CHAPITRE 13
¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤
NOTE-DE-CELLE-QUI-EST-UNIQUE-ET-ADOREE : (traduction : c'est moi). Alors comment allez-vous ? ça faisait longtemps. Oui d'ailleurs je tient à m'en excuser, ça faisait un moment que ce chapitre dormait dans mon disque dur mais je n'avais pas le courage de le poster. Alors voilà, j'ai eu l'immense courage, et j'ai fourni l'immense effort nécessaire au postage d'un autre merveilleux chapitre. Evidemment j'attends vos commentaires (bon ou mauvais j'en ai rien à battre, reviewez c'est tout !!)
LE-TRUC-QUI-SERT-A-RIEN-ET-QUE-PERSONNE-LIT : J'ai nommé le Diclamer, rien à moi patati patata, tt J.K. blablabla sof tt ce ki sort de mon imagination délirante et plus que débordante. Bla bla bla bla...
Bon, bon, bon il ne reste plus qu'à ajouter l'éternel : Bonne Lecture !!
°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°
Depuis le bal de noël l'ambiance dans le château était joyeuse. Les cours avaient repris depuis plus de deux semaines. Tahessa, Ludmilla, Ron et Harry prenaient leur petit déjeuner dans la Grande Salle, ils furent interrompu par des battements d'ailes et des hululements. D'un mouvement commun toutes les têtes se levèrent. Une lettre apparu devant Ludmilla. Elle ne prit même pas la peine de l'ouvrir, et d'un geste désinvolte, la rangea simplement dans son sac.
- Tu l'ouvres pas ? Demanda Ron, la bouche pleine de corn flakes.
- Non, c'est sûrement une autre lettre d'Anthony. Répondit Ludmilla tandis qu'Hermione réprimandait Ron d'un : « On ne parles pas la bouche pleine, non mais vraiment ce garçon... »
Depuis le fameux bal, Anthony n'avait cessé d'essayer de prendre contact avec Ludmilla. Puisqu'elle l'évitait dans les couloirs il la harcelait de lettre.
- C'est quand même drôle, c'est toi qui devrais t'excuser, et c'est lui qui le fait en rampant à tes pieds.
- Eh, que veux-tu ! Charisme naturel ! Et aucun commentaire Tahessa. Ajouta- t-elle précipitamment avec un sourire.
Tahessa qui avait la bouche à moitié ouverte, lui dit d'un air qui se voulait innocent :
- Mais j'allais rien dire.
Ludmilla lui jeta un regard sceptique, mais ne dit rien de plus à ce sujet. Elle détourna alors habillement et avantageusement la conversation sur son amie :
- Alors, avec Draco ça marche ?
Elle avait visé juste, Tahessa sembla tout à coup mal à l'aise, Ron n'osa faire aucune remarque, ne connaissant que trop bien les risques qu'il encourrait.
- Oh ! Mais vous avez vu l'heure. On va être en retard si on ne se dépêche pas. Affirma Tahessa sur un ton faussement désolé.
- Tahessa ?
La jeune fille se retourna vers Ludmilla
- Tu n'as pas de montre ! Déclara celle-ci.
Sans lui jeter un autre regard, Tahessa rassembla rapidement ses affaires et sorti de la Salle, en criant :
- A tout à l'heure !
¤ ° ¤ ° ¤ ° ¤
En arrivant devant le cachot sombre du professeur Rogue, ils trouvèrent Tahessa adossée au mur.
- On a pas l'air si en retard que ça finalement. Assura Harry avec un air malicieux.
Un regard meurtrier de Tahessa suffit à le faire taire. Ludmilla allait ajouter ses propres commentaires lorsqu'un tourbillon de noir débarqua. Le maître des potions ouvrit la porte, et entra sans jeter un regard à ses élèves.
- Eh bien, qu'attendez-vous pour entrer, que le plafond vous tombe dessus ? Déclara-t-il froidement.
Les élèves ne se firent pas prier plus longtemps et entrèrent rapidement, s'installant silencieusement.
- Aujourd'hui, le cour sera consacré à l'élaboration d'une potion de rapidité. Je m'attends à ce qu'aucun d'entre vous ne parvienne à une potion convenable d'ici la fin du cour. Une bande d'incapable tel que vous aurait le plus grand mal à réussir cette potion à la préparation longue et délicate. Le moindre faux geste, le moindre faux petit dosage et vous n'obtiendrais qu'une mixture sans intérêt. Faites attention, certains ingrédients nécessitent une manipulation subtile. Mr Londubat vous êtes dispensé de ce cour, je ne tiens pas à ce que vous fassiez exploser ma salle de cour.
Les rires des Serpentards retentirent gravement après cette dernière phrase du professeur. Celui-ci se retourna vers le tableau afin d'écrire la liste des ingrédients.
Tout le monde était plongé dans l'élaboration de cette « si délicate potion ». Neville était au fond de la classe à composer un devoir long et difficile demandé par le professeur afin de « l'occuper », évidemment noté- ça va de soit. Harry s'efforçait de se concentrer le plus possible sur sa potion afin que le professeur trouve à redire le moins de chose possible, étant une de ses cibles préférées. Hermione, elle, ne tolérait aucun chuchotement et espérait réussir la potion, elle découpait ses ingrédients avec le plus de soin possible, allant presque jusqu'à les mesurer à la règle afin qu'ils soient de même taille, Ron fulminant à côté d'elle. Quand à Tahessa et Ludmilla, ce devait être les seules personnes de toute la classe à avoir l'air de prendre ceci à la légère.
Rogue passait dans les rangs tout en réprimandant et en blâmant les Gryffondors, comme à son habitude, et en donnant des conseils au Serpentards. Il ne put que jeter un regard méprisant à Tahessa et Ludmilla en passant à côté d'elle, auquel elles répondirent avec un sourire insolent.
Ainsi, peu avant la fin du cour, le professeur passa pour inspecter le résultat obtenu par chaque groupe d'élèves, tandis que Neville s'activait à finir son devoir avec des regards paniqués. Personne n'avait l'air d'avoir réussi à obtenir une potion décente.
- La célébrité ne fais apparemment pas tout, Potter.
