Chapitre 2 : La meilleure amie de mon père
La porte est à présent ouverte en grand et j'entre doucement dans la sombre pièce. Je crois qu'elle dort. Doucement, je referme la porte derrière moi et je vais m'asseoir à son chevet comme j'ai l'habitude de la faire. Ses yeux s'ouvrent, comme si elle avait sentit ma présence et me gratifie d'un grand sourire, toujours le même. Des fleurs. J'aurais du lui apporter des fleurs. Doucement, je murmure une formule magique et des fleurs apparaissent dans ma main, derrière mon dos.
Bonjour, Zoëlina, tu vas bien ? me demande-t-elle.
Oui Mrs Granger, je vais bien. Tenez, c'est pour vous ! lui dis-je fièrement en lui tendant mon bouquet qui est, ma fois, très joli.
Oh merci, Zoëlina, tu es un ange. Mais tu sais bien que je t'ai demandé de ne pas m'appeler Mrs Granger. Je ne suis pas si vieille que ça après tout, juste trente-huit ans. Et puis, tu es la fille de mon meilleur ami alors pas de grande cérémonie entre nous, d'accord ?
J'acquiesce doucement.
Et vous, alors, comment vous sentez-vous ?
Je dois avouer que je ne m'en rends pas trop compte, alors je crois que c'est à toi de ma le dire !
Vous semblez. beaucoup mieux depuis la dernière fois, lui assurais-je.
Je ne mens jamais d'habitude, alors pourquoi est-ce que là je le fais ? Je ne me vois pas lui dire qu'elle a tout d'une mourante, que son visage est tiré, que sa mine est épouvantable. Elle a perdu beaucoup de poids et semble toute fragile dans son lit d'hôpital. On oserait à peine la toucher par peur de lui faire mal.
Ton père serait fier de toi, tu sais ? me demande-t-elle soudainement.
Peut être. je n'en sais rien. Pourquoi me dites-vous cela ?
Parce que tu mens presque aussi bien que lui. Il serait content.
Je reste interdite, stupéfaite qu'elle ait découvert mon mensonge.
Un silence gêné s'abat sur nous, mais très vite, Hermione reprend la parole.
Zoëlina, je sais que mon état n'est pas brillant mais je te demande une chose.
C'est à cet instant précis qu'un infirmier, celui qui m'a parlé dans le couloir tout à l'heure, fait irruption dans la chambre, interrompant instantanément la conversation.
Mais non ma p'tite dame ! s'exclama-t-il. Vous êtes ravissante et en pleine santé, les résultats des analyses le prouvent, regardez ! ajoute-t-il en brandissant une feuille devant le visage agacé d'Hermione qui n'y jeta qu'un rapide coup d'?il. Vous êtes seulement fatiguée mais dans quelques jours vous irez beaucoup mieux ! Aucune blessure n'a été trouvée, ni aucune défection.
Pourquoi cet homme vient-il nous interrompre ? C'est un Moldu, sans aucun doute. On voit qu'il ne connaît rien aux blessures magiques, celles qui vous frappent en dedans, celles qui vous pourrissent de l'intérieur jusque dans les os et vous font souffrir sans que personne ne puisse vous aider. du moins s'il n'a aucun don de médicomage. Pourquoi n'est-elle pas dans un hôpital du monde magique ?
L'infirmier accroche sa feuille au pied du lit et s'en va, après avoir, une fois de plus, incliné la tête devant moi.
Où en étions-nous rendue la dernière fois ? me demande-t-elle dès que la porte fût fermée.
Vite, je réfléchis. Leur sortie de Poudlard, à la fin de la septième année. Voilà où nous en étions. Mais j'aime tant cette histoire. je pourrais l'entendre encore et encore sans jamais m'en lasser.
A la fin de la quatrième année, lorsque vous êtes partis de Poudlard pour les vacances d'été, mentis-je pour la deuxième fois aujourd'hui.
Vraiment ? me demande-t-elle avec surprise. Je croyais déjà te l'avoir raconté !
Pourquoi est-ce que je lui ai mentit ? Une pauvre femme qui n'est même plus capable de faire la part des choses. Et là, il serait fier de moi, mon père ? Certainement pas ! Je me sens mal. si mal. je n'aurais pas dût. Je me dégoûte. Je dois reprendre les choses en main.
En fait. oui, vous me l'avez déjà raconté, lui avouais-je. Nous en étions à la fin de la septième année. Je suis désolée de vous avoir mentit mais j'aurais tellement aimé que vous repreniez votre histoire depuis. disons, la cinquième année, après que Voldemort soit revenu.
Ce n'est pas grave, je te comprends. Si tu le souhaites, c'est d'accord, mais je passerais assez rapidement ces trois années à Poudlard car tu connais déjà l'histoire et cela m'épuise.
Je vous remercie, Hermione. Vous ne pouvez pas savoir à quel point entendre votre histoire me soulage. C'est un peu comme un exorciste. ça m'enlève tout le malaise que je ressentais avant de vous rencontrer.
