chapitre 13

Série: Buffie contre les Gundams Heu, une minute

Auteurs: Fulguro Neko et Astéro Suka

Genre: notre monde est si petit, yaoi, hétéro, BBC (bishonen bavable en cuir), nécromancie, chaton zombi

Couple: 9+6 sous entendu, 3+4, 1±2

Mail: kineko@ifrance.com asukasama@ifrance.com

Disclaimer: A Pyramide ce serait trois mots : Pas. A . nous.

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Les deux autres nous attendent au salon. Wufei a l'air encore un peu endormi et ses fringues ne sont plus totalement impeccable, quand à Trowa, il est en débardeur, vu qu'il a filé son pull à Quatre. Quatre avec les fringues de Trowa ça fait un peu Heero avec les fringues de Wufy Bizarre Ils se tournent tout deux vers nous et Wufy ouvre la bouche.

-A part du surimi périmé Yuy, qu'est ce qu'il y a à manger dans ton frigo ?

Heero prend un air légèrement déprimé. Il avait oublié ça, on dirait Tssk

Il a changé de comportement depuis qu'il est là, c'est étrange. Il est moins parfait, plus relâché, plus détendu, plus humain Ironique, quand on considère que c'est sûrement la libération de son côté non-humain qui le fait réagir comme ça.

-Je vais demander à l'un des orques de garde de nous chercher des pizzas, soupire-t-il en essayant d'arranger ses mèches, ébouriffées d'une manière si sexy.

-Ça serait pas mieux qu'on y aille nous-mêmes? J'ai pas envie de rester dans l'appart toute la journée

-C'est vrai, il faudra bien qu'on sorte un moment ou l'autre de toute façon, intervient Quatre.

-Bon, alors on va manger dehors. Mais après il faut aller faire des courses de toute façon, nous informe-t-il en haussant les épaules.

-Où? dans la ville ou à la surface? je demande.

-La surface. Ils ne vendent rien de réellement adapté pour la nourriture humaine ici

-Oh? demande Quatre en relevant un sourcil.

- Quoique Trowa pourrait probablement trouver des choses adaptés à son régime personnel.

Autrement dit de la viande fraîche et crue. Et c'est ÇA qui se rapproche le plus d'une nourriture humainement convenable? Eeerk

La goule nous dévisage l'un après l'autre, nous regardant de la tête aux pieds et des pieds à la tête, plissant le nez. Quoi, on pue ou quoi? eh, pas de notre faute si on a pas eu le temps de se changer depuis hier matin Et tout ce qui s'est passé depuis, hein

-Mais d'abord, je vais vous prêter de quoi vous habiller, finit-il par dire en secouant la tête d'un air réprobateur. Vos vêtements commencent à être un peu sales.

Hé ho, pas moyen qu'il me fasse enfiler un spandex !!!

Si j'en étais pas déjà certains, je dirais qu'on a définitivement changé Heero.

Il nous a ouvert une pièce tout au fond de l'appart, que je n'avais même pas vue, et nous a dit de choisir dans les tiroirs ce qui nous plait.

Et pas un seul spandex en vue.

C'est une vrai caverne d'Ali Baba !! Y'a de tout ! Des kimonos surtout, très jolis, mais aussi des fringues plus classique, un smoking qu'on a extirpé d'un placard, trois tailles trop grandes pour Heero pourtant, des jeans noir à profusion, des tee shirt, des débardeurs évidemment, pas mal de verts mais aussi des noirs et des bleus sombre, des chemises à lacet (et là je dis miam rien qu'à imaginer Heero dedans), des bottes, des tuniques un peu semblables a celles de Jehovad, ça doit être la mode locale, et de quoi relooker entièrement au moins trois groupes de visual rock.

Quand on a trouvé la robe, Heero nous a conseillé de ne pas chercher puis a ajouté que c'était dans l'appart' quand Jehovad le lui a donné.

Mouais, vais-je le croire ?

