------- Je suis en train de traduire 'Le pitpoulpe'
en anglais et je recherche quelqu'un pour bêtatester.
Titre : Quand fleurit l'épipogon. Suite de 'Le
pitpoulpe de Mr Pennycuik Shomburgk'.
Auteur : Stupid Axolotl, la salamandre décolorée
bloquée en stade juvénile. Bêtatesté par le Nico aux mille
tentacules.
Disclaimer : Je ne possède toujours rien en ce qui
concerne Harry Potter. Par contre, j'ai six adorables petits
Xénopes (Merci Shinia Marina) qui répondent (enfin, façon de
parler...) aux noms débiles de Glox, Pennycuik, Charpennes,
Castalie, Laxanope et Watterson.
Avertissement : Beaucoup de biologie, un peu de slash (Un
peu En langage manga on dirait shonen aiEuh, léger
shonen ai même. Alors dois-je proposer le terme de 'slashen ai'
? heh)
PG -13 par scrupuleux acquis de conscience. Mais bon, ne lisez
pas si vous êtes allergiques aux gays ou à la biologie, heh.
(Perso, je suis seulement allergique à ma prof de dynamique des
populationsQuoique j'ai trouvé de quoi m'occuper pendant
ce cours, je traduit FAKE de l'allemand au français, rhhaaa, une
ignoble traduction de traduction, lol! J'espère que la prof ne
se demandera jamais pourquoi j'ai besoin d'un dictionnaire
d'allemand pour son cours.)
J'utilise les noms anglais pour les personnages, mais pas
forcément pour les objets et lieux.
POV de Draco + narration
Paroles entre guillemets, pensées entre étoiles.
Résumé : Suite du pitpoulpe de Mr Pennycuik Shomburgk.
Après la pluie de pitpoulpes, Harry et Draco doivent retourner
à Hogwart, alors qu'une tempête de neige s'abat sur la forêt
interdite. Léger slash.
1) Une tempête de neige
2) Quand fleurit l'épipogon
3) A l'infirmerie
4) Intermède forestier
5) La nuit, tous les poulpes sont gris
6) Les algues indigo gonflantes
7) Combat de Plantimagi
Note : MAT m'a fait remarqué que j'écris parfois 'épipoGNON' a la place de 'épipoGON'. Désolée... La bonne orthographe est épipogon.
Chapitre 6 : Les algues indigos gonflantes
Chapitre dédié à M.A.T (La chasse à l'acrostiche est déclaré ouverte! *applaudissements* J'espère aussi que tu aimeras comment j'ai inséré ton pallindrome favori ^-^)
Le lendemain, il y avait justement un cours de botanique. Depuis
la fameuse leçon avec le botryche, la méfiance de Draco envers
ces cours-ci avait encore augmenté. Il y allait en rechignant,
et uniquement pour ne pas donner d'arguments qui justifieraient
la rumeur qui courait sur sa phytophobie. Sinon, il aurait
trouvé moyen de rater la plupart des cours.
Ce jour-là, il fut plutôt content en voyant le sujet d'étude :
les algues. Il y en avait différentes sortes, qui flottaient
nonchalamment dans des bassines en cuivre posées sur la grande
table.
*Des algues ! Très bien ! Je n'ai jamais eu de problèmes avec
les plantes aquatiques.*
Il était donc plutôt serein et sourit même aux bêtises de
Crabbe qui avait sorti une longue laminaire° d'une cuvette et
essayait d'en frapper Goyle.
" Un peu de calme ! " demanda Mrs Sprout.
Le cours commença. Le professeur commença à leur rappeler les
différentes catégories d'algues, à savoir les algues vertes à
pustules, " sans aucun intérêt magique, mais faisant une
bonne salade, une fois les pustules crevées ", les algues
vertes explosives " rares et dangereuses, nous ne les
étudierons pas dans ce cours ", les algues indigo
gonflantes " dont l'expansion peut être de plus de 800%,
c'est pourquoi je ne vous ai apporté que des individus
juvéniles et de ce fait, de taille réduite ", les algues
brunes en lacets " très utiles dans des domaines variés de
la magie, ce sont surtout d'elles que je vous parlerai. " et
encore bien d'autres sortes d'algues.
Quand elle eut finit de détailler les genres et les espèces,
Mrs Sprout conseilla à ses étudiants d'aller regarder de plus
près chaque algue et de noter ses caractéristiques
morphologiques. Les élèves se dispersèrent tout autour de la
table, chacun se penchant sur une cuvette.
Dans la première bassine que Draco observa flottait une
minuscule algue indigo gonflante. Elle ressemblait vaguement à
une plume, avec de très fines ramifications reliées à une
pseudo-nervure° très étroite, presque transparente, alors que
le reste de l'algue était d'un indigo assez prononcé.
