Chapitre 4 : Combat de coq !
Quelque chose me souleva le c?ur, me faisant presque vomir à cette nouvelle mais seul un cri passe à mes lèvres. Surpris, les deux infirmiers se retournent et me regardent avec des yeux grands ouverts.
Mademoiselle ? s'exclame Andrew. Mais qu'est-ce que vous faîtes ici ? Depuis combien de temps êtes vous là ?
Depuis le début, soufflais-je.
Mais nous n'auriez pas dût voir ça !
Son ton est compatissant et il s'approche de moi.
Je dois aller voir d'autres patients, s'excuse Franck en s'approchant de la porte. Je suis désolé, mademoiselle, ajoute-t-il avant de sortir dans le couloir.
Andrew s'approche un peu plus de moi. Je ne sens même plus les larmes qui déferlent sur mon visage.
Je suis désolé aussi, me dit-il en posant sa main sur mon bras.
Ce contact me fait tressaillir et sans plus attendre, je me blottit contre son épaule pour pleurer de tout mon saoul alors qu'il me passe la main dans la dos d'un geste rassurant.
Nous avons fait tout ce qui était possible. Une fois que je me sens à peu près calme, j'essuie mes larmes.
Pourrais-je lui parler une dernière fois, seule à seule ? demandais-je.
Bien sûr, je vous laisse, et si vous avez besoin, n'hésitez pas à m'appeler !
Et il sort de la chambre en me lançant un dernier regard rempli de désespoir et de compassion. Je suis seule à présent, adossée au mur. Je me laisse glisser, lentement, et viens blottir ma tête dans mes genoux. Je ne pleure presque plus tant je suis choquée. Ils ont tout fait, tout ce qu'ils pouvaient. Essayant de me ressaisir, je me lève et me dirige vers son lit, tremblante et le c?ur serré. Je glisse à genoux sur le côté du lit mortuaire et pose mon front sur sa main encore chaude.
Hermione. pourquoi ? murmurais-je d'une voix étranglée.
Je m'étais vraiment attaché à elle et ce, depuis notre première rencontre. Elle était tellement adorable, tellement. facile à aimer !!! Mon père avait vraiment eût une amie en or.
Une autre chose me traverse l'esprit. Une chose qu'Hermione m'avait promis, un jour. Elle m'avait dit qu'elle m'aiderait à retrouver mon identité. Maintenant, comment vais-je faire ? Saurais-je un jour qui était celle qui m'a donné la vie un 31 juillet 1999 ? Qui était celle qui avait aimé mon père autant que lui l'avait aimé ? Peut être que je ne le saurais jamais. Hermione était la seule encore en mesure à me dévoiler la vérité.
Une de mes larmes s'écrase sur la main de mon amie que je tiens délicatement. Je me penche et lui donne un baiser sur le front. Elle est calme, paisible et toujours belle malgré son visage malade et la mort qui s'est déjà emparée d'elle. On dirait qu'elle dort. Après m'être levée, je me dirige vers la porte, l'âme vidée et je me retourne une dernière fois vers mon amie.
Hermione, commençais-je d'une voix rauque, je n'ai pas eût le bonheur de connaître mon père, mais si nous nous ressemblons autant que tu me l'as si souvent répété, je suis sûre qu'il ne pouvait que t'aimer d'une amitié plus que sincère. Et merci pour ce que tu as fait, pour mon père comme pour moi.
Je m'apprête à sortir lorsque tout à coup, un « bip » m'interpelle. De surprise, je m'arrête et attend, sans bruit, pendant quelques secondes. Je commence à croire que j'ai rêvé qu'un autre « bip » se fait entendre. Mon c?ur commence à s'affoler, je n'ose y croire.
Non, ce n'est pas possible, murmurais-je sans m'en rendre compte.
Une autre « bip » me fait me retourner brusquement, remplie d'espoir, les yeux écarquillés. « Bip ».
Je ne peux pas y croire, il ne faut pas. pas de fausse espérances.
« Bip ».
Tremblante, je marche vers le lit, envahi par un sentiment indescriptible.
« Bip ».
Un clignotement vert attire mon attention. Et je me tourne vers l'appareil qui émet ce signale d'espoir. L'électrocardiogramme. le c?ur représentant les pulsations cardiaques sur l'électrocardiogramme clignote ! De même le graphique montre une activité du c?ur. faible, mais présente.
Hermione ! m'écriais-je en empoignant sa main. Tiens bon, allez courage, tu y es presque ! l'encourageais-je.
Je sens alors une faible pression exercée sur mes doigts. Vite, j'appuie sur la sonnette et quelques secondes plus tard, Andrew est de retour dans la chambre.
Que se passe. ? Non de dieu ! (NdA : désolée pour les vulgarités. Ahhhhh lala. le monde Moldu n'est décidément plus ce qu'il était !).
L'infirmier se précipite sur Hermione et commence à l'examiner.
Alors ? demandais-je angoissée.
Elle. elle est. vivante, balbutie-t-il en retour avec un grand sourire.
Je soupire de bonheur, plus que soulagée d'apprendre que mon amie est encore de ce monde.
En revanche, je vais vous demander de retourner chez vous. Elle n'est pas encore réveillée, et quand elle le sera, la fatigue ne lui permettra aucune visite.
Elle est juste endormie ? demandais-je, surprise.
Oui, c'est une sorte de sommeil très profond qui.
Un coma ?
Non, pas vraiment. C'est entre le coma et le sommeil. assez difficile à expliquer.
Et quand se réveillera-t-elle ?
Je n'en sais absolument rien. Mais vous devez retourner chez vous car de toute évidence, ce ne sera pas aujourd'hui. Après, il lui faudra quelques jours de repos complets.
Pourriez-vous m'appeler pour m'avertir de son état ?
Bien sûr, mais je n'ai pas votre numéro !
Je lui donne alors mon numéro de téléphone. Heureusement que j'ai une connaissance plutôt large des objets Moldus, cela aurait paru suspect que je n'ai pas les appareils les plus courant pour eux. Encore une chose à ajouter à la liste des « dons » hérités de mon père !
Merci beaucoup et à bientôt alors !
Au revoir Miss. ?
Potter ! Zoëlina Potter !
Andrew Hodowal, Enchanté !
De même ! Oh. avant que vous partiez. je tenais à vous dire que vous avez beaucoup de chance qu'elle soit encore en vie, c'est très rare ! Un vrai miracle !
Je le regarde en souriant.
Je ne crois pas vraiment au miracle. pour moi, c'est plutôt. de la magie !
***
Lorsque j'arrive chez moi, un hibou m'attend dans le salon. Je lui donne quelques noises et il repart, tout content d'avoir accompli sa mission. Il me fait un peu penser à Coq, la hibou de Ron, le meilleur ami de mon père. Même si je n'ai jamais vu cet oiseau, la description que m'en a fait Hermione est si précise que je suis sure qu'ils se ressemblent ! Au dos de cette enveloppe se trouve le sceau de Poudlard et l'adresse est écrite à l'encre vert émeraude. Je l'ouvre d'un coup de baguette magique et me met à la lire.