Ce n'est rien, ma petite. Moi aussi ça me fait du bien de partager cette histoire, trop lourde à porter pour une seule personne, surtout dans l'état où je suis.
Je lui souris. Cette femme est adorable. Je comprends pourquoi elle était la meilleure amie de mon père.
Aide-moi à le relever un peu ; je serais plus à l'aise pour te parler, me demande-t-elle.
Je me lève dons et l'aide à se mettre en position assise lorsqu'un cri de douleur lui échappe.
Hermione !
Ça va. ça va, me rassure-t-elle en voyant mon regard affolé et mon état de panique.
Pendant plusieurs secondes, le silence est présent dans la chambre et je m'assois. Elle prend plusieurs fois son inspiration, avale sa salive et souffle un peu.
Alors, me demande-t-elle, prête à entendre l'histoire de nos dernières années à Poudlard ?
Prête, lui dis-je en posant ma main sur la sienne.
***
Et voilà, c'était un autre chapitre ! Je sais, il est très court mais j'avais pas trop d'idée pour celui-là et je voulais pas commencer l'histoire maintenant, pour vous faire patienter encore un peu. La suite arrivera. je ne sais pas quand !
Merci à tous ceux qui lise cette histoire.
Et enfin, merci à :
Sailor Digitale : Ah ! Je te retrouve ! Ça fait plaisir de savoir que tu lis mes histoires ! Tu avais bien raison, la jeune femme est la fille de Harry, et pour ce qui est de la malade. et bien je crois que maintenant, tu as ta réponse ! lol ! Merci beaucoup pour tes encouragements !
Nestie : Et bien je suis contente que ça te plaise ! Ba moi non plus, au début, j'imaginais pas ça comme ça. Je pensais plutôt que Hermione raconte, mais pas dans cette situation là. Et puis, comme on dit, la nuit porte conseil. J'ai vu tes défis le soir, j'ai commencé à imaginer un peu l'histoire que je pourrais faire, j'ai été me coucher et pis le matin, j'avais l'idée de la fille de Harry en plus. Voilà, voilà ! Et bien j'espère que ce chapitre à pas été trop embêtant. Je l'aime pas trop mais j'avais pas envie de mettre que c'était Hermione dès le premier chapitre (pour le suspens) et pis je voulais pas commencer l'histoire dès le deuxième chapitre pour les mêmes raisons ! Merci beaucoup pour ta review !
La porte est à présent ouverte en grand et j'entre doucement dans la sombre pièce. Je crois qu'elle dort. Doucement, je referme la porte derrière moi et je vais m'asseoir à son chevet comme j'ai l'habitude de la faire. Ses yeux s'ouvrent, comme si elle avait sentit ma présence et me gratifie d'un grand sourire, toujours le même. Des fleurs. J'aurais du lui apporter des fleurs. Doucement, je murmure une formule magique et des fleurs apparaissent dans ma main, derrière mon dos.
Bonjour, Zoëlina, tu vas bien ? me demande-t-elle.
Oui Mrs Granger, je vais bien. Tenez, c'est pour vous ! lui dis-je fièrement en lui tendant mon bouquet qui est, ma fois, très joli.
Oh merci, Zoëlina, tu es un ange. Mais tu sais bien que je t'ai demandé de ne pas m'appeler Mrs Granger. Je ne suis pas si vieille que ça après tout, juste trente-huit ans. Et puis, tu es la fille de mon meilleur ami alors pas de grande cérémonie entre nous, d'accord ?
J'acquiesce doucement.
Et vous, alors, comment vous sentez-vous ?
Je dois avouer que je ne m'en rends pas trop compte, alors je crois que c'est à toi de ma le dire !
Vous semblez. beaucoup mieux depuis la dernière fois, lui assurais-je.
Je ne mens jamais d'habitude, alors pourquoi est-ce que là je le fais ? Je ne me vois pas lui dire qu'elle a tout d'une mourante, que son visage est tiré, que sa mine est épouvantable. Elle a perdu beaucoup de poids et semble toute fragile dans son lit d'hôpital. On oserait à peine la toucher par peur de lui faire mal.
Ton père serait fier de toi, tu sais ? me demande-t-elle soudainement.
Peut être. je n'en sais rien. Pourquoi me dites-vous cela ?
Parce que tu mens presque aussi bien que lui. Il serait content.
Je reste interdite, stupéfaite qu'elle ait découvert mon mensonge.
Un silence gêné s'abat sur nous, mais très vite, Hermione reprend la parole.
Zoëlina, je sais que mon état n'est pas brillant mais je te demande une chose.
C'est à cet instant précis qu'un infirmier, celui qui m'a parlé dans le couloir tout à l'heure, fait irruption dans la chambre, interrompant instantanément la conversation.
