Chapitre 2 : Grande surprise
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Harry se réveilla en sursaut, la tante Pétunia tambourinait la porte et criait :
- Réveille-toi fainéant, ne croit pas qu'on va t'attendre pour déjeuner !
Il se leva donc, entreprit de s'habiller, et jeta par la même occasion un coup d'?il à sa nouvelle montre. Il n'était que sept heure du matin, Harry n'ayant pas beaucoup dormit était très fatigué. Une fois habillé, il descendit les escaliers et se dirigea vers la cuisine. Assis à la table se trouvait son oncle Vernon Dursley, son cousin Dudley qui d'ailleurs malgré le régime draconien auquel il avait droit n'avait pas perdu un gramme. Harry s'assit, la tante Pétunia posa devant lui un quart de pomme sans un mot. C'est alors que l'oncle Vernon se tourna vers son neveu :
- Harry ?
- Oui, oncle Vernon ?
- Nous voulions te dire que nous partirons à la campagne, chez Marge pour le reste des vacances. Bien évidemment tu ne viendra pas avec nous. Et comme il est hors de question que tu reste ici tout seul, tu iras chez Mrs Figg.
- Quoi ? dit Harry avec une mine horrifié.
- Tu a très bien compris, et cesse de me regarder avec horreur. Nous ne savions pas ce que nous allions faire de toi, et Mrs Figg s'est proposée très gentiment de te garder. Puisqu'elle ignore tout de ton anormalité tu as tout intérêt à te tenir à carreaux. Nous lui avons dit que tu était pensionnaire au Centre d'éducation des jeunes délinquants récidivistes de St Brutus.
Avant qu'Harry puisse ajouter quelque chose il ajouta :
- Et tu n'as pas intérêt à démentir cela. Elle te ramènera à la gare Kings Cross le jour de la rentrée. Si jamais j'apprend que tu t'es mal comporté avec Mrs Figg je ne donne pas cher de ta peau. Tu as bien compris ?
- Oui oncle Vernon.
- Bien. Nous partons demain, prépare donc tes valises.
Harry monta tout de suite dans sa chambre. Passer le restes de ses vacances chez Mrs Figg, les Dursley lui avait fait un bien beau cadeau d'anniversaire. Mrs Figg était la voisine des Dursley. C'était une vieille dame qui vivait avec plusieurs chats, chaque fois que les Dursley voulait se débarrasser d'Harry, c'était elle qui le gardait. Dans tout les cas c'était certainement mieux que de passer ces vacances chez la tante Marge.
Il commença à préparer sa valise. Une fois sa tâche terminé, il s'allongea sur son lit. Le sommeil commença à prendre le dessus. Il n'avait pas beaucoup dormit la nuit dernière.
¤ ° ¤ ° ¤ ° ¤
Lorsqu'il se réveilla il était presque midi. Il attendit quelques minutes, et la tante Pétunia l'appela pour le déjeuner, il mangea rapidement et monta dans sa chambre en pensant au gâteau au chocolat qui l'attendait. Il passa tout l'après-midi à réfléchir au reste de ses vacances. Dire qu'il ne pourrait pas aller chez Ron. Après dîner Harry s'endormit très vite, sa cicatrice le faisait souffrir mais il était habitué maintenant.
La journée du lendemain passa très vite, et vers six heures quelqu'un sonna à la porte. Harry dans sa chambre, entendait la conversation qui avait lieu en bas :
- Bonsoir Mrs Figg. Dit l'oncle Vernon. C'est très gentil à vous de vous occuper d'Harry, moi et Pétunia vous remercions encore.
- Il n'y a pas de quoi cela me fait énormément plaisir. J'aurais de la compagnie pour une fois.
- Il est dans sa chambre, je vais le chercher.
Harry entendit des pas lourd dans les escaliers, et l'oncle Vernon tapa à sa porte.
- Sors de là, Mrs Figg est arrivée. J'espère que tu es prêt. Et dépêche toi nous n'avons pas que ça à faire.
- Oui, oncle Vernon j'arrive. Répondit Harry.
Il sortit de sa chambre pour faire face à un oncle Vernon, quelque peu heureux. De passer des vacances sans Harry sûrement.
- Et n'oublies pas notre discussion d'hier surtout.
- Oui, oncle Vernon. Dit Harry d'un ton lasse.
