Note de l'auteur: Salut à tous mes lecteurs, si y'en a^^. Je dis ça à chaque fois mais comme j'étais en vacance, ben j'ai pas eu le temps de poster un autre chapitre. En revanche, j'ai bien avancé donc ça va, mais maintenant que j'ai repris les cours, ben ça reva plus parce que j'aurais plus le temps d'écrire, surtout que je suis en pleine période de bac blanc. Enfin voilà, je fais de mon mieux. Bonne lecture.
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Chapitre 11 : Une seconde victime
Le calme était revenu peu à peu à Poudlard. Tout le monde attendait avec impatience le prochain samedi car c'était la première sortie au Pré-au-lard de l'année.
- Et en plus, ce sera le 31, fit remarquer Ron.
- Et alors ? demanda Harry, trop occupé à faire sa dissertation d'histoire de la magie.
- Et alors ? répéta Ron. Le 31 octobre… c'est Halloween !
- Oh… répondit Harry d'un air désintéressé avant de reprendre après un moment : et alors ?
- Et alors ?? répéta une nouvelle fois le rouquin. Le jour d'Halloween, il se passe toujours des trucs bizarres !
Hermione, qui était assise à côté d'eux, chose qui se faisait rare, leva la tête.
- Tu te rappelles pas ? Le troll dans les toilettes la première année… puis l'anniversaire de mort de Nick-Quasi-Sans-Tête… ensuite Sirius Black qui s'introduit à Poudlard… D'accord, d'accord, il l'a fait avec de bonnes intentions, rajouta immédiatement Ron après avoir vu qu'Harry avait ouvert la bouche pour répliquer. Et pour finir, l'année dernière…
- Bon ok, c'est bon, j'ai compris ! assura Harry en roulant des yeux.
- Tu penses qu'il va se passer quelque chose de bizarre samedi ? demanda Hermione qui se remit à écrire.
- Peut-être, répondit Ron la voix un peu tremblante.
- Mais on va quand même y aller, au Pré-au-lard, hein ? lui demanda Harry.
- Euh…
- On va y aller, hein ? répéta Harry avec plus d'intensité dans la voix.
- Oui… oui, bredouilla son ami en se tournant lentement vers son rouleau de parchemin encore vierge.
Un silence tomba dans la salle, on n'entendait plus que les oiseaux dehors. Tout le monde était plongé dans leurs devoirs. Alors qu'Harry faisait tourner sa plume avec ses doigts en cherchant l'inspiration, Hermione se leva d'un bond, faisant sursauter les deux autres sorciers.
- Impossible ! s'écria-t-elle.
- Qu'est-ce qui est impossible ? demanda précipitamment Ron.
- Une date m'échappe !
- Ah oui, ça c'est impossible, confirma Harry.
- En quelle année a eu lieu le terrible incendie qui ravagea toute la région de Chambouille-les-Près ?
- Aucune idée, répondit Ron sans même avoir pris le temps de réfléchir. Jamais entendu parler.
- On a vu ça ce matin, voyons ! s'indigna Hermione. Vous n'écoutez donc rien aux cours d'histoire ?
Les deux garçons secouèrent la tête d'un air amusé, ce qui désespéra encore plus la sorcière. Elle se rassit au passage, sortit tous ses cahiers et les feuilleta avec énergie. Au bout d'un moment, elle s'effondra sur la table, faisant voler ses cheveux par-dessus son visage.
- Je suis pourtant sûre d'avoir marqué ça quelque part ! Comment je fais maintenant pour ma dissertation ?
- Tu es obligée d'en parler? s'aventura Harry.
- Absolument ! fit la petite voix d'Hermione, la tête toujours collée contre la table.
Un nouveau silence s'installa. Ron et Harry se regardaient, ne sachant pas quoi faire. Hermione leva enfin la tête et commença à ranger ses affaires.
- Je vais à la bibliothèque, dit-elle d'un air décidé.
- Quoi, tout de suite, maintenant ? demanda Ron.
- Oui, tout de suite, maintenant, articula Hermione tout en s'en allant.
On ne la revit pas de la journée. Ce ne fut que le lendemain, au petit déjeuner, qu'elle apparut toute joyeuse avec un livre énorme entre les mains, intitulé Le grand inventaire de la magie.