Cher Miss Potter,
Tout d'abord, je tiens à vous faire part de mon immense bonheur que j'ai à vous proposer ce qui va suivre. Le collège Poudlard n'a pas encore trouvé de professeur de Défense contre les forces du Mal et, me souvenant de vos performances en cette matière lors de la fin de vos études, ainsi que celles de votre père, j'ai pensé bon de vous proposer ce poste. Je suis convaincue que vous êtes faîtes pour enseigner la Magie et principalement cette matière et non à apprendre à des enfants Moldus à lire et à écrire comme vous le faîtes ! C'est pourquoi j'espère de tout c?ur que vous accepterez mon offre.
Au plaisir de vous revoir très bientôt à Poudlard !
Très sincèrement,
Minerva McGonagall,
Mon c?ur bat fort dans ma poitrine. Cette offre, j'en ai toujours rêvé. Je referme la lettre rapidement et me dirige vers ma cheminée. La poudre de cheminette n'a jamais été mon moyen de transport favori, lions de là. J'entre dans l'âtre et lance la poudre.
Poudlard !
Aussitôt d'immenses flammes vertes tièdes me font disparaître. Je tourne sur moi-même à une vitesse vertigineuse et je vois des milliers de cheminée défilants devant moi. Très vite, j'atterris presque en douceur dans une cheminée. J'espère que cette fois, c'est dans la bonne. pas comme la dernière fois !
Je sors, les jambes encore tremblantes. Je me trouve dans une pièce sombre, humide et froide, pas agréable du tout. J'avance en me demandant où j'ai bien pût encore atterrir. Mes yeux s'habituent peu à peu à l'obscurité ambiante et je peux distinguer divers chaudrons et fioles alignés au quatre coins de la pièce. Tout à coup, un homme surgit en claquant bruyamment la porte, me faisant sursauter par la même occasion. J'entend un claquement de doigts et des torches murales s'allument instantanément.
A son tour, l'homme sursaute en me voyant et pâlit, sans doute en me reconnaissant.
Je détaille du regard d'abord ses cheveux noirs, striés de gris, extrêmement gras, puis ses yeux noirs et froids, son nez crochu et enfin, son teint cireux. Lui aussi me détaille et me juge d'un regard que je connais bien.
Zoëlina Potter, dit-il de sa voix doucereuse qui me fait frissonner à chaque fois.
Professeur Rogue.
Quel bon vent vous ramène à Poudlard ?
Je voulais voir le professeur McGonagall.
Pourquoi donc ?
Elle m'a envoyé une lettre et je viens lui répondre en personne, tout simplement.
Alors que faisiez-vous dans mon bureau ?
Je roule mes yeux vers le ciel. Dans quel pétrin me suis-je encore fourré ? Pourquoi le mauvais sort s'acharne-t-il sur moi ? Il ne perd aucune occasion de se moquer des Gryffondor, plus particulièrement quand il s'appellent Potter, alors comment lui dire que je n'ai pas atterri dans la bonne cheminée sans qu'il me rit au nez ?
J'ai eût. un petit problème avec la poudre de cheminette. Mais si ça ne vous ennuie pas, je vais maintenant aller voir le professeur.
Je n'ai jamais aimé Rogue, personne ne l'aime d'ailleurs. sauf peut être quelques Serpentard, et encore, je n'en suis pas sûre. C'est un être sombre, froid, cruel, solitaire, haineux, aigri et antipathique. Tous les élèves le craignent, les professeurs le respectent mais ne cherchent pas à se lier davantage avec lui. De plus, sa partialité ne fait aucun doute. il avantage toujours Serpentard surtout quand l'autre maison présente à son cours est Gryffondor. et plus particulièrement encore quand un élève dans le lot a des cheveux noirs en bataille et des yeux verts émeraudes. A croire que c'est une histoire de famille ! Mon grand père, James Potter, et Rogue étaient ennemis quand ils étaient élèves à Poudlard. Devenu professeur, Rogue a dût trouver bon de reporter cette haine sur son fils, Harry Potter, qui est vite devenu son bouc émissaire. Et enfin, Rogue et moi ne nous sommes jamais vraiment entendus. Il n'était pas aussi désagréable avec moi qu'il l'avait été pour mon père et mon grand père mais j'avouerais même que c'était plutôt moi qui était antipathique avec lui. Pourtant, ce n'avait pas été trop mal partit, mon premier jours d'école à Poudlard. Il me traitait plutôt avec une sorte de respect mais sa vieille ranc?ur revenait de temps en temps, ce que je n'ai pas vraiment supporté. Avec lui, je ne savais jamais à quoi m'attendre. J'en suis donc venue à me montrer désagréable avec lui ouvertement et il a décidé de suivre le même chemin.
Je commence donc a sortir de son bureau lorsqu'il met son bras en travers de la porte, m'empêchant ainsi de m'en aller.
Bon, je vous y conduit alors, m'impose-t-il.
Je grogne intérieurement. J'aurais préféré qu'il s'abstienne tout de même ! Se promener dans les couloirs déserts de Poudlard avec pour seule compagnie un quinquagénaire antipathique et bougonneur ne fait pas réellement partie de mes passe-temps favoris !
Dîtes-moi, Zoëlina.
Tiens ! C'est la première fois qu'il ne m'appelle pas « Potter » avec une trace de dégoût dans la voix ! Pourtant, c'était souvent comme cela qu'il m'appelait en cours, lors de nos fréquentes altercations.
. qu'êtes-vous devenue durant cette année, depuis que vous avez quitté Poudlard ?
Il s'intéresse à ce que je fais lui, maintenant ? Etrange comme les gens peuvent changer en une année seulement !
Qu'est-ce que cela peut bien vous faire ?
Ne faîtes pas votre idiote, Zoëlina, je demandais cela par simple curiosité et parce que, même si je n'en ai pas l'air, je m'intéresse à ce que deviennent mes anciens élèves.
J'accélère le pas, vexée de sa protestation plutôt convaincante. Je n'aurais peut être pas dût le rabrouer ainsi. Hermione m'avait raconté que mon père voulait toujours donner une deuxième chance, à tout le monde. Peut être devrais-je suivre ses traces, une fois de plus. Le remords m'envahit un peu. Après tout, je ne connais pas cet homme. pas vraiment, et peut être est-il moins désagréable que je ne le pense.
Rien, je j'ai cherché du travail.
Et vous n'en avez pas trouvé ?
Non, pas vraiment.
Si je me décide à lui parler, je préfère mourir que de lui avouer que j'ai travaillé toute l'année durant au compte des Moldus. Je n'ai absolument rien contre eux et les rapports que j'entretiens avec ces personnes sont on ne peut mieux, mais je sais que Rogue hait ces gens et il ne manquerait pas cette occasion de me faire l'une de ses remarques acerbes. Je ne veux pas lui en donner l'opportunité.
Vous n'en avez pas trouvé ? Avec les merveilleux résultats que vous aviez dans toutes les matières ? me demande-t-il d'un air étonné.
C'est bien la première fois que je vous entends dire ça ! ne pus-je m'empêcher de répliquer.