- Ne me réponds pas avec cette insolence !
Harry voulu répliquer mais il pensa qu'il valait mieux qu'il se taise.
Il descendit les marches de l'escalier à la suite de son oncle. Arrivé en bas une vieille dame lui souriait vivement. Poliment il lui rendit son sourire et la salua :
- Bonsoir Mrs Figg. Dit Harry
- Bonsoir Harry, je suis très contente de t'accueillir chez moi.
Après un regard noir de la part de son oncle, Harry ajouta :
- Oui, c'est très gentil à vous de bien vouloir de moi.
- Bien au revoir Harry, et tient toi bien dit l'oncle Vernon.
- Au revoir.
- Au revoir, dit Mrs Figg, et passer de bonnes vacances.
¤ ° ¤ ° ¤ ° ¤
Harry traversa la rue avec Mrs Figg en traînant sa valise derrière lui. Il se retrouvèrent devant une grande porte en bois clair. Curieusement, la lumière était allumé. Se pouvait-il que quelqu'un soit à l'intérieur ? Non, elle à sûrement dû oublier d'éteindre la lumière pensa Harry. Mrs Figg ouvrit la porte, elle n'était pas fermé.
- Harry, tu est ici chez toi.
- Merci Mrs Figg.
- Cesse de m'appeler Mrs Figg, après tout nous allons passer un mois ensemble. Appelles-moi Arabella.
- Bien, merci Arabella alors.
Elle lui sourit.
- Une surprise t'attend dans le salon, va voir.
Surprit Harry se dirigea vers le salon :
- Professeur Dumbledore ? Sirius ? Mais. mais, que faites vous, ici !?
- Heureux de te revoir aussi Harry, dit Dumbledore.
Harry n'en revenait toujours pas. En face de lui assis sur un canapé, le professeur Albus Dumbledore, directeur de Poudlard était présent. Ainsi que son parrain : Sirius. Harry fut heureux de constater que son parrain avait bonne mine, les cheveux coupés court, bien rasé, il avait une belle allure. A présent il ressemblait beaucoup plus au jeune homme souriant qu'il avait vu sur la photo de mariage de ses parents qu'au dangereux assassin qui était passé deux ans plus tôt au journal télévisé.
- Je vais faire une tasse de thé, pendant ce temps vous n'avez qu'à tout lui expliquer Albus. Dit Mrs Figg en se tournant vers le canapé. Installe- toi Harry
Celui-ci n'arrivait toujours pas à se remettre du choc. C'est alors que lui revinrent à l'esprit, en un déclic, les paroles de Dumbledore, à la fin du tournoi des sorciers : « Il faut que vous partiez immédiatement prévenir Remus Lupin, Arabella Figg, Mondigus Fletcher - tous les anciens.» Comment n'avait-il pas pu le remarquer plus tôt, Mrs Figgs était une sorcière. Comment ça avait pu lui échappé. Après tout Dumbledore ne l'aurait jamais laissé toutes ces années sans surveillance.
- Alors tu ne dit pas bonjour à ton parrain, dit Sirius
- Excuse-moi, bien sûr, bonjour Sirius. Bonjour professeur Dumbledore.
- Bonsoir Harry, dit le professeur Dumbledore
- Je crois que tu as besoin de quelques explication, dit Sirius avec un sourire.
- Euh.oui, j'avoue que j'ai été tout d'abord très étonné de vous voir ici, mais je crois avoir compris. Mrs Figg est une sorcière, je me rappelle vos paroles, professeur. A l'infirmerie, à la fin du tournoi des trois sorciers, vous avez dit à Sirius d'appeler tout les anciens et parmi eux vous avez nommé : Arabella Figg. Je ne vois pas comment je n'ai pas pu m'en rendre compte avant.
- Oui en effet Harry, tu as raison. Dit Dumbledore. Arabella Figg est une ancienne Auror. Elle a été chargé de ta protection depuis que tu as été confié au Dursley. C'est une des personnes en qui j'ai le plus confiance, de plus ça a été une des meilleurs Auror qui est existé.
- Vous me flattez Albus. Mrs Figg venait d'entrer dans le salon, un plateau à la main.
- Mais vous le méritez ma chère, dit Sirius
- Merci Sirius, répondit Mrs Figg
- Pour en revenir à ce que je te disais Harry, reprit Dumbledore, tu logera donc chez Arabella où tu es en sécurité. Sirius restera lui aussi ici.