*Ah, voilà une plante qui n'est pas ignoble* se dit Draco, à
qui la minuscule plume plaisait beaucoup. Il tend la main pour la
saisir. A peine avait-il mis la main dans l'eau qu'il fut à
moitié assommé par un objet contondant tout d'abord non
identifié. Mais dès qu'il eut repris quelque peu ses esprits,
il se rendit compte que c'était la pseudo-nervure de l'algue.
" Ce n'est pas possible ! Ce n'est pas possible ! "
répétait Mrs Sprout, " elle a bien grossi de au
moins 7000% ! Comment as-tu fait ?"
Elle était toute excitée, comme si rien au monde n'aurait pu
lui faire plus plaisir que voir une algue indigo atteindre de
gigantesques proportions d'enflure.
*Comment ai-je fait ? Je viens de me faire agresser par un autre
de ses stupides végétaux et elle croit que je l'ai fait exprès
?* s'indigna Draco.
Mais Mrs Sprout avait dit cela sans réfléchir, et elle ne
réitéra pas sa question. Elle se contenta de dire aux élèves
de se tenir à distance des algues indigo, et d'aller plutôt
étudier les autres algues, qui ne posaient pas ce genre de
problème. Mais durant le reste du cours, plusieurs étudiants
mirent par erreur les mains dans les bassines des algues indigos
et Draco vit avec étonnement et également un peu d'énervement
qu'il ne se passait pas grand-chose, les algues se contentant de
doubler voire de tripler de volume, sans même sortir de la
cuvette.
Draco, lui, se garda bien d'approcher ces bassines à nouveau,
mais il aurait aussi préféré se tenir à l'écart des autres.
Finalement, il se décida à regarder de minuscules algues brunes
filamenteuses, qui lui semblaient aussi inoffensives qu'informes.
Las, dès que les doigts de sa main droite furent dans l'eau, les
algues s'y entourèrent et serrèrent tellement fort que Draco
échappa un cri. Il parvint à arracher les tiges avec sa main
gauche, mais elles étaient déjà bien entrées dans la chair et
cela saignait beaucoup.
Mrs Sprout paniqua un peu, puis, quand elle vit que c'était
superficiel, elle se posa des questions d'un autre ordre.
" C'est quand même très étrange. C'est toujours toi qui
te fait attaquer, et cela même par les plantes les plus
inoffensives. "
" C'est ce que j'ai remarqué, merci " dit Draco avec
humeur.
Mrs Sprout n'insista pas. Elle demanda simplement à un autre
élève de l'accompagner à l'infirmerie.
Draco n'y resta pas longtemps. Mrs Pomfrey examina ses blessures,
y mit un peu de baume d'euphorbe verruqueuse° et lui fit un
pansement.
Pendant tout le reste de la journée, et les trois jours qui
suivirent, il fut handicapé par cette main blessée qui
l'empêchait d'écrire ou de tenir quoique ce soit dans sa main.
Le jour qui suivit cet accident, alors qu'il était sorti de
cours et était seul dans un couloir, Harry vint à lui.
" Draco ? Qu'est-ce qui t'est arrivé à la main? " lui
demanda Harry
" Attaque de deux plantes l'une après l'autre, hier "
annonça lugubrement Draco, " l'une m'a à moitié assommé,
l'autre m'a blessé aux doigts. "
" On dirait que tu attires les plantes irritées "
remarqua Harry. " Ou alors, c'est toi qui les énerve.
"
" J'ai bien l'impression ! Mais pourquoi ? Je ne leur veux
pas de mal. Je ne les aime pas, mais c'est justement parce
qu'elles m'agressent. Aussi loin que je puisse me souvenir, j'ai
toujours eu des problèmes avec les plantes. "
" C'est curieux " dit Harry, pensif.
Des pas légers se firent entendre au fond du couloir.
Draco et Harry se reculèrent contre le mur. Ce n'était qu'un chat, d'aspect inhabituel, qui, après avoir détecté les deux garçons, fit demi-tour et reparti rapidement.
"Quel est ce chat?" demanda Harry. "Ce n'est certainement pas celui de Filch!"
"Non. J'ai déjà vu celui-ci quelques fois, mais il se montre rarement. Il appartenait à un ancien professeur, Mr Erin Schrödinger°, qui enseignait une matière abandonnée depuis, la magie quantique. Quand il est parti, il a laissé son chat."
"Il a une drôle d'allure, ce chat..." dit Harry pensivement.
'Très. On dit qu'il est à la fois vivant et mort" précisa Draco.
"Etonnant" dit Harry. " Bon, j'y vais
maintenant. A mercredi"
Il s'éloigna rapidement.
*A mercredi ? Oui, j'irai sans doute* se dit Draco.
Il y alla, et quand il arriva, Harry n'était pas encore là.
Draco ne resta pas à proximité de la maison d'Hagrid, mais alla
attendre Harry un peu plus loin. Il prit soin de rester au milieu
du chemin, pour être sûr de ne pas frôler un buisson. Au bout
d'un moment, il entendit du bruit derrière lui.