Il se dirigea vers les premiers rangs. Le dernier groupe qu'il alla voir fut celui de Ludmilla et Tahessa. Il tourna une louche dans la potion bleue, et devint livide. Il s'éloigna à grands pas du chaudron des deux jeunes filles et alla s'asseoir à son bureau sans leur jeter un regard, sans une des remarque cinglantes dont il avait le secret.
- Bien, comme je m'y attendais pratiquement personne n'a réussi à obtenir une potion de rapidité valable.
Tahessa leva la main.
- Monsieur, vous avez bien dit « pratiquement » personne ?
Il lui jeta un regard noir, avant de déclarer d'un ton rogue (N/A : désolé je pouvais pas m'en empêcher !) :
- Je dois bien avouer, que votre potion à vous et Mlle Desieme me semble A PEU PRES acceptable.
Tahessa et Ludmilla échangèrent un regard diabolique.
- Donc, nous sommes les seules élèves à avoir réussi la potion. Conclu Ludmilla.
- Vous êtes bien prétentieuse mademoiselle. Répliqua Rogue.
- Vous n'aviez pas dit au début du cours que puisque vous étiez sûr que personne ne réussirait cette potion, vous accorderiez des points à la maison de, je cite « l'imbécile qui parviendrait tant bien que mal à quelque chose d'a peu prés correct ». Déclara Tahessa sur un ton impudent.
Le professeur de potion la regarda avec mépris, et dû bien se résoudre à hocher légèrement la tête avec un air dégoûté et désinvolte. Ses yeux lançaient des éclairs et il eu toutes les peines du monde à prononcer ces quelques mots :
- Bien, hmm, eu... commença-t-il à articuler difficilement. Euh.. et bien... un...... un point, pour, continua-t-il la gorge serrée, Gry... Gryffondor.
Tahessa et Ludmilla, au premier rang avaient le dos tourné aux autres élèves mais elles pouvaient facilement imaginer leur mine déconfite.
- Et pas un mot, ou j'en enlève dix. Ajouta rapidement le professeur, avant de terminer par : le cour est fini vous pouvez sortir, et en silence je vous prie. Mr Londubat, votre copie.
Les élèves sortirent tous le plus calmement possible. Une fois dehors les remarques fusèrent dans tous les sens.
- J'y crois pas ! Rogue donnant un point à Gryffondor, pincez-moi ! S'enthousiasmait Ron.
- C'est clair, ça relève presque du miracle, bientôt il va se mettre à nous distribuer des bonbons. Continua Harry.
- J'avoue que, c'est difficile à croire. Termina Hermione.
Tahessa et Ludmilla souriaient, et n'en pouvant plus - s'étant retenue tout le cours - elles se mirent à rire. Tahessa ne tenait debout qu'en s'appuyant difficilement au mur, tandis que Ludmilla essayait de trouver un équilibre en se soutenant à Harry tout en se tenant les côtes. Elles en avaient les larmes au yeux. Harry, Ron et Hermione les suivirent.
Ils arrivèrent ainsi au cour suivant, effondrés essayant de garder un semblant de sérieux. Il n'a pas fallu longtemps pour que toute l'école soit au courant. Rogue donnant des points à Gryffondor, personne n'en revenait. Tahessa et Ludmilla devinrent pendant un laps de temps les « célébrités du moment ».
¤ ° ¤ ° ¤ ° ¤
Le soir même, Tahessa et Ludmilla étaient dans leur chambre.
- Bon, tu va pas tout le temps éviter le sujet. Je le vois bien, tu peux rien me cacher tu le sais. T'en pince pour Draco. Déclara Ludmilla avec assurance.
- C'est frustrant je peux vraiment rien te cacher.
- Eh oui. Mais bon, c'est vrai qu'il est plutôt mignon, je te comprends quand même. Répliqua son amie avec un sourire.
- Pas touche, il est à Moi !
- Je sais, je sais. Bon alors qu'est ce que tu va faire ? Je te rappelle tout de même qu'il est à Serpentard.
- Et alors ?
- Je sais on s'en fiche, mais tu oublies que « Gryffondor Vs Serpentard » c'est le combat mythique et éternelle.
- « Le combat mythique et éternelle » c'est joli ça. Se moqua Tahessa.
- Oh, ça va tu m'a comprises. Je veux dire que c'est soi-disant des ennemis quoi.
- Ouais, c'est vrai mais je m'en fou complètement.
- Moi aussi je m'en fou, mais les autres... Tu vas me dire on s'en fou aussi des autres, mais peut-être que Draco ne s'en fou pas lui. Tu sais très bien comment il est, c'est le « Serpentard-type », étouffé par sa fierté, dont la vie est dédiée à faire souffrir tout les ridicules petits Gryffond-
- Oui, je sais, je sais... T'as vraiment le chic pour voir les mauvais côté partout, qu'est ce que tu peux être pessimiste.
- C'est normal, on vit pas sur un ptit nuage rose quand même.
- J'ai faim tiens.
- Quel est le rapport ?
- Les ptits nuages roses.
- Je vois toujours pas le rapport.
- Y'en a pas. Les ptit nuages roses, ça me fait penser à des chamallow c'est tout.
- Ah ok. T'es grave, quand même.
- Oh, tu peux parler. Et en parlant d'amour, t'en ai où avec Harry ?
- Harry ? S'étrangla Ludmilla.
- Oui Harry.
- Mais t'es folle, y'a rien du tout, où est-ce que t'es allée imaginer ça.
- Ba, je sais pas moi. Vu le soir du bal, et tout. Vous avez l'air proche, et puis c'est ce que tout le monde dit.
- Quoi ??!! Mais ça va pas ! c'est un bon ami c'est tout.
- C'est vrai ?
- Mais bien sûr que c'est vrai. Je te l'aurais dit sinon.
- Si tu le dit alors.
- Oui je le dis. C'est vrai que tout le monde croit que...
- Oh oui c'est vrai. Personne n'a osé te poser la question mais les ragots vont de bon train. C'est plus toi la commère maintenant qu'on est ici.
- Mais j'ai jamais été la commère !
- Tu parles.
- Bref, c'est qui qui as dit ça ?
- Personne en particulier.
- T'es chiante hein. Tu va pas me le dire.
- Mais je sais pas qui est cette pauvre personne.
- « Pauvre personne » ? Je te signale que la pauvre personne ici c'est moi. Mais t'inquiètes pas, je trouverai bien l'imbécile qui as dit ça et je vais bien m'amuser tiens. Tu veux pas m'aider ?