Un grand sourire illumina le visage d'Harry, il allait passer un mois avec son parrain.
- Comme tu le sait, continua Dumbledore, avec le retour de Voldemort, ta sécurité est très importante. Je veut éviter que se reproduise une situation comme l'année dernière. C'est pourquoi Sirius restera lui aussi. Lui et Arabella seront chargés de te donner des cours de défenses et offensifs. J'attends de toi Harry, de ne pas prendre tout ceci à la légère, tu te rends bien compte combien c'est important pour toi.
- Oui, professeur. Je sui heureux de cette initiative et croyez moi je ferais de mon mieux pour réussi.
- C'est bien Harry, tu as beaucoup de courage. Je te laisse la parole Sirius, parles-lui de son autre formation
Décidément Harry, avait un peu de mal à comprendre à quoi faisait allusion Dumbledore.
- Harry, je suis ici pour t'apprendre à te protéger, commença Sirius, mais moi et Dumbledore ainsi que d'autres personnes pensons que ça serait bien que tu deviennes animagus...
- Moi, devenir animagus ! coupa Harry. Mais je croyais que c'était interdit, de plus je ne m'en sent pas capable, il faut des années pour le devenir, et c'est un exercice très difficile.
- Oui, c'est un exercice très difficile, mais nous sommes confiants. Nous sommes sûr que tu as assez de force en toi pour y arriver. Ajouta Dumbledore.
- Je suis d'accord avec Dumbledore, continua Sirius, si tu y arrives, tes pouvoirs grandirons, et c'est très important.
- Oui... vous avez sans doute raison, mais ce sera difficile d'y arriver
- C'est pour cela que je suis là, c'est pour t'aider. Dit Sirius. Alors, acceptes-tu ?
- Oui, je suis d'accord pour essayer dit un Harry heureux.
- Bien, dit Dumbledore, je suis content que tu accepte. Ce mois de travail sera difficile, mais ta formation, tu dois le savoir, continuera aussi à Poudlard.
- D'accord dit Harry.
- Tu dois bien te rendre compte tout ce que cela implique, il te faudra beaucoup de patience, et c'est une grande responsabilité.
- Je relève tout de même le défi, répliqua Harry.
- Je n'en attendais pas moins de toi, repris Dumbledore. Je voulais aussi te dire, que malheureusement par mesure de sécurité, tu ne pourra plus ni envoyer ni recevoir du courrier par hibou.
- Mais...commença Harry
- Je sais, je suis désolé, mais c'est nécessaire. Tu serais trop facilement repérable sinon.
- Bien...dit Harry, je comprends.
- Merci pour ce thé Arabella, dit Dumbledore. Mais je dois maintenant partir. Harry je te souhaite une bonne fin de vacances. Bonne soirée. Il disparu donc en transplanant.
- Harry ? dit Mrs Figg. Tu dois être fatigué, Sirius va te montrer ta chambre.
Sirius pris les bagages de Harry, ils montèrent ensemble les escaliers, tout au bout d'un couloir se trouvait une porte blanche. Sirius ouvrit la porte, et découvrit une belle chambre aux murs simple et blanc, un lit aux draps tout aussi blancs se trouvait sous la fenêtre. De l'autre côté de la pièce, il y avait un beau bureau avec une étagère au-dessus. A côté du lit une grande commode. Cette chambre était bien plus grande et bien plus belle que celle qu'Harry avait chez les Dursley.
- Voilà ta chambre Harry, dit Sirius, j'espère qu'elle te plaît. Arabella est une femme qui a beaucoup de goût. Elle a dit que tu pourrais ranger tes vêtements dans la commode, pour ce qui est de tes autres affaires, tu pourra les rangers sur l'étagère, et le bureau. Bonne nuit Harry.
- Bonne nuit Sirius.
Après avoir rangé toutes ses affaires, et posé la cage d'Hedwige, sous la fenêtre, Harry s'allongea sur le lit qui s'averra être très confortable. Il repensa, à l'enchaînement de surprise auquel il avait eu droit. Jamais il n'aurait pu imaginer tout ça. Harry s'endormit donc sur ses pensées. Il était heureux, il allait pouvoir passer les vacances avec son parrain, il allait devenir animagus, il allait apprendre à se défendre... Ce mois ne sera pas de tout repos.