N'empêche, tous habillés de noir ça fait un peu jeunes gothiques en vadrouille Trowa a réussit a trouver l'exacte copie de ses fringues mais en noir, un col roulé très près du corps et des jeans encore plus moulants que les siens. Ça lui va vachement bien !!! Quatre finit par adopter une des chemises a lacet d'Heero. Blanche, mais faut dire que je vois pas Quatre en noir Sais pas, c'est un peu antithétique Par contre il a quand même le jean noir.. Pas trop le choix faut dire. C'était ça ou la robe Wufei a cherché un long moment avant que Heero vole a son secours et lui file un ensemble chinois. Juste un pantalon bleu sombre un peu bouffant et une tunique chinoise, un peu comme l'autre sauf qu'elle est beaucoup plus courte, s'arrête juste à la taille, dégageant joliment les fesses où le pantalon est loin d'être aussi large qu'un peu plus bas (note, prendre une photo pour Sally) noire évidemment. Aie. La tronche de Wufy

-J'ai du blanc, intervient Heero en fouillant dans son tiroir.

Wufei lui jette un regard un peu surpris puis secoue la tête.

-Merci, ça.. Ça ira.

J'en reste comme deux ronds de flanc. Wufei ? Porter autre chose que du blanc ? Je veux dire.. Je sais ce que symbolise cette couleur pour les asiatiques. Le deuil.

Wufei a finit son deuil.. De qui que ce soit

Quand à moi et Heero

Ben

-Pas _moyen_ que tu portes ce pantalon.

-Et pourquoi donc ?

Heero me jette un regard noir et m'explique d'un ton froid et ferme.

-Duo, tes pouvoirs sont comme une lumière pour les insectes. Tout les non-morts, morts-vivants et autres de la ville te trouvent déjà suffisamment attractif comme ça.

Je cligne des yeux. Puis recligne des yeux. Puis rougis.

-Ça a un rapport avec... Ce dont on a parlé...? L'attrait de mon pouvoir sur la Mort?

Il hoche la tête et se détourne.

Et puis je me souviens qu'il m'avait dit que MOI j'étais attiré par lui à cause de ce pouvoir... Mais ce qu'il me dit maintenant, c'est que ça fonctionne aussi dans l'autre sens.

Faudra qu'on parle nous deux. Putain je suis déjà tout rouge rien que d'y penser. Et il sait ce que MOI je ressens, mais lui, que pense-t-il de moi? Il s'est bien gardé de me donner le moindre indice en y repensant, le bougre. Est-ce qu'en me laissant baver sur lui, il se contente d'être indulgent envers un petit travers de son protégé? Est-ce que c'est réellement juste son serment qui lui fait se retenir? Qu'est ce qu'il veut de moi? qu'est-ce qu'il voudrait? Je sais plus...

Ce que je sais c'est LUI porte un pantalon de cuir noir et pas moi Mais comme j'ouvre la bouche pour protester haut et fort, il me fourre un jean et une chemise comme celle de Quatre dans les bras.

-Tiens, je te cherche un manteau.

Je ne peux rien ajouter de plus de toute façon, que dire ? Faire changer Heero d'avis ? C'est un défi que je n'ai pas encore réussit à accomplir. Surtout que là, bah, c'est pour mon bien qu'il agit Je pose les fringues sur un coin de commode et commence a me déshabiller.

-Va dans la pièce à côté, grogne Heero à moitié enfoncé dans une armoire.

J'ai une réaction extrêmement mature a ces mots.

Je lui tire la langue.

Quand je reviens dans la pièce quelques minutes plus tard, Heero me tend un paquet de cuir noir.

-Tiens.

Je lui fais la gueule, c'est décidé. Après le coup de ce matin, les fringues et tout le reste j'ai bien le droit de bouder un peu et

J'aime Heero.

Le manteau est un super trench coat noir genre Matrix. Le cuir est un peu usé, comme si il avait été trop porté, mais il est confortable et doux. Il est un peu grand cependant, mais j'espère grandir un peu encore. J'espère

Réflexe professionnel aidant, je fais déjà les poches dans tout les sens. Heu, je me demande si j'aurais vraiment dû. Quelques pièces d'or (du VRAI or, délire), ça va encore. Des carapaces d'insectes (urk), divers papiers divers, de bonbons, des petites notes dans une langue que je ne connaît pas, même le sacro-saint ticket de métro usagé, commun à toutes les poches.

Et un squelette de serpent.

