtonnant autour de lui, à genoux dans la neige.
Harry. Harry. Il faut que je retrouve Harry. Il n'avait plus que cette pensée. Le froid, la fatigue lui avaient ôté la faculté de raisonner, et à cet instant, il ne pensait même plus à comment rentrer à Hogwarts, il n'avait en tête que la terreur de se retrouver seul, assis dans la neige, dans la forêt interdite, incapable même de voir ses propres mains. Il rampa un peu plus loin et perdit pied.
Il glissa en contrebas. Je dois être dans le chemin qu'on a vu tout à l'heure. Draco commença à reprendre ses esprits. Harry a du y rouler aussi, c'est pourquoi je l'ai perdu.
En effet, à peine avait-il eu conclu cela qu'une faible lueur apparut devant lui. On aurait dit une lumière lointaine, mais en fait, elle était toute proche, car il entendit la voix d'Harry, très près, qui l'appelait. Draco lui répondit, très soulagé. Quand Harry fut tout près, Draco l'attrapa par le bras, bien décidé à ne plus le lâcher désormais.
Ils avancèrent un peu, essayant de rester très près du bord gauche du chemin, pour se protéger un peu du vent qui venait de ce côté. Mais celui- ci, bien qu'affaibli par l'accotement, les poussait irrémédiablement vers le milieu du chemin.
Puis, soudain, tout devint calme. Plus un seul coup de vent, plus de neige, et la lampe éclairait largement autour des garçons. Tout autour d'eux, et même au sol, s'étendait une sorte de tapis ligneux qui tenait à la fois de la racine et de la branche. Draco et Harry levèrent la tête en même temps. Le même enchevêtrement formait un plafond à moins d'un mètre au-dessus de leurs têtes.
« Nous sommes dans un arbre ! Un immense arbre creux ! » murmura Harry, incrédule. « En tout cas, voilà l'endroit rêvé pour attendre la fin de la tempête. » Et sans attendre l'avis de Draco, il posa la lanterne devant lui et s'assit. Draco ne protesta pas du tout. Cela lui convenait parfaitement. Il s'assit à son tour.
Il faisait froid à l'intérieur de l'arbre, mais il n'y avait pas de vent. On pouvait d'ailleurs entendre celui-ci siffler à l'extérieur.
« Quand je pense » dit Harry à voix basse « que je me suis si souvent félicité de ce que le feu des lanternes magiques ne chauffe pas ! Aujourd'hui, je donnerais n'importe quoi pour avoir une lanterne de muggle avec un feu qui brûle.. »
« Oui, mais tu n'aurais jamais pu conserver ce feu-là dans cette tempête » nota Draco. Puis, après un silence, il reprit : « Mais par contre, il y a du bois relativement sec ici. » Il promenait ses doigts sur le sol, ou s'était entassé toute une masse de déchets organiques végétaux. « On pourrait faire du feu. »
« Il n'y a pas d'évacuation pour la fumée » soupira Harry en regardant en l'air. « On périrait asphyxiés. »
« C'est peut-être mieux que mourir de froid » indiqua Draco « et de faim. »
« Là, tu exagères ! » pointa Harry. « Moi aussi j'ai faim, mais on ne meure pas de faim en quelques heures ! Et s'il neige, il ne doit pas faire si froid ! »
« Moi, j'ai froid » dit tristement Draco. « et j'ai faim, et je suis épuisé » finit-il.
Harry se rapprocha de lui.
« Moi aussi. Mais si on y pense trop, on va désespérer. Pourtant, la tempête va bien finir par se calmer, et il ne reste sans doute plus beaucoup d'heures avant l'aurore. »
Il disait cela, mais Draco savait bien qu'il n'en était pas aussi sûr.
Je doute même qu'avec ce temps, on se rende compte du lever du soleil. Si ça se trouve, tout à l'heure, quand on était dehors, il faisait déjà jour. J'ai l'impression qu'on est dans cette forêt depuis plus qu'une nuit. Et il fait tellement froid. Draco ramena ses genoux contre sa poitrine pour minimiser les pertes de chaleur, et resta là à grelotter, les yeux fixés sur la lanterne.
« Draco ? » Harry l'appelait.
