chapitre 8.
- la bataille finale... Répéta lentement Dumbledore, contenant sa colère derrière sa barbe.
Voldemort le regarda, perplexe.
Il était si calme...Et il le désirait furieux pourtant. Dieu que cela était froissant...
- Tu pourrais au moins faire l'effort de paraître....je ne sais pas...Un tantinet plus combatif, plus ....défaitiste? mmh?
Le sorcier le scruta de son regard sans âge.
- Le bien ne peut être défait. »
Voldemort éclata d'un rire sinistre.
- Le Bien ne peut être défait!! Répétât-il, l'hystérie se fondant dans sa voix sifflante. « Je vais te dire ce qu'est le bien : un concept aussi idéaliste qu'il est inutile. Notre nature est le mal, nous inspirons la crainte sinon pourquoi nous cacherions-nous aux yeux des moldus? Pourquoi être doté de pouvoirs si puissants si ce n'est pour dominer. Ne nie pas l'existence du mal, il est dans le coeur de chacun. » Il jeta un regard aux spectres de souvenirs défilant dans la pièce. « Dans le mien dans le tien aussi ... mais aussi dans le sien. »
Il passa un bras en travers des épaules de Harry, comme ivre de ses mots, incapable de tenir debout.
Dumbledore fronça un sourcil de contrariété.
- Que lui as-tu fait?
- Ni plus ni moins que ce que je t'ai fais autrefois... Bien sûr les méthodes et le contexte sont différents, mais après tout...
Lâchant un soupir exaspéré, la main crispée sur sa baguette, le vieux sorcier le pria d'abréger et de cesser de parler par énigme. Jedusor fit une petite moue, déçu d'être ainsi interrompu dans ses explications grandiloquentes.
- Certes Albus tu a raison, abrégons, tu perdra la vie plus rapidement, donc nous disions que le contexte...
- Tom Elvis Jedusor ne jouez pas ce jeu avec moi!!! (1)
- Tu me rappelle des souvenirs….Te souviens-tu lorsque j'étais élève ici et que toi, le grand Albus Dumbledore me donnait des cours...
- Je ne me souviens de rien.
- Bien sûr, bien sûr que tu ne te souviens de rien...
Sa voix s'éteignit sur un murmure tandis que son regard d'abysse dévorait avec fièvre celui de son opposant. Il reprit :
- De toute façon la mémoire ne te sert à rien ici, nous sommes dans la dimension de ton point de vue, tes souvenirs sont gravés dans les murs. Et au cas où tu ne te souviendrais pas j'ai pris la disposition nécessaire pour que tu assistes à nouveau à cette première nuit....
Un sourire de dément se leva sur ses lèvres.
- ... ... Qu'as-tu fait à Harry?
- J'ai reprit mon bien. Si le grand-père m'a rejeté à cause de mon obscurité, je suis certain que lui ne le fera pas. Autant je suis lié à toi grâce à ce sort qui nous unit, grâce à se sort qui m'a maintenu en vie et que tu hais tant.... Harry, lui, c'est une autre affaire, n'est-ce pas? Susurra-t-il, glissant une main sur la joue du gamin.
- oui.
- tu vois? hinhinhin...Au début, lorsqu'il était jeune, j'ai voulu le tuer lui et James pour te punir de ta trahison. Oh tu aurais entendu James supplier, oh je savais que ce fils de catin l'aurait fait "pitié, épargnez ma femme et mon fils! ils sont innocents!!" hahahaha...oui....Il te ressemblait tellement... Sa mort fût une vengeance des plus délectables...Sa femme fut tout aussi facile à tuer...Harry, lui, m'a renvoyé mon sort...sa mère avait osé jeter un maléfice pendant que son pitoyable mari me suppliait de les épargner ...Ce maléfice était puissant...Si puissant qu'il s'est lié à mon sort, me détruisant totalement ou presque...A ce moment, une infime partie de mon âme est passé en Harry et vice-versa. Jusque aujourd'hui cette partie de lui était restée mineure. Mais peut-être devrais-je tout te raconter depuis le commencement. Détruit à nouveau l'an dernier j'ai survécu en spectre, toujours grâce à notre Lien. J'ai trouvé, disons, intéressant de me glisser à Poudlard, revêtant l'enveloppe corporelle d'Hedwige...Puis de cette chouette à Draco, régénérant mon pouvoir par le sang de licorne, jusqu'à ce qu'il soit assez puissant, que je puisse commencer à envahir l'âme de harry, me servant de la plume de phénix existant dans chacune de nos baguette, comme lien. Lorsque nous avons...consacré (sourire) ce lien, mon emprise sur harry s'est accrue démesurément juqu'à en faire le plus fidèle de mes serviteurs.