Il est tout fin, a peine grand comme mon avant bras et toutes les vertèbre sont reliée entre elle par un fil de métal souple. Erk Erk erk erk

-C'était à ton père, ajoute Heero en prenant un tee shirt dans une commode.

Je suppose que ça veut dire que je peux pas le jeter

Quand on rentre de notre balade à la surface, je me sens bien mieux. Déstressé à fond et prêt à tout. C'est fou comme quelques heures de lèche-vitrines remettent en place les vraies priorités de la vie.

Comme la glace chocolate midnight cookies de chez Hagen Daäz.

J'espère qu'on pourra la manger avant qu'elle fonde, je fais pas confiance au frigo préhistorique de Heero.

Wufei me jette un regard torve.

-Tu as déjà mangé deux glaces quand on était là-haut. On ne touche pas à ça avant le dîner.

Je savais bien que Wuwu ne pouvait pas rester un humain normal. Le voilà qui vire télépathe. J'étais si transparent dans la manière dont je jette des regards énamourés au paquet qu'il n'a (intelligemment) pas voulu me laisser porter?

Wu-chan et moi continuons à nous disputer d'une manière amicale (faut le dire vite et en se bouchant les oreilles, mais pourtant c'est réellement comme ça qu'on s'exprime notre affection. On est bizarres, hein). Trowa est chargé comme un mulet. Et seulement la moitié de ce qu'il porte est de la nourriture... Le reste est des "nécessités" achetées par Qua-chan et moi-même. Comme, une radio qui capte autre chose que radio-croque morts, des magazines de mots croisés, des serviettes de bain, brosses à dents et compagnie, et même une vraie télé portable couleurs (mais celle-là c'est Heero qui la trimbale. Il est gentil mine de rien... Ok en fait c'est parce que je l'ai fait tomber sur le pied de Trowa quand j'ai essayé de la soulever, quand son regard "expressif" s'est plaint que ça faisait un petit poil de trop.) On se traîne jusqu'au deuxième palier. Chargé comme une douzaine de mulets, mister yeux bleus s'appuie sur la porte pour regagner l'équilibre.

Il manque se péter la gueule et se faire enterrer sous des centaines de kilos de paquets, quand elle s'ouvre toute seule sous son poids, le prenant par surprise.

Immédiatement, on est tous sur nos gardes. Comme il n'est relativement pas trop chargé, c'est Quatre qui entre en premier. Et je manque lui rentrer dedans quand il stoppe net en plein milieu du passage, les yeux fixés sur un coin sombre de la pièce.

-Eh bien vous en avez mis un temps, nous invective une voix féminine venant du coin où se trouve le grand fauteuil.

Je pousse un peu Quatre qui reste bloqué sur le pas de la porte et jette un regard dans la pièce. Fait sombre.

-Espérons que la lumière ne vous fasse pas un coup de 'je fond je fond a l'aide', et Fiat lux, fait je en allumant l'interrupteur (et manquant de me prendre un coup de jus, baraque de m).

Et merde.

L'instant d'après j'ai dégainé le flingue que j'avais caché dans mon dos.

Celui encore après, Heero me l'a arraché des mains.

Et le troisième moment, Wufei, main sur son sabre, demande très calmement ce que cette Onna fait là.

Lucrézia Noin, assise dans le fauteuil, les jambes croisées, nous jette un regard mi las, mi amusé, mi Nan j'arrête là.

-QU'EST CE QU'ELLE FOUT LA ? M'entends je hurler.

-Je pourrais te retourner la question, ajoute t'elle d'un ton venimeux, Heero, c'est quoi cette histoire ?

-Si tout le monde pouvais se calmer, essaye de dire Quatre.

-Depuis quand tu les as amené ici ? continue Lucrezia sans ralentir. Je croyais que ça faisait partie de l'accord! Ils n'ont pas le droit d'avoir accès à Shindamachi ! Qu'en dit Jehovad ? Tu vas encore nous attirer des ennuis plus gros que toi, junior !!

-Lucrezia, la ferme, grogne Heero en ramassant quelques courses.

-Heero, explique moi ce qu'un officier d'Oz fait ici ?

-Je propose de nous asseoir calmement

-On a pas besoin d'une onna ici

-On pourrait en parler gentiment

-

Le bordel complet.

-VOS GUEULES TOUS !!!!

