Voilà donc un peu plus d'un an que je n'ai pas écrit de nouveaux chapitres
de cette fic.J'ai honte de moi, et dire que j'essaye toujours de finir mes
fics. Enfin, voici un nouvel opus de cette fic plus que débile, qui me fait
toujours rire quand je la relis.
Je voudrais la dédicacer à Cybelia, Namee, Emmanuelle B et Noun-ly qui
l'ont reviewée il y a peu de temps et par-là même m'ont donné le courage de
la reprendre.
Enfin, avant de vous laisser avec cette ignominie, je voudrais remercier
France télécom qui remet au goût du jour l'appel en PCV, à croire que
c'était prédestiné.
Carine^^
Ou même sans son accord.
Suite de "J'ai fait un rêve mon frère" "Et s'il devenait réalité" "Un jour" "Peut-être" "Si Posséïdon le veut bien"
Le dieu de la mer était en ébullition, il venait de prendre une grande décision : contacter sa nièce Athéna. Car oui, cela commençait à bien faire. Un mort passait, deux, cela allait encore, mais trois, non, ce n'était plus possible. Le congélateur n'était pas assez grand !! Où allait- il mettre ses délicieuses glaces aux éclats de noix de pékan ?
Alors il fit la seule chose digne d'un dieu de son rang, il attrapa son téléphone en émail véritable, le spécial orné de petits coquillages tout autours du combiné qui permettait de joindre l'extérieur. Ainsi une fois l'appareil en main, il composa le numéro spécial qui pouvait sauver la vie.
"Allô, service des appels PCV, quel numéro voulez-vous joindre ?" Fit une voix synthétique dans l'appareil. (NDA. Euh, aucune idée du message que fait la boite vocale) "Le 01.XX.XX.XX.XX" Fit Posséïdon. "Merci, nous tentons de joindre votre correspondant."
L'attente parut interminable, Saori accepterait-elle l'appel. Etait-elle en colère après la disparition de ses chevaliers. Il y avait trop d'interrogations, le stress commençait à avoir raison de sa divine assurance et sa barbe de quelques jours rendait son apparence plus que douteuse, surtout dans son survêtement.
***
Dans la résidence de vacances de la famille Kido, le téléphone se mit à sonner. Shiryu qui était en train de faire les poussières tout près hésita un instant avant de répondre, si l'appel était important et que Saori le ratait, cela lui porterait peut-être préjudice. Il finit par décrocher quand même, c'était une vengeance vraiment trop mesquine même pour lui, et même contre Saori.
"Allô, résidence Kido, Shiryu bonne à tout faire à l'appareil." Fit-il. "Allô, ici, le service des appels PCV, voulez vous prendre un appel en PCV de la part de Posséïdon ?" Fit une voix totalement inconnue. (NDA. Toujours aucune idée de comment ça fait.)
Le chevalier du dragon resta un instant dubitatif devant le combiné du téléphone. Posséïdon voulait les contacter, pourquoi ? Bof, si le message venait d'un dieu, il devait être important, il alla donc quérir la déesse Athéna pour qu'elle accepte l'appel. Il la trouva affalée sur un transat dans le jardin et fut une nouvelle fois étonné de la solidité de ces fauteuils de plages, et il fallait l'être pour supporter le poids de Saori.
"Saori, un appel pour toi en PCV de la part de Posséïdon." Fit-il d'un air dégagé. "Mon oncle ? Tiens donc pourquoi m'appelle-t-il ?" Répondit la jeune fille. "Aucune idée, je m'appelle pas madame Irma." Grommela le dragon.
La jeune déesse se leva donc et alla à l'intérieur avec toute la grâce que son maillot de bain une-pièce en imprimé panthère lui permettait. Elle releva ses lunettes années 70 en écaille de tortue orange quand elle pénétra dans la maison, et malgré le dédale des pièces innombrables de la demeure atteignit en un temps record le téléphone.
Elle suivit alors les instructions lui permettant d'accepter l'appel du Dieu des mers en se demandant quand même combien cela lui coûterait. Il restait à espérer qu'il avait téléphoné d'un téléphone fixe, mais avait-il seulement une ligne traditionnelle dans son palais sous-marin ?