Ravi de voir que l'année passé n'a en rien altéré la haine que vous me portez, dit-il sarcastiquement.
Il me semble que cela est réciproque, non ?
Il me regarde d'un air étonné.
Je ne pense pas, non. Contrairement à ce que vous croyez, je ne vous ai jamais détesté. Il y a juste que votre ascendance et moi n'avons jamais été en de très bon terme et je vous l'ai sûrement fait ressentir, mais je n'avais rien contre vous en particulier. Enfin, si vous n'avez pas travaillé, qu'avez-vous fait alors ?
J'ai fouillé dans mon passé et dans la vie de mon père, dis-je simplement pour le provoquer.
Mon effet fût réussit car une grimace s'étira sur son visage cireux où quelques rides commençaient à faire leur apparition.
Et qu'avez-vous trouvé ?
Rien qui vous regarde ! m'entendis-je lui répondre sèchement.
Jamais je n'aurais imaginé lui parler ainsi. Voyant l'expression de son visage, cela me rappelle une de nos anciennes querelles et pendant quelques secondes, je retiens mon souffle. « Potter, cinquante points de moins à Gryffondor et une retenue vendredi soir ! ». Cette phrase se répercute dans mon cerveau et l'espace d'un instant, j'ai l'impression que le scène va se reproduire, maintenant. Il me faut plusieurs secondes pour réaliser que Rogue ne peut plus enlever aucun point à Gryffondor par ma faute étant donné que je ne suis plus élèves. Quoi que je le soupçonne encore capable d'une telle sournoiserie.
Choqué par ma réponse, il s'est arrêté au beau milieu du couloir et, sans m'en soucier, je continue mon chemin, contente de m'en être débarrassé. Après tout, je n'ai pas besoin de lui, je sais où ce trouve le bureau du professeur McGonagall. Avec déception, j'entend le froissement d'une étoffe derrière moi, mais son pas est silencieux. Pas étonnant que les élèves en aient peur et qu'ils le comparent à une sorte de spectre. Alors que le bruit de mes talons se répercute en échos sur les murs, seul sa robe et sa respiration pourraient trahir sa présence ici.
Je n'ai pas besoin de vous, professeur Rogue !
Il rit doucement à côté de moi. C'est étrange de le voir rire.
Je crois que vous allez avoir besoin de moi encore un peu.
Et pourquoi donc ?
Il me semble que vous ne connaissez pas le mot de passe, je me trompe ?
Ce sale type a raison en plus ! Il a un don incroyable pour me mettre hors de moi. De rage, j'accélère le pas en pestant contre lui.
Ah. Miss Potter, moi aussi je suis content de vous revoir ! se moque-t-il. Toujours aussi fière ! Votre père aussi l'était et votre grand père avant lui ! Une histoire de famille encore.
Vos remarques désobligeantes envers ma famille, vous les garderez pour vous !
Et de la répartie aussi ! Magnifique tempérament. Verbatum ! ajouta-t-il à la gargouille qui gardait l'entrée du bureau du professeur.
Peu après, Rogue frappe à la porte d'entrée et nous pénétrons dans le bureau qui n'a pas vraiment changé depuis la dernière fois que j'y suis venue, il y a plus d'un an. Minerva McGonagall est assise à son bureau et sourit à notre entrée. Le temps n'a pas trop marqué son visage malgré son certain âge.
Oh, Zoëlina bienvenue ! Je suis contente que vous soyez venue aussi rapidement, s'exclame-t-elle en me désignant un siège.
Je suis venue dès la lecture de votre lettre malheureusement, j'ai eût un fâcheux problème de poudre de cheminette et je n'ai pas prit la bonne cheminée, dis-je en fusillant Rogue du regard.
Oh. je vois, dit-il amusée. Alors, acceptez-vous ma proposition ?
L'idée ne me déplaît pas ! En fait, elle convient parfaitement puisque c'est ce que j'ai toujours voulu faire. alors j'accepte !
Magnifique, vous m'en voyez ravie !
Pourrais-je savoir ce qu'il se passe ? intervint Rogue.
Severus, je vous présente votre nouvelle collègue, professeur de Défense contre les forces du Mal de Poudlard ! dit-il en me désignant avec un magnifique sourire collé aux lèvres.
Rogue me regarde étrangement. Il ne semble pas heureux du tout. mais pas en colère non plus. Peut être juste un peu déçu.
Je suis désolée, Severus, mais le poste ne vous reviendra pas non plus cette année.
Oh, peut être l'année prochaine alors ! Je suis tout de même comblé d'avoir Miss Potter comme collègue. En attendant, je dois aller préparer mes cours.
Il s'inclina rapidement devant nous et partit sans demander son reste.
Est-il vexé ? demandais-je, comme si cela pouvait bien m'importer quelque chose.
Oui, très ! Il n'a aucun besoin de préparer ces cours : ils sont déjà tous fait, cela fait des années qu'il les rabâche. C'était juste une fausse excuse pour pouvoir s'éclipser la tête « haute ». Cela fait des années qu'il convoite le poste sans succès. De plus, vous êtes la fille de Harry et la petite fille de James, une Potter par excellence en définition, et cela suffit amplement à le rendre amer. Enfin. Severus ne changera jamais.
Là, je ne suis pas vraiment d'accord avec elle. Je trouve qu'il a considérablement changé. Si il est toujours aussi énervant et sarcastique, je le trouve plus. « gentil ». Bien sûr, je ne dis rien de ma penser me gardant bien de contredire la vieille femme.
Bien, alors nous nous revoyons demain, pour la rentrée ?
D'accord, à demain !
De retour chez moi, enfin ! La journée a été plus que rude et mes muscles ont besoin de se détendre un peu. Je monte donc à l'étage, dans la salle d'eau et me fait couler un bien chaud moussant. En attendant que la baignoire se remplisse, j'entreprend de brosser mes cheveux, chose très difficile pour les membres de la famille Potter. Puis, je me déshabille en faisant un tas de vêtement dans un coin de la pièce et entre dans l'eau brûlante. Aussitôt immergée, mon esprit se vide de toute pensée et je le laisse aller à la dérive. je ne pense plus à rien, je suis bien.
C'est lorsque que je m'aperçoit que mes doigts ressemblent à ceux d'un octogénaire à force du contact avec l'eau que je me décide à sortir de là ma baignoire. Là, je m'emmitoufle dans un grand peignoir blanc et me sèche. Je descend dans le salon où je sors une grande valise que j'ai l'habitude d'utiliser pour voyager.
Accio objet de ma chambre, dis-je en me concentrant sur tout ce que je devais réussir à amener sans mon salon par la simple force de la magie.
Peu après, une foule d'objet divers son entassés au pied de la télévision, presque tous d'origine magique. D'un air satisfait, je les regarde et commence à sélectionner mentalement tous ceux que j'emporterais pour mon année à Poudlard. Mais cette tâche plutôt monotone m'ennuie vite et c'est sans compter la journée épuisante que j'ai eût. je me traîne alors à mon canapé et me jette dedans, déjà à moitié endormie.
***
DRIIIIIIIINNNNNNNNGGGGGGGGGGGGGGGG !!!!!!!!