- C'était en l'an 666, s'exclama-t-elle à Harry et à Ron qui s'étranglèrent avec leur céréales.
- Pardon ? demanda Harry.
- L'incendie, c'était en 666, continua-t-elle en ouvrant le livre qui était trop lourd pour tenir contre une brique de lait. Regardez, c'est ce qu'il reste du village aujourd'hui. Terrifiant hein ? J'ai lu ce livre hier, toute la journée. Il est tellement passionnant ! Et c'est bizarre parce que je crois que je l'ai déjà emprunté la première année...
Elle regardait le livre, pensive. Harry se remit à manger normalement mais Ron était parti dans un fou rire, ce qui l'empêchait de continuer de manger.
- Vous savez comment s'est déclaré l'incendie ? poursuivit-elle. C'est un mage noir très puissant qui a tracé un pentacle géant qui faisait le tour du village. Les pentacles sont très dangereux vous savez? On n'ose même pas apprendre ça aux élèves, même à des 7ème années! Certains sont tellement dangereux que leur enseignement a été interdit par le ministère de la magie depuis maintenant près d'un millénaire.
Elle s'aperçut alors que toute la table des Griffondor l'écoutait. Elle se tut, prit un pot de confiture et attendit que les conversations reprennent pour continuer son récit.
- Vous imaginez si quelqu'un trace un pentacle sur Poudlard? demanda-t-elle à voix basse.
- Tout le monde le verrait! la rassura Ron.
- Pas forcément, le prévint Hermione. Certains pentacles se tracent avec du sang humain plutôt qu'avec de la craie ou autre chose. Le sang mélangé à la magie a toujours eu des effets bizarres, et dans le cas des pentacles, il devient invisible. Mais de toute façon, s'il y avait un pentacle ici, Dumbledore l'aurait vu depuis longtemps.
Elle se mit à manger sa tartine. Harry, qui n'avait plus très faim, se tourna vers Ron et vit que celui-ci était également en train de le regarder.
- Et tu crois à ces trucs-là ? demanda Ron.
- Evidemment ! répondit fermement Hermione. Tout est vrai dans les livres d'histoire de Poudlard. Si vous lisiez un peu plus, vous ne seriez pas étonnés d'entendre des histoires comme celle-là !
Elle but d'un trait son verre de jus d'orange. Tout le reste du petit-déjeuner s'effectua sans bruit. Harry n'avait pas osé briser ce silence mais il se demandait où pouvait bien être July. Il ne l'avait pas vue depuis deux jours ou alors succinctement. Elle venait aux cours mais dès que la cloche sonnait, elle se précipitait dehors et on ne la revoyait plus. Les élèves allaient souvent voir Harry pour lui demander des nouvelles d'elle mais il répondait qu'il n'en savait pas plus que les autres. Il était parti se renseigner auprès de Parvati Patil et de Lavande Brown car elles partageaient la même chambre qu'elle mais elles refusaient de parler. Il était même aller voir McGonagall mais celle-ci n'était pas plus au courant que lui. C'est du moins ce qu'elle disait, car Harry savait qu'elle lui cachait quelque chose. C'est alors que ses mots lui revinrent en mémoire. En danger de mort… Il avait tout fait pour la protéger jusqu'à maintenant mais il lui semblait impossible de remplir sa tâche si la personne concernée disparaissait tout le temps.
- Calitri, July !
- Absente.
- Encore ? Quelqu'un sait ce qu'elle a ?
- …
Encore absente. On ne la vit pas de la journée. Harry devenait de plus en plus inquiet. Il espérait de tout son cœur que rien de grave ne lui était arrivé. En danger de mort… En danger de mort… Cette phrase n'arrêtait pas de résonner dans sa tête.
- Harry ?
Hey ho Harry, tu m'entends?
- Hein? Quoi? Harry leva la tête et vit celle de son parrain - il aurait tellement voulu voir celle de July.
- Oui, je… bredouilla-t-il.
- Est-ce que ça va ? demanda Sirius.
- Je pense que oui. Pourquoi ?
- Tu étais dans la lune pendant toute la durée de mon cours. A croire que mon sort d'illusion ne t'a pas impressionné.
- Ton sort d'illusion ?
- Mais oui, le sort Illuvisio.
- Ah…
- Tu n'as rien écouté hein ? Tu es sûr que ça va ?