***
"Allô ? Saori Kido à l'appareil." "Athéna ? C'est tonton Posséïdon, voilà j'ai un petit problème dont je voudrais te parler." Fit le dieu des mers avec une voix aussi mielleuse que possible, espérant ainsi se mettre dans les bonnes grâces du petit boudin divin. "Je t'écoute, et pas la peine de prendre ce ton doucereux avec moi, j'ai pas que ça à faire, va au but." Fut la réponse stricte de la jeune fille. "Euh, bon, voilà, j'ai trois chevaliers à toi dans le congélo et je voulais venir te voir pour savoir quand tu souhaitais les récupérer. " Enonça Posséïdon d'une seule traite, reprenant son souffle qu'à la fin du dernier mot. "Comment ça au congélateur ?!? Bon, écoute, je t'attends pour discuter calmement de tout ça." Fit-elle impérieusement. "D'accord, le temps de trouver les clés du palais, et je viens." Fit le dieu avant de raccrocher.
Les trois chevaliers ayant réchappés à l'épidémie de 'disparition suspecte dans le congélo sous-marin' avaient suivi avec intérêt la conversation téléphonique qui venait de se dérouler. Leurs compagnons n'étaient pas quelque part dans un bar quelconque mais dans un congélateur sous l'océan, c'était pour le moins surprenant.
***
Après le coup de téléphone de Posséïdon, l'ambiance des chevaliers de bronze et de leur leader, la déesse Athéna c'était fortement refroidie. Cette histoire était étrange et il fallait attendre la venue du Dieu de la mer pour en avoir le fin mot. En attendant, il fallait s'occuper, la maison était dans un état de saleté pitoyable et n'était pas le lieu idéal pour recevoir une divinité.
"Shiryu, j'aimerai que tu t'occupes de nettoyer un peu tout ce fatras le temps que je réfléchisse à ce qu'à dit Posséïdon et que nous allions l'accueillir." Fit impérieusement Saori. "Bien sûr, je suis venu exprès pour faire le ménage." Fut la réponse acerbe du dragon. "Euh, on peut peut-être l'aider ?" Proposa Shun. "Non, il est assez grand pour s'en occuper seul." Répondit Saori. "Excuse-nous vieux." Fit Ikki en tapotant de façon compatissante l'épaule de Shiryu.
Ainsi, pour le chevalier du dragon, les heures s'écoulèrent semblables à celles des précédents jours: à faire le ménage. Si ça continuait, il pourrait troquer son armure du dragon contre un tablier métallique et un plumeau d'attaque, Ossédar le chevalier de la poussière, ça sonnait pas si mal que cela.
"Mais qu'est-ce que je raconte, je deviens complètement cinglé moi." Murmura-t-il tristement.
Une fois sa tâche accomplie, et s'étant rendu compte que les autres étaient partis chercher Posséïdon, il alla dans sa chambre pour se reposer. Il avait fait du bon travail, et il avait bien mérité de dormir un peu, d'ailleurs une fois sa tête sur l'oreiller, le sommeil s'empara de lui. Il était bien, pour une fois depuis le début de ce séjour pour le moins catastrophique il était heureux.
***
"Saori, nous sommes vraiment obligés de l'attendre dans ce port, euh, louche dirons-nous." Demanda Shun. "Tu aurais préféré quoi, qu'il sorte de l'eau dans son armure d'or étincelante devant tous les baigneurs qui sont réunis sur la plage en cette saison ensoleillée ?" Répondit sarcastiquement la déesse.
C'est vrai qu'un dieu dans toute sa splendeur n'aurait pas manqué de réunir la foule, alors il aurait été dur d'obtenir les réponses qu'ils voulaient. Il n'y avait pas pensé du tout avant que Saori ne le mentionne, elle n'était peut-être pas si incompétente qu'il le pensait finalement. Enfin, il devait sûrement y avoir des petites criques désertes qui auraient fait l'affaire et non ce port immonde sentant le poisson pourris dans tous les coins et recoins. Non, elle était bien incompétente.
"Salut les gars, un coin plutôt sympa pour se promener, non ?"
