Titre : Souffrance éternelle 6/ ?
Auteur : Calliope.
Genre : Yaoi, OOC, Deathfic (ben vi c'est le drama).
Couple : Vous verrez bien en lisant.
Disclaimer : Voici un piti quelque chose que je voulais faire depuis longtemps. J'espère que ça plaira à tous celle/ceux qui m'ont envoyé des reviews… en tout cas moi je l'adore ! Ah oui, ils ne sont pas à moi mais maintenant que ce fic touche à sa fin, ce n'est pas si grave… et puis c'est bientôt Pâques !
Remerciements : Tipitina : Merchi coupine pour la review… heureusement que t'es là parce que sinon je partais en déprime… aucune review sur le chap 5 de Souffrance éternelle… j'en viens presque à croire que mon chapitre est bidon.
J'espère que ce « chapitre » vous plaira !
Epilogue drama : … L'histoire se répète toujours.
Deux mois.
Deux mois à présent que Heero restait prostré dans une chambre qui ne méritait même plus cette appellation. Il se terrait, fuyait la réalité… il était à la recherche de fantômes qu'il ne pouvait plus voir. En un mot il dépérissait, sans pour autant savoir ni se soucier des répercussions que son isolement pouvait avoir sur ses anciens compagnons d'arme.
Quatre était celui qui souffrait le plus de l'attitude de Heero, Trowa ensuite à cause de l'état de Quatre qui n'avait de cesse d'empirer et enfin Wufei car lui et Heero avaient développés une sorte d'amitié pendant la guerre. Quatre en venait même à penser que c'était de sa faute s'il était dans cet état de délabrement, qu'il n'aurait jamais dû lui dire la vérité sur toute cette histoire, ni l'obliger à rester dans un environnement qui ne lui rappelait que trop son passé et… Duo.
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/POV Heero/
Les autres viennent de sortir.
J'ai entendu Quatre qui rechignait à me laisser seul. Il a sans doute peur que je ne fasse quelque chose d'irréparable. Pfff j'ai dépassé ce stade depuis longtemps.
Une porte qui claque. Un bruit de cavalcade dans l'escalier en bois qui craque. Des pas qui s'arrêtent devant sa chambre. Une respiration saccadée et la porte qui s'ouvre à la volée comme sous le coup d'une violente explosion.
Une lumière m'aveugle mais je m'obstine à la regarder, les yeux grands ouverts. Une silhouette se découpe dans cette blancheur aveuglante. J'ai du mal à voir qui c'est mais je distingue nettement un col blanc, une natte qui oscille encore sous le compte de la course effrénée et deux profonds abîmes améthystes.
« C… C'est impossible… non pas lui… il est mort ! »
L'ombre s'avance de quelques pas vers moi et entre-ouvre légèrement les bras.
Je porte mes mains à mon visage… c'était bien des larmes que je sentais couler. Je me lève doucement et regarde la silhouette. On dirait qu'elle m'attend, qu'elle est venue me chercher pour m'emmener avec elle.
Mû par une force invisible, je me sens partir en courant pour me jeter dans ces bras tendus à mon encontre, en hurlant ce qui me brûlait la gorge.
- DUUOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!!!
/Fin POV/
le jeune homme accueilli le « projectile » et referma ses bras autour de lui comme pour le rassurer de sa présence.
- Duo comment se fait-il ? Tu étais mort ! Comment t'es revenu ? Comment ? Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi pas quand tu es venu me voir à l'hôpital ? Pourquoi seulement maintenant ? Comment tu as fait ? T'étais pas mort ? Tu te cachais[1] ? Mais répond-moi, bon sang !
Le jeune homme se taisait, regardant son vis-à-vis d'une manière triste et tendre à la fois. Il caressait le visage du jeune garçon tourmenté et accablé qui lui faisait face, tout en effaçant les traces traîtres de sa tristesse. Des larmes… pour lui… ainsi qu'un flot de paroles sans queue ni tête. Il était désorienté mais faisait tout ce qui était en son pouvoir pour effacer les pénibles souvenirs de ces cinq derniers mois.
- Chut Heero. Ne pleure plus, je suis là, c'est fini maintenant.
- Mais comment ?
- Peu importe mais si tu tiens vraiment à avoir une réponse, on peut dire que j'ai eu droit à une seconde chance… mais dans tous les cas… je crois qu'il va falloir réanimer Quatre.
- Nani ?
- Ben oui, les « trois affreux ex-pilotes » sont rentrés pendant que tu piquais ta crise et se trouvent derrière moi au moment où je te parle[2].
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Quatre, Trowa et Wufei n'eurent pas l'immense honneur d'avoir plus d'explications.
Mais après un mois, la vie avait repris son cours normal et les résidus des tristes évènements passés avaient quasiment quitté l'esprit de chacun.
Tout le monde avait un travail et était absent la journée, sauf Duo qui était gardien de nuit dans une banque.