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Harry se réveilla en sursaut, la tante Pétunia tambourinait la porte et criait :
- Réveille-toi fainéant, ne croit pas qu'on va t'attendre pour déjeuner !
Il se leva donc, entreprit de s'habiller, et jeta par la même occasion un coup d'?il à sa nouvelle montre. Il n'était que sept heure du matin, Harry n'ayant pas beaucoup dormit était très fatigué. Une fois habillé, il descendit les escaliers et se dirigea vers la cuisine. Assis à la table se trouvait son oncle Vernon Dursley, son cousin Dudley qui d'ailleurs malgré le régime draconien auquel il avait droit n'avait pas perdu un gramme. Harry s'assit, la tante Pétunia posa devant lui un quart de pomme sans un mot. C'est alors que l'oncle Vernon se tourna vers son neveu :
- Harry ?
- Oui, oncle Vernon ?
- Nous voulions te dire que nous partirons à la campagne, chez Marge pour le reste des vacances. Bien évidemment tu ne viendra pas avec nous. Et comme il est hors de question que tu reste ici tout seul, tu iras chez Mrs Figg.
- Quoi ? dit Harry avec une mine horrifié.
- Tu a très bien compris, et cesse de me regarder avec horreur. Nous ne savions pas ce que nous allions faire de toi, et Mrs Figg s'est proposée très gentiment de te garder. Puisqu'elle ignore tout de ton anormalité tu as tout intérêt à te tenir à carreaux. Nous lui avons dit que tu était pensionnaire au Centre d'éducation des jeunes délinquants récidivistes de St Brutus.
Avant qu'Harry puisse ajouter quelque chose il ajouta :
- Et tu n'as pas intérêt à démentir cela. Elle te ramènera à la gare Kings Cross le jour de la rentrée. Si jamais j'apprend que tu t'es mal comporté avec Mrs Figg je ne donne pas cher de ta peau. Tu as bien compris ?
- Oui oncle Vernon.
- Bien. Nous partons demain, prépare donc tes valises.
Harry monta tout de suite dans sa chambre. Passer le restes de ses vacances chez Mrs Figg, les Dursley lui avait fait un bien beau cadeau d'anniversaire. Mrs Figg était la voisine des Dursley. C'était une vieille dame qui vivait avec plusieurs chats, chaque fois que les Dursley voulait se débarrasser d'Harry, c'était elle qui le gardait. Dans tout les cas c'était certainement mieux que de passer ces vacances chez la tante Marge.
Il commença à préparer sa valise. Une fois sa tâche terminé, il s'allongea sur son lit. Le sommeil commença à prendre le dessus. Il n'avait pas beaucoup dormit la nuit dernière.
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Lorsqu'il se réveilla il était presque midi. Il attendit quelques minutes, et la tante Pétunia l'appela pour le déjeuner, il mangea rapidement et monta dans sa chambre en pensant au gâteau au chocolat qui l'attendait. Il passa tout l'après-midi à réfléchir au reste de ses vacances. Dire qu'il ne pourrait pas aller chez Ron. Après dîner Harry s'endormit très vite, sa cicatrice le faisait souffrir mais il était habitué maintenant.
La journée du lendemain passa très vite, et vers six heures quelqu'un sonna à la porte. Harry dans sa chambre, entendait la conversation qui avait lieu en bas :
- Bonsoir Mrs Figg. Dit l'oncle Vernon. C'est très gentil à vous de vous occuper d'Harry, moi et Pétunia vous remercions encore.
- Il n'y a pas de quoi cela me fait énormément plaisir. J'aurais de la compagnie pour une fois.
- Il est dans sa chambre, je vais le chercher.
Harry entendit des pas lourd dans les escaliers, et l'oncle Vernon tapa à sa porte.
- Sors de là, Mrs Figg est arrivée. J'espère que tu es prêt. Et dépêche toi nous n'avons pas que ça à faire.
- Oui, oncle Vernon j'arrive. Répondit Harry.
Il sortit de sa chambre pour faire face à un oncle Vernon, quelque peu heureux. De passer des vacances sans Harry sûrement.
- Et n'oublies pas notre discussion d'hier surtout.
- Oui, oncle Vernon. Dit Harry d'un ton lasse.