- C'est une proposition intéressante.
- Evidemment.
- Evidemment.
¤ ° ¤ ° ¤ ° ¤
Un rayon de lune éclairait la salle commune de Gryffondor. Harry était assis sur un fauteuil rouge en face de l'immense cheminée d'où des flammes crépitantes s'élevaient. Les séances de Défense Contre les Forces du Mal renforcés l'épuisaient beaucoup. En plus des cours, son emploi du temps étant plus chargés avec les cours de duel ajoutés, sa fatigue s'accumulait. Sa cicatrice le brûlait. Il passa une main sur son front, comme si ce simple geste suffirait à effacer la douleur plus vive depuis quelques jours. Il ne savait que trop ce que cela signifiait. Quelque chose allait arriver. Mais Quoi ? Il savait ce qu'il devait faire, il devait prévenir Dumbledore, mais pour dire quoi ? Il se voyait mal aller voir le directeur pour lui dire qu'il avait une douleur au front.
Et comme s'il n'avait pas assez de soucis comme cela, il avait la sérieuse impression qu'on lui cachait quelque chose. Ça pourrait paraître ridicule, il avait même failli reconnaître à un moment donné qu'il était seulement paranoïaque. Mais non, il en était sûr maintenant. Même Ron était du secret. Les gens chuchotaient et parlaient en regardant de tous les côtés, pour s'assurer que personne ne pouvait les entendre, et dés qu'Harry approchait les messes-basses s'étouffaient. Il avait essayé de demander de quoi ils parlaient, mais on lui répondait que ça n'avait aucune importance et on s'empresser de changer de conversation.
Il en était à là de ses réflexions, sa main passant et repassant toujours sur sa cicatrice, le feu crépitant, lorsqu'il entendit des bruits de pas. Quelqu'un descendait des escaliers provenant du dortoir des filles. Il ne manquait plus que ça. Il se retourna mais n'aperçu qu'une vague silhouette dans la pénombre.
Plus la personne s'approchait, plus son aspect se précisait. Jusqu'à ce qu'il reconnaisse Tahessa.
- Tahessa ? Qu'est-ce que tu fais là, tu ne dors pas ?
- Je pourrais te poser la même question.
- Oui, c'est vrai. Dit-il avec un petit sourire.
- A vrai dire, je n'arrivais pas à dormir. Mais je ne savais pas que tu étais là.
- C'est pas grave.
- J'ai jamais dit que ça l'était.
Harry fronça les sourcils mais n'ajouta rien, Tahessa se mit à rire le plus sobrement possible. Ce qui ne fit qu'aggraver l'expression dubitative d'Harry.
- Excuse moi. Parvint-elle à articuler entre deux rires. Mais si tu voyait ta tête.
Il lui sourit légèrement. Elle se calma enfin après quelques minutes.
- Pourquoi tu te passes la main sur le front ? Demanda-t-elle.
Il n'avait même pas remarquer qu'il tâtait toujours sa cicatrice péniblement douloureuse. Il retira la main de son front et se tourna vers Tahessa.
- Oh rien, juste comme ça.
- Juste comme ça, hein ? Répliqua Tahessa d'un ton perplexe. Je te signale que ta cicatrice est toute rouge, ajouta-t-elle.
Harry baissa la tête, avant de répondre :
- J'ai un peu mal c'est tout. Ça m'arrive de temps en temps.
Tahessa ne s'attarda pas sur le sujet, mais le mis simplement de côté se promettant d'en reparler à Dumbledore dés le lendemain lors de sa convocation.
- Sinon, tu as une petite amie ?
Harry sembla très étonné par la question, et répondit un peu méfiant :
- Non, pourquoi cette question ?
- Parce que, c'est pas ce qu'on raconte, voilà tout. Répondit-elle d'un ton espiègle.
- Comment-ça c'est pas ce qu'on raconte ?
- Oh, je suis sûre que tu finira par le découvrir toi aussi. Bonne nuit.
Et elle partit, le laissant sur son reste.
¤ ° ¤ ° ¤ ° ¤
Le lendemain, après les cours, Ludmilla et Tahessa s'empressèrent de se rendre au bureau du directeur. Celui-ci les avait convoqué, sûrement à propos des cours supplémentaires qu'il leur avait promis, ou avec un peu de chance aurait-il trouvé un moyen de ramener les deux jeunes filles chez elles. Ce n'est pas qu'elles détestaient ce monde, bien au contraire, mais il fallait bien avouer que leurs proches leur manquaient. Après avoir annoncé le mot de passe à la gargouille, et monté les escaliers, elles frappèrent à la lourde porte du bureau de Dumbledore.
- Entrez. Ah mesdemoiselles, je vous attendait.
- Bonjour monsieur.
- Bonjour, je vous en prie asseyez-vous. Un bonbon à la menthe ? Leur demanda-t-il en leur tendant une petite coupole pleine de bonbons après qu'elles se furent installées.
- Non, merci.
- C'est gentil non.
- Comme vous voudrez. Vous ne m'en voulez pas si je grignote un peu.
- Non bien sûr. Répondit Tahessa avec un sourire, tandis que Ludmilla souriait également au directeur.
- Bien, avant que je commence, je voudrais savoir si vous n'avez pas changé d'avis. Désirez-vous toujours suivre quelques cours supplémentaires ? Les interrogea-t-il pendant qu'il dénudait un bonbon à la menthe de son emballage.
- Bien sûr. S'empressa de répondre Ludmilla avec un regard en biais à Tahessa.
Tahessa hocha la tête.
- J'adore ces bonbons, saviez-vous que ce sont les moldus qui les ont inventés ? Il leur sourit et repris : bref, je suis heureux que vous soyez toujours d'accord. J'ai longuement réfléchi à la question. Il est certain que vous possédez de réelles capacités. Si vous évoluez si vite, c'est que vous avez une grande puissance, même si vous ne vous en rendez pas compte.
Sur les regards interrogateurs des deux jeunes filles, il continua :
- A vrai dire, il fallait beaucoup de puissance pour invoquer le portail qui vous a amené jusqu'ici. Même si vous l'avez fait inconsciemment il est indéniable que vous possédez cette puissance. Vous n'êtes pas les seules sorcières à vivre dans le monde d'où vous venez, mais jamais personne avant vous n'avait ouvert ce portail depuis à peu près mille ans. Si ce portail s'ouvrait aussi facilement que l'on pousse une porte du moment que l'on est sorcier, des centaines de personnes seraient ici accidentellement, comprenez-vous ?