Je me réveille un sursaut. Un bruit strident parvint à me faire sortir de l'état proche du coma dans lequel je suis et me jette au pied de mon lit. ou plutôt de mon canapé. Je me dirige vers le téléphone et décroche, toujours à moitié endormie.
Allô ? fis-je d'une voix pâteuse.
Zoëlina, ça va ???
Aussitôt, je reconnais la voix de mon interlocuteur. « On non, pas lui ! ».
Stephen, tu sais l'heure qu'il est au juste ? dis-je d'une voix lasse.
Oui ma douce, il est deux heures passées, mais j'avais envie de te parler.
Voilà que ça le reprend ! Cela fait des mois et des mois que j'essaie de lui faire comprendre qu'il n'a rien à espérer de moi, il s'obstine !
Ecoute, j'ai eût une dure journée, je suis éreintée, et demain je m'en vais en voyage, alors s'il te plaît.
Tu t'en vas ? Où ça ? Pas trop longtemps j'espère !
Jusqu'au mois de juin. Mais j'ai VRAIMENT envie de dormir alors on en reparlera plus tard, d'accord ?
Mais où vas-tu ?
Bonne nuit, Stephen !
Je repose le combiné avec empressement. Ce garçon est gentil mais vraiment trop. présent et envahissant dans ma vie.
Je me dirige en titubant de fatigue vers l'escalier menant à l'étage alors que le téléphone se remet à sonner.
Stephen.
Du pied, j'arrache la prise qui se trouve à côté de moi. Le silence envahit la pièce et je soupire de contentement. Parvenue à mon lit, je m'y laisse tomber et m'endors aussitôt.
***
Je me réveille en sursaut. Quelqu'un frappe à la porte. On ne peut même plus dormir tranquillement ! A en croire par force des coups donné, on peut deviner que la personne est déjà la depuis en moment. Je sors alors de ma chambre descend alors les escalier tout en resserrant le peignoir qui m'enveloppe sous le quel je suis nue. Je n'aime pas du tout recevoir des visiteurs dans cette tenue mais si c'est important, la personne aurait vite fait de s'en aller et je ne saurait pas les motifs de cette visite. Les yeux encore pleins de sommeil, j'entrebâille la porte. Mon c?ur ne fait qu'un bond.
Stephen ! m'écriais-je en ouvrant des yeux ronds. Mais qu'est-ce que tu fais là ?
Pourquoi faut-il que ce soit la personne que j'ai le moins envie de voir en ce moment qui soit là, juste derrière ma porte ? Vite, je resserre encore mon peignoir pour m'assurer qu'aucune partie de mon corps n'es dévoilée.
Zoëlina, tu vas bien ? Je suis tout simplement venu pour te convaincre de ne pas partir en voyage, bien sûr !
Biens sûr. murmurais-je un peu dégoûtée.
Sans gêne, il ouvre la porte en grand et pénètre dans la maison.
C'est gentil chez toi !
Puis, il se retourne vers moi et ouvre des yeux ronds en voyant ma tenue, mais très vite, un grand sourire s'étire sur son visage.
Très sexy cette tenue ! C'est tout de même agréable de te voir ainsi alors qu'il est six heure du soir !
Je roule les yeux vers le ciel. Non mais, quel abruti ! Et puis, pourquoi est-ce que j'ai dormis aussi longtemps ? Il s'approche de moi et me serre dans ses bras. Je me retire assez vit et le regarde en fronçant les sourcils, m'apercevant que quelque chose me chiffonne.
Comment as-tu fait pour savoir où j'habite ?
J'ai recherché dans les registres de l'école !
QUOI ? m'écriais-je furieuse. Tu ne manques pas d'air toi !
Non mais quel culot ! C'est inouï un gars comme lui ! Stephen est mon collègue de travail dans une école primaire de Moldus. C'est là que nous nous sommes rencontrés et pendant un an, il n'a pas cessé de me tourner autour. J'aurais pût compter sur l'aide de mes autres collègues pour lui faire comprendre qu'il ne m'intéressait pas mais ceux-ci pensaient que nous formerions un très beau couple on n'ont jamais cherché à m'en débarrasser. Il est gentil, mais je ne le vois pas de la même façon que lui me voit.
Tu sais, je crois que ton téléphone à eût un problème hier soir. Nous avons été coupé et quand j'ai réessayer de t'appeler, la ligne a fonctionné une ou deux sonneries, puis plus rien !
Mais quel idiot ! Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi naïf que lui. Mais très vite je chasse ces pensées de ma tête car il se dirige vers le salon où son éparpillées toutes mes affaires magiques. Je me presse alors derrière lui et lui barre la route, juste devant l'entrée.
Tu. ne peux pas aller ici !
Pourquoi ? me demande-t-il étonné.
Parce que. je fais ma valise et.
Tu as peur que je vois tes sous-vêtements ?
Je ne peux m'empêcher de rougir malgré tout et répond d'un signe de tête négatif.
Bon, alors tant mieux parce que si c'est ça, ça m'intéresse !
Il me contourne et commence à ouvrir la porte mais je lui barre le chemin une fois de plus.
Non, tu ne dois pas entrer.
C'est ce qu'on verra, ma douce !
Sur ce, il se met à rire et me soulève sans aucun mal. Il fait un demi-tour sur lui-même et me repose avant de se retourner une nouvelle fois et d'entrer dans le salon.
Stephen, s'il te plaît.
Trop tard, il a déjà les yeux posés sur mon balai, puis sur les divers objets magiques tel qu'un capteur de dissimulation, un chaudron, ma baguette magique, des grimoires et tout un tas d'objets plus étranges les uns que les autres.
- Ma douce, qu'est-ce que tu fais avec tout ça chez toi ?
Je. heu. ce sont de vieilles affaires bizarres que j'ai trouvé dans une brocante. J'avais envie de refaire une décoration spéciale de mon appartement et je me suis dit qu'un petit effet. magique donnerait bien !
Mais si tu t'en vas, pourquoi tu refais la décoration ?
Tiens, il est intelligent lui maintenant ?
Qu'est-ce que c'est que ce truc ? me demande-t-il en pointant un objet au- dessus de ma cheminée.
Un balai.
Tu fais de drôles de choses, tu sais ? Pourquoi as-tu suspendu un vieux balai ici ?
Il appartenait à mon père, répliquais-je agacée.
Il se mit à rire à gorge déployée ce qui m'irrite plus que la moyenne. Je suis très sensible à tout ce qui touche mon père et la moquerie à ce sujet n'est jamais la bienvenue. Je commence à serrer les poings jusqu'à m'enfoncer mes ongles dans la chaire. Il faut mieux cela non pas qu'il reparte avec un ?il au beurre noir ! Tout à coup, le vase se trouvant sur ma table de salon explose en mille morceaux. Il sursaute, pas moi.
Ma douce, que s'est-il passé ?
Stephen, s'il te plaît, ne pose pas de questions stupides. Passons dans la cuisine, tu veux ?
D'accord, si tu veux, accepte-t-il en se dirigeant vers la porte. Oh ! Elle est jolie cette cape !