Harry arrivait avec un sourire moqueur sur les lèvres.
" Regarde Draco, j'ai trouvé un truc qui va t'intéresser !
"
Harry montrait un livre.
" Ah non ! Pas encore des horribles histoires de plantes
" protesta Draco.
" Hehe " rit Harry, " on dirait que tu commences
à me connaître. Là-dedans, ils parlent de heh, tu vas
adorer ! 'Parallèlement aux Animagi, il existe de rares
Plantimagi' "
" Haaaa ! " l'interrompit Draco, " quelle horreur
! "
" Tu te rends compte " se moqua gentiment Harry, "
c'est possible que tu croises chaque jour un ou des
humains-plantes. "
" Horrible ! Et comment peut-on savoir si quelqu'un est un
Plantimagus ? "
" On ne peut pas ! Et attends ! Le pire, c'est que l'on ne
devient pas un Plantimagus, contrairement aux Animagi. On naît
ainsi. "
" Je crois que je vais devoir me faire ermite " dit
Draco sombrement.
" C'est la seule solution qui te reste " plaisanta
Harry. " Je te vois, parlant avec quelqu'un, et te demandant
si cet interlocuteur est un Plantimagus. Mais tu sais, il ne
s'agit pas forcément de plantes dangereuses. Ca peut être un
beau rosier."
" Les rosiers sont dangereux ! Leurs épines sont couvertes
de bactéries du sol pathogènes ! Ma crainte principale, c'est
d'être tué par une plante, d'accord, mais je préférerais
aussi échapper au tétanos et au charbon, si possible ! "
" Tu es toujours aussi positif, toi Bon, et bien, ça
peut être aussi, je ne sais pas, un colchique par exemple "
" C'est vénéneux ! "
" Tu n'as pas besoin d'y goûter non plus " plaisanta
Harry.
" Mais imagine ! Je ne vais plus oser embrasser personne de
peur de m'empoisonner ! "
L'idée amusa Harry. Il sourit largement.
" Tu abuses quand même ", dit Draco. " Tu aimes
me faire peur, hein ? "
Il prit le livre et essaya de lire, mais il faisait trop sombre.
" Allons chez Hagrid " proposa Harry.
Cette fois, Draco accepta. Comme Harry l'avait prévu, Hagrid fit
bon accueil à Draco, ce qui eut pour conséquence d'endormir un
peu la méfiance que celui-ci avait pour le gardien.
Alors qu'Harry et Hagrid parlaient ensemble, Draco se remit à
lire l'article sur les Plantimagi. Il appris ainsi des choses
terrifiantes, comme par exemple, que le fait qu'une personne
pouvait être un Plantimagus sans le savoir. Parfois, on mourait
sans même l'avoir su. Les circonstances dans lesquelles on se
rendait compte de son plantimagisme étaient très diverses.
*Au moins, si une chose peut me consoler* se dit Draco, *c'est
que je ne peux pas être un Plantimagus, vu comment les plantes
m'accueillent. J'en viens presque à déplorer de n'en être pas
un. Ainsi, les plantes me seraient amicales et ne m'attaqueraient
pas.*
Il rendit le livre à Harry.
" Alors, prêt à faire des cauchemars ? " demanda
celui-ci avec un peu de sarcasme.
Hagrid sourit, mais Draco se renfrogna.
" Je n'ai plus qu'à espérer qu'aucun de mes compagnons de
dortoirs n'est un Plantimagus qui a décidé de m'assassiner
cette nuit. "
" C'est quand même peu probable " répliqua Harry.
" Ils auraient des raisons de t'en vouloir, mais ils ne le
savent pas. "
" En parlant de cela, qu'a tu dis autres Slytherins ? "
demanda Hagrid à Draco.
Draco répéta la façon dont il s'était arrangé, quelque peu
gêné, mais Harry lui vint en aide en expliquant à Hagrid qu'il
en avait lui-même eut l'idée, après avoir lu le message de
Goyle qui démontrait que les Slytherins avait déjà leur propre
interprétation des choses.
Draco expliqua aussi à Hagrid comment les Slytherins lui
avaient laissé le soin de se débarrasser d'Harry.
" Bon. Vous êtes tranquilles tous les deux pour un certain
temps. Je n'ose pas m'imaginer ce que tu veux dire par 'se
débarrasser' d'Harry, mais si c'est sérieux, il faudrait
sévir. Le problème, c'est qu'on ne peut pas renvoyer tous les
Slytherins. Et puis, j'imagine qu'ils disaient cela sous le coup
de la colère et qu'ils ne le feraient pas réellement. "
" Ils croient qu'Harry a tué mon père de façon déloyale
" nota Draco, " de telles pensées, si elles sont
excessives, sont néanmoins presque justifiées. "
" Il n'est jamais justifié de se de se débarrasser
de quelqu'un, Draco. Si on avait des raisons d'émettre des
doutes sur ce qu'a fait Harry, il faudrait le juger, pas le
liquider " remarqua Hagrid.