- Oui, je crois à peu prés comprendre. Mais, j'ai toujours eu l'impression d'être au même niveau que les autres élèves. Déclara Tahessa, Ludmilla acquiescent à côté d'elle.
- Pourtant, n'avez-vous pas remarqué que vous réussissiez tout avec plus de facilité que vos camarades. Vous avez même réussi à dépasser notre meilleure élève.
- Oui, mais nous pensions que c'était parce que l'on fournissait beaucoup de travail.
- En fait, la magie est beaucoup plus complexe que cela. Je connais les enseignements moldu, et il est vrai que n'importe quel imbécile qui apprend par c?ur des textes peu devenir le meilleur. En magie, il ne suffit pas de maîtriser les connaissances. La puissance peut un peu augmenter à force d'entraînement, mais il y a des personnes qui sont avantagés dés la naissance.
- Vous voulez dire qu'un sorcier plus puissant qu'un autre, maîtrisera mieux et plus facilement les sorts ? Demanda Ludmilla.
- Pas seulement. Les sorts les plus complexes ne sont maîtrisés que par les sorciers les plus puissants. Il existe certains sorciers qui n'arriveront jamais à réussir un sort comme l'avada kedavra par exemple, ou comme le patronus.
- Si je comprends bien, avec un peu d'entraînement on pourrait devenir des sorcières puissantes ? Demanda Tahessa.
- Très puissantes. Répondit Dumbledore avec un regard grave. Evidemment cela implique des responsabilités, mais je suis sûr que vous comprendrez très bien ceci. C'est pourquoi j'ai longuement réfléchi avant de vous proposer ces cours supplémentaires. Finalement, j'ai accepté, ce seront des cours destinés à augmenter votre puissance et à apprendre à la canaliser et la maîtriser, peut-être même certains dons pourraient ressurgir.
- J'aime assez cette idée. Déclara Ludmilla.
- Oui moi aussi. Ajouta Tahessa
- Par contre vous vous rendez bien compte qu'il vous faudra fournir un immense travail.
- Tout à fait. Mais personnellement le travail ne me fait pas peur. Répliqua Tahessa.
- C'est la même chose pour moi. Dit Ludmilla.
Le professeur Dumbledore s'adossa à son fauteuil, et croisa les doigts. Il les évalua un instant du regard, avant de conclure :
- Tout est réglé alors.
Il leur expliqua alors quels genres de cours il souhaiterait leur dispenser et quels professeurs seraient susceptible de leur donner. Il finit par :
- Voilà, maintenant vous savez tout. Avez-vous des questions.
Ludmilla fit signe que non, Tahessa sursauta.
- Mlle Lyrelice ?
Elle émergea de ces pensées et répondit :
- Excusez-moi. Je viens juste de me rappeler de quelque chose d'important.
- Je vous en prie, nous vous écoutons.
- Eh bien, hier soir je n'arrivais pas à dormir.
- Cela arrive parfois en effet.
- Oui, donc je n'arrivais pas à dormir et je suis descendu dans la salle commune. Et là j'y est trouvé Harry qui se massait le front. Quand je lui est demandé ce qu'il avait il m'a répondu rien. En insistant un peu, il m'a dit qu'il avait un peu mal à la cicatrice et que ça lui arrivait de temps en temps. J'ai jugé que c'était important, normalement il aurait dû venir vous le dire lui-même mais à mon avis têtu comme il est.
- Ne vous inquiétez pas, vous avez bien fait de me le dire. Déclara Dumbledore avec un regard grave. C'est tout ?
- Oui à peu prés. Je suis sûre que sa cicatrice lui fait plus mal que ce qu'il dit. Elle était toute rouge quand je l'ai vu, et puis je suis certaine qu'il n'arrivait pas à dormir à cause de la douleur.
Dumbledore était soudain plongé dans ses pensées, Tahessa et Ludmilla le regardaient d'un air inquiet.
- Vous...vous croyez qu'il va y avoir une nouvelle attaque monsieur ? Demanda Ludmilla.
- Nous ne pouvons rien affirmer, mais, mes craintes sont fondées.
L'entretien se termina à peu près là. Sur le chemin de la Grande Salle, Ludmilla et Tahessa affichaient des mines préoccupées. Ludmilla se ressaisit et sortit Tahessa de sa torpeur :
- Tu ne m'avais pas dit que tu avais vu Harry hier soir. Je t'ai entendu sortir du dortoir, mais je ne savais pas que c'était parce que tu n'arrivais pas à dormir.
- Oh je n'avais pas sommeil c'est tout.
- Vous avez parlé de quoi ?
- Pourquoi est-tu si curieuse ?
- Pour rien, je veux juste savoir, c'est tout.
Tahessa lui sourit, et continua :
- On n'a pas parlé de quelque chose en particulier, je ne suis pas restée très longtemps avec lui de toute manière.
°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°
J'attends vos reviews avec impatience. D'ailleurs j'ai quelques questions, si vous vouliez bien prendre la peine de jeter un petit coup d'?il please.
Voilà, en fait j'ai décider de faire le prochain chapitre sur commande. Donc, je voulais savoir, est-ce que vous voulez le prochain chapitre :
totalement déprimant, avec le retour de notre petit Voldie, tout le monde qui fait la gueule à tout le monde, des morts partout, Harry déprimé.
chapitre à l'eau de rose, couple au choix (encore sur commande vous choisisez), histoire d'amour déjantée, taquinerie
plein d'magie partout, développement de pouvoir, découverte de nouveau pouvoir et bla bla bla.
Grande remise en question, et déprimation.
Délirage total, blague en effusion, alliance George Fred/ Tahessa Ludmilla.
Réconciliation, Rogue se met à apprécier nos deux héroïnes.
Ect. etc, vous pouvez bien sûr proposer d'autres suggestions, qui ne figurent pas dans la liste ci-dessus, donc review review please.
Je tiens à signaler que si je n'ai aucune suggestion de la part des lecteurs pour le prochain chapitre il se pourrait que je décide d'arrêter la fic. !!