Vite, je lui arrache la cape d'invisibilité de mon père des mains avant qu'il n'ait le temps de la mettre et la lance dans un coin de la pièce.
Calme-toi ma douce. Tu m'offre un café ? Je crois que ça te fera le plus grand bien à toi aussi !
J'accepte, soulagée de ce prétexte pour le faire décamper du salon. Et comment veut-il que je me calme s'il m'appelle « ma douce » à longueur de journée ?
Alors, tu ne veux toujours pas me dire pourquoi tu pars ?
D'énervement, je laisse le café brûlant couler à côté de la tasse pour venir se répandre sur son pantalon.
Aouhh ! Ma douce, fais attention !
Excuse-moi, dis-je la moins désolée du monde.
Ce n'est pas grave, je suis sûr que tu ne l'as pas fait exprès !
« Ça, pour sûr ! » pensais-je ironiquement.
Je lui tend une serviette que j'ai fait apparaître derrière mon dos. Alors qu'il commence à s'éponger, la sonnette de la porte d'entrée retentit. Je vais donc ouvrir, surprise d'une autre visite.
Miss Potter ?
Mr Hodowal ! Entrez, l'invitais-je, soulagée de ne plus être seule avec l'autre idiot qui s'éponge encore.
Je vous en prie, appelez-moi Andrew !
Alors appelez-moi Zoëlina !
Un grognement nous parvient de la cuisine. Qu'est-ce qu'il a lui encore ? Il n'est pas content de voir un autre homme chez moi ? Le regard de l'infirmier va de Stephen à moi, ou plutôt de Stephen à mon peignoir. Manifestement, il retient un sourire.
Je suis désolé, je ne voulais pas vous déranger ! Je ne pensais pas que Mr Potter était ici.
Je le regarde avec des yeux ahuris. Ainsi, il croit que Stephen est mon mari ?
Non, ce n'est pas mon mar.
Tu ne nous présente pas, ma douce ? demanda l'autre concerné en insistant bien sur « ma douce » et en fusillant Andrew du regard.
Heu. Stephen, je te présente Andrew Hodowal, c'est un infirmier de l'hôpital juste à côté. Il est chargé de s'occuper d'une amie à moi qui est malade. Andrew, je vous présente Stephen Bromley, un ancien collègue de travail.
Et un très grand ami ! ajoute ce dernier.
Enchanté, dit Andrew en lui tendant la main.
De même, dit l'autre d'un ton prouvant tout le contraire.
Mais qu'est-ce que je fais sans rien d'autre que mon peignoir au milieu de ces deux là ? Andrew se retourne vers moi et me sourit.
Zoëlina, je venais vous annoncer une nouvelle qui va vous réjouir, j'en suis persuadé. Mrs Granger s'est réveillé ce matin !
Une vague de bonheur et de soulagement m'envahit et me donne envie de me jeter dans les bras de l'infirmier. mais la présence de Stephen m'enlève vite cette idée de la tête.
Je ne saurais jamais comment vous remercier ! dis-je alors simplement.
Une fois de plus, Stephen grogne et s'approche de moi d'un air possessif.
Et vous n'auriez pas pût tout simplement lui téléphoner pour lui annonce ça au lieu de vous inviter ici ? demande-t-il désagréablement.
Andrew fait apparemment un effort considérable pour rester calme et ne pas coller son poing dans le figure de son adversaire.
J'ai voulu vous appeler ce matin mais je crois que votre téléphone était débranché.
Je jette un coup d'?il à Stephen qui a froncé les sourcils.
Oui, je crois que j'ai eût un petit problème hier soir avec cet appareil. et sinon, comment va-t-elle ?
Plutôt bien quand on sait d'où elle revient ! C'est un cas extrêmement rare, vous savez. Par contre, vous ne pouvez pas encore la voir, elle est trop faible et un peu choquée..
Oui, je comprend. Je ne sais vraiment pas comment vous remercier, vous avez fait du si bon boulot ! Je vous dois tellement.. plus que vous ne l'imaginez, je peux vous l'assurer.
Je n'ai rien fais vous savez, c'est grâce à vous. Elle m'a dit qu'elle vous avait entendu parler et vos paroles lui ont redonné le courage de se battre.. je n'y suis absolument pour rien.
Et bien, dans ce cas, intervint Stephen, peut être devriez-vous retourner auprès de vos autres patients. eux, ils ont besoin de vous !
Gentille façon de le mettre à la porte ! Andrew serre la mâchoire comme pour se contenir.
Vous avez raison, je dois m'en aller. A bientôt, Zoëlina, dit-il en me serrant la main chaleureusement.
A bientôt Andrew !
Il fit un bref signe de tête à Stephen et ferma la porte on sans m'avoir jeté un dernier coup d'?il.
Qui s'était lui ?
Je te l'ai déjà dit, un infirmier qui soigne une amie, c'est tout.
C'est tout ?
Stephen, arrête ça tout de suite, tu veux ? Je peux guider ma propre vie tout de même, tu n'as aucun droit sur moi ! Maintenant, je suis désolée, mais je dois être à vingt heures quelque part et il est plus dix-neuf heures, je n'ai toujours pas fini ma valise donc, si ça ne te dérange pas.
Tu me mets à la porte ?
Sa question me surprend. Il a résumé en quelques mots ce que je voulais lui faire comprendre avec des phrases interminables où je me serais répandue en excuse. C'est mieux ainsi. Il m'a vraiment trop agacé. J'aime bien Andrew, il est gentil, aimable, serviable. et lui s'est montré si désagréable et l'a carrément mis dehors.
. Oui, répondis-je d'un murmure.
Ses traits s'assombrissent et il me regarde en fronçant les sourcils. Sa mâchoire se serre et il ferme les yeux, comme pour se donner contenance. Le voir ainsi me donne presque envie de lui demander pardon mas l'envie d'être seule est la plus forte, je me tais. Après un grand soupir, il me contourne et sort en claquant la porte. Malgré moi, je pousse un soupire de soulagement. Une fois remise, je me rends dans le salon et commence à fourrer mes affaires dans un sac.
Reducto !
J'utilise cette formule au moins une dizaine de fois pour parvenir à tout faire loger. Trois quarts d'heure plus tard, j'ai enfin fini. Je fais un rapide tour de la maison pour vérifier que je n'ai rien oublié. Je ferme tous les volets et je me dirige vers la porte, chargée d'une valise beaucoup moins lourde qu'elle n'aurait dût l'être si on tient compte de tout ce qu'il y a à l'intérieur. Une fois sortie, je referme la porte derrière moi à double tour et me retourne. Je sursaute en voyant que je ne suis pas seule.
Excuse-moi, ma douce, je ne voulais pas te faire peur.
Son visage est à quelques centimètres de mien. Mais bon sang, que fait-il ici ? Je regarde ma montre, il est déjà vingt heures cinq.
Stephen, je suis en retard.
Et alors.
Je suis en retard de cinq minutes à mon premier jour de travail et la seule chose que tu trouves à me dire c'est « et alors ? » !
Tu es belle quand tu t'énerves ! Et puis comme ça, peut être qu'ils te vireront et tu reviendras travailler à l'école, avec moi.