Athéna, Ikki et Shun se retournèrent en même temps vers la personne qui venait de leur adresser la parole. Ils pensaient que ce coin serait assez tranquille pour permettre l'arrivée du puissant dieu des mers, et voilà que ce truc était là pour tout gâcher. Truc, il n'y avait pas d'autre mot pour décrire ce pauvre gus, il avait un air ahuri de plus il était sale avec une barbe de quelques jours et un accoutrement jaune fluo couvert de tâches de bière.
"Qui es-tu ?" Osa Saori. "Ben quoi, on reconnaît plus son tonton Posséïdon ?" "Hein ???" Firent Saori, Shun et Ikki en même temps. Cet être répugnant était le puissant Posséïdon ? Comment était-ce possible, on aurait dit un clochard, ou à la limite un de ces jeunes au look dégueu soit disant cool. La déesse et ses deux chevaliers étaient sans voix, ils se regardèrent un peu gênés, ne sachant comment réagir. Puis Shun ne put retenir un petit rire et ajouta quelques mots.
"Une armure d'or étincelante, hein ? Saori ?" Fit Shun en réprimant un petit air supérieur. "Oh, c'est bon, je ne pouvais pas savoir qu'il était comme ça." Répondit- elle en montrant de façon emphatique son oncle. "Bon, c'est pas que je m'ennuie, mais il faudrait peut-être venir avec moi parler des corps." Leur annonça Posséïdon. "Hum, oui, mais il faut déjà aller chercher Shiryu, on parlera de ça en chemin." Conclut Saori.
***
Ainsi, en arrivant devant la résidence de vacances qui aurait dû être un lieu de repos pour tous les chevaliers de bronze, Saori, Ikki et Shun, étaient au courant des événements qui s'étaient déroulés ces derniers jours sous la mer. Ils avaient décidé de prendre Shiryu avec eux, et de descendre dans les profondeurs sous-marines .
"Saori, on devrait passer par le garage, c'est la porte l'entrée la plus près d'ici." Fit Ikki. "Oui, mais je ne veux pas déranger le jet, on va passer par la chambre de Shiryu, ça ne lui fera rien." Répondit Athéna.
Et voilà comment, deux divinités et deux chevaliers se retrouvèrent à escalader le lierre sous les fenêtres du Dragon pour s'introduire dans la maison. Les trois hommes ne furent pas de trop pour soulever le poids exorbitant de la jeune femme. Chacun d'eux, les doigts plongés dans la graisse se jura qu'il l'obligerait à s'inscrire dans une salle de gym dès que cela leur serait possible.
Enfin, le rebord de la fenêtre fut à leur portée. Ils se hissèrent tant bien que mal avant d'ouvrir les battants qui avaient été laissés entrouverts. Puis ils se laissèrent glisser dans la pièce. Ils atterrirent sur un lit moelleux sauf Saori qui tomba lourdement sur la figure du chevalier Dragon.
"Humfff !!!!!" Fit le malheureux à moitié étouffé. "Quoi, Shiryu, je ne te comprends pas." Répondit Miss cellulite. "Si tu poussais tes grosses fesses de ma figure, je pourrais peut-être parler normalement !!!" Hurla Shiryu. "Et pourquoi vous passez par ma fenêtre ??" "Tu aurais préféré déranger le jet ?" Lui répondit Saori aussi violemment.
Après quoi Shiryu se tut, qu'aurait-il pu répondre de toute façon ? Alors, dans ce faux calme, les habitants de la maisonnée récupérèrent quelques affaires pour partir dans un voyage sous-marin. Grâce aux pouvoirs du Dieu de la mer, très puissant en dépit de son apparence, ils arrivèrent sans dommage dans la résidence privée de la mer.
***
Le palais en marbre blanc ne fut dérangé que par l'écho des pas de la petite troupe se pressant le long de ses imposants couloirs en direction de la chambre froide. Ils ne disaient rien, ils ne savaient pas quoi dire. Posséïdon priait pour qu'ils ne se fâchent pas, les autres, ils étaient trop choqués par le fait d'aller voir le corps de leurs amis. Enfin, la chambre froide et ses congélateurs arrivèrent à porté de vue, et dans le plus grand, celui que chacun appelait Miko-land on devinait les silhouettes de trois hommes de taille moyenne. Le givre recouvrait les parois rendant l'identification impossible, mais le Dieu des mers était quelqu'un de prévoyant, et il sortit d'un placard tout proche une raclette.