" Je doute que la majorité des Slytherins pensent cela
" soupira Harry.
Draco n'ajouta rien. Il était en train de se rendre compte à
quel point son appréciation des Slytherins avait changé. Avant,
il les trouvait légèrement stupides, mais débrouillards,
malins et, au final, plutôt sympathiques. A présent, il les
avait en aversion et se demandait comment il avait pu vivre avec
eux si longtemps. Cela avait commencé quand Blaise l'avait
attaqué, et s'était empiré depuis qu'ils étaient redevenus
aimables, à la faveur de l'énorme mensonge que Draco leur avait
servit.
Plus tard, il sortit de chez Hagrid avec Harry, et celui-ci lui
dit au revoir, en lui donnant rendez-vous la semaine prochaine. A
ce moment, Draco pressentit qu'il allait en effet revenir le
prochain mercredi, et les suivants, même s'il n'avait rien de
spécial à communiquer à Harry. Mais ce jour-là, il avait
justement encore quelque chose à lui dire. Il rattrapa Harry qui
avait déjà bifurqué vers le dortoir des Gryffindors.
" Harry ? "
" Oui ? "
" Je voulais encore te parler de quelque chose. J'ai oublié
tout à l'heure. "
" Bien. De quoi s'agit-il ? " demanda Harry.
" Récemment, ma mère m'a écrit. Elle me demande de
revenir à la maison. Je ne sais pas quoi lui répondre. Elle a
l'air vraiment affligée, et même si j'ignore à quel point elle
a été impliquée dans tout cela, je m'inquiète pour elle.
"
"Uh-uh " fit Harry. " Et toi, qu'est ce que tu en
penses ? Tu as envie de retourner chez toi, j'imagine ? Avec les
Slytherins, Hogwarts ne doit pas être facile à vivre
"
" Cela ne suffit pas à me donner envie de m'en aller. Je ne
veux pas partir, c'est bien cela le problème. Mais j'hésite à
le dire à ma mère. Je lui ai dit que j'y réfléchirais, qu'il
me faudrait un peu de temps pour me rendre compte si cela
risquait de compromettre mes études. Mais la vérité est que
c'est bien le dernier de mes soucis. "
" Et bien Cela m'embête un peu de te conseiller cela,
mais Tu n'en es pas à un mensonge près, non ? "
" Les mensonges, c'est facile avec les Slytherins. Mais
mentir à sa propre mère, c'est plus délicat " pointa
Draco.
" Evidement. Mais tu n'as pas besoin d'entrer dans les
détails. Dis lui juste que tu préfère rester à Hogwarts parce
que tu t'y sens bien. Ce qui, incompréhensivement, doit être
vrai, puisque tu tiens à y rester. "
" Je vais lui dire quelque chose de ce genre " dit
Draco, " maisça te semble tellement étonnant, que je
veuille rester ici ? "
" Assez étonnant tout de même. Les Slytherins "
" Réellement Ces temps-ci, ils me laissent
tranquille. "
" D'ici quelque temps, ils te presseront à agir. "
" Ils m'ont promis de me laisser faire. Même s'ils m'y
poussent, je garderai la direction des événements. "
rappela Draco.
" N'y crois pas trop. Ils agiront à leur guise "
prévint Harry.
" Ils agiront à leur guise " répéta Draco.
" C'est ce que tu penses, et tu m'as laissé leur raconter
tout ça ? "
" Et bien, tu voyais autre chose à leur dire ? " dit
Harry très calmement.
" Rien ! Mais pourquoi as-tu accepté de prendre ce risque ?
Tu pouvais très bien ne pas t'en occuper. "
" Je voulais t'aider, Draco " expliqua Harry.
" Ca, j'ai bien compris. Ce que je ne comprends pas, c'est
pourquoi. "
" Mais parce que je t'aime bien " répondit Harry
sincèrement.
" Oh Mais au moment où tu as décidé cela, je
n'avais rien fait pour mériter ton amitié ! "
" Si je n'avais pas peur de passer pour un illuminé plus ou
moins voyant, je dirais que j'ai réalisé avant toi que tu
m'appréciais. Rappelle-toi comment je t'ai fait rager à ce
sujet quand on était à l'infirmerie. "
" C'est vrai " admit Draco, " tu avais raison.
"
" Ca veut dire que tu avoues enfin que tu m'aimes bien ?
" taquina Harry.
" Je t'aime bien " déclara solennellement Draco, ce
qui amusa beaucoup Harry.