Johera, toujours là pour le meilleur et pour le pire (biensûr, parce que je le vaut bien !) ;-p
¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤
NOTE-DE-CELLE-QUI-EST-UNIQUE-ET-ADOREE : (traduction : c'est moi). Alors comment allez-vous ? ça faisait longtemps. Oui d'ailleurs je tient à m'en excuser, ça faisait un moment que ce chapitre dormait dans mon disque dur mais je n'avais pas le courage de le poster. Alors voilà, j'ai eu l'immense courage, et j'ai fourni l'immense effort nécessaire au postage d'un autre merveilleux chapitre. Evidemment j'attends vos commentaires (bon ou mauvais j'en ai rien à battre, reviewez c'est tout !!)
LE-TRUC-QUI-SERT-A-RIEN-ET-QUE-PERSONNE-LIT : J'ai nommé le Diclamer, rien à moi patati patata, tt J.K. blablabla sof tt ce ki sort de mon imagination délirante et plus que débordante. Bla bla bla bla...
Bon, bon, bon il ne reste plus qu'à ajouter l'éternel : Bonne Lecture !!
°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°
Depuis le bal de noël l'ambiance dans le château était joyeuse. Les cours avaient repris depuis plus de deux semaines. Tahessa, Ludmilla, Ron et Harry prenaient leur petit déjeuner dans la Grande Salle, ils furent interrompu par des battements d'ailes et des hululements. D'un mouvement commun toutes les têtes se levèrent. Une lettre apparu devant Ludmilla. Elle ne prit même pas la peine de l'ouvrir, et d'un geste désinvolte, la rangea simplement dans son sac.
- Tu l'ouvres pas ? Demanda Ron, la bouche pleine de corn flakes.
- Non, c'est sûrement une autre lettre d'Anthony. Répondit Ludmilla tandis qu'Hermione réprimandait Ron d'un : « On ne parles pas la bouche pleine, non mais vraiment ce garçon... »
Depuis le fameux bal, Anthony n'avait cessé d'essayer de prendre contact avec Ludmilla. Puisqu'elle l'évitait dans les couloirs il la harcelait de lettre.
- C'est quand même drôle, c'est toi qui devrais t'excuser, et c'est lui qui le fait en rampant à tes pieds.
- Eh, que veux-tu ! Charisme naturel ! Et aucun commentaire Tahessa. Ajouta- t-elle précipitamment avec un sourire.
Tahessa qui avait la bouche à moitié ouverte, lui dit d'un air qui se voulait innocent :
- Mais j'allais rien dire.
Ludmilla lui jeta un regard sceptique, mais ne dit rien de plus à ce sujet. Elle détourna alors habillement et avantageusement la conversation sur son amie :
- Alors, avec Draco ça marche ?
Elle avait visé juste, Tahessa sembla tout à coup mal à l'aise, Ron n'osa faire aucune remarque, ne connaissant que trop bien les risques qu'il encourrait.
- Oh ! Mais vous avez vu l'heure. On va être en retard si on ne se dépêche pas. Affirma Tahessa sur un ton faussement désolé.
- Tahessa ?
La jeune fille se retourna vers Ludmilla
- Tu n'as pas de montre ! Déclara celle-ci.
Sans lui jeter un autre regard, Tahessa rassembla rapidement ses affaires et sorti de la Salle, en criant :
- A tout à l'heure !
¤ ° ¤ ° ¤ ° ¤
En arrivant devant le cachot sombre du professeur Rogue, ils trouvèrent Tahessa adossée au mur.
- On a pas l'air si en retard que ça finalement. Assura Harry avec un air malicieux.
Un regard meurtrier de Tahessa suffit à le faire taire. Ludmilla allait ajouter ses propres commentaires lorsqu'un tourbillon de noir débarqua. Le maître des potions ouvrit la porte, et entra sans jeter un regard à ses élèves.
- Eh bien, qu'attendez-vous pour entrer, que le plafond vous tombe dessus ? Déclara-t-il froidement.
Les élèves ne se firent pas prier plus longtemps et entrèrent rapidement, s'installant silencieusement.
- Aujourd'hui, le cour sera consacré à l'élaboration d'une potion de rapidité. Je m'attends à ce qu'aucun d'entre vous ne parvienne à une potion convenable d'ici la fin du cour. Une bande d'incapable tel que vous aurait le plus grand mal à réussir cette potion à la préparation longue et délicate. Le moindre faux geste, le moindre faux petit dosage et vous n'obtiendrais qu'une mixture sans intérêt. Faites attention, certains ingrédients nécessitent une manipulation subtile. Mr Londubat vous êtes dispensé de ce cour, je ne tiens pas à ce que vous fassiez exploser ma salle de cour.
Les rires des Serpentards retentirent gravement après cette dernière phrase du professeur. Celui-ci se retourna vers le tableau afin d'écrire la liste des ingrédients.
Tout le monde était plongé dans l'élaboration de cette « si délicate potion ». Neville était au fond de la classe à composer un devoir long et difficile demandé par le professeur afin de « l'occuper », évidemment noté- ça va de soit. Harry s'efforçait de se concentrer le plus possible sur sa potion afin que le professeur trouve à redire le moins de chose possible, étant une de ses cibles préférées. Hermione, elle, ne tolérait aucun chuchotement et espérait réussir la potion, elle découpait ses ingrédients avec le plus de soin possible, allant presque jusqu'à les mesurer à la règle afin qu'ils soient de même taille, Ron fulminant à côté d'elle. Quand à Tahessa et Ludmilla, ce devait être les seules personnes de toute la classe à avoir l'air de prendre ceci à la légère.
Rogue passait dans les rangs tout en réprimandant et en blâmant les Gryffondors, comme à son habitude, et en donnant des conseils au Serpentards. Il ne put que jeter un regard méprisant à Tahessa et Ludmilla en passant à côté d'elle, auquel elles répondirent avec un sourire insolent.
Ainsi, peu avant la fin du cour, le professeur passa pour inspecter le résultat obtenu par chaque groupe d'élèves, tandis que Neville s'activait à finir son devoir avec des regards paniqués. Personne n'avait l'air d'avoir réussi à obtenir une potion décente.
- La célébrité ne fais apparemment pas tout, Potter.
Il se dirigea vers les premiers rangs. Le dernier groupe qu'il alla voir fut celui de Ludmilla et Tahessa. Il tourna une louche dans la potion bleue, et devint livide. Il s'éloigna à grands pas du chaudron des deux jeunes filles et alla s'asseoir à son bureau sans leur jeter un regard, sans une des remarque cinglantes dont il avait le secret.