"Je vous préviens tout de suite qu'ils ne sont pas beaux à voir." Fit-il pour les prévenir une dernière fois.
Alors avec dextérité et néanmoins grâce, il retira la fine couche de glace qui se trouvait devant le corps de Seiya. Au vu de son visage et de ses bras tuméfiés ainsi que de l'étrange couleur de sa figure, les hoquets de stupeur purent être entendus. Les invités du maître des lieux avaient le visage blême, ils regardaient avec stupeur sans comprendre.
"Noyade et piqûres de méduse." Les renseigna Posséïdon. "Oh." Fut la seule réponse des autres.
L'explication leur avait semblé cohérente, tant mieux, de toutes façons, il n'en avait pas d'autre. Il fit encore travailler la raclette pour le second mort. Cette fois, il dut lui aussi détourner les yeux de ce regard vitreux, ce teint violâtre et cette écume immonde qui couvrait la bouche du jeune homme blond.
"Là, je ne sais pas, sûrement un empoisonnement, mais ça ne vient pas de chez moi."
Posséïdon s'apprêtait à continuer la visite de ce petit musée des horreurs quand il se rendit compte que Saori était partie vomir un peu plus loin et que Andromède et Ph?nix ne semblaient pas non plus dans leur assiette. Mieux valait leur laisser le temps de se remettre avant de leur montrer sa pièce maîtresse.
Seul Shiryu était resté impassible, il avait déjà vu ce visage défiguré, pour lui c'était une des raisons de sa lutte. Un innocent mort au champ de bataille pour détrôner une incapable, tortionnaire qui plus est. Il ne put contenir une larme qui coula le long de sa joue, son ami ne serait pas impuni. Il se le jura une nouvelle fois.
"Euh, je suis désolé pour l'apparence de celui-ci, mais bon, les requins devaient avoir faim, faut les comprendre." Fit Posséïdon qui était visiblement gêné par l'apparence du chevalier de la licorne.
Shiryu et Shun se dévisagèrent un instant. Ce n'était pas un coup des requins et ils ne le savaient que trop bien, pourtant savoir la vérité ne les empêcha pas d'avoir un haut-le-c?ur en voyant le résultat de leur secret. Cela avait paru différent quand ils étaient en train de le découper, ils en étaient un peu honteux maintenant, mais l'excuse des requins était trop belle pour la laisser passer.
"C'est que c'est vorace ce genre de bête." Rit nerveusement Shiryu. "Oui, les requins c'est vorace, hahaha." Renchérit Shun.
Cela sonnait tellement faux qu'ils en grincèrent des dents, mais les autres ne parurent pas s'en rendre compte, pour eux, ils n'avaient que souligné la triste vérité. Le secret de la licorne était donc sauf, enfin, en espérant que ce crétin de Jabu ne se souviendrait pas de ce qui c'était passé avant de mourir. Crétin de Jabu.
***
Une fois les nouvelles de leur amis connues, des chambres furent allouer aux survivants de l'hécatombe. Ikki et Shun furent assignés dans la même alors que Shiryu et Saori avaient reçu des chambres individuelles. Posséïdon expliqua ce choix par le manque de personnel en ce moment dans le palais.
"Ikki, il faudrait que je te parle." "Euh, de quoi Shun ?" "De ce qui c'est passé dans les sources chaudes l'autre jour." "Il ne c'est rien passé !"
Ikki tenta de nier ce qui était arrivé, il n'avait pas trop envi de se rappeler qu'il avait été attiré physiquement par son frère à cette occasion. Il ne voulait rien voir de plus dans cet incident, et si cela ne dépendait que de lui, personne n'en parlerait plus jamais.
"Ecoute Ikki, comme tu ne comprends rien, je vais te le dire carrément. Je t'aime et j'ai envi de toi." Fit Shun d'un souffle. "Shun .?." Fut le seul mot que le chevalier ph?nix put prononcer.