" Ahhh ! Enfin ! Je peux avoir un hug alors ? "
Harry plaisantait, mais Draco ne s'en rendit pas compte. Il
tendit maladroitement ses bras vers son compagnon étonné, mais
n'osa pas s'approcher. Harry s'avança et prit son ami dans ses
bras. Draco se figea, très mal à l'aise. Ce n'était pas que la
situation lui déplût, au contraire. Mais il ne se sentait pas
à sa place. Cela avait l'air tellement normal pour Harry, et
tellement étrange pour lui. Mais au bout d'un moment, alors
qu'Harry ne semblait pas vouloir le lâcher, il décida
d'arrêter de se poser des questions pour pouvoir apprécier
cette agréable étreinte. Seulement, juste après, Harry lâcha
Draco et recula de quelques pas.
" Harry ? " appela Draco, un peu inquiet.
" Quelqu'un vient par ici " chuchota celui-ci, et, sans
laisser à Draco le temps de lui répondre, il déploya sa cape,
s'en recouvrit et, tirant Draco par le bras, le fit passer sous
le tissu magique et le tint contre lui. Ils restèrent silencieux
jusqu'à ce que les pas s'éloignent, puis Draco s'extirpa à
regret hors de la cape.
" Tu viendras la semaine prochaine ? " demanda Harry.
" Oui. Bien sûr " affirma Draco.
Pendant plus de deux mois, Draco alla donc tous les mercredis
voir Harry - et par la même occasion, les deux pitpoulpes. Le
reste du temps, il essayait de contenter les Slytherins avec des
discours auxquels il ne croyait pas. Il les évitait le plus
possible, d'autant plus que depuis qu'il était devenu ami avec
Harry, il ne ressentait plus du tout le besoin de communiquer
avec ses collègues de maison.
Avec Harry, tout allait bien, même si Draco avait tendance à
trouver anormale l'impatience qu'il avait toute la semaine à
l'idée de le revoir. Ce qui l'énervait surtout, c'est de le
croiser si souvent pendant la journée sans pouvoir lui parler ou
même lui faire un signe. Il avait bien essayé, mais Harry ne
s'y était pas prêté. Il se contentait donc des mercredis
soirs, qu'ils passaient à discuter dans l'auvent ou chez Hagrid
quand il faisait trop froid. Draco se vit même commencer à
apprécier celui-ci. Un jour, il lui demanda pourquoi il était
revenu, le jour où Harry et lui-même étaient dans la forêt.
Hagrid lui expliqua qu'il était parti se renseigner sur une
potentielle utilisation des pitpoulpes, et qu'il était rentré
à ce moment-là tout à fait par coïncidence. Mais ce qui
était important pour Draco, c'est de se rendre compte qu'Hagrid
avait fait les mêmes recherches que lui, au même moment et aux
mêmes fins.
Draco comptait donc continuer sa double vie jusqu'à la fin de
l'année.
Mais un mercredi, alors qu'il sortait d'Hogwarts en catimini,
Draco fut repéré par Filch. Il fut ramené dans sa maison manu
militari, mais au dernier moment, Filch changea d'avis.
" Puisque tu a l'air d'aimer te promener la nuit dans les
couloirs, tu vas chercher le tubercule d'oxifrage° que j'ai
perdu ce matin. "
*Un tubercule d'oxifrage ? Mais c'est minuscule et à moitié
transparent ! Je vais y passer la nuit !* pensa Draco, irrité.
" Et bien, tu ne me remercie pas ? Tu vas pouvoir passer
toute ta nuit à arpenter autant de couloirs que tu voudras
" dit Filch avec un sourire mauvais.
Draco soupira et se mit immédiatement au travail.
Pendant un certain temps, Filch suivit Draco de prêt, pour
éviter qu'il ne s'éclipse. Puis, quand il vit qu'il ne semblait
pas essayer de s'enfuir, il le laissa tranquille, tout en
surveillant de temps à autres.
Draco avait sorti sa pierre phosphorescente et s'en servait pour
regarder le long des murs. Il enrageait.
*Peut-il y avoir quelque chose de pire que de chercher un objet
minuscule dans des couloirs sombres avec Filch sur le dos ? Et
puis Harry va m'attendre. Je lui ai bien dit la semaine dernière
que je viendrais. J'espère qu'il ne va pas s'inquiéter.*
Il continua ses recherches. Il arrivait au bout du couloir. A
gauche et à droite s'étendaient d'autres corridors. Il hésita
quant à la direction à prendre, puis choisi d'aller à gauche.
Il recommença à chercher le bulbe.
" Draco ? " chuchota une voix.
Draco se retourna. Il n'y avait personne.
" Harry ? "
" C'est moi. Tu as perdu quelque chose ? "
" Non, c'est Je suis tombé sur Filch, il me fait
chercher un tubercule d'oxifrage. "
" Un tubercule d'oxifrage ? Tu vas y passer la nuit. Viens
plutôt avec moi. " dit Harry en repliant sa cape sur Draco.