Je lève les yeux au ciel, exaspérée.
Tiens, dit-il en me tendant un énorme bouquet de roses rouges, c'est pour toi !
. Merci, dis-je gênée.
Nous restons plantés là, devant ma maison, pendant quelques secondes, sans trop savoir quoi dire. Je commence à m'impatienter.
Bon, je vais aller les mettre dans un vase alors.
Emmène les plutôt avec toi en voyage, comme ça tu penseras à moi.
Je n'ai pas le choix, je dois les laisser chez moi, elles vont faner pendant le voyage sinon, mentis-je.
Bon, vas-y alors, je t'attends ici.
Je lui dépose un baiser sur les joues et rentre chez moi. Sans faire de bruit, je tourne la clef dans la serrure afin de fermer la porte et file dans mon salon en jetant les fleurs sur la table. Je n'aime pas ce que je vais faire. C'est lâche et vraiment pas sympa pour ce pauvre garçon mais si je ne le fais pas, je ne vais jamais pouvoir partir pour Poudlard. Je prends la poudre de cheminette dans ma main et jette un dernier coup d'?il vers la porte, mal à l'aise de le laisser en plan comme ça. Vingt heures dix, mon regard dévie sur les fleurs sur la table. Un léger remords et je les saisis dans mon autre main. Je me dirige une nouvelle fois dans l'âtre de la cheminée. Ma main s'ouvre et laisse s'échapper la poudre.
Poudlard !
***
Cette fois, c'est dans la cheminée de la salle commune des Gryffondor que j'atterris. C'est beaucoup plus agréable que dans le vieux cachot qui sert de bureau à Rogue ! Cela me fait plaisir de voir que les décorations n'ont pas du tout changées. Je sors et descends les escaliers menant à la Grande Salle quatre à quatre lorsque je me butte à quelqu'un, m'envoyant valser par terre par la même occasion.
Ah ! Miss Potter, nous vous attendions.
Je relève la tête pour voir, juste au-dessus de mon visage, la face hideuse du maître des Potions. Je laisse retomber ma tête sur le sol. Pas lui. pas encore lui ! N'importe qui mais pas lui ! Une main glacée saisit la mienne et me tire, m'obligeant à me relever.
Je suis désolée, parvins-je à dire. J'ai eût un petit problème de dernière minute et.
Nous avons bien vu ! On dirait que les Potter sont passés maîtres dans l'art de se faire remarquer, principalement en n'arrivant jamais à l'heure. Pourrais-je savoir pourquoi diable avez-vous ces fleurs avec vous ?
Je baisse mon regard vers ma main qui, en effet, tiens encore les roses que Stephen m'a offertes. Malgré moi, je me sens rougir.
Je vois. spécule mon interlocuteur.
Là, je commence à réagir et ouvre la bouche pour protester mais il ne m'en laisse pas le temps.
Donnez-les-moi, je les remettrais au concierge qui vous les montera dans vos appartements. La répartition est déjà finie et nous n'attendions plus que vous, donc, si vous le voulez bien, rendons-nous à la Grande Salle à présent.
Je le suis donc dans les couloirs, sans lui adresser la parole une seule fois et, très vite, nous arrivons devant les lourdes portes en bois. Une impression étrange s'infiltre alors en moi. Jusque là, je n'avais vu ces portes que semblables à toutes les autres, mais là, elles marquaient pour moi le commencement d'une « nouvelle vie » mais aussi la séparation entre moi et ces élèves redoutés par tant de professeurs. Ce qui me gênait le plus, et que je venais juste de réaliser, c'est que j'enseignerais à des élèves que j'ai eût comme amis et qui m'ont connue moi-même élève à Poudlard. En sommes, je connaissais quelques troisièmes années, un peu plus les quatrièmes, encore plus les cinquièmes et les sixièmes. quant aux septièmes années. j'avais fait presque toute ma scolarité avec eux. Une boule se serra dans ma gorge.
Bon, vous attendez là. Quand les portes s'ouvriront, alors ce sera votre tour d'entrer. Bon courage.
Il me laisse là en prenant un couloir à gauche, sûrement pour rejoindre la table des professeurs par la petite porte sur le côté qu'il avait souvent l'habitude d'emprunter. J'attends là, pendant plusieurs minutes qui semblent des secondes pour moi. Mon estomac commence à se nouer dangereusement et me soulève le c?ur. Je suis prête à rebrousser chemin pour prendre la direction des toilettes lorsqu'un craquement annonce l'ouverture des portes. Aussitôt, le brouhaha présent dans la salle me parvint avec une intensité hors du commun mais très vite le silence s'installe. Toutes ces années, j'ai vu défiler des professeurs de Défense contre les Forces du Mal dans cette allée qui s'offre à moi, mais je n'aurais jamais pensé qu'un jour, ce serait mon tour d'être observée par tous ces élèves qui vous dévisagent. Je respire, pour me donner contenance, et avance en regardant fixement devant moi. Pourquoi le temps qui m'avait parut si rapide alors que j'attendais, en sécurité derrière les portes, passe-t-il si lentement à présent. J'entends les murmures des élèves et tous les regards sont rivés sur moi. Pourquoi est-ce que j'ai accepté ce poste ? Pourquoi ne suis-je pas resté avec mes enfants Moldus dans cette école primaire ? Je presse le pas, mais l'allée semble interminable et la Grande Table inaccessible. Lorsqu'enfin j'y parvint, un sourire du professeur McGonagall me redonne courage.
Chers élèves, annonce-t-elle. Voici votre nouveau professeur de Défense contre les forces du Mal, Miss Zoëlina. Potter !
A l'annonce de mon nom, beaucoup poussent des cris de surprise et certain même se lèvent pour mieux me voir. Très vite, des applaudissements arrivent de toute part et quelques secondes plus tard, la salle entière s'y met. Même les professeurs. Et tout ce que j'arrive à faire en retour est un sourire crispé qui doit plutôt ressembler à une grimace. Mais alors je n'ai encore rien vu car le professeur prend une nouvelle fois la parole.
Elle va maintenant, comme de coutume, nous faire un petit discours.
Elle pointe sa baguette magique sur ma gorge et applique le sortilège « sonorus » afin que tous puissent m'entendre. Mon c?ur bat si fort que je le sens presque en continue marteler ma poitrine, s'en est presque douloureux.
Bien. je. merci beaucoup.
Ma voix tremble, je ne vais pas y arriver. Un silence de plomb s'est installé et tous me fixe avec des sourires, ce qui me redonne un peu de confiance en moi.
Excusez-moi si j'ai un peu de mal à parler, ce n'est pas facile devant environ quatre cents élèves. Je suis donc votre nouveau professeur de Défense et j'espère que cette année se passera sans problèmes. comme vous comme pour moi.
Je n'en peux plus, quatre cents élèves d'un coup, pour le premier jour, c'est trop. Alors que les applaudissements fusent à nouveau, le professeur McGonagall m'enlève le sortilège d'amplification de la voix. Ensuite, elle reprend la parole et commence à faire un long discours sur les règlements et tout ce qui va avec. en sommes, des choses auxquelles la famille Potter ne s'est jamais intéresser, ne s'intéresse toujours pas, et ne s'intéressera probablement jamais.