A suivre.
Bon, je pense qu'il n'y aura plus qu'un seul chapitre ensuite. Que vont-il faire des morts ? Shiryu aura-t-il sa revanche ? Comment Ikki va-t-il réagir ? Réponse la prochaine fois !!!!! Carine^^
Carine^^
Ou même sans son accord.
Suite de "J'ai fait un rêve mon frère" "Et s'il devenait réalité" "Un jour" "Peut-être" "Si Posséïdon le veut bien"
Le dieu de la mer était en ébullition, il venait de prendre une grande décision : contacter sa nièce Athéna. Car oui, cela commençait à bien faire. Un mort passait, deux, cela allait encore, mais trois, non, ce n'était plus possible. Le congélateur n'était pas assez grand !! Où allait- il mettre ses délicieuses glaces aux éclats de noix de pékan ?
Alors il fit la seule chose digne d'un dieu de son rang, il attrapa son téléphone en émail véritable, le spécial orné de petits coquillages tout autours du combiné qui permettait de joindre l'extérieur. Ainsi une fois l'appareil en main, il composa le numéro spécial qui pouvait sauver la vie.
"Allô, service des appels PCV, quel numéro voulez-vous joindre ?" Fit une voix synthétique dans l'appareil. (NDA. Euh, aucune idée du message que fait la boite vocale) "Le 01.XX.XX.XX.XX" Fit Posséïdon. "Merci, nous tentons de joindre votre correspondant."
L'attente parut interminable, Saori accepterait-elle l'appel. Etait-elle en colère après la disparition de ses chevaliers. Il y avait trop d'interrogations, le stress commençait à avoir raison de sa divine assurance et sa barbe de quelques jours rendait son apparence plus que douteuse, surtout dans son survêtement.
***
Dans la résidence de vacances de la famille Kido, le téléphone se mit à sonner. Shiryu qui était en train de faire les poussières tout près hésita un instant avant de répondre, si l'appel était important et que Saori le ratait, cela lui porterait peut-être préjudice. Il finit par décrocher quand même, c'était une vengeance vraiment trop mesquine même pour lui, et même contre Saori.
"Allô, résidence Kido, Shiryu bonne à tout faire à l'appareil." Fit-il. "Allô, ici, le service des appels PCV, voulez vous prendre un appel en PCV de la part de Posséïdon ?" Fit une voix totalement inconnue. (NDA. Toujours aucune idée de comment ça fait.)
Le chevalier du dragon resta un instant dubitatif devant le combiné du téléphone. Posséïdon voulait les contacter, pourquoi ? Bof, si le message venait d'un dieu, il devait être important, il alla donc quérir la déesse Athéna pour qu'elle accepte l'appel. Il la trouva affalée sur un transat dans le jardin et fut une nouvelle fois étonné de la solidité de ces fauteuils de plages, et il fallait l'être pour supporter le poids de Saori.
"Saori, un appel pour toi en PCV de la part de Posséïdon." Fit-il d'un air dégagé. "Mon oncle ? Tiens donc pourquoi m'appelle-t-il ?" Répondit la jeune fille. "Aucune idée, je m'appelle pas madame Irma." Grommela le dragon.
La jeune déesse se leva donc et alla à l'intérieur avec toute la grâce que son maillot de bain une-pièce en imprimé panthère lui permettait. Elle releva ses lunettes années 70 en écaille de tortue orange quand elle pénétra dans la maison, et malgré le dédale des pièces innombrables de la demeure atteignit en un temps record le téléphone.
Elle suivit alors les instructions lui permettant d'accepter l'appel du Dieu des mers en se demandant quand même combien cela lui coûterait. Il restait à espérer qu'il avait téléphoné d'un téléphone fixe, mais avait-il seulement une ligne traditionnelle dans son palais sous-marin ?