Heero rentrait le pas léger pour retrouver son fiancé et goûter au plaisir d'une soirée romantique. Quand il passa le pas de la porte, une atmosphère étrange le frappa au visage, si bien qu'il monta en trombe dans la chambre qu'il partageait avec Duo. Mais à peine poussa-t-il la porte et qu'il mit un pied sur le parquet, qu'un mauvais pressentiment lui noua l'estomac.
Pourquoi cette odeur si familière de son passé imprégnait-elle l'air de la pièce ?
Du sang.
Pourquoi cette matière visqueuse sur le sol et dans laquelle il pataugeait ?
Encore du sang… partout.
Il s'approcha lentement vers le lit où un bras se balançait lentement dans le vide.
Il ne cilla même pas au cri strident que poussa Quatre derrière lui, et pensa seulement « Tiens, ils sont rentrés ».
Il continua ainsi son avancée, presque religieusement jusqu'à être à l'aplomb du lit et observa… observa avec le calme olympien qui lui avait valu la réputation d' « iceberg »… il observa le spectacle effroyable qui s'offrait à lui : SON cadavre, le cadavre de Duo, les yeux révulsés de telle sorte qu'on ne puisse voir leur éclat violet, la bouche ouverte comme pour formuler un dernier appel au secours muet, la gorge ouverte avec des caillots de sang qui achevaient de se former, et son torse… sa chemise entrouverte dévoilant l'horreur qui avait atteint la peau blanche et laiteuse qu'il avait maintes et maintes fois embrassée.
Sur son torse étaient gravés les mots qui ne laissaient aucun doute quant à l'identité de l'auteur de cet acte abominable :
« N'oublie pas que je t'avais juré une souffrance éternelle. Tu ne seras heureux avec personne puisque tu m'as rejetée, et jamais je ne te laisserais te donner la mort qui provoquera l'arrêt de ton malheur. »
Une larme coula mais le flot ne suivit pas, ayant déjà tari dans son cœur bouillonnant d'amertume et de rancœur.
- Mais est-ce que tu seras encore là pour m'en empêcher une fois que tu ne seras plus de ce monde ?
S'il avait été plus attentif, il aurait presque pu entendre les mots qui se propageaient dans l'air « Qui sait, l'avenir nous le dira. »
OWARI
- Le 27 janvier 2003 -
Bon est-ce que vous voulez un autre épilogue… je veux parler de celui qui était prévu au départ, celui qu'on pourra nommer « happy » ? Pour ça, une p'tite review, ça me motivera !
Heero : Où. Elle. Est ?
Ak *sort la tête de son ordi* : Qui ça ?
Heero : A ton avis ?
Ak : Hum, Relena ?
Heero : Non, la cause de mon malheur.
Ak : Euh, Relena ?
Heero *perdant patience* : Noooooon, Calliope.
Ak : Aaaaaaaaah ! Ch'sais pas. Elle doit encore être en train de faire des maths.
Heero *part en courant vers la cuisine* : A MOOOOOOOOOOOORT !!!!!
Ak : Pourquoi il va automatiquement vers la cuisine ? Calliope est-elle aussi prévisible que ça ? En tout cas, il devrait pas la déranger… à mon humble avis. *regarde passer un Heero en suspension dans l'air mais très rapidement* Qu'est-ce que je disais ?
Calliope : Personne… je dis bien personne… n'a le droit de me déranger pendant que je fais mes fiches de maths !
Heero *essuie le sang qui lui coule du nez* : Tu vas me le payer. T'as osé me faire ça deux fois !
Calliope : Tu parles de la mort de Duduche ? T'es mal placé pour te plaindre, je pense.
Heero : Tu rigoles ? C'est moi qui souffre !
Duo : Oui mais c'est moi qui crève ! Deux fois en plus ! Et pas de la manière la moins douloureuse.
*regard entre les deux*
Duo et Heero : Calliope OMAE O KO… Ben elle est où ?
Ak : Pendant que vous déblatériez vos conneries, elle est retournée réviser.
Heero et Duo : Bon la prochaine fois elle s'en sortira pas aussi bien.
Calliope *surgit d'on ne sait où après le départ des deux boys* : Je pense pas qu'ils veulent me tuer pour le prochain épilogue. Au fait, gomen, j'ai encore fini le pot de nutella.
Ak : Pas grave. Et pour les deux bishis, on va les laisser espérer un peu.
Calliope et Ak : Yesssssssssssss !
[1] Bon alors là il divague complètement… on va mettre ça sur le compte de la fatigue.
[2] Je sais que ça peut prêter à confusion, mais Duo est dos à l'ouverture de la porte, Heero est donc en face de la porte et aurait normalement dû voir les autres arriver mais Duo est plus grand que Hee-chan et puis Duo a « senti » les autres arriver et à réussi à entendre Quatre s'écrouler par terre malgré le flot de paroles de Heero.