Il leva les yeux sur lui. Harry lui souriait. Il lui rendit son sourire. Alors Harry s'approcha encore plus, s'assit tout contre lui et passa son bras autour de ses épaules. Comment fait-il pour rester si chaud ? fut la question que Draco se posa d'abord. La deuxième interrogation fut ce qu'était cette masse molle et plus froide entre eux deux, mais il se souvint rapidement du pitpoulpe. Celui-ci n'avait guère apprécié le rapprochement entre les deux garçons et s'extirpa de la cape d'Harry. Il fit plusieurs fois le tour de la lanterne puis sorti de l'arbre. Ce faisant, il décala le panneau de liane qui protégeait partiellement l'intérieur de l'arbre du vent, et celui-ci s'engouffra, refroidissant d'un coup l'atmosphère.
En réaction à ce refroidissement, Draco, sans réfléchir, prit la place abandonnée par Kendrew dans les bras d'Harry. Celui-ci les referma lentement autour de Draco. Un long moment passa. De temps en temps, Harry secouait un peu Draco pour l'empêcher de s'endormir, parce qu'il faisait trop froid pour cela. Dehors, le vent faiblit peu à peu. Puis une lueur apparue à travers le rideau de lianes.
« Draco ? Draco ? » Harry essayait de réveiller Draco qui était partiellement endormi. « Il fait jour ! »
Draco avança sur les genoux jusqu'aux lianes et les écarta.
En effet, c'était l'aube. Il ne faisait pas encore très clair, mais des lueurs roses éclairaient l'est. Le ciel était presque dégagé. Il y avait de la neige partout, mais elle n'était pas déposée en couche, non, le vent en avait sculpté d'étranges statues, l'avait soufflée le long des arbres. Draco rentra dans l'arbre. Il sentit quelque chose dans ses pieds.
C'était Kendrew qui revenait, un tétras lyre dans la gueule.
Voilà. Fin du chapitre 1. J'espère que vous avez aimé. Chapitre 2 dans quelques jours si tout se passe bien :)
Auteur : Stupid Axolotl, la salamandre décolorée bloquée en stade juvénile.
Bêtatesting : Le Nico aux mille tentacules.
Disclaimer : Je ne possède toujours rien en ce qui concerne Harry Potter. Par contre, j'ai six adorables petits Xénopes (Merci Shinia Marina)
Avertissement : Beaucoup de biologie, un peu de slash (Un peu. En langage manga on dirait shonen ai.Euh, léger shonen ai même. Alors dois-je proposer le terme de 'slashen ai' ? heh)
PG -13 par scrupuleux acquis de conscience. Mais bon, ne lisez pas si vous êtes allergiques aux gays ou à la biologie, heh. (Perso, je suis seulement allergique à ma prof de dynamique des populations.)
J'utilise les noms anglais pour les personnages, mais pas forcément pour les objets et lieux.
POV de Draco + narration
Paroles entre guillemets, pensées en italique.
Résumé : Suite du pitpoulpe de Mr Pennycuik Shomburgk. Après la pluie de pitpoulpes, Harry et Draco doivent retourner à Hogwarts, alors qu'une tempête de neige s'abat sur la forêt interdite. Léger slash.
Une tempête de neige Quand fleurit l'épipogon A l'infirmerie Intermède forestier La nuit, tous les poulpes sont gris Les algues indigo gonflantes Combat de Plantimagi
Chapitre 1 : Une Tempête de neige.
Draco et Harry rebroussèrent donc chemin en silence, suivis de loin par une partie des pitpoulpes. Ils commencèrent par retourner le long de la forêt, où la progression était plus facile. En effet, dans la partie dégagée, le sol était couvert de graminées courtes, avachies par le froid, tandis qu'au c?ur de la clairière, les hautes herbes gênaient leur marche. Le vent s'était levé, brusquement, et si violent qu'ils devaient longer le plus possible la forêt, pour être un peu protégés, et cela les obligea bientôt à marcher dans la strate arbustive, encombrée de ronces et de prunelliers. D'innombrables tiges mortes de clématite sauvage et de chèvrefeuille pendaient des arbustes défeuillés ou marcescents, produisant une inextricable étoffe qui se mouvait souplement sous l'influence du vent. Celui-ci forçait de plus en plus. Des nuages arrivèrent. Tout à coup, la clairière s'obscurcit.
« Tu n'as plus ta lanterne ? » demanda Harry à Draco.