Ensuite vient le dîner, que le professeur McGonagall fait apparaître d'un claquement de doigts impérieux. Aussitôt, les plats regorgent de mets divers et de boisson. Un tel enchantement n'existe qu'à Poudlard et je réalise à présent que tout cela m'avait manqué. Pourtant, devant cette variété de plats en tout genre, je ne mange presque rien malgré mon estomac qui commence à protester sérieusement. A part on café avec Stephen, je n'ai rien mangé aujourd'hui, mais l'excitation qui est en moi me fait oublier de me servir. En attendant la fin du repas, je m'amuse à observer les élèves. C'est amusant de voir les coups d'?ils, amoureux pour certains et haineux pour d'autres, qu'ils se donnent ! Et dire que nous croyions, quand nous même étions élèves, que cela passait inaperçu aux yeux des professeurs. Quelle naïveté !
Les plats se vident peu à peu et, alors que le repas touche à sa fin, la directrice se lève pour prendre la parole.
Bien, maintenant que nos estomacs sont rassasiés, je dois demander encore un peu de votre attention. Le professeur qui avait prit ma suite pour enseigner la métamorphose et étant, par la même occasion, directrice des Gryffondor, je me dois de trouver un professeur pouvant prendre la tête de cette maison. J'ai pensé, et vous me donnerez votre avis sur la question, que Miss Potter serait la mieux placée pour cela !
Mon c?ur manque un battement et je la regarde interloquée. Elle me regarde en souriant et ouvre la bouche pour ajouter quelque chose à mon attention mais les applaudissements qui se sont élevés dans la classe l'en empêchent. J'ai grand peine à assimiler l'information et une fois bien imprégnée dans ma tête, un sourire se dessine inconsciemment sur mes lèvres. Qui aurait pût croire qu'un jour je me verrais proposé l'un des postes les plus importants de Poudlard, celui de directrice de maison ?
Alors, Miss Potter, pourriez-vous nous faire part de votre réponse ?
Je. je suis. je ne sais comment vous remercier de me proposer cette place.
Acceptez la, tout simplement, c'est ce qui me ferait le plus plaisir à l'heure qu'il est.
Alors. c'est d'accord ! dis-je, sans trop réfléchir à tout ce que ma réponse pouvait impliquer.
Bien, je suis comblée de votre réponse, dit-il en me gratifiant de l'un de ses trop rares sourires. Je pense que vous ne regretterez pas ! Cependant, il commence à se faire tard.
Un rapide coup d'?il à ma montre m'indique qu'il est minuit passé. Heureusement que demain c'est dimanche et que les élèves n'ont pas cours. C'est la première fois cette année que les élèves rentrent un jour plus tôt afin de se réhabituer au rythme scolaire et ce n'est pas une mauvaise chose.
. et je pense que vous avez mieux à faire que rester ici toute la nuit. Je passerais demain dans la tour des Gryffondor avec Miss Potter afin de lui expliquer en quoi consisterons ses postes. Bonne nuit à tous.
Les élèves se lèvent alors et sortent dans un brouhaha inimaginable. Je les regarde en souriant, me rappelant mes propres années ici mais le professeur me sort de mes souvenirs.
Je vous montre vos appartements ?
J'acquiesce et la suis en dehors de la grande salle, dans le dédale de couloir afin de connaître l'endroit que j'habiterais durant une année scolaire.
Après avoir traversé je ne sais combien de couloir, monté au moins quatre ou cinq escaliers et traversé deux tapisseries, nous nous retrouvons dans un nouveau couloir que j'étais censée n'avoir jamais vu avant. mais c'était sans compter sur la carte du maraudeur. Je m'abstint pourtant de tout commentaire et fit mine de voir l'endroit pour la première fois de ma vie. Nous arrivons devant une porte en bois sombre et l'ouvre en grand.
La pièce est assez confortable, nous avons essayé de la meubler au mieux mais j'étais sûre que vous préféreriez la décorer vous-même, à votre goût. Ai-je bien fait ?
Oui, ce sera parfait, merci.
Sur ce, j'avance dans une pièce plutôt sombre. C'est très peu meublé et on sent qu'elle a été abandonnée et jamais vraiment habitée. C'est très rustique mais je sais que je pourrais faire de cet endroit une habitation plus qu'acceptable. De plus, cela ma réjouit de pouvoir habiter la salle où j'étais la plupart du temps après les cours. J'ai tant de souvenirs ici. un sourire se dessine sur mes lèvres.
Bien, je vois que ça ne vous déçoit pas trop.
C'est merveilleux, j'aime déjà cet endroit.
Bien, dans ce cas, je vais vous laisser. Nous nous revoyons demain dans la Grande Salle.
Après les dernières formules de politesse d'usage, je me retrouve seule dans cette partie du château qui signifie tant pour moi et dont je connais bien des secrets. Il y a toujours quelques mystères que j'ai n'ai pas encore percé mais je ne doute pas qu'une année ici pourra sérieusement m'aider à progresser dans ce sens.
Epuisée, je me dirige dans la chambre et je n'ai même pas le temps de me remémorer les décors que je m'écroule sur mon lit. J'aurais tout le temps nécessaire pour (re)visiter demain, décorer et m'installer. Mais je n'ai pas le temps de penser plus, le sommeil m'a déjà emporté. Mon rêve ? Deux jeunes hommes, chez moi, fiers comme deux coqs se dressant sur leurs ergots et ramifiant leur plumage pour savoir qui fera la loi ! Pourquoi Stephen me tape-t-il tant sur les nerfs alors qu'au fond, il est adorable même s'il est trop « collant » ! Et Andrew.. Pourquoi.. Pourquoi.. Pourquoi je n'arrive pas à décrire ce que je ressens pour lui ?
***
Coucou !!!!!! Tout d'abord, je vous souhaite à tous une très bonne année, mes meilleurs v?ux. enfin tout plein de bonnes choses !!!
Alors, comment il était ce chapitre ? Long ? . un peu plus que les autres oui, mais le sujet est totalement différent. Au début de cette fic, je ne pensais pas du tout faire comme ça... je pensais juste à Hermione qui racontait à Zoëlina l'histoire de son père et puis. l'idée s'est transformé au fur et à mesure et voilà que je plonge mon perso dans Poudlard. J'espère que j'ai bien fait et que vous n'êtes pas trop déçus pour le chapitre. Pour Hermione, au début du chapitre, j'ai peut être été vite, c'est vrai, mais. ouais enfin j'ai aucune excuse, je savais pas trop comment me débrouiller alors j'ai vite écrit ce passage. Bon maintenant, passons aux choses sérieuses : les réponses aux reviews (qui ont été plus nombreuses cette fois-ci, merci beaucoup !!!)