- Ne me réponds pas avec cette insolence !
Harry voulu répliquer mais il pensa qu'il valait mieux qu'il se taise.
Il descendit les marches de l'escalier à la suite de son oncle. Arrivé en bas une vieille dame lui souriait vivement. Poliment il lui rendit son sourire et la salua :
- Bonsoir Mrs Figg. Dit Harry
- Bonsoir Harry, je suis très contente de t'accueillir chez moi.
Après un regard noir de la part de son oncle, Harry ajouta :
- Oui, c'est très gentil à vous de bien vouloir de moi.
- Bien au revoir Harry, et tient toi bien dit l'oncle Vernon.
- Au revoir.
- Au revoir, dit Mrs Figg, et passer de bonnes vacances.
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Harry traversa la rue avec Mrs Figg en traînant sa valise derrière lui. Il se retrouvèrent devant une grande porte en bois clair. Curieusement, la lumière était allumé. Se pouvait-il que quelqu'un soit à l'intérieur ? Non, elle à sûrement dû oublier d'éteindre la lumière pensa Harry. Mrs Figg ouvrit la porte, elle n'était pas fermé.
- Harry, tu est ici chez toi.
- Merci Mrs Figg.
- Cesse de m'appeler Mrs Figg, après tout nous allons passer un mois ensemble. Appelles-moi Arabella.
- Bien, merci Arabella alors.
Elle lui sourit.
- Une surprise t'attend dans le salon, va voir.
Surprit Harry se dirigea vers le salon :
- Professeur Dumbledore ? Sirius ? Mais. mais, que faites vous, ici !?
- Heureux de te revoir aussi Harry, dit Dumbledore.
Harry n'en revenait toujours pas. En face de lui assis sur un canapé, le professeur Albus Dumbledore, directeur de Poudlard était présent. Ainsi que son parrain : Sirius. Harry fut heureux de constater que son parrain avait bonne mine, les cheveux coupés court, bien rasé, il avait une belle allure. A présent il ressemblait beaucoup plus au jeune homme souriant qu'il avait vu sur la photo de mariage de ses parents qu'au dangereux assassin qui était passé deux ans plus tôt au journal télévisé.
- Je vais faire une tasse de thé, pendant ce temps vous n'avez qu'à tout lui expliquer Albus. Dit Mrs Figg en se tournant vers le canapé. Installe- toi Harry
Celui-ci n'arrivait toujours pas à se remettre du choc. C'est alors que lui revinrent à l'esprit, en un déclic, les paroles de Dumbledore, à la fin du tournoi des sorciers : « Il faut que vous partiez immédiatement prévenir Remus Lupin, Arabella Figg, Mondigus Fletcher - tous les anciens.» Comment n'avait-il pas pu le remarquer plus tôt, Mrs Figgs était une sorcière. Comment ça avait pu lui échappé. Après tout Dumbledore ne l'aurait jamais laissé toutes ces années sans surveillance.
- Alors tu ne dit pas bonjour à ton parrain, dit Sirius
- Excuse-moi, bien sûr, bonjour Sirius. Bonjour professeur Dumbledore.
- Bonsoir Harry, dit le professeur Dumbledore
- Je crois que tu as besoin de quelques explication, dit Sirius avec un sourire.
- Euh.oui, j'avoue que j'ai été tout d'abord très étonné de vous voir ici, mais je crois avoir compris. Mrs Figg est une sorcière, je me rappelle vos paroles, professeur. A l'infirmerie, à la fin du tournoi des trois sorciers, vous avez dit à Sirius d'appeler tout les anciens et parmi eux vous avez nommé : Arabella Figg. Je ne vois pas comment je n'ai pas pu m'en rendre compte avant.
- Oui en effet Harry, tu as raison. Dit Dumbledore. Arabella Figg est une ancienne Auror. Elle a été chargé de ta protection depuis que tu as été confié au Dursley. C'est une des personnes en qui j'ai le plus confiance, de plus ça a été une des meilleurs Auror qui est existé.
- Vous me flattez Albus. Mrs Figg venait d'entrer dans le salon, un plateau à la main.
- Mais vous le méritez ma chère, dit Sirius
- Merci Sirius, répondit Mrs Figg
- Pour en revenir à ce que je te disais Harry, reprit Dumbledore, tu logera donc chez Arabella où tu es en sécurité. Sirius restera lui aussi ici.