***
"Allô ? Saori Kido à l'appareil." "Athéna ? C'est tonton Posséïdon, voilà j'ai un petit problème dont je voudrais te parler." Fit le dieu des mers avec une voix aussi mielleuse que possible, espérant ainsi se mettre dans les bonnes grâces du petit boudin divin. "Je t'écoute, et pas la peine de prendre ce ton doucereux avec moi, j'ai pas que ça à faire, va au but." Fut la réponse stricte de la jeune fille. "Euh, bon, voilà, j'ai trois chevaliers à toi dans le congélo et je voulais venir te voir pour savoir quand tu souhaitais les récupérer. " Enonça Posséïdon d'une seule traite, reprenant son souffle qu'à la fin du dernier mot. "Comment ça au congélateur ?!? Bon, écoute, je t'attends pour discuter calmement de tout ça." Fit-elle impérieusement. "D'accord, le temps de trouver les clés du palais, et je viens." Fit le dieu avant de raccrocher.
Les trois chevaliers ayant réchappés à l'épidémie de 'disparition suspecte dans le congélo sous-marin' avaient suivi avec intérêt la conversation téléphonique qui venait de se dérouler. Leurs compagnons n'étaient pas quelque part dans un bar quelconque mais dans un congélateur sous l'océan, c'était pour le moins surprenant.
***
Après le coup de téléphone de Posséïdon, l'ambiance des chevaliers de bronze et de leur leader, la déesse Athéna c'était fortement refroidie. Cette histoire était étrange et il fallait attendre la venue du Dieu de la mer pour en avoir le fin mot. En attendant, il fallait s'occuper, la maison était dans un état de saleté pitoyable et n'était pas le lieu idéal pour recevoir une divinité.
"Shiryu, j'aimerai que tu t'occupes de nettoyer un peu tout ce fatras le temps que je réfléchisse à ce qu'à dit Posséïdon et que nous allions l'accueillir." Fit impérieusement Saori. "Bien sûr, je suis venu exprès pour faire le ménage." Fut la réponse acerbe du dragon. "Euh, on peut peut-être l'aider ?" Proposa Shun. "Non, il est assez grand pour s'en occuper seul." Répondit Saori. "Excuse-nous vieux." Fit Ikki en tapotant de façon compatissante l'épaule de Shiryu.
Ainsi, pour le chevalier du dragon, les heures s'écoulèrent semblables à celles des précédents jours: à faire le ménage. Si ça continuait, il pourrait troquer son armure du dragon contre un tablier métallique et un plumeau d'attaque, Ossédar le chevalier de la poussière, ça sonnait pas si mal que cela.
"Mais qu'est-ce que je raconte, je deviens complètement cinglé moi." Murmura-t-il tristement.
Une fois sa tâche accomplie, et s'étant rendu compte que les autres étaient partis chercher Posséïdon, il alla dans sa chambre pour se reposer. Il avait fait du bon travail, et il avait bien mérité de dormir un peu, d'ailleurs une fois sa tête sur l'oreiller, le sommeil s'empara de lui. Il était bien, pour une fois depuis le début de ce séjour pour le moins catastrophique il était heureux.
***
"Saori, nous sommes vraiment obligés de l'attendre dans ce port, euh, louche dirons-nous." Demanda Shun. "Tu aurais préféré quoi, qu'il sorte de l'eau dans son armure d'or étincelante devant tous les baigneurs qui sont réunis sur la plage en cette saison ensoleillée ?" Répondit sarcastiquement la déesse.
C'est vrai qu'un dieu dans toute sa splendeur n'aurait pas manqué de réunir la foule, alors il aurait été dur d'obtenir les réponses qu'ils voulaient. Il n'y avait pas pensé du tout avant que Saori ne le mentionne, elle n'était peut-être pas si incompétente qu'il le pensait finalement. Enfin, il devait sûrement y avoir des petites criques désertes qui auraient fait l'affaire et non ce port immonde sentant le poisson pourris dans tous les coins et recoins. Non, elle était bien incompétente.
"Salut les gars, un coin plutôt sympa pour se promener, non ?"
Athéna, Ikki et Shun se retournèrent en même temps vers la personne qui venait de leur adresser la parole. Ils pensaient que ce coin serait assez tranquille pour permettre l'arrivée du puissant dieu des mers, et voilà que ce truc était là pour tout gâcher. Truc, il n'y avait pas d'autre mot pour décrire ce pauvre gus, il avait un air ahuri de plus il était sale avec une barbe de quelques jours et un accoutrement jaune fluo couvert de tâches de bière.