- Mais oui !
- Tu es fatigué, couche-toi tôt ce soir. Je suppose que tu ne vas pas t'entraîner ?
- Non, pas aujourd'hui, répondit lentement Harry en se dirigeant vers la porte de sortie.
- Au fait, que devient ta petite amie ?
- Petite amie ? demanda précipitamment Harry en se retournant. De qui parles-tu ?
- De July bien sûr, de qui veux-tu que je parle ?
- Ce n'est pas ma petite amie ! dit Harry spontanément. Juste… une amie.
- Une amie, si tu veux, elle ne vient plus en cours ? Il s'est passé quelque chose ?
Harry ne savait pas quoi répondre. Il ne voulait pas assurer qu'elle allait bien mais il ne voulait en aucun cas dire le contraire car c'est ce qu'il s'efforçait de se répéter dans sa tête. Il lui dit qu'elle ne se sentait pas bien en ce moment et qu'elle avait envie d'être seule.
- C'est ce que j'ai vu, oui.
- Comment ça ? demanda Harry.
- Je l'ai vue, tout à l'heure. Elle traînait vers le lac.
Il sortit le plus vite possible et dévala tous les escaliers du château à une vitesse phénoménale. Il se précipita vers l'extérieur et se dirigea vers le lac. A sa grande et agréable surprise, elle était toujours là, assise près de l'eau. Elle était de dos et ne le voyait pas arriver, c'est pourquoi elle sursauta quand elle entendu celui-ci l'appeler. Elle se leva maladroitement, essaya de se recoiffer avec ses doigts et se frotta les joues avec ses manches car il avait semblé qu'elle avait pleuré.
- Oh Harry… dit-elle d'une voix faible. Qu'est-ce qui t'amène ici ?
- Ça fait des jours que j'essaie de te voir mais tu disparais tout le temps.
- Oh… fit-elle simplement.
- Et aujourd'hui, tu n'es venue en cour de la journée.
- Désolée, dit-elle en se rasseyant.
Elle resta un moment pensive, tout en fixant l'horizon. Harry s'assit à son tour auprès d'elle.
- Est-ce que… commença-t-il sans être sûr de pouvoir finir sa question.
- Oui ?
- Est-ce que tu es en danger ?
Elle tourna la tête vers lui pour pouvoir le regarder dans les yeux.
- Qui t'a raconté ça ?
- C'est McGonagall. Elle m'a demandé de veiller sur toi.
- Vraiment ?
Elle baissa les yeux et appuya sa tête contre ses genoux repliés. Elle s'était remise à pleurer, ce qui désola Harry car il ne savait pas quoi faire.
- Ne t'inquiète pas, Harry, dit-elle en deux sanglots. Je vais bien, je t'assure. C'est juste que…
Mais elle ne finit pas sa phrase. Elle sécha ses larmes et se remit à fixer le paysage.
- Est-ce que je peux t'aider ? demanda finalement Harry.
- Non, répondit-elle en souriant.
Elle se releva, s'étira, puis tendit sa main vers Harry pour l'aider à se relever aussi.
- Il commence à faire froid. Et si on rentrait ? Je dois rattraper tous les cours, ah quelle misère !
Harry était content d'avoir retrouvé la July qu'il connaissait, sa July. Il se dit qu'elle n'avait sûrement rien de grave, peut-être un petit moment de solitude, comme toutes les filles de son âge pouvaient avoir. Elle reprit les cours dès le lendemain et sa bonne humeur habituelle lui était revenue. Le samedi vint enfin, au grand bonheur de tous. Les cours devenaient tellement difficiles que cette sortie au Pré-au-lard enchantait tout le monde, sans exception. Harry s'était levé de bonne heure, comme tous les matins, et descendit dans le hall en même temps que Ron, qui s'était lui aussi levé tôt. Hermione mangeait et lisait son livre- toujours le même - et July était assise en face en train de boire silencieusement son bol de lait. Harry espérait vraiment qu'un jours ces deux filles s'entendront, mais en voyant cette scène, il se dit que ce n'était pas encore pour maintenant. Ils se joignirent à elles et commencèrent à parler.
- N'oublie pas qu'aujourd'hui, tu es mon guide, rappela July.
- Mais non, j'ai pas oublié ! rassura Harry.
