Titre: Contraires

Auteur: Moua, Lunard 666

Genre: Lemon soft pour ce chapitre ( mais tres soft...), metaphores stupides.

Disclaimer: pas à moua. Si vous les voulez, intentez un proces à Kaori Yuki, mais franchement, je garantie pas que vous le gagnerez...Dommage d'ailleurs, z'auriez pu me preter Rochel-sama...La vie est injuste.

Marchi à: Mimi ( chapitre de 'sombre douceur trop coouuurt...), Cora, Max Devil et Jermy Angel ( Gooooo!!!)

Chapitre 15: Quand les larmes...









Comme toujours quand il est en colere, je trouve mon maitre dans cette salle, au fin fond de ce palais, occupé à dechiqueter ce qu'il nomme lui même " les dechets de Dieu"...Dois-je intervenir ? Non. Tout ce que cela ferait c'est qu'il serait encore plus frustré et qu'il recommencerait quelques heures - dans le meilleur des cas - apres mon intervention. Mais je n'aime pas vraiment voir des morts inutiles...

/ni ses mains soullées de rouge, mais tu ne le lui dira pas, n'est ce pas ?

Bien sur que non...Tu es lache, tu l'as toujours été./

Alors je regarde, et attend.

Enfin, il se tourne vers moi, au comble de sa colere, et se prepare à me frapper, levant sa mains aux ongles tranchants. Puis...

Une lueur de compréhension jaillit des brumes de sa Folie passagere, et sa main retombe doucement. Il semble tellement desenparé dans cette mer rouge créée de par sa seule volontée...

Et il chute doucement, son corps tombant malgré tout gracieusement dans mes bras tendus.

On dirait un jeune enfant.

Inerte dans mes bras, attendant on ne sais quoi, le regard un peu voilé.

Je commence à lui essuyer le visage, afin que la serviette pure se gorge de cette folie, et appaise ses delires brulants.

...

En l'occurence, c'est sa langue qui l'est dans ma bouche. Instinctivement je reserre mon etreinte sur son corps, pour le tenir contre moi, et faire en sorte qu'il ne parte plus.

Pourquoi ?

Pourquoi je reagis comme ça, pourquoi maintenant et pas avant ?

Avant...

Je ne peux plus vraiment reflechir, alors je me plaque plus contre lui, tandis qu'il m'agripe la nuque pour m'embrasser encore davantage. Une passion chaude, mélée au parfum du sang qui s'étale en flaque carmine, dans l'Obscurité de cette grande piece.

/Et c'est un Theatre/

Je continu à l'embrasser de toutes mes forces, pour ne plus avoir à pleurer le soir en silence quand je me rappelle de ces moments...

/Mais que devient l'Amour ?/

Ses vetements de cuir battent contre ma peau, et s'y frottent tendrement, alors qu'il noue ses jambes autour de ma taille pour que je puisse le transporter...Je m'excecute sans rechigner, longeant les couloirs deserts, sa bouche contre la mienne. J'atteins sans trop savoir comment une chambre quelquonque, et le depose doucement sur le matelas.

Nos vetements tombent, comme les barrieres invisibles derriere nos pupilles, liberant nos corps et nos âmes. Je me glisse lentement sur lui, tandis qu'il ecarte les draps pour nous y lover. Caresses et baisers. Cheveux d'or et yeux bleus, peau blanche et couleur vie se melent et se melangent, et que resonne encore tout au long de la nuit cette chose immortelle née de la solitude, ce morceau de douleur et de tristesse nommé communement Amour.

Je ne desire que lui.

/Je ne suis pas lache, seulement trop timide pour lui dire que je l'aime.../

Et lui ne desire que moi, je le sens à ses gestes, je le vois dans ses yeux voilés par un plaisir coupable et magnifique.

/Mais où passent les jours, quand le néant arrive ?/

Un peu d'eau salée qui coule au milieu de ce plaisir intense, sa voix triste et pourtant si heureuse, quand il me murmure ce que Dieu reprouva. Une tache de miel sur la froideur des runes.

-Je t'aime.

Puis le reste est Amour.