- Tu es un monstre!
Voldemort soupira.
- les génie ne sont jamais reconnus....hahahaha…Quelle tristesse…
***
La porte du bureau de Dumbledore grinça et des chuchotements s'élevèrent dans le silence de la salle. Une petite tête rousse apparût dans l'entrebâillement.
- y'a personne! t'a vu j'te l'avais dit!
- Avance!
- J'aurais jamais cru que tu m'aurais incité à transgresser le règlement...
- Tais-toi!!
- Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarkkkkkkkkk!!!!!!!!!!!!!!!
- Ah ben Fumseck est ici!! Et il l'a attaché comme il a dit!
- Ouais ben il a dit aussi "dépêchez vous, il se peut qu'il y ait d'autre personne qui viennent dans ce bureau, soyez prudents"
Bien évidemment, des pas commencèrent à se faire entendre dans les escaliers.
- Vite, sous le bureau !!! (2)
Hermione et Ron se jetèrent sous le bureau et se tinrent coi dans l'angoissante attente de l'ouverture de la porte.
Le coeur battants, ils entendirent le sombre grincer de la porte. Et retenant leur respiration, ils entendirent les pas résonner comme un champ funèbre sur le froid dallage de la salle.
Un autre bruit de porte.
L'étagère.
Un autre bruit encore.
Quelque chose de magique.
Plus rien.
Hermione risqua un coup d'oeil.
Plus personne.
- Hey Ron, la pièce est déserte....
- hein?
Il sortit de dessous le bureau à la manière si mignonne propre aux petits chats qui arrivent pour la première fois à grimper sur un bureau pour saloper les dessins de leurs maîtres...
- Ben y'est où?
Hermione émergea à son tour de dessous le bureau.
- Tu le fais exprès où quoi? T'a pas vu la lumière bleue qui sort de l'armoire??Dois y avoir quelque chose dedans....
Ils s'en approchèrent.
***
Une lumière bleuâtre vînt troubler la netteté des souvenirs de la pensine, cryptant ainsi les souvenirs de débauche issus de l'esprit de Dumbledore.
Rogue venait d'apparaître.
- Tu es en retard …
- Excusez-moi maître. Souffla Rogue, venant se ranger du côté de Voldemort.
- Professeur Rogue ! Tempêta Dumbledore.
Voldemort éclata d'un grand rire et s'avança vers le vieil homme, un rictus mauvais étirant ses traits.
- Tom…n'avances pas plus…
- Ah, ça y est, la mémoire te reviens…?
- Je viens de te dire de ne pas approcher ! Ne me force pas à te tuer…
- Albus, dis-moi plutôt….Que cela te fait-il de te retrouver seul…Seul contre nous tous. Tu sais…Il seraient prêt à tuer pour moi, ce sont de braves serviteurs, de bons esclaves que j'ai eût chacun plaisir à posséder…
Le magicien se recula, son rythme cardiaque s'accélérait…Il se souvenait maintenant pourquoi il avait enfermer ses souvenirs de Tom Elvis Jedusor dans la pensine…Il l'aimait.
- « ...Mais de tous mes serviteurs… » Sans le quitter des yeux, il posa sa main sur la sienne et fit en sorte que la baguette du magicien retourne à la verticale. « tu restes… » De quelques mots de pouvoir il défit l'enchantement qui couvrait l'âge de Dumbledore, lui rendant son physique réel. « …celui que j'ai préféré. » Ses doigts s'étaient glissés sous les couches de tissu qui recouvraient Dumbledore et avaient maintenant atteint la marque de pouvoir. « Adieu…. » Des gerbes de magie rouge comme sang s'échappèrent soudainement d'Albus et allèrent s'enrouler autour de Jedusor qui tenait toujours son compagnon par la taille. « …mon éternel amour. » Il lâcha le corps du vieillard le laissant s'écraser sur le sol en un bruit sinistre. Hin..hinhin…
Harry porta son regard vide sur le corps inanimé de Dumbledore puis sur celui de Draco. Une larme coula doucement sur sa joue sans qu'il n'en comprenne le sens.
Il jeta un regard à son maître.
Lui aussi pleurait.
Mais il riait également.
Et le blanc de ses yeux avait pris une teinte pourpre, à l'image de la magie volée.
Le ténébreux magicien tomba à genoux, agrippa le corps sans vie qu'était maintenant le directeur de Poudlard.