" J'aimerai bien " lui dit Draco, " mais je ne
peux pas. Cape ou pas cape, ça revient au même. Filch va bien
voir que je ne suis plus là. "
" C'est vrai " admit Harry. " A la semaine
prochaine alors. Bon courage pour le tubercule. "
La tête d'Harry disparu sous sa cape.
Draco l'écouta s'éloigner et se remit à chercher. Dans ce
couloir, il y avait beaucoup de meubles, sous lesquels le
tubercule aurait pu rouler. Draco s'agenouilla devant le premier
pour regarder dessous.
" Ah, tu es là ! "
Filch venait d'arriver.
" Je croyais que tu t'étais enfui. C'est bien, continue à
chercher. "
Draco une irrésistible envie de lui envoyer sa pierre
phosphorescente à la figure, mais il se retint. Il continua à
sonder le dessous des meubles. Bien lui en prit, car sous une
sorte de bahut, il trouva une petite bille d'un blanc laiteux.
" Je l'ai " annonça-t-il d'une voix neutre.
Il donna le tubercule à Flich.
" Merci. Maintenant, dépêches-toi de retourner dans ton
dortoir. "
Draco partit dans la bonne direction, mais il n'avait aucune
intention de retourner au dortoir. Comme il était encore temps,
il alla chez Hagrid. *Ce n'est quand même pas très malin* se
dit-il. * Je sors de détention pour non-respect du règlement,
et la première chose que je fais en sortant et l'enfreindre à
nouveau.* Mais cela ne lui déplaisait pas, au contraire, et pour
rien au monde il aurait changé d'avis.
Quand il sortit, il se rendit compte avec étonnement que le
froid était beaucoup moins mordant que les semaines
précédentes, quand il était sortit à la même heure.
*Le printemps arrive, j'en ai bien peur. Et avec le printemps,
toutes ces affreuses plantes.* Il avançait, les pieds dans le
gazon, et il lui semblait même que celui-ci était plus alerte,
plus énergique que d'habitude.
Il était arrivé près de la maison d'Hagrid. La fameuse
lanterne éclairait devant l'auvent de Kendrew. Des voix en
sortaient. Pourtant, Draco avait, par la fenêtre, aperçu Hagrid
dans sa maison.
*Oh non *, soupira Draco, déçu, en se cachant le long de la
maison. *Harry a dû aller chercher Ron et Hermione quand il a su
que je ne pouvais pas venir. Je vais devoir m'en aller avant
qu'ils me repèrent.*
Harry ne lui avait jamais spécifié qu'il ne voulait pas le voir
quand il était avec ses amis, mais Draco savait qu'Harry ne leur
avait pas raconté ce qui s'était réellement passé dans la
forêt interdite, et de ce fait, son arrivée chez Hagrid aurait
été incongrue et aurait obligé Harry à des explications
gênantes. Il s'apprêtait donc à partir quand Harry sortit de
l'auvent. Instinctivement, Draco se plaqua plus contre le bois de
la maison, puis il osa avancer un peu la tête. Harry se tenait
debout devant l'auvent, juste sous la lanterne. Il s'étirait,
les bras pliés derrière la tête, légèrement cambré en
arrière, un sourire satisfait sur les lèvres. La lumière très
jaune faisait scintiller les montures rondes de ses lunettes et
mettait des reflets d'or dans ses cheveux.
*Harry*
Maintenant que celui-ci était devant lui, Draco avait très
envie d'aller le voir. *Non, non, je dois m'en aller* se
reprit-il. Mais juste à ce moment là, Harry l'aperçut.
" Draco ? " dit-il tout bas.
Celui-ci sortit précautionneusement de sa cachette et avança
vers Harry, qui marchait dans sa direction.
" Tu n'es plus en détention ? " demanda Harry à voix
basse. Draco secoua la tête. Dès qu'il fut assez près de lui,
Harry le hugua.
" Hé ! Harry, attention, tes amis.. " essaya Draco.
Mais il était un peu tard. Ron et Hermione étaient sur le pas
de la porte et regardaient Harry et Draco avec un air ébahi.
" Euh Draco est venu voir Kendrew " murmura
Harry comme si cette phrase expliquait tout. Il attrapa Draco par
le bras et l'entraîna dans l'auvent, obligeant ses deux amis
toujours pétrifiés d'étonnement à s'écarter pour leur
laisser passage. Puis, retrouvant un peu leurs facultés, ils
s'éclipsèrent sans avoir dit un mot.
" Harry ? " s'enquerra Draco. " ils sont partis.
Ils vont te détester, n'est-ce pas ? "
" Non, pas pour cela. Ils ne sont pas comme toi " dit
Harry avec malice. " Ils doivent être là, demandant des
explications à Hagrid " ajouta-t-il, en posant la main sur
le mur qui séparait l'auvent de la maison. Puis Draco aperçu
Kendrew qui venait de se réveiller et rampait paresseusement
dans sa direction. Il se pencha un peu, tendit un bras dans sa
direction et Kendrew lui sauta sur les épaules. Un minuscule
pitpoulpe sortit du tas de foin.
