Que dire? Que dire? Et bien, les personnages ne m'appartiennent pas (sauf Ryan Bantlett, personne y touche, ok??? Lol!). Si c'était le cas, je ne perdrais pas mon temps à écrire de misérables petites fics sur ce site mais je serais dans le sud entrain de dépenser mes milions, comme c'est sûrement le cas pour J.K.Rowling, vu la vitesse fulgurante avec laquelle le tome 5 s'écrit. ^_^ lol! Dsl, excès de fureur. Ça va mieux maintenant…

Reviewez, svp, reviewez!!!!!! Reviewez comme vous n'avez jamais reviewé de votre vie!!!!

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"Il pleuvait…"

CHAPITRE II

Harry Potter, grand délivreur de la Terre du Seigneur des Ténèbres, était habitué à ce que l'on se prosterne littéralement à ses pieds lorsqu'il dévoilait son identité. Ce n'était pas précisément une chose qu'il aimait mais la réaction d'une Moldue, Ryan en l'occurrence, à l'annonce de son nom le déçut en quelque part, sans qu'il ne puisse rien y faire.

- Harry Potter? s'exclama-t-elle, indignée. Ce nom ne paraissait pas lui être familier. Mais qu'est ce que c'est que tout ce cirque? Vous m'aviez dit être Ted Fairway! Imposteur! Que me voulez-vous?

Tout en lui crachant des insultes à provoquer une syncope chez une religieuse, elle cherchait à tâtons, tout en fixant Harry, une quelconque arme dont elle pourrait se servir en vue d'une éventuelle défense physique.

- Mademoiselle…mademoiselle, répétait inlassablement le jeune homme par-dessus les propos peu flatteurs de Ryan.

La main de cette dernière s'arrêta sur un vieux tisonnier en fer forgé, datant de 1906, très exactement. Mais pour l'instant, cet objet faisait plutôt d'office d'épée à Miss Bantlett qu'elle brandissait d'ailleurs en la direction de Harry d'un air menaçant. Ce dernier, toujours sous l'apparence de Ted Fairway, se passa la main dans les cheveux en soupirant.

- Vous ne me laissez pas le choix, Miss…

Il sortit sa baguette de sa poche et marmonna une formule. Aussitôt, les milliers petits fils blancs qui retenaient Ryan prisonnière un instant auparavant reparurent. Le tisonnier tomba par terre en un fracas métallique. Ainsi forcée au silence, il pouvait donc lui expliquer. Il paniquait de plus en plus. Tout ceci n'était pas prévu dans sa mission. Qu'allait-il faire? Il fallait prendre une décision, et vite, avant que d'autres ne viennent.

- Mademoiselle…commença-t-il. Les cris de Ryan redoublèrent d'intensité et d'indignation. Ses yeux lançaient des éclairs meurtriers.

Harry se passa la main dans les cheveux. Les Moldus pouvaient être si exaspérants parfois…

- Mademoiselle, reprit-il, écoutez-moi! Ceci est très important! L'homme qui gît à côté de vous était à la recherche du portrait que je viens de vous acheter. En temps normal, je vous libérerais et repartirais mais, malheureusement, il y a quelque chose qui cloche, oui…

À présent, la voix de Harry n'était plus qu'un murmure. Il se parlait plus à lui-même qu'à Ryan. Ce qui, d'ailleurs, poussa cette dernière à cesser de hurler en vain pour pouvoir l'entendre.

- Oui. Le portrait seul ne suffit pas…Vous avez une importance, quelle que soit, dans toute cette affaire. Ils ont besoin de vous, c'est pourquoi ils vous ont fait prisonnière. Si ce n'eut pas été le cas, il vous aurait tué dès le départ. Ce qui veux dire…

Il se passa la main dans les cheveux et releva la tête vers elle. Elle pouvait lire la profonde anxiété dans ses yeux. Harry avait pris une décision.

- Ce qui veux dire que vous êtes en danger ici. Vous venez avec moi.

Il sortit sa baguette de sa poche.

- Vous allez me suivre sans faire de scène, n'est-ce pas? Comprenez que c'est pour votre vie que je vous emmène. Dites-vous que si j'avais eu le choix, je serais déjà loin d'ici. Vous me promettez?

Ryan avait bien envie de l'envoyer promener mais elle comprit néanmoins la gravité de la situation. Elle acquiesça d'un mouvement de tête.