En effet, celui-ci ne l'avait plus, bien qu'il eut été persuadé de l'avoir gardée à la main.
« Non. Elle est restée dans le bois. J'ai dû la poser tout à l'heure. »
Ils se remirent en marche, avançant avec précaution, car ils ne voyaient quasiment rien devant eux. Au bout de quelques minutes, Harry s'arrêta, découragé.
« Nous ne pouvons pas continuer ainsi, nous ne voyons absolument pas où nous allons. »
Draco se rappela alors la pierre phosphorescente qu'il avait toujours dans sa poche. Elle ne leur permit pas d'éclairer le chemin, mais grâce à elle ils purent repérer une grosse branche morte et des lianes de clématites pour faire une torche. Harry avait un couteau ; il put entailler la branche, et après y avoir entrelacé et enroulé la clématite, ils eurent une torche convenable. Mais aucun sort ne réussit à la faire s'allumer. Le bois était bien trop détrempé.
« Que faisons-nous maintenant ? » demanda Harry à Draco qui essayait encore une fois d'allumer la torche, « Nous ne pourrons pas retrouver notre chemin avec seulement la pierre. Mais d'autre part. Ce n'est vraiment pas prudent de retourner chercher la lanterne. Et ce n'est même pas sûr qu'on saura la retrouver. »
« Ce n'est pas prudent d'être dans la forêt interdite pour commencer ! » répliqua Draco avec un peu d'humeur. « Il faut pourtant retourner chercher cette lanterne. Si on suit l'orée du bois comme on vient de le faire, on ne risque pas de se perdre. Je pense que je pourrai reconnaître l'endroit où j'ai laissé la lumière. »
Ils rebroussèrent donc chemin, entraînant dans leur mouvement le troupeau de poulpes. Le vent était toujours violent et les glaçait. Ils restèrent pourtant dans la clairière, pour éviter de s'égarer. Alors qu'ils marchaient depuis quelques minutes dans cette direction, une forte bourrasque fit perdre l'équilibre à Harry, l'envoyant dans un buisson de ronces.
« Aïe ! » gémit-il, mais il se releva aussitôt. Il vit alors sur sa cape noire de petits points blancs. Il voulut les chasser de la main. C'était humide.
« De la neige ! »
Draco leva sa pierre sur sa main grande ouverte, éclairant ainsi un peu devant lui. En effet, il s'était mis à neiger.
Il neigea faiblement d'abord. Les deux garçons reprirent leur route. Il était de plus en plus difficile de distinguer quoique ce soit. L'immense lune qui quelque temps avant illuminait la forêt avait disparu sous une épaisse couche de nuages. Puis il se mit graduellement à neiger plus fort. Le vent aidant, c'était à présent une véritable tempête de neige qui s'abattait sur la forêt.
« Que se passe-t-il ? » murmura Draco. « Il ne fait jamais si mauvais par ici. »
Mais il n'eut pas trop le temps d'y penser plus car il se rendit compte qu'il avait perdu Harry. On ne voyait plus à un mètre. Il l'appela, et Harry répondit immédiatement. Il était tout près, à quelques pas de Draco, mais il faisait si sombre et la neige tombait si serrée que celui-ci ne l'avait pas remarqué.
« Je suis là » dit Harry. « On ne voit vraiment plus rien. Cela ne sert à rien de chercher la lanterne, on ne la retrouvera jamais avec toute cette neige. »
« Nous n'avons pas le choix » répliqua Draco. « Il faut continuer à marcher dans cette direction. Cela ne servirait à rien de rebrousser chemin. »
« Mais en marchant dans ce sens, nous nous éloignons d'Hogwarts ! » protesta Harry.
« Je ne sais pas. Depuis le temps que nous marchons à l'aveuglette, je ne saurais dire dans quelle direction nous allons. »
« Nous sommes toujours dans la clairière en tout cas. Sinon, nous aurions déjà percuté un arbre. » nota Harry.
Il avait à peine finit de parler qu'il perçut une ombre immobile devant lui. Quelques pas plus tard, il se trouvait en face d'un arbre.