"D'où vient ce pitpoulpe ? " demanda Draco.
" Il était dans l'enclôt avec les autres, mais il est si
petit qu'il se fait sans cesse piétiner, alors Hagrid l'a
ramené là. Je l'ai appelé Esope. Il est très calme. Kendrew
et Laxanope sortent de l'auvent dès que possible, mais Esope
reste ici et se repose. "
Harry et Draco regardaient le petit pitpoulpe, en silence.
" Tu sais, Harry " commença Draco d'une voix mal
assurée. " J'aime bien Kendrew et Laxanopeet aussi le
petit Esope " Il s'arrêta et gratta Kendrew sous la
tête. " Mais ce n'est pas pour les voir que je viens. C'est
pour te voir toi. " Draco regardait Harry, ses yeux grands
ouverts et interrogateurs. Harry l'observa longtemps avec une
expression indéchiffrable, puis sourit largement.
" Je m'en doute bien ! Moi aussi je viens pour te voir. Mais
je ne pouvais pas dire cela à Ron et Hermione Pas que le
fait de leur dire que tu venais voir Kendrew arrange bien les
choses " admit-il après réflexion.
" C'est même pire " avança Draco. " Kendrew est
la cause de la mort de mon père, et ça, ils le savent. Tout
cela ne doit avoir aucun sens pour eux. " Il était devenu
sombre. *Je ne regrette pas mon choix, mais tout de même, je
n'arrive toujours pas à réaliser que j'ai fait cela.*
Harry avait compris ce qui le préoccupait.
" Je suis désolé Draco, vraiment, je ne voulais pas qu'une
telle chose arrive. " En disant cela, il posa sa main sur
l'épaule de Draco, celle qui n'était pas occupée par le
poulpe.
" Tu n'y es pour rien " déclara Draco en relevant la
tête. " N'y pensons plus. "
" Allons plutôt voir ce qu'Hagrid a raconté à Ron et
Hermione " ajouta Harry.
" Euh.. Tu es sûr que je peux venir avec toi ? "
" Si Hagrid leur a tout raconté, il n'y aura aucun
problème. Sinon, et bien, c'est moi qui leur expliquerai "
conclut Harry.
En effet, quand ils entrèrent, Draco put voir que les amis
d'Harry le regardaient d'une toute autre façon.
" Allons, voici notre fauteur de trouble ! " s'exclama
Hagrid en le voyant. Draco sourit. Il se sentit tout de suite
plus à l'aise. Ron et Hermione ne savaient visiblement pas
comment réagir. Finalement, ils remercièrent très brièvement
Draco pour l'aide apportée à Harry, puis tous cinq parlèrent
de ce qui s'était passé cette fameuse nuit. Ron fut
particulièrement choqué quand il se rendit compte que tout cela
impliquait que Draco avait été le mystérieux expéditeur de la
lettre dont Harry et lui avait tant parlé. Il se retint de
demander à Draco pourquoi il avait fait cela, ce qui tombait
bien, parce que Draco aurait été bien incapable de s'expliquer.
Par contre, Ron avait quelque chose d'autre qui le tracassait.
" Mais, Harry, pourquoi ne nous as-tu pas dit tout cela ? et
au sujet de Malfoy ? "
Harry tiqua quand il entendit Ron appeler Draco par son nom,
devant lui. Cela lui sembla agressif, même s'il n'y avait pas de
méchanceté dans le ton.
" En fait " commença Harry " ce n'est pas que je
ne voulais pas vous en parler, c'est que je ne savais pas
vraiment comment m'y prendre. Je suis moi-même encore étonné
"
Draco nota qu'il ne lui avait encore donné aucune explication,
même s'il ne voyait pas grand-chose à expliquer, n'ayant
lui-même rien compris à son attitude.
Mais Harry continuait.
" Je ne savais pas non plus exactement quoi vous dire, juste
vous expliquer ce qui s'était passé cette nuit-là, ou alors
vous dire également que Draco et moi étions réellement devenus
amis. "
Cette phrase laissa trois personnes muettes d'étonnement. Harry
rougit un peu sous le regard hébété de ses deux amis
Gryffindors, et, heureusement, il ne vit pas celui de Draco, ni
le sourire d'Hagrid qui profita de cet instant pour s'éclipser
discrètement.
*Amis ?* se demanda Draco. *Bien sûr, nous sommes amis. Je viens
même de lui avouer que je viens ici pour le voir. Mais cela fait
vraiment bizarre de l'entendre le dire.*
" Et bien C'est très bien " dit enfin
Hermione d'une voix peu assurée. Il était difficile de savoir
si ce ton était encore du à l'étonnement, ou si elle restait
dubitative.