"Qui es-tu ?" Osa Saori. "Ben quoi, on reconnaît plus son tonton Posséïdon ?" "Hein ???" Firent Saori, Shun et Ikki en même temps. Cet être répugnant était le puissant Posséïdon ? Comment était-ce possible, on aurait dit un clochard, ou à la limite un de ces jeunes au look dégueu soit disant cool. La déesse et ses deux chevaliers étaient sans voix, ils se regardèrent un peu gênés, ne sachant comment réagir. Puis Shun ne put retenir un petit rire et ajouta quelques mots.
"Une armure d'or étincelante, hein ? Saori ?" Fit Shun en réprimant un petit air supérieur. "Oh, c'est bon, je ne pouvais pas savoir qu'il était comme ça." Répondit- elle en montrant de façon emphatique son oncle. "Bon, c'est pas que je m'ennuie, mais il faudrait peut-être venir avec moi parler des corps." Leur annonça Posséïdon. "Hum, oui, mais il faut déjà aller chercher Shiryu, on parlera de ça en chemin." Conclut Saori.
***
Ainsi, en arrivant devant la résidence de vacances qui aurait dû être un lieu de repos pour tous les chevaliers de bronze, Saori, Ikki et Shun, étaient au courant des événements qui s'étaient déroulés ces derniers jours sous la mer. Ils avaient décidé de prendre Shiryu avec eux, et de descendre dans les profondeurs sous-marines .
"Saori, on devrait passer par le garage, c'est la porte l'entrée la plus près d'ici." Fit Ikki. "Oui, mais je ne veux pas déranger le jet, on va passer par la chambre de Shiryu, ça ne lui fera rien." Répondit Athéna.
Et voilà comment, deux divinités et deux chevaliers se retrouvèrent à escalader le lierre sous les fenêtres du Dragon pour s'introduire dans la maison. Les trois hommes ne furent pas de trop pour soulever le poids exorbitant de la jeune femme. Chacun d'eux, les doigts plongés dans la graisse se jura qu'il l'obligerait à s'inscrire dans une salle de gym dès que cela leur serait possible.
Enfin, le rebord de la fenêtre fut à leur portée. Ils se hissèrent tant bien que mal avant d'ouvrir les battants qui avaient été laissés entrouverts. Puis ils se laissèrent glisser dans la pièce. Ils atterrirent sur un lit moelleux sauf Saori qui tomba lourdement sur la figure du chevalier Dragon.
"Humfff !!!!!" Fit le malheureux à moitié étouffé. "Quoi, Shiryu, je ne te comprends pas." Répondit Miss cellulite. "Si tu poussais tes grosses fesses de ma figure, je pourrais peut-être parler normalement !!!" Hurla Shiryu. "Et pourquoi vous passez par ma fenêtre ??" "Tu aurais préféré déranger le jet ?" Lui répondit Saori aussi violemment.
Après quoi Shiryu se tut, qu'aurait-il pu répondre de toute façon ? Alors, dans ce faux calme, les habitants de la maisonnée récupérèrent quelques affaires pour partir dans un voyage sous-marin. Grâce aux pouvoirs du Dieu de la mer, très puissant en dépit de son apparence, ils arrivèrent sans dommage dans la résidence privée de la mer.
***
Le palais en marbre blanc ne fut dérangé que par l'écho des pas de la petite troupe se pressant le long de ses imposants couloirs en direction de la chambre froide. Ils ne disaient rien, ils ne savaient pas quoi dire. Posséïdon priait pour qu'ils ne se fâchent pas, les autres, ils étaient trop choqués par le fait d'aller voir le corps de leurs amis. Enfin, la chambre froide et ses congélateurs arrivèrent à porté de vue, et dans le plus grand, celui que chacun appelait Miko-land on devinait les silhouettes de trois hommes de taille moyenne. Le givre recouvrait les parois rendant l'identification impossible, mais le Dieu des mers était quelqu'un de prévoyant, et il sortit d'un placard tout proche une raclette.