« Euh.. Oublie ce que je viens de dire. Draco ? Draco ? »
« Je suis là » répondit Draco. « Je vérifiais quelque chose. Il y a des arbres tout autour de nous sauf à l'arrière. Nous avons dévié et sommes en train d'entrer dans la forêt. Ce qui a du bon, parce qu'il neige moins sous les arbres. Et le sol est à peu près sec. C'est praticable.»
« Praticable ? On ne voit absolument rien ! On va foncer dans tous les arbres ! Sans compter toutes les créatures immondes qui traînent dans cette forêt ! » s'indigna Harry.
« Comme il neige peu sous les arbres, la pierre éclairera suffisamment pour voir les arbres, Harry. Viens ! On ne peut pas rester là, sans bouger, sous la neige. »
« Tu as raison » admit Harry à contrec?ur, d'une voix un peu découragée. « Au moins, ne nous perdons pas. » Et il prit la main de Draco. Celui-ci, sentant une main glacée serrer la sienne, eut un tressaillement.
A un moment, Harry manqua de tomber.
« De la boue ! » annonça-t-il. Ils firent encore quelques pas, mais il était impossible d'aller plus loin. Ils firent un crochet jusqu'à trouver un sol plus sec. Ils continuèrent à marcher, en redoublant de précaution, sur un sol couvert d'une mince couche de boue collante et rendue glissante par la neige.
Puis Draco poussa un cri. Son pied avait heurté quelque chose. Il se baissa et éclaira le sol avec sa pierre. C'était la lanterne.
« Harry ! La lanterne ! On avait donc été plus loin ! On a du arriver au bout de la clairière, c'est pour cela qu'on était sous les arbres ! »
« On est donc maintenant dans la bonne direction » dit Harry, soulagé.
Draco alluma la lanterne.
En voyant la lumière, les deux garçons reprirent tout de suite espoir. C'était très réconfortant, cette lueur magique, après la marche dans l'obscurité totale, le long de cette forêt inhospitalière.
Ils reprirent leur chemin, et marchèrent en silence ce qui leur sembla des heures. La neige tombait toujours en rafales. Ils étaient trempés et frigorifiés.
Puis Harry rompit le silence.
« Si nous avions bien été dans la bonne direction, nous serions sortis de la forêt depuis longtemps. On a du s'égarer. »
« Mais si nous changeons de direction, rien ne nous dit que ce sera la bonne cette fois » soupira Draco.
« De toute façon » ajouta Harry, désabusé, « je ne sais pas si je pourrai encore marcher longtemps. Je suis épuisé.Et j'ai faim. »
J'ai faim moi aussi se dit Draco. Mais je ne m'en étais pas rendu compte. Nous n'aurons rien à manger tant que nous ne serons pas sortis de la forêt. Et ça, plus le froid. Nous allons nous affaiblir très vite.
Mais il ne dit rien. Ils continuaient à marcher.
La neige tombait à présent en violentes bourrasques. Ils avançaient avec difficulté, devant sans cesse se rééquilibrer. Un coup de vent plus fort que les autres fit tomber Draco à plat ventre dans la neige. En essayant de se relever, il fut à nouveau poussé au sol. Finalement, il put se remettre sur ses pieds. Tout en essayant de rester debout, il se tourna vers Harry et vit que celui-ci était accroupi dans la neige et lui faisait signe de faire de même. Draco obtempéra, non sans lancer à Harry un regard inquisiteur.
« Quand on est plus bas, il y a moins de prise au vent » expliqua Harry en s'approchant de Draco. « Que faisons-nous maintenant ? On ne peut plus avancer avec ce vent. »
« Il va falloir se réfugier dans la forêt » soupira Draco.
« Oui, c'est la seule solution » admit Harry « mais sache que cela me tente guère » ajouta-t-il sur le ton de la plaisanterie. Mais Draco n'était pas dupe. Il se doutait bien qu'Harry fut au moins aussi découragé que lui à l'idée de devoir entrer dans la forêt.
Ils ne voyaient plus rien, la lampe même ne permettait plus d'éclairer à plus d'un mètre, sa lumière étant immédiatement gobée par un épais brouillard neigeux. Tout ce qu'ils savaient, c'est qu'ils longeaient la forêt, et qu'elle se trouvait à leur droite.