- Bien, comme je m'y attendais pratiquement personne n'a réussi à obtenir une potion de rapidité valable.
Tahessa leva la main.
- Monsieur, vous avez bien dit « pratiquement » personne ?
Il lui jeta un regard noir, avant de déclarer d'un ton rogue (N/A : désolé je pouvais pas m'en empêcher !) :
- Je dois bien avouer, que votre potion à vous et Mlle Desieme me semble A PEU PRES acceptable.
Tahessa et Ludmilla échangèrent un regard diabolique.
- Donc, nous sommes les seules élèves à avoir réussi la potion. Conclu Ludmilla.
- Vous êtes bien prétentieuse mademoiselle. Répliqua Rogue.
- Vous n'aviez pas dit au début du cours que puisque vous étiez sûr que personne ne réussirait cette potion, vous accorderiez des points à la maison de, je cite « l'imbécile qui parviendrait tant bien que mal à quelque chose d'a peu prés correct ». Déclara Tahessa sur un ton impudent.
Le professeur de potion la regarda avec mépris, et dû bien se résoudre à hocher légèrement la tête avec un air dégoûté et désinvolte. Ses yeux lançaient des éclairs et il eu toutes les peines du monde à prononcer ces quelques mots :
- Bien, hmm, eu... commença-t-il à articuler difficilement. Euh.. et bien... un...... un point, pour, continua-t-il la gorge serrée, Gry... Gryffondor.
Tahessa et Ludmilla, au premier rang avaient le dos tourné aux autres élèves mais elles pouvaient facilement imaginer leur mine déconfite.
- Et pas un mot, ou j'en enlève dix. Ajouta rapidement le professeur, avant de terminer par : le cour est fini vous pouvez sortir, et en silence je vous prie. Mr Londubat, votre copie.
Les élèves sortirent tous le plus calmement possible. Une fois dehors les remarques fusèrent dans tous les sens.
- J'y crois pas ! Rogue donnant un point à Gryffondor, pincez-moi ! S'enthousiasmait Ron.
- C'est clair, ça relève presque du miracle, bientôt il va se mettre à nous distribuer des bonbons. Continua Harry.
- J'avoue que, c'est difficile à croire. Termina Hermione.
Tahessa et Ludmilla souriaient, et n'en pouvant plus - s'étant retenue tout le cours - elles se mirent à rire. Tahessa ne tenait debout qu'en s'appuyant difficilement au mur, tandis que Ludmilla essayait de trouver un équilibre en se soutenant à Harry tout en se tenant les côtes. Elles en avaient les larmes au yeux. Harry, Ron et Hermione les suivirent.
Ils arrivèrent ainsi au cour suivant, effondrés essayant de garder un semblant de sérieux. Il n'a pas fallu longtemps pour que toute l'école soit au courant. Rogue donnant des points à Gryffondor, personne n'en revenait. Tahessa et Ludmilla devinrent pendant un laps de temps les « célébrités du moment ».
¤ ° ¤ ° ¤ ° ¤
Le soir même, Tahessa et Ludmilla étaient dans leur chambre.
- Bon, tu va pas tout le temps éviter le sujet. Je le vois bien, tu peux rien me cacher tu le sais. T'en pince pour Draco. Déclara Ludmilla avec assurance.
- C'est frustrant je peux vraiment rien te cacher.
- Eh oui. Mais bon, c'est vrai qu'il est plutôt mignon, je te comprends quand même. Répliqua son amie avec un sourire.
- Pas touche, il est à Moi !
- Je sais, je sais. Bon alors qu'est ce que tu va faire ? Je te rappelle tout de même qu'il est à Serpentard.
- Et alors ?
- Je sais on s'en fiche, mais tu oublies que « Gryffondor Vs Serpentard » c'est le combat mythique et éternelle.
- « Le combat mythique et éternelle » c'est joli ça. Se moqua Tahessa.
- Oh, ça va tu m'a comprises. Je veux dire que c'est soi-disant des ennemis quoi.
- Ouais, c'est vrai mais je m'en fou complètement.
- Moi aussi je m'en fou, mais les autres... Tu vas me dire on s'en fou aussi des autres, mais peut-être que Draco ne s'en fou pas lui. Tu sais très bien comment il est, c'est le « Serpentard-type », étouffé par sa fierté, dont la vie est dédiée à faire souffrir tout les ridicules petits Gryffond-
- Oui, je sais, je sais... T'as vraiment le chic pour voir les mauvais côté partout, qu'est ce que tu peux être pessimiste.
- C'est normal, on vit pas sur un ptit nuage rose quand même.
- J'ai faim tiens.
- Quel est le rapport ?
- Les ptits nuages roses.
- Je vois toujours pas le rapport.
- Y'en a pas. Les ptit nuages roses, ça me fait penser à des chamallow c'est tout.
- Ah ok. T'es grave, quand même.
- Oh, tu peux parler. Et en parlant d'amour, t'en ai où avec Harry ?
- Harry ? S'étrangla Ludmilla.
- Oui Harry.
- Mais t'es folle, y'a rien du tout, où est-ce que t'es allée imaginer ça.
- Ba, je sais pas moi. Vu le soir du bal, et tout. Vous avez l'air proche, et puis c'est ce que tout le monde dit.
- Quoi ??!! Mais ça va pas ! c'est un bon ami c'est tout.
- C'est vrai ?
- Mais bien sûr que c'est vrai. Je te l'aurais dit sinon.
- Si tu le dit alors.
- Oui je le dis. C'est vrai que tout le monde croit que...
- Oh oui c'est vrai. Personne n'a osé te poser la question mais les ragots vont de bon train. C'est plus toi la commère maintenant qu'on est ici.
- Mais j'ai jamais été la commère !
- Tu parles.
- Bref, c'est qui qui as dit ça ?
- Personne en particulier.
- T'es chiante hein. Tu va pas me le dire.
- Mais je sais pas qui est cette pauvre personne.
- « Pauvre personne » ? Je te signale que la pauvre personne ici c'est moi. Mais t'inquiètes pas, je trouverai bien l'imbécile qui as dit ça et je vais bien m'amuser tiens. Tu veux pas m'aider ?