- C'est ta faute, si je t'ai tué! C'est…ta…faute. Nous aurions pourtant pu faire tant de choses ensemble…Si seulement tu avait accepté….(3)
Il sanglota contre le torse du cadavre un long moment, espérant tristement que les bras se refermeraient sur lui. Mais il ne bougeraient plus et le temps le feraient se roidir et devenir aussi froid que la pierre contre laquelle il reposait et jamais il n'aurait de tombe , son corps et son âme étant désormais perdu dans les propres résidus de sa mémoire : Dans la pensine.
Rogue s'agenouilla près de son maître, posa sa min sur son épaule
- Maître…
- Silence ! Et ôte tes mains de là !!
Il posa son regard haineux sur le professeur de potions et l'envoya se briser sur l'un des murs de pierre de sa main imbibée de magie.
Harry restait amorphe et immobile au centre de la pièce contemplant alternativement cadavres et souvenirs scabreux. Son esprit perdu cherchait désespérément à agir mais que faire, où étaient exactement le bien et le mal…. ?
***
Ron et Hermione étaient penchés au dessus de la pensine depuis maintenant plusieurs minutes et observaient, les yeux exorbités le spectacle.
La jeune fille attrapa soudainement Ron par le poignet.
- Viens !! Il faut vite trouver de l'aide !! Lui hurla-t-elle, l'urgence faisant monter sa voix dans les aigus.
- ah…eh…mais…mais à qui ?! Dumbledore, Dumbledore est, il est, il est mort…Harry, lui il reste là et…
- on s'en fout !! Y'a plein des profs qui sont fait pour ça et celui contre les forces du mal….. !!!!
Ils se regardèrent tous deux, comme frappés par le génie.
- Sirius !!! Rugirent-ils en cœur avant de se précipiter vers la porte en travers de laquelle ils restèrent coincés mais à laquelle ils échappèrent en forçant un peu.
Fumseck se rua à leur suite dans les escaliers.
Ils galopèrent dans le château qui était déjà plongé dans l'obscurité de la nuit. Défiant Rusard et sa chatte à chaque carrefour jusqu'à ce qu'ils arrivent essoufflés devant l'infirmerie d'où Sirius sortait, se massant les tempes.
- Siriuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuus !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le professeur les regarda, une note d'angoisse boostant son rythme cardiaque.
- Que se passe-t-il ? Demanda-t-il avec inquiétude.
De manière diffuse , le couple lui raconta que Voldemort pleurait sur le cadavre du directeur , que Draco était par terre , Rogue dans le mur , que Harry était debout au centre de la pièce et faisait rien , pendant que « tom et Albus »( ?)faisaient joujou au milieu de la pièce aussi et qu'ils faisaient tout ça dans la pensine dans le bureau de Dumbledore…
Sirius ne compris pas grand-chose mais avoir mentionné que Rogue était dans un mur et Harry dans la même pièce que Voldemort lui suffisait. Black pris alors son apparence de chien et courut jusqu'au bureau de Dumbledore non sans avoir dit auparavant aux deux zozios de ne pas le suivre et d'alerter les autres profs.
Il débarqua enfin dans le bureau, accompagné du phénix qui alla se poser prêt de la pensine.
Reprenant sa forme humaine, il s'approcha de l'objet. Alors qu'il tendait la main en direction de la pensine, Fumeseck s'agrippa à son bras et tout deux furent aspiré par le vortex.
***
Un autre éclair bleu vînt troubler la vision de la pièce.
Sirius et Fumeseck avaient pénétré dans la pensine.
Immédiatement, le brun se rua sur Severus et tenta de le réveiller, en oubliant totalement de se protéger des possibles attaques du sorcier noir.
Voldemort, en effet, ne manqua pas de noter l'intrusion. Cela l'irrita grandement.
« Tue-le.» Lâcha-t-il en direction de Harry qui déjà levait sa baguette, les mots « adava kedavra » se précipitant sur ses lèvres ,désireuses de compléter l'hécatombe.
A suivre….
(1) Bilbon saquet ne me prenez pas pour un magicien de pacotille!!! ^^ g pas pu résister…
(2) © Monsieur Cerbères, chien des enfers de profession "si vous voulez jouez aux cons, on s'ra deux "
(3) Kataaaan, pourquoiiiiiiii ????????? Y___________________Y
Tous les persos de Harry Potter et l'univers entier de Harry Potter d'ailleurs ne sont pas à moi mais à J.K Rowling , je ne me fais pas de sous avec mes fics ni rien …vala.