Mais non ma p'tite dame ! s'exclama-t-il. Vous êtes ravissante et en pleine santé, les résultats des analyses le prouvent, regardez ! ajoute-t-il en brandissant une feuille devant le visage agacé d'Hermione qui n'y jeta qu'un rapide coup d'?il. Vous êtes seulement fatiguée mais dans quelques jours vous irez beaucoup mieux ! Aucune blessure n'a été trouvée, ni aucune défection.
Pourquoi cet homme vient-il nous interrompre ? C'est un Moldu, sans aucun doute. On voit qu'il ne connaît rien aux blessures magiques, celles qui vous frappent en dedans, celles qui vous pourrissent de l'intérieur jusque dans les os et vous font souffrir sans que personne ne puisse vous aider. du moins s'il n'a aucun don de médicomage. Pourquoi n'est-elle pas dans un hôpital du monde magique ?
L'infirmier accroche sa feuille au pied du lit et s'en va, après avoir, une fois de plus, incliné la tête devant moi.
Où en étions-nous rendue la dernière fois ? me demande-t-elle dès que la porte fût fermée.
Vite, je réfléchis. Leur sortie de Poudlard, à la fin de la septième année. Voilà où nous en étions. Mais j'aime tant cette histoire. je pourrais l'entendre encore et encore sans jamais m'en lasser.
A la fin de la quatrième année, lorsque vous êtes partis de Poudlard pour les vacances d'été, mentis-je pour la deuxième fois aujourd'hui.
Vraiment ? me demande-t-elle avec surprise. Je croyais déjà te l'avoir raconté !
Pourquoi est-ce que je lui ai mentit ? Une pauvre femme qui n'est même plus capable de faire la part des choses. Et là, il serait fier de moi, mon père ? Certainement pas ! Je me sens mal. si mal. je n'aurais pas dût. Je me dégoûte. Je dois reprendre les choses en main.
En fait. oui, vous me l'avez déjà raconté, lui avouais-je. Nous en étions à la fin de la septième année. Je suis désolée de vous avoir mentit mais j'aurais tellement aimé que vous repreniez votre histoire depuis. disons, la cinquième année, après que Voldemort soit revenu.
Ce n'est pas grave, je te comprends. Si tu le souhaites, c'est d'accord, mais je passerais assez rapidement ces trois années à Poudlard car tu connais déjà l'histoire et cela m'épuise.
Je vous remercie, Hermione. Vous ne pouvez pas savoir à quel point entendre votre histoire me soulage. C'est un peu comme un exorciste. ça m'enlève tout le malaise que je ressentais avant de vous rencontrer.
Ce n'est rien, ma petite. Moi aussi ça me fait du bien de partager cette histoire, trop lourde à porter pour une seule personne, surtout dans l'état où je suis.
Je lui souris. Cette femme est adorable. Je comprends pourquoi elle était la meilleure amie de mon père.
Aide-moi à le relever un peu ; je serais plus à l'aise pour te parler, me demande-t-elle.
Je me lève dons et l'aide à se mettre en position assise lorsqu'un cri de douleur lui échappe.
Hermione !
Ça va. ça va, me rassure-t-elle en voyant mon regard affolé et mon état de panique.
Pendant plusieurs secondes, le silence est présent dans la chambre et je m'assois. Elle prend plusieurs fois son inspiration, avale sa salive et souffle un peu.
Alors, me demande-t-elle, prête à entendre l'histoire de nos dernières années à Poudlard ?
Prête, lui dis-je en posant ma main sur la sienne.
***
Et voilà, c'était un autre chapitre ! Je sais, il est très court mais j'avais pas trop d'idée pour celui-là et je voulais pas commencer l'histoire maintenant, pour vous faire patienter encore un peu. La suite arrivera. je ne sais pas quand !
Merci à tous ceux qui lise cette histoire.
Et enfin, merci à :
Sailor Digitale : Ah ! Je te retrouve ! Ça fait plaisir de savoir que tu lis mes histoires ! Tu avais bien raison, la jeune femme est la fille de Harry, et pour ce qui est de la malade. et bien je crois que maintenant, tu as ta réponse ! lol ! Merci beaucoup pour tes encouragements !
Nestie : Et bien je suis contente que ça te plaise ! Ba moi non plus, au début, j'imaginais pas ça comme ça. Je pensais plutôt que Hermione raconte, mais pas dans cette situation là. Et puis, comme on dit, la nuit porte conseil. J'ai vu tes défis le soir, j'ai commencé à imaginer un peu l'histoire que je pourrais faire, j'ai été me coucher et pis le matin, j'avais l'idée de la fille de Harry en plus. Voilà, voilà ! Et bien j'espère que ce chapitre à pas été trop embêtant. Je l'aime pas trop mais j'avais pas envie de mettre que c'était Hermione dès le premier chapitre (pour le suspens) et pis je voulais pas commencer l'histoire dès le deuxième chapitre pour les mêmes raisons ! Merci beaucoup pour ta review !