Nous nous tournons tous vers Quatre, stupéfait. Il soupire de soulagement et montre le salon d'une geste aimable.

-Assis, tous, on en parle au calme.

Je savais Quatre autoritaire mais à ce point Les yeux encore exorbités, je lui obéis, me demandant soudain si c'est parce qu'il a une poigne de chef de meute que Trowa l'aime tant.

Tant qu'il a pas ordonné donne la patte hein Quoique peut-être à Trowa en privé C'est lui dessus alors.

Je me flanque une tape sur la tête pour chasser ces pensées perverses et non désirées.

Nous nous asseyons sagement, Lucrezia sur le fauteuil et nous.. ben, après que le canapé ai mis Wu par terre dans une crise de rodéo, nous préférons la petite table. Je détaille le lieutenant Noin avec attention. C'est bien la première fois que je la vois d'aussi près, sans mobil suit en plus. Elle porte des fringues a la mode d'ici. Un petit bustier sexy et un pantalon noir moulant. Par contre ce qui me frappe c'est les lignes de tatoo tribaux sur ses poignets jusqu'aux coudes. Ça doit être un truc comme pour Heero. Les tatoos doivent avoir une signification spéciale ici

Et là, je me demande enfin ce qu'elle est. Foutredieu de bordel à cul, y a pas, mon cerveau est rapide ces jours-ci. Quel crétin. Evidemment, si elle a droit d'entrée à Shindamachi, elle est pas normale.

-Reprenons du début, propose Quatre, pourquoi êtes vous la ?

Elle lève les yeux au ciel d'un air exaspéré et jette un regard à Heero qui hausse les épaules avant de se tourner vers moi.

-Lucrezia sera ton prof de nécromancie.

Un deux un deux, Duo ici Houston.

Oui, j'ai bien entendu.

-MAIS C'EST UNE OZIE !!

-Heu Junior ? commence Lucrezia en tapotant impatiemment des doigts sur son accoudoir, c'est LUI que je dois chaperonner ?

-Il ne maîtrise pas ses pouvoirs, explique Heero, et il ne sait rien de Shindamachi.

-Géniaaaaaaal, siffle t'elle entre ses dents.

-Duo, commence Heero en se tournant vers moi, ici, tu dois oublier les camps de la surface. Ici, Oz, colonies, Romafeller, ça n'existe pas. Ça fait partie de notre accord. Lucrezia est une nécromancienne. Elle t'aidera.

-Facile à dire, ça n'existe pas, je grommelle.

Cette femme-là m'a égratigné la peinture de Deathscythe, je m'en souviens très bien. Elle a eu une de ces chances que je ne la détruise pas de suite, mais enfin on devait filer, hein.

Et puis merde quoi. C'est une ozzie. Et HEERO dit qu'ici ça ne compte pas? Y a pas, c'est pas seulement le sceau qui saute à chaque passage son problème...

-Miaou...

Stupéfaits, nous baissons tous en chur les yeux vers une petite chose blanche toute mignonne avec de grands yeux verts.

-Rhoooooo kawai konekoooooo!

Quatre et moi essayons de nous battre de vitesse pour saisir le chaton blanc qui nous dévisage l'un après l'autre.

-Il est mignon, je souris quand je réussis à l'arracher à Quatre, victorieux, et il se laisse faire.

Puis je fronce les sourcils. Y a quelque chose de bizarre avec ce chat. Je sais pas quoi, juste... Quelque chose.

-Laisse Sultan tranquille, réplique Noin en fronçant les sourcil. Sultan, ici, elle ordonne d'un ton sec.

Bah! comme si un chat, ça obéissait comme ça, je rigole mentalement.

Le chat s'arrache de mes bras et saute à terre pour courir vers sa maîtresse. Huh? Hé bien, il a été dompté ou quoi?

Et puis je sens la tension, la traction de pouvoir que Noin exerce sur la petite bête. La sensation bizarre qu'il me provoquait fait tilt avec le reste. Et je comprends.

C'est un chaton zombi.

Brrr. Ça fait vraiment bizarre. Un peu malsain même. Un zombi pour moi c'est censé être un truc atroce à demi décomposé, pas / pas comme Mya./ Enfin. Il avait pas l'air dangereux. Contrairement à moi elle sait sans doute comment contrôler ses zombies. Dans ce cas, elle pourrait m'être utile, oui... Peut-être devrais-je considérer la question...