« Allez, viens, on y va » dit Harry à Draco en lui prenant la main. Ils firent quelques pas vers la droite et furent confrontés à une épaisse haie enchevêtrée qui leur interdisait l'accès à la forêt. Ils marchèrent le long de la haie, pour trouver un endroit où la couverture végétale était moins dense. Comme ils n'y voyaient rien, ils étaient obligés d'explorer la haie avec leurs mains, ce qui n'était guère agréable, car le haut bocage était assez largement colonisé par les ronces. Draco parvint ensuite à casser une branche, ce qui leur permit de sonder la haie sans plus s'écorcher les mains. Après quelques tentatives, ils découvrirent un trou dans la haie, assez large pour permettre leur passage.
Une fois de l'autre coté, ils furent soulagés : la haie, épaisse et haute, montant jusqu'aux premiers rameaux, offrait une efficace protection contre la neige et le vent. Ils purent enfin voir devant eux. Protégée du vent, la forêt était calme et moins froide. La neige y avait bien pénétré, mais à raison d'une couche d'un décimètre seulement. A là clarté de la lanterne, elle paressait parsemée de paillettes argentées.
Devant les deux garçons, il y avait un talus enneigé. Ils y grimpèrent, suivit de Kendrew, qui, fatigué, traînait un peu les tentacules.
Ils avaient perdu les autres pitpoulpes dans la tempête.
Quand ils furent sur le tertre, ils s'aperçurent qu'il s'agissait du bord d'un chemin creux. Ils y descendirent, mais comprirent très vite qu'ils ne pouvaient y rester. Le vent, s'engouffrant dans la galerie, était ici plus fort que nulle autre part.
Ils retournèrent donc le long de la haie, où le vent était supportable. Pendant une demi-heure environ, ils marchèrent sans trop de difficultés, si ce n'est qu'Harry dut porter tout le long son pitpoulpe qui était épuisé. Puis tous trois arrivèrent à un endroit où la haie s'amoindrissait et n'arrêtait plus le vent. Ils continuèrent néanmoins, n'ayant pas d'autre choix.
Soudain, ce fut comme dans la clairière, l'impossibilité d'avancer, les chutes en avant dans la neige. Le vent semblait avoir forcé encore. Ils ne voyaient à nouveau rien, et la force du vent les poussait plus profond dans la forêt. Draco tomba une fois de plus. Seulement, cette fois, quand il se releva, il ne trouva plus Harry. Il appela, mais les sifflements du vent couvrait complètement sa voix. Après être à nouveau tombé à terre, il décida d'y rester et commença à chercher Harry, en tâtonnant autour de lui, à genoux dans la neige.
Harry. Harry. Il faut que je retrouve Harry. Il n'avait plus que cette pensée. Le froid, la fatigue lui avaient ôté la faculté de raisonner, et à cet instant, il ne pensait même plus à comment rentrer à Hogwarts, il n'avait en tête que la terreur de se retrouver seul, assis dans la neige, dans la forêt interdite, incapable même de voir ses propres mains. Il rampa un peu plus loin et perdit pied.
Il glissa en contrebas. Je dois être dans le chemin qu'on a vu tout à l'heure. Draco commença à reprendre ses esprits. Harry a du y rouler aussi, c'est pourquoi je l'ai perdu.
En effet, à peine avait-il eu conclu cela qu'une faible lueur apparut devant lui. On aurait dit une lumière lointaine, mais en fait, elle était toute proche, car il entendit la voix d'Harry, très près, qui l'appelait. Draco lui répondit, très soulagé. Quand Harry fut tout près, Draco l'attrapa par le bras, bien décidé à ne plus le lâcher désormais.
Ils avancèrent un peu, essayant de rester très près du bord gauche du chemin, pour se protéger un peu du vent qui venait de ce côté. Mais celui- ci, bien qu'affaibli par l'accotement, les poussait irrémédiablement vers le milieu du chemin.
Puis, soudain, tout devint calme. Plus un seul coup de vent, plus de neige, et la lampe éclairait largement autour des garçons. Tout autour d'eux, et même au sol, s'étendait une sorte de tapis ligneux qui tenait à la fois de la racine et de la branche. Draco et Harry levèrent la tête en même temps. Le même enchevêtrement formait un plafond à moins d'un mètre au-dessus de leurs têtes.