Ils devisèrent encore un moment, puis, comme il se faisait tard,
ils parlèrent de retourner à l'école.
Alors qu'ils sortaient de la maison d'Hagrid, Harry s'adressa à
ses amis.
" Heu.. Ron Hermione J'ai deux, trois trucs à
dire à Draco " Ils comprirent, et partirent en les
laissant sur le seuil de la maison. Harry et Draco y restèrent
le temps de laisser les deux Gryffindors s'éloigner, puis se
mirent en route en silence. Puis Harry prit la parole.
" Ca ne s'est pas trop mal passé, n'est-ce pas ?
" Très bien " répondit Draco. " Ils se sont
même conduits remarquablement bien avec moi. "
Il pensa à autre chose.
" Du coup, je les reverrai sans doute ici la semaine
prochaine, non ? "
Harry réfléchit un peu. " Non. Je ne crois pas. Je leur
dirais de ne pas venir. "
" Pourquoi ? Tu as peur que l'on s'affronte ? " demanda
Draco.
" Non, pas du tout ! Ce n'est pas cela Mais quand ils
sont là, ce n'est pas pareil. Je veux juste te voir toi. "
Draco était tout étonné.
" Merci ! Mais tes amis risquent de ne pas apprécier.
D'avoir l'impression que tu les délaisses. "
" Mais non, je les vois toute la journée ! Et non, bien
sûr, je ne vais pas les abandonner. Ce sont mes amis, je les
aime beaucoup, tu ne changes rien à cela. Avec toi, c'est
différent. "
" Différent ? " demanda Draco.
" Heu.. Oui Je ne sais pas comment expliquer. Là, par
exemple, à penser que je ne te verrai pas pendant une semaine,
je " Harry se tut brusquement.
Draco l'avait prit dans ses bras et le serrait un peu trop fort
contre lui. Harry referma ses bras autour de lui.
" Je sais " murmura Draco. " Je pareil
! " finit-il, abandonnant l'idée de faire une phrase
complète.
Puis ils se séparèrent sans mot dire et se dirigèrent vers
leurs dortoirs respectifs.
Note 1 : 'Hug' en français, ça doit nous donner quelque chose
comme 'étreinte'. 'Fin, un hug quoi ! :)
Note 2 : Si un(e) microbiologiste lit ma fic, j'aimerai savoir si
Clostridium tetanii et Bacillus anthracis sont vraiment des
bactéries du sol, en gros, si on pouvait me donner une
définition précise de ce qu'est une bactérie du sol 'vraie'
Note 3 : J'ai utilisé Animagi et Plantimagi comme pluriels
d'Animagus et Plantimagus, mais je n'ai aucune idée si ce sont
les bons. Je n'ai pas bonne mémoire et mes livres d'HP sont
restés chez mes parents :)
**** Lexique:****
Laminaire : Une longue algue brune (genre Laminaria)
Pseudo-nervure : La nervure des algues, qui n'a rien à voir avec les nervures des plantes supérieures. Le nom correct est 'condensation d'axes de cladomes', mais pseudo-nervure, c'est mieux, non? :)
Euphorbe verruqueuse : Euphorbia flavicoma DC. subsp. verrucosa. Plante de pelouses montagnardes. Je vous déconseille fortement d'en mettre sur une blessure, c'est très caustique et vésicant !!!
Oxifrage: Jolie plante à fleurs jaunes des tourbières et milieux humides, dont j'ai malencontreusement oublié le nom latin, j'espère que vous me pardonnerez :)
Le chat de Schrödinger : La mascotte de la mécanique quantique :) Je vais essayé d'expliquer simplement. En mécanique quantique, un éléctron est à plusieurs endroits 'à la fois', donc l'atome qui le contient est dans plusieurs états au même moment. Imaginons une boite contenant un chat et un flacon de gaz poison, et un atome. Si l'atome est dans l'état 1, rien ne se passe. S'il est dans l'état 2, la fiole se casse et le gaz tue le chat. Mais on a dit que l'atome était dans les DEUX états A LA FOIS! Donc, théoriquement, le chat est vivant ET mort. (Bon, c'est très simplifié donc pas tout à fait exact, si ça vous intéresse, demandez des précisions à un physicien :)
Réponses aux reviews:
MAT : Arrêtes, j'ai les tentacules qui enflent! Mais ça fait plaisir comme compliment :) Ouaip, je connais le Gaffiot, mais personnellement, je n'ai jamais fait de latin, dans mon lycée, c'était latin OU grec, on ne pouvait pas faire les deux :(
Cora : Toujours aussi laconique, toi :) La suite est là.
Saael : Bon, et bien il va falloir que tu te débrouilles toute seule, parce que s'il faut attendre que j'aille à Paris.. lol! Je n'aime pas beaucoup Paris en fait. Mais c'est peut-être parce que je connais mal.