Le chaton se balade de nouveau de mon côté et je lui gratouille le long du dos par réflexe. Il fait le dos rond et se frotte contre ma jambe. Je remarque que Noin n'a pas l'air contente que son chat soit revenu si peu de temps après qu'elle l'ait ramené vers elle.

-Reviens, Sultan.

Et moi, sans réfléchir.

-Reste, Sultan.

Il semble hésiter quelques secondes puis se presse contre ma jambe et ronronne de plus belle.

Lucrezia Noin se relève d'un bond. Son visage est pâle comme la neige.

-Mais... Comment... C'est MON zombi! Comment fais-tu...? Si tu ne connais même pas ton pouvoir, comment...?

-Il est puissant, Lucrezia, lui répond Heero tout en rangeant les courses dans le frigo.

-Et alors? Moi aussi ! S'il veut réussir ça il devrait l'être plus que moi à un point...

-Et alors? Après tout, je suis Shinigami, je réplique avec un sourire moqueur.

Elle se retourne vers moi, bouche ouverte prête à me cingler d'une remarque méprisante... Puis ses yeux deviennent lentement très, très larges.

Mon sourire s'agrandit à la mesure de ses yeux.

Elle secoue imperceptiblement la tête; non, non, non.

Je hoche imperceptiblement la tête; oui, oui, oui. Oh que oui.

Ses yeux roulent dans ses orbites et elle s'évanouit sur le fauteuil. Je hausse les épaules, et relâche le chat qui rejoint sa maîtresse en miaulant pitoyablement.

Heero me jette un regard un peu réprobateur.

-Quoi ? Elle a demandé non ?

Quand nous réveillons enfin Lucrezia, un quart d'heure plus tard, elle me regarde comme le diable en personne et recule visiblement, avant de se calmer un peu et vider d'une gorgée le verre d'alcool que Heero lui a donné. Puis elle me scrute attentivement un long moment.

-Ho bon sang C'est vrai Il Ressemble plus à sa mère mais Comment j'ai fait pour ne pas sentir ça ?!!!!

Elle a l'air furieuse et vexée en même temps, y'a de quoi je pense Heero hausse les épaules et lui reprend le verre avant de retourner le ranger dans la cuisine.

-bon alors reprenons, fait Quatre, la voix de la raison. Vous êtes nécromancienne

-C'est cela, une branche cadette de la famille Cagliostro, explique t'elle avant de voir a nos regards bovins que nous n'avons rien comprit.

-Laissez tomber.

-Et Jehovad vous a envoyé pour éduquer Duo ?

Marrant, j'avais cru comprendre que vampire et nécromancien ne se supportaient pas tellement en général

-Il m'a ´ gentiment ª demandé de venir éduquer un nécromancien mais sans préciser quoi. Comme c'est lui qui assure la régence, vaut mieux obtempérer. Vieille peau, ajoute t'elle entre ses dents, me refiler un truc pareil

-Tu sais ce qu'il te dit le truc ?

Elle me jette un regard glacial et je remarque que ses yeux brillent d'un éclat mauve.. Etrange, ils sont plutôt bleu pourtant

-Croyez moi Shinigami Sama, grogne t'elle à demi, si j'avais le choix et que je n'était pas redevable d'un service a votre famille, je ne serais pas là actuellement.

--Et si Jehovad ne t'avais pas menacé au sujet d'un beau blond aux yeux bleu non plus, ajoute Heero, impassible.

-FIGLIO DI PUTANA !!!! Comment tu sais ça toi ?!!!!

-Les hormones, répond l'homme de glace.

Ne pas rire Duo, ne pas rire Tu étais dans la même situation y'a pas longtemps. Finalement, Lucrezia se lève, soulevant Sultan dans le mouvement et me fait signe de la suivre.

-On va où ? Je demande, plutôt méfiant.

-Salle d'incantation, répond t'elle avant de se pencher à nouveau pour prendre un sac près du fauteuil.

Un morceau de crâne dépasse de son sac. Un truc inconnu au bataillon on dirait.

Et dire que je pensais avoir atteint le fin fond de l'anormalité