Chapitre 3 : Révélation :

A la fin de la journée, Harry était exténué. Pour la deuxième fois, il avait l'esprit torturé par des pensées atroces. Lorsqu'il monta dans la salle commune, il ne remarqua même pas Ron et Hermione qui jouaient aux échecs dans le coin, près du feu. Fatigué comme il l'était, il monta directement dans son dortoir avec une seule idée en tête : dormir. Mais malheureusement, une surprise l'attendait : au pied de son lit se trouvait...une enveloppe.

Oh non, murmura Harry.

Il déchira l'enveloppe et sortit la feuille glissée à l'intérieur. Il était noté : "Tu es le soleil de mes journées de pluie.", mais la fille qui lui avait envoyé la lettre ne lui laissait aucun autre indice ; en effet, ces mots étaient encore une fois écrits avec des lettres découpées dans un journal...

Harry enfila son pijama et se coucha. Il commença à réfléchir : si il ne trouvait pas qui était la presonne qui lui envoyait ces lettres, il deviendrait fou, il en était convaincu. Maintenant, il restait à savoir qui était cette pesonne, ce qui nétait pas, il faut l'avouer, une mince affaire. Après quelques minutes de réflexion, il s'exclama :

Hermione ! Voilà pourquoi elle était si soucieuse ce matin : elle croyait peut-être que je l'avais démasquée, que j'avais deviné que c'était elle qui m'envoyait ces lettres ! Mais alors, pourquoi a-t-elle remis une lettre alors qu'elle avait peur qu'on la découvre ?

Harry sortit de son lit en un éclair et se dirigea vers la sortie du dortoir, une brillante idée en tête. Mais avant qu'il n'ait pu savoir quoi que ce soit, il se retrouva face à Ron.

Qu'est-ce que tu fais là ? demanda Harry.

A sa grande surprise, le simple fait qu'Harry ait parlé fit rougir Ron des oreilles jusqu'aux pieds. Ron bafouilla alors quelques mots :

Je...dire...euh...je...

Qu'est-ce que tu as ? lui demanda Harry.

Ron rougit de plus belle, mais il parvint à parler calmement :

Harry, je...je dois te parler.

- Plus tard, répondit celui-ci. J'ai quelque chose à faire.

Mais c'est important...insista Ron.

- Ce que j'ai à faire est aussi important, Ron.

Et Harry commença à dévaler l'escalier menant à la salle commune. Ron le suivit et lui cria désespérément :

Harry, je t'aime !

Harry s'arrêta net dans sa course. Il n'avait plus du tout envie de demander quoi que ce soit à Hermione, ni à n'importe qui d'ailleurs. Il voulait juste avoir mal entendu.

Que...qu'est-ce que tu as dit ? demanda-t-il en se retournant.

- J'ai dit que je t'aimais, répéta Ron en rougissant encore.

Comme ami, tu veux dire ? s'assura Harry.

Ron lui lança un regard qui voulait tout dire. Essayant de ne pas comprendre, Harry sentit malgré lui une impression de joie. Mais d'où venait cette impression? Il n'était tout de même pas homo ? Soudain, il remarqua qu'il était dans une drôle de situation : son meilleur ami lui déclarait sa flamme, et lui ne savait que dire. Subitement, Harry se jeta sur Ron et l'embrassa fougueusement. Ron, surpris, chancela, mais ne se sépara pas de Harry. Ce premier baiser dura longtemps, mais pas assez au goût des deux garçons. Après ça, Harry se détacha de Ron et le regarda dans les yeux. Puis il mit une main sur son torse pour le pousser dans le dortoir. Il lui arracha sa chemise et l'embrassa encore. Ron parut accepter la tournure de la situation. En continuant de s'embrasser, Ron coucha Harry sur son lit et lui détacha sa chemise. Quelques instants plus tard, ils ne portaient plus rien et...*ils étaient tous les deux dans le même lit, nus et amoureux, que voulez-vous qu'ils fassent? Allez, devinez...*

Petit mot de moi (l'auteur) : merci à tous les reviewers, ça fait plaisir de lire vos petits mots et ça m'encourage. Pour répondre à la question de Nono, on peut pas dire que ce soit une partouze, mais c'est quand-même une sorte de couple à trois.enfin vous verrez bien pour la suite.