- C'est une proposition intéressante.
- Evidemment.
- Evidemment.
¤ ° ¤ ° ¤ ° ¤
Un rayon de lune éclairait la salle commune de Gryffondor. Harry était assis sur un fauteuil rouge en face de l'immense cheminée d'où des flammes crépitantes s'élevaient. Les séances de Défense Contre les Forces du Mal renforcés l'épuisaient beaucoup. En plus des cours, son emploi du temps étant plus chargés avec les cours de duel ajoutés, sa fatigue s'accumulait. Sa cicatrice le brûlait. Il passa une main sur son front, comme si ce simple geste suffirait à effacer la douleur plus vive depuis quelques jours. Il ne savait que trop ce que cela signifiait. Quelque chose allait arriver. Mais Quoi ? Il savait ce qu'il devait faire, il devait prévenir Dumbledore, mais pour dire quoi ? Il se voyait mal aller voir le directeur pour lui dire qu'il avait une douleur au front.
Et comme s'il n'avait pas assez de soucis comme cela, il avait la sérieuse impression qu'on lui cachait quelque chose. Ça pourrait paraître ridicule, il avait même failli reconnaître à un moment donné qu'il était seulement paranoïaque. Mais non, il en était sûr maintenant. Même Ron était du secret. Les gens chuchotaient et parlaient en regardant de tous les côtés, pour s'assurer que personne ne pouvait les entendre, et dés qu'Harry approchait les messes-basses s'étouffaient. Il avait essayé de demander de quoi ils parlaient, mais on lui répondait que ça n'avait aucune importance et on s'empresser de changer de conversation.
Il en était à là de ses réflexions, sa main passant et repassant toujours sur sa cicatrice, le feu crépitant, lorsqu'il entendit des bruits de pas. Quelqu'un descendait des escaliers provenant du dortoir des filles. Il ne manquait plus que ça. Il se retourna mais n'aperçu qu'une vague silhouette dans la pénombre.
Plus la personne s'approchait, plus son aspect se précisait. Jusqu'à ce qu'il reconnaisse Tahessa.
- Tahessa ? Qu'est-ce que tu fais là, tu ne dors pas ?
- Je pourrais te poser la même question.
- Oui, c'est vrai. Dit-il avec un petit sourire.
- A vrai dire, je n'arrivais pas à dormir. Mais je ne savais pas que tu étais là.
- C'est pas grave.
- J'ai jamais dit que ça l'était.
Harry fronça les sourcils mais n'ajouta rien, Tahessa se mit à rire le plus sobrement possible. Ce qui ne fit qu'aggraver l'expression dubitative d'Harry.
- Excuse moi. Parvint-elle à articuler entre deux rires. Mais si tu voyait ta tête.
Il lui sourit légèrement. Elle se calma enfin après quelques minutes.
- Pourquoi tu te passes la main sur le front ? Demanda-t-elle.
Il n'avait même pas remarquer qu'il tâtait toujours sa cicatrice péniblement douloureuse. Il retira la main de son front et se tourna vers Tahessa.
- Oh rien, juste comme ça.
- Juste comme ça, hein ? Répliqua Tahessa d'un ton perplexe. Je te signale que ta cicatrice est toute rouge, ajouta-t-elle.
Harry baissa la tête, avant de répondre :
- J'ai un peu mal c'est tout. Ça m'arrive de temps en temps.
Tahessa ne s'attarda pas sur le sujet, mais le mis simplement de côté se promettant d'en reparler à Dumbledore dés le lendemain lors de sa convocation.
- Sinon, tu as une petite amie ?
Harry sembla très étonné par la question, et répondit un peu méfiant :
- Non, pourquoi cette question ?
- Parce que, c'est pas ce qu'on raconte, voilà tout. Répondit-elle d'un ton espiègle.
- Comment-ça c'est pas ce qu'on raconte ?
- Oh, je suis sûre que tu finira par le découvrir toi aussi. Bonne nuit.
Et elle partit, le laissant sur son reste.
¤ ° ¤ ° ¤ ° ¤
Le lendemain, après les cours, Ludmilla et Tahessa s'empressèrent de se rendre au bureau du directeur. Celui-ci les avait convoqué, sûrement à propos des cours supplémentaires qu'il leur avait promis, ou avec un peu de chance aurait-il trouvé un moyen de ramener les deux jeunes filles chez elles. Ce n'est pas qu'elles détestaient ce monde, bien au contraire, mais il fallait bien avouer que leurs proches leur manquaient. Après avoir annoncé le mot de passe à la gargouille, et monté les escaliers, elles frappèrent à la lourde porte du bureau de Dumbledore.
- Entrez. Ah mesdemoiselles, je vous attendait.
- Bonjour monsieur.
- Bonjour, je vous en prie asseyez-vous. Un bonbon à la menthe ? Leur demanda-t-il en leur tendant une petite coupole pleine de bonbons après qu'elles se furent installées.
- Non, merci.
- C'est gentil non.
- Comme vous voudrez. Vous ne m'en voulez pas si je grignote un peu.
- Non bien sûr. Répondit Tahessa avec un sourire, tandis que Ludmilla souriait également au directeur.
- Bien, avant que je commence, je voudrais savoir si vous n'avez pas changé d'avis. Désirez-vous toujours suivre quelques cours supplémentaires ? Les interrogea-t-il pendant qu'il dénudait un bonbon à la menthe de son emballage.
- Bien sûr. S'empressa de répondre Ludmilla avec un regard en biais à Tahessa.
Tahessa hocha la tête.
- J'adore ces bonbons, saviez-vous que ce sont les moldus qui les ont inventés ? Il leur sourit et repris : bref, je suis heureux que vous soyez toujours d'accord. J'ai longuement réfléchi à la question. Il est certain que vous possédez de réelles capacités. Si vous évoluez si vite, c'est que vous avez une grande puissance, même si vous ne vous en rendez pas compte.
Sur les regards interrogateurs des deux jeunes filles, il continua :
- A vrai dire, il fallait beaucoup de puissance pour invoquer le portail qui vous a amené jusqu'ici. Même si vous l'avez fait inconsciemment il est indéniable que vous possédez cette puissance. Vous n'êtes pas les seules sorcières à vivre dans le monde d'où vous venez, mais jamais personne avant vous n'avait ouvert ce portail depuis à peu près mille ans. Si ce portail s'ouvrait aussi facilement que l'on pousse une porte du moment que l'on est sorcier, des centaines de personnes seraient ici accidentellement, comprenez-vous ?