« Nous sommes dans un arbre ! Un immense arbre creux ! » murmura Harry, incrédule. « En tout cas, voilà l'endroit rêvé pour attendre la fin de la tempête. » Et sans attendre l'avis de Draco, il posa la lanterne devant lui et s'assit. Draco ne protesta pas du tout. Cela lui convenait parfaitement. Il s'assit à son tour.
Il faisait froid à l'intérieur de l'arbre, mais il n'y avait pas de vent. On pouvait d'ailleurs entendre celui-ci siffler à l'extérieur.
« Quand je pense » dit Harry à voix basse « que je me suis si souvent félicité de ce que le feu des lanternes magiques ne chauffe pas ! Aujourd'hui, je donnerais n'importe quoi pour avoir une lanterne de muggle avec un feu qui brûle.. »
« Oui, mais tu n'aurais jamais pu conserver ce feu-là dans cette tempête » nota Draco. Puis, après un silence, il reprit : « Mais par contre, il y a du bois relativement sec ici. » Il promenait ses doigts sur le sol, ou s'était entassé toute une masse de déchets organiques végétaux. « On pourrait faire du feu. »
« Il n'y a pas d'évacuation pour la fumée » soupira Harry en regardant en l'air. « On périrait asphyxiés. »
« C'est peut-être mieux que mourir de froid » indiqua Draco « et de faim. »
« Là, tu exagères ! » pointa Harry. « Moi aussi j'ai faim, mais on ne meure pas de faim en quelques heures ! Et s'il neige, il ne doit pas faire si froid ! »
« Moi, j'ai froid » dit tristement Draco. « et j'ai faim, et je suis épuisé » finit-il.
Harry se rapprocha de lui.
« Moi aussi. Mais si on y pense trop, on va désespérer. Pourtant, la tempête va bien finir par se calmer, et il ne reste sans doute plus beaucoup d'heures avant l'aurore. »
Il disait cela, mais Draco savait bien qu'il n'en était pas aussi sûr.
Je doute même qu'avec ce temps, on se rende compte du lever du soleil. Si ça se trouve, tout à l'heure, quand on était dehors, il faisait déjà jour. J'ai l'impression qu'on est dans cette forêt depuis plus qu'une nuit. Et il fait tellement froid. Draco ramena ses genoux contre sa poitrine pour minimiser les pertes de chaleur, et resta là à grelotter, les yeux fixés sur la lanterne.
« Draco ? » Harry l'appelait.
Il leva les yeux sur lui. Harry lui souriait. Il lui rendit son sourire. Alors Harry s'approcha encore plus, s'assit tout contre lui et passa son bras autour de ses épaules. Comment fait-il pour rester si chaud ? fut la question que Draco se posa d'abord. La deuxième interrogation fut ce qu'était cette masse molle et plus froide entre eux deux, mais il se souvint rapidement du pitpoulpe. Celui-ci n'avait guère apprécié le rapprochement entre les deux garçons et s'extirpa de la cape d'Harry. Il fit plusieurs fois le tour de la lanterne puis sorti de l'arbre. Ce faisant, il décala le panneau de liane qui protégeait partiellement l'intérieur de l'arbre du vent, et celui-ci s'engouffra, refroidissant d'un coup l'atmosphère.
En réaction à ce refroidissement, Draco, sans réfléchir, prit la place abandonnée par Kendrew dans les bras d'Harry. Celui-ci les referma lentement autour de Draco. Un long moment passa. De temps en temps, Harry secouait un peu Draco pour l'empêcher de s'endormir, parce qu'il faisait trop froid pour cela. Dehors, le vent faiblit peu à peu. Puis une lueur apparue à travers le rideau de lianes.
« Draco ? Draco ? » Harry essayait de réveiller Draco qui était partiellement endormi. « Il fait jour ! »
Draco avança sur les genoux jusqu'aux lianes et les écarta.
En effet, c'était l'aube. Il ne faisait pas encore très clair, mais des lueurs roses éclairaient l'est. Le ciel était presque dégagé. Il y avait de la neige partout, mais elle n'était pas déposée en couche, non, le vent en avait sculpté d'étranges statues, l'avait soufflée le long des arbres. Draco rentra dans l'arbre. Il sentit quelque chose dans ses pieds.
C'était Kendrew qui revenait, un tétras lyre dans la gueule.
Voilà. Fin du chapitre 1. J'espère que vous avez aimé. Chapitre 2 dans quelques jours si tout se passe bien :)