"Je vous préviens tout de suite qu'ils ne sont pas beaux à voir." Fit-il pour les prévenir une dernière fois.
Alors avec dextérité et néanmoins grâce, il retira la fine couche de glace qui se trouvait devant le corps de Seiya. Au vu de son visage et de ses bras tuméfiés ainsi que de l'étrange couleur de sa figure, les hoquets de stupeur purent être entendus. Les invités du maître des lieux avaient le visage blême, ils regardaient avec stupeur sans comprendre.
"Noyade et piqûres de méduse." Les renseigna Posséïdon. "Oh." Fut la seule réponse des autres.
L'explication leur avait semblé cohérente, tant mieux, de toutes façons, il n'en avait pas d'autre. Il fit encore travailler la raclette pour le second mort. Cette fois, il dut lui aussi détourner les yeux de ce regard vitreux, ce teint violâtre et cette écume immonde qui couvrait la bouche du jeune homme blond.
"Là, je ne sais pas, sûrement un empoisonnement, mais ça ne vient pas de chez moi."
Posséïdon s'apprêtait à continuer la visite de ce petit musée des horreurs quand il se rendit compte que Saori était partie vomir un peu plus loin et que Andromède et Ph?nix ne semblaient pas non plus dans leur assiette. Mieux valait leur laisser le temps de se remettre avant de leur montrer sa pièce maîtresse.
Seul Shiryu était resté impassible, il avait déjà vu ce visage défiguré, pour lui c'était une des raisons de sa lutte. Un innocent mort au champ de bataille pour détrôner une incapable, tortionnaire qui plus est. Il ne put contenir une larme qui coula le long de sa joue, son ami ne serait pas impuni. Il se le jura une nouvelle fois.
"Euh, je suis désolé pour l'apparence de celui-ci, mais bon, les requins devaient avoir faim, faut les comprendre." Fit Posséïdon qui était visiblement gêné par l'apparence du chevalier de la licorne.
Shiryu et Shun se dévisagèrent un instant. Ce n'était pas un coup des requins et ils ne le savaient que trop bien, pourtant savoir la vérité ne les empêcha pas d'avoir un haut-le-c?ur en voyant le résultat de leur secret. Cela avait paru différent quand ils étaient en train de le découper, ils en étaient un peu honteux maintenant, mais l'excuse des requins était trop belle pour la laisser passer.
"C'est que c'est vorace ce genre de bête." Rit nerveusement Shiryu. "Oui, les requins c'est vorace, hahaha." Renchérit Shun.
Cela sonnait tellement faux qu'ils en grincèrent des dents, mais les autres ne parurent pas s'en rendre compte, pour eux, ils n'avaient que souligné la triste vérité. Le secret de la licorne était donc sauf, enfin, en espérant que ce crétin de Jabu ne se souviendrait pas de ce qui c'était passé avant de mourir. Crétin de Jabu.
***
Une fois les nouvelles de leur amis connues, des chambres furent allouer aux survivants de l'hécatombe. Ikki et Shun furent assignés dans la même alors que Shiryu et Saori avaient reçu des chambres individuelles. Posséïdon expliqua ce choix par le manque de personnel en ce moment dans le palais.
"Ikki, il faudrait que je te parle." "Euh, de quoi Shun ?" "De ce qui c'est passé dans les sources chaudes l'autre jour." "Il ne c'est rien passé !"
Ikki tenta de nier ce qui était arrivé, il n'avait pas trop envi de se rappeler qu'il avait été attiré physiquement par son frère à cette occasion. Il ne voulait rien voir de plus dans cet incident, et si cela ne dépendait que de lui, personne n'en parlerait plus jamais.
"Ecoute Ikki, comme tu ne comprends rien, je vais te le dire carrément. Je t'aime et j'ai envi de toi." Fit Shun d'un souffle. "Shun .?." Fut le seul mot que le chevalier ph?nix put prononcer.
A suivre.
Bon, je pense qu'il n'y aura plus qu'un seul chapitre ensuite. Que vont-il faire des morts ? Shiryu aura-t-il sa revanche ? Comment Ikki va-t-il réagir ? Réponse la prochaine fois !!!!! Carine^^