- Finite Incantato, dit Harry. Les fils qui serraient Ryan de toutes part de rétractèrent en eux-mêmes jusqu'à disparaître complètement. Cette dernière se releva péniblement en s'étirant les membres. Elle fixa Harry puis lança:

- Tout ceci va demander de sérieuses explications! Pour commencer, qu'est ce que c'est que ce bout de bois?

Harry sourit légèrement. Cela allait être long.

***

- Passionant!

En raison de l'incapacité de Ryan à transplaner, Harry en était réduit à la plus rudimentaire des formes de transport: la marche à pied. Il es avait perdu l'habitude depuis longtemps. Mais il devait avouer que ce retour aux sources ne lui déplaisait pas autant qu'il se l'était imaginé lorsque, incapable de trouver le moindre taxi dans le quartier, il prit la résolution de se rendre au Chaudron Baveur à pied. Tout en expliquant les rudiments du monde de la magie à Miss Bantlett, son regard se baladait sur les petites femmes qui, foulard sur la tête, tripotaient des légumes sous les regards méfiants des marchands, sur les enfants qui pleurnichaient en voyant, dans les vitrines de confiserie, toutes les choses merveilleuses que leurs mères refusaient net de leur offrir en les tirant par la main, s'empressant de les éloigner de ce lieu de décadence qu'était une confiserie, sur les jeunes adolescents qui désespéraient de trouver un moyen de passer à côté de ces personnes âgées qui obstruaient les trottoirs, déjà étroits, condamnant les personnes derrières elle à marcher à leur vitesse, c'est-à-dire, celle d'une tortue souffrant d'un lumbago.

Ryan Bantlett n'avait pas laissé une très bonne impression à Harry dès le départ. Mais il devait avouer qu'il aimait beaucoup lui parler des sorciers et des sorcières de ce monde. cela lui rappelait lui-même, à l'âge de onze ans, lorsqu'il faisait les même découvertes que la jeune fille à cet instant, les yeux brillants d'émerveillement. Cette dernière, une fois le stade d'acceptation passé, avait réveillé la petite fille en elle, trop longtemps ignorée. Elle était complètement pendue aux moindres mot prononcés pas Harry et s'enthousiasmait de tout ce qu'il disait.

- Tu veux dire, résuma-t-elle, qu'il y a vraiment des dragons, ici, en Grande-Bretagne?

- Pas beaucoup, il ont trop été chassé durant le Moyen- Âge, répondit-il sur un ton de connaisseur. Mais oui, il y existe quelques colonies protégées par le Ministère de la Magie.

Ryan laissa échapper un sifflement. Elle était ravie.

Cela faisait un peu plus d'une demi-heure qu'ils marchaient ainsi lors que Harry aperçut la vieille pancarte écaillée du minuscule pub du Chaudron Baveur. Tandis qu'ils passait le porche, il ressentit soudain une secousse désagréable à l'estomac. Ses mains se cramponnèrent sur son ventre et il se plia en deux.

- Ted? s'inquiéta Ryan. Je veux dire, Harry…? Est ce que ça va?

Elle se rendit compte elle-même que c'était une question stupide, le grognement que Harry lui rendit à cette remarque était donc inutile. Les autres clients du pub s'étaient tous rassemblés autour du jeune homme.

- Po…po…ly…nectar…articula-t-il.

- Ho! s'exclama une jeune sorcière en pointant son visage. Les cheveux de Harry redevinrent noir charbon, ses yeux reprirent leur particulière couleur verte, les traits reformèrent le visage de 26 ans du grand Harry Potter. La transformation finie, il s'appuya sur le dossier d'une vieille chaise en bois sombre pour reprendre son souffle.

Au commencement, il y eut quelqu'un en avant qui murmura "Oooh! Harry Potter". Le sort en était scellé. Comme un traînée de poudre, la rumeur parcoura la vingtaines de personnes réunies au Chaudron Baveur. Ce fut une explosion de cris d'admiration et de mains qui voulaient serrer la sienne. Harry parvint enfin à se dégager et retrouva Ryan qui l'attendait patiemment au fond du pub depuis que la foule l'avait repoussée. Quand il lui adressa la parole, elle lui jeta un regard étonné.

- On se connaît? demanda-t-elle, les yeux ouvert d'étonnement.

Harry soupira et se passa la main dans les cheveux.