- Ton guide ? répéta Hermione, les sourcils froncés. Tu as besoin d'un guide pour visiter Pré-au-lard, toi ?
- Hermione… intervient Ron.
- Et alors ? riposta July, tout en gardant son calme. C'est la première fois que j'y vais.
- Et tu as peur de te perdre ? avait dit Hermione comme si elle s'était adressée à un bébé.
- Mais Hermione ! s'écria Harry. Elle fait ce qu'elle veut ! Je… Je te comprends pas !
- Moi non plus, je ne te comprends pas.
Ce fut Hermione qui eut le dernier mot. Elle ferma son livre avec une telle violence qu'elle renversa au passage une boîte de corn flakes. Elle se dirigea vers la double porte qui menait au hall.
- Où vas-tu ? demanda Harry.
- Sûrement à la bibliothèque, répondit Ron car Hermione était sortie de la pièce.
- Je suis désolée…
La voix venait de derrière Harry et c'était celle de July.
- Je suis en train de briser votre amitié, c'est de ma faute, continua-t-elle.
- Mais ne raconte pas n'importe quoi ! la rassura Harry. Tu n'y es pour rien.
- Harry a raison ! rajouta Ron. T'as rien fait alors n'y pense plus !
- Ne plus y penser… répéta July.
- C'est ça ! confirma Harry. On va passer une super journée au Pré-au-lard et tu verras, ce soir, elle aura tout oublié !
Harry avait convaincu July qu'Hermione ne comptait pas autant pour lui qu'elle ne le pensait. Juste des amis, répétait-il, les amis se chamaillent tout le temps ! Pourtant, une fois au Pré-au-lard, elle s'aperçut bien vite qu'Harry ne s'occupait plus d'elle et qu'il n'avait qu'un but : rechercher Hermione, sans doute pour s'excuser car July savait qu'il n'y avait pas que de l'amitié entre Harry et Hermione. Là non plus, elle n'y était pour rien. Après tout, ça ne faisait que deux mois qu'elle connaissait Harry. C'est bien naturel qu'il s'occupe de ses autres amis car lui, avait d'autres amis. A ce moment-là, July se sentit désespérément seule et pendant qu'Harry était parti demandé à Neville s'il avait vu Hermione dans les parages, elle décida de retourner au château. Il était tellement préoccupé que ce ne fut qu'au moment où Ron lui demanda " mais où est July ? " qu'il s'aperçut qu'elle n'était plus là.
- Mince ! Je l'ai complètement oubliée !
- T'es vraiment un idiot, hein ! plaisanta Ron.
- Oui, c'est vrai, je suis un idiot, dit-il.
Il vit Giny au loin et s'en approcha. Bien qu'elle essayait de le fuir, elle accepta quand même de lui parler car elle avait vu dans ses yeux que la situation semblait grave.
- Giny, as-tu vu July ?
- Je… euh… oui, répondit-elle hésitante. Elle se dirigeait vers le château, je crois.
- T'a-t-elle dit quelque chose ? demanda Ron.
- Non. Mais elle parlait tout seule et elle pleurait. Je crois qu'elle n'allait pas très bien…
Harry et Ron se précipitèrent à leur tour vers le château. Harry était dans un tel état de nerf, il aura gâché deux amitiés dans la même journée. Ironiquement, il comprenait mieux pourquoi Ron avait aussi peur des jours d'Halloween. Alors qu'ils grimpaient les escaliers vers le troisième étage, des chuchotements se firent entendre. Ils virent qu'une dizaine d'élèves étaient tous rassemblés au même endroit et Harry savait qu'il s'était passé quelque chose d'inhabituel car il entendait des pleurs aussi. Une fois arrivés en haut, ils se faufilèrent parmi leurs camarades et Harry ne pu réprimer un cri quand il vit, allongé par terre et baigné dans le sang, le corps de July…
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Réponses aux reviewers:
Caroline Potter: merci beaucoup!! je sais pas si elle est si cool que ça mais en tous cas, c'est rassurant à entendre :)
Lau-Ri: mouais, comme tu dis! (désolée pour les adolateurs des serpentard et je sais qu'il y en a beaucoup...)
Super_Hermione: haha, je ne dirais rien pour l'instant mais disons que c'est bien parti. Et encore merci.