Un grand sourire illumina le visage d'Harry, il allait passer un mois avec son parrain.
- Comme tu le sait, continua Dumbledore, avec le retour de Voldemort, ta sécurité est très importante. Je veut éviter que se reproduise une situation comme l'année dernière. C'est pourquoi Sirius restera lui aussi. Lui et Arabella seront chargés de te donner des cours de défenses et offensifs. J'attends de toi Harry, de ne pas prendre tout ceci à la légère, tu te rends bien compte combien c'est important pour toi.
- Oui, professeur. Je sui heureux de cette initiative et croyez moi je ferais de mon mieux pour réussi.
- C'est bien Harry, tu as beaucoup de courage. Je te laisse la parole Sirius, parles-lui de son autre formation
Décidément Harry, avait un peu de mal à comprendre à quoi faisait allusion Dumbledore.
- Harry, je suis ici pour t'apprendre à te protéger, commença Sirius, mais moi et Dumbledore ainsi que d'autres personnes pensons que ça serait bien que tu deviennes animagus...
- Moi, devenir animagus ! coupa Harry. Mais je croyais que c'était interdit, de plus je ne m'en sent pas capable, il faut des années pour le devenir, et c'est un exercice très difficile.
- Oui, c'est un exercice très difficile, mais nous sommes confiants. Nous sommes sûr que tu as assez de force en toi pour y arriver. Ajouta Dumbledore.
- Je suis d'accord avec Dumbledore, continua Sirius, si tu y arrives, tes pouvoirs grandirons, et c'est très important.
- Oui... vous avez sans doute raison, mais ce sera difficile d'y arriver
- C'est pour cela que je suis là, c'est pour t'aider. Dit Sirius. Alors, acceptes-tu ?
- Oui, je suis d'accord pour essayer dit un Harry heureux.
- Bien, dit Dumbledore, je suis content que tu accepte. Ce mois de travail sera difficile, mais ta formation, tu dois le savoir, continuera aussi à Poudlard.
- D'accord dit Harry.
- Tu dois bien te rendre compte tout ce que cela implique, il te faudra beaucoup de patience, et c'est une grande responsabilité.
- Je relève tout de même le défi, répliqua Harry.
- Je n'en attendais pas moins de toi, repris Dumbledore. Je voulais aussi te dire, que malheureusement par mesure de sécurité, tu ne pourra plus ni envoyer ni recevoir du courrier par hibou.
- Mais...commença Harry
- Je sais, je suis désolé, mais c'est nécessaire. Tu serais trop facilement repérable sinon.
- Bien...dit Harry, je comprends.
- Merci pour ce thé Arabella, dit Dumbledore. Mais je dois maintenant partir. Harry je te souhaite une bonne fin de vacances. Bonne soirée. Il disparu donc en transplanant.
- Harry ? dit Mrs Figg. Tu dois être fatigué, Sirius va te montrer ta chambre.
Sirius pris les bagages de Harry, ils montèrent ensemble les escaliers, tout au bout d'un couloir se trouvait une porte blanche. Sirius ouvrit la porte, et découvrit une belle chambre aux murs simple et blanc, un lit aux draps tout aussi blancs se trouvait sous la fenêtre. De l'autre côté de la pièce, il y avait un beau bureau avec une étagère au-dessus. A côté du lit une grande commode. Cette chambre était bien plus grande et bien plus belle que celle qu'Harry avait chez les Dursley.
- Voilà ta chambre Harry, dit Sirius, j'espère qu'elle te plaît. Arabella est une femme qui a beaucoup de goût. Elle a dit que tu pourrais ranger tes vêtements dans la commode, pour ce qui est de tes autres affaires, tu pourra les rangers sur l'étagère, et le bureau. Bonne nuit Harry.
- Bonne nuit Sirius.
Après avoir rangé toutes ses affaires, et posé la cage d'Hedwige, sous la fenêtre, Harry s'allongea sur le lit qui s'averra être très confortable. Il repensa, à l'enchaînement de surprise auquel il avait eu droit. Jamais il n'aurait pu imaginer tout ça. Harry s'endormit donc sur ses pensées. Il était heureux, il allait pouvoir passer les vacances avec son parrain, il allait devenir animagus, il allait apprendre à se défendre... Ce mois ne sera pas de tout repos.