- C'est vous, monsieur Potter? s'exclama-t-elle.

Celui-ci la regarda, incrédule. Il ne pouvait pas croire qu'elle l'avait reconnue, il s'imaginait devoir lui expliquer toute l'histoire du Polynectar.

- J'ai…euh…J'ai reconnu votre tic de vous passer la main dans les cheveux, avoua-t-elle.

Harry n'eut pas le temps de répondre car Mr Biggs, le nouveau propriétaire du Chaudron Baveur venait de l'interpeller de derrière son vieux comptoir en ébène.

- Bien le bonjour, Monsieur Potter! Vous…Vous désirez une chambre? demanda-t-il en lançant un regard entendu à Miss Bantlett dont le visage s'assombrit aussitôt.

Sans attendre de réponse, il ouvrit l'immense livre qui lui servait de registre.

- Non! Non! s'exclama Harry arrêtant de ce fait le geste de Mr Biggs, non, je dois aller au Ministère!

- Plus tard alors? demanda ce dernier avec un clin d'œil coquin.

- Non, Mr Biggs, je vous remercie, répondit Harry quelque peu gêné par les allusions du vieil homme. Suivez-moi, Mis Bantlett…

Et il sortirent dans la petite cour derrière le pub, sous les grognements déçu de son propriétaire.

- Que faisons-nous, ici? demanda Ryan, dont l'épisode avec Mr Biggs avait massacré les humeurs.

Elle avait, par contre, bien raison de se poser cette question car la cour n'était que quatre ou cinq mètre carrés entourés d'un grand et épais mur de pierre. Il y avait aussi quelques poubelles entassées dans un coin. Sans mot dire, il sortit sa baguette de sa poche et tapota quelques briques ici et là du mur gauche.

Soudain, le mur s'ébranla. les briques commencèrent à vibrer, laissant tomber de la fine poussière au passage, et se retirèrent peu à peu pour ensuite former une arche.

- Oh my god ' !

De l'autre côté se trouvait une petite rue étroite où volaient toutes sortes d'oiseaux étranges. Des petite boutiques s'entassaient des deux côté, dans lesquelles on pouvait voir des objets étranges tels des chaudrons énormes, des fioles multicolores et des livres sur les quelles les illustrations bougeaient. Une main sur le cœur, Ryan observaient en silence, les yeux rond, le Chemin de Traverse dont Monsieur Potter lui avait fait une description complète et enthousiaste. Mais rien ne pouvait comparer quelques mots à ce qu'elle voyait à ce moment-là.

- C'est…magnifique!

Harry lui lança un regard amusé, il avait eu à peu près la même réaction à sa première visite.

Mais l'heure n'était pas au tourisme, comme l'aurait souhaité Ryan qui s'attardait devant chaque vitrine, s'abreuvant du regard de la richesse du paysage. Ainsi Harry dut la tirer par la main comme il avait vu faire les mères Moldues quelques instant plus tôt devant certaines confiseries. "Nous avons l'air ridicule…" pensa-t-il en voyant tout le mode tourner la tête vers Ryan qui exprimait tout haut son émerveillement à chaque pas. Il n'était pas difficile de deviner qu'elle était Moldue. Il prit une étroite rue vers la gauche. On pouvait voir à l'horizon la silhouette d'un grand bâtiment en marbre noir.

- Wooooooow! s'exclama Ryan en le voyant. C'est là qu'on va?

- Oui, répondit simplement Harry. Oh! Mince!

La pluie avait recommencé à tomber légèrement sur leurs têtes.

- Qu'est ce qu'il y a? s'enquit la jeune fille.

Harry se passa la main dans les cheveux et expliqua qu'il détestait la pluie.

- Tiens…Comme c'est étrange, dit Ryan. Moi j'adore la pluie. C'est un peu comme l'offrande que le ciel fait à la terre.

Harry émit un grognement insignifiant.

- Pourquoi détestes-tu la pluie? continua Ryan.

- Je n'ai pas envie d'en parler. Nous somme arrivés, ajouta-t-il.

Deux larges portes gravées de symboles artistiques se dressaient devant eux. Harry prit une des deux poignées en or pur et la tira vers lui pour faire passer Ryan.

- ON NE BOUGE PLUS! s'exclama une voix de l'intérieur.

Quelqu'un avait pointé sa baguette sur le thorax de la jeune Moldue.