- Oui, je crois à peu prés comprendre. Mais, j'ai toujours eu l'impression d'être au même niveau que les autres élèves. Déclara Tahessa, Ludmilla acquiescent à côté d'elle.
- Pourtant, n'avez-vous pas remarqué que vous réussissiez tout avec plus de facilité que vos camarades. Vous avez même réussi à dépasser notre meilleure élève.
- Oui, mais nous pensions que c'était parce que l'on fournissait beaucoup de travail.
- En fait, la magie est beaucoup plus complexe que cela. Je connais les enseignements moldu, et il est vrai que n'importe quel imbécile qui apprend par c?ur des textes peu devenir le meilleur. En magie, il ne suffit pas de maîtriser les connaissances. La puissance peut un peu augmenter à force d'entraînement, mais il y a des personnes qui sont avantagés dés la naissance.
- Vous voulez dire qu'un sorcier plus puissant qu'un autre, maîtrisera mieux et plus facilement les sorts ? Demanda Ludmilla.
- Pas seulement. Les sorts les plus complexes ne sont maîtrisés que par les sorciers les plus puissants. Il existe certains sorciers qui n'arriveront jamais à réussir un sort comme l'avada kedavra par exemple, ou comme le patronus.
- Si je comprends bien, avec un peu d'entraînement on pourrait devenir des sorcières puissantes ? Demanda Tahessa.
- Très puissantes. Répondit Dumbledore avec un regard grave. Evidemment cela implique des responsabilités, mais je suis sûr que vous comprendrez très bien ceci. C'est pourquoi j'ai longuement réfléchi avant de vous proposer ces cours supplémentaires. Finalement, j'ai accepté, ce seront des cours destinés à augmenter votre puissance et à apprendre à la canaliser et la maîtriser, peut-être même certains dons pourraient ressurgir.
- J'aime assez cette idée. Déclara Ludmilla.
- Oui moi aussi. Ajouta Tahessa
- Par contre vous vous rendez bien compte qu'il vous faudra fournir un immense travail.
- Tout à fait. Mais personnellement le travail ne me fait pas peur. Répliqua Tahessa.
- C'est la même chose pour moi. Dit Ludmilla.
Le professeur Dumbledore s'adossa à son fauteuil, et croisa les doigts. Il les évalua un instant du regard, avant de conclure :
- Tout est réglé alors.
Il leur expliqua alors quels genres de cours il souhaiterait leur dispenser et quels professeurs seraient susceptible de leur donner. Il finit par :
- Voilà, maintenant vous savez tout. Avez-vous des questions.
Ludmilla fit signe que non, Tahessa sursauta.
- Mlle Lyrelice ?
Elle émergea de ces pensées et répondit :
- Excusez-moi. Je viens juste de me rappeler de quelque chose d'important.
- Je vous en prie, nous vous écoutons.
- Eh bien, hier soir je n'arrivais pas à dormir.
- Cela arrive parfois en effet.
- Oui, donc je n'arrivais pas à dormir et je suis descendu dans la salle commune. Et là j'y est trouvé Harry qui se massait le front. Quand je lui est demandé ce qu'il avait il m'a répondu rien. En insistant un peu, il m'a dit qu'il avait un peu mal à la cicatrice et que ça lui arrivait de temps en temps. J'ai jugé que c'était important, normalement il aurait dû venir vous le dire lui-même mais à mon avis têtu comme il est.
- Ne vous inquiétez pas, vous avez bien fait de me le dire. Déclara Dumbledore avec un regard grave. C'est tout ?
- Oui à peu prés. Je suis sûre que sa cicatrice lui fait plus mal que ce qu'il dit. Elle était toute rouge quand je l'ai vu, et puis je suis certaine qu'il n'arrivait pas à dormir à cause de la douleur.
Dumbledore était soudain plongé dans ses pensées, Tahessa et Ludmilla le regardaient d'un air inquiet.
- Vous...vous croyez qu'il va y avoir une nouvelle attaque monsieur ? Demanda Ludmilla.
- Nous ne pouvons rien affirmer, mais, mes craintes sont fondées.
L'entretien se termina à peu près là. Sur le chemin de la Grande Salle, Ludmilla et Tahessa affichaient des mines préoccupées. Ludmilla se ressaisit et sortit Tahessa de sa torpeur :
- Tu ne m'avais pas dit que tu avais vu Harry hier soir. Je t'ai entendu sortir du dortoir, mais je ne savais pas que c'était parce que tu n'arrivais pas à dormir.
- Oh je n'avais pas sommeil c'est tout.
- Vous avez parlé de quoi ?
- Pourquoi est-tu si curieuse ?
- Pour rien, je veux juste savoir, c'est tout.
Tahessa lui sourit, et continua :
- On n'a pas parlé de quelque chose en particulier, je ne suis pas restée très longtemps avec lui de toute manière.
°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°*°
J'attends vos reviews avec impatience. D'ailleurs j'ai quelques questions, si vous vouliez bien prendre la peine de jeter un petit coup d'?il please.
Voilà, en fait j'ai décider de faire le prochain chapitre sur commande. Donc, je voulais savoir, est-ce que vous voulez le prochain chapitre :
totalement déprimant, avec le retour de notre petit Voldie, tout le monde qui fait la gueule à tout le monde, des morts partout, Harry déprimé.
chapitre à l'eau de rose, couple au choix (encore sur commande vous choisisez), histoire d'amour déjantée, taquinerie
plein d'magie partout, développement de pouvoir, découverte de nouveau pouvoir et bla bla bla.
Grande remise en question, et déprimation.
Délirage total, blague en effusion, alliance George Fred/ Tahessa Ludmilla.
Réconciliation, Rogue se met à apprécier nos deux héroïnes.
Ect. etc, vous pouvez bien sûr proposer d'autres suggestions, qui ne figurent pas dans la liste ci-dessus, donc review review please.
Je tiens à signaler que si je n'ai aucune suggestion de la part des lecteurs pour le prochain chapitre il se pourrait que je décide d'arrêter la fic. !!
Johera, toujours là pour le meilleur et pour le pire (biensûr, parce que je le vaut bien !) ;-p