Cwystal : Ma CWYSTALLLLLL !!!!!!! Comment vas-tu ?? Je te remercie encore une fois pour ton email le 1er (hier), j'étais super contente !!! Alors, pour ta review, prenons dans l'ordre : la mort d'Hermione. oui mais comme tu l'as vu (et comme tu le savais. ^__^ ) elle n'est pas vraiment morte (et heureusement !) ! Pour les thermes techniques et tout, non je n'ai pas trop regardé urgence ! lol ! Je ne regarde pas cette série. (mais elle doit être pas mal) je l'avais expliqué dans le chapitre précédent, je me suis BEAUCOUP inspiré du livre « Et si c'était vrai. » de Marc Levy. En fait, j'ai pris ce passage dans un livre et je l'ai retranscris dans le monde HP ! Je sais, c'est pas bien, mais comment veux-tu que j'écrive moi-même quelque chose d'aussi complexe qu'un sauvetage dans un hôpital avec tous plein de thermes techniques et de protocoles à suivre #é__è# ! lol ! Et merci pour les compliments ! Pour la note à la fin du chapitre de Litacy, oui, j'en avais entendu parler é__è. mais ça s'est arrangé et c'est le principal ! Et désolée que mon chapitre ne t'ai pas aidé à te sentir plus joyeuse.. Et je ne délaisse pas l'Enfant Secret. enfin.. Je n'appelle pas ça comme ça ! C'est juste que là j'ai un peu de mal à écrire la suite, principalement à cause de l'internat ! Lever le voile sur le passé, je l'écris pendant certains cours (#^__^# heu.. Suis une fille sérieuse moi !) car c'est écrit sur des feuilles volantes alors ça ne se remarque pas tandis que l'Enfant Secret, je dois l'écrire le soir (pas facile à cause du bordel qui règne en permanence dans la chambre ^__^) ou pendant l'étude (ce qui est difficile avec tous les devoirs qu'on nous donne) ! Donc. je fais ce que je peux et je vais essayer d'en écrire un chapitre au brouillon avec le peu de vacances qu'il nous reste ! Pour les deux chemins possibles pour Harry.. Tu ne crois tout de même pas que je vais te le dire O__o ?! Non mais ! LOOOOOLLL ! Et pis j'espère qu'on va bientôt se revoir sur msn car hier j'étais pas là et ça m'a manqué de pas te parler ! voilà ma chtite Cwystal adowée ! et n'oublie pas mon défi dans ta réponse à ma review dans « Lever le voile sur le passé » ! Merci bocou pour ta weview et suwtout : Gwos bizou !!!! hey, PS : lis la réponse à Fany.. Tu vas faire une crise cardiaque ! ~_^ !
Cath (StarAngel01) : Coucou ma staw et Madame la Présidente du Club des Loleuses ! lol ! Cwystal, t'en vouloir parce que tu m'as appelé Wose ? Non, je ne pense pas qu'elle t'en voudra. elle aura juste envie de te torturer pour avoir profané mon nom ! ^__^ ! Rien de bien méchant rassure-toi ! Elle va juste commencer par t'attacher avec du fil barbelé et te jettera des dizaines, voir plus, de Doloris. Ensuite elle t'enfermera dans un cachot sombre où règne le noir le plus complet, sans baguette pour jeter un 'Lumos' avec la fin de « On ne sait pas ce que l'avenir nous réserve » (ce qui est très cruel car tu ne pourras même pas la lire). Au bout d'une semaine, elle te sortira de ce trou pour te mettre une lumière ultra puissante dans le visage pour te faire avouer où Hermichocos a caché Harry depuis qu'il lui a fait un massage et qu'elle s'en est venté sur la com' ! Une fois que tu lui auras dit, elle te lancera 'Impero' pour que tu ailles lui chercher le « Survivant ». Un fois que tu auras fait tout ça, elle attachera Harry quelque part pour pouvoir s'occuper de lui plus tard ^__^ ! Ensuite, elle te relancera une flopée de Doloris et te détrônera du titre de « reine des folles revieweuses à elle » ou je ne sais plus trop quoi (très cruelle, je sais, mais après tout, Cwys est réputé pour son sadisme ^__^ !) ! Et pour finir, une fois que tu seras à demi-morte elle te rendra à ta famille non sans t'avoir ordonné de lui dealer deux fois plus de sa « drogue » par chapitre ! Et pis après bien sûr, elle s'occupe de son Harry mais ça, c'est une autre histoire ! ^__^ ! Cruelle, non ? Mais t'en fais, pas, elle t'adore et c'est pour ça qu'elle t'a fait un traitement « light » ! Ca aurait pas été toi, je t'explique pas le carnage ! Ca aurait peut être même terminé par un Avada Kedrava bien placé. qui sait ? Bon, aller, j'arrête de délirer moi parce que là, je suis en train de faire une super réputation à Cwys et je vais me faire assassiner sur msn ! Donc, si tu vois pas de nouveau chapitre de l'une de mes fics d'ici un mois, adresse- toi à Cwys... elle t'avouera peut être où elle a caché mon cadavre ! Bon, reprenons les choses sérieuses : merci beaucoup pour le compliment ! Et oui, j'ai beaucoup aimé « Et si c'était vrai. » mais c'était pas prévu au départ que je fasse des tit's clins d'?il comme ça à ce livre ! C'est vrai qu'il est bien écrit et l'histoire est bien trouvée ! Mais c'est aussi vrai que ça ne rivalise pas avec Harry Potter ! D'ailleurs, à titre indicatif, il en a sortit un autre qui s'appelle « Où es-tu ? » . Je l'ai acheté pour faire un cadeau de Noël donc je l'ai pas encore lu.. Oui, c'était pas gentil pour Hermione mais tu vois, ça s'est arrangé ! Mais c'est vrai que ça aurait été sympa que j'imprègne cette fic de « Et si c'était vrai. » et l'idée de voir Hermione dans le coma pour revenir après sous forme d'esprit chez la fille de Harry et.. Enfin tu vois quoi. ça aurait pût le faire mais pour l'histoire d'amour. je vois pas du tout un slash Hermione/Zoëlina O_o ! Mais peut être que plus tard.. beaucoup plus tard.. Beaucoup, beaucoup plus tard je pourrais essayer de retranscrire le livre de Levy dans le monde d'HP, s'il y a des demandes bien sûr ! Mais j'ai déjà deux fics en route et.. Quelques projets, mais chut, je ne dis rien ! ~_^ ! Encore merci pour les compliments ! En attendant, je te fais un gros bizou et merci beaucoup d'avoir reviewé ! A bientôt ma Staw !
Luna : Ne t'inquiète pas, on le saura la fin.. Mais ne soit pas trop pressée.. On ne sait pas ce que le passé nous réserve ! lol ! Merci beaucoup pour les compliments et pour la review ! bizz !
Sarah : tiens, serait-ce ma revieweuse-en-chef qui débarque ? Je crois bien, oui ! Alors, comment ça va ? Bon réveillon ? Et oui j'ai écris une autre fic et je suis contente que tu l'aies lu ! Oui, le début, je fais exprès de pas dire de nom mais laisse assez d'indice pour permettre au lecteur de deviner ! Oui, je sais que pas mal de personnes au début ont pensé que c'était Harry mais avec le maquillage.. A moins qu'il soit travestit mais cette idée me plaît pas du tout, mais alors pas du tout ! et ça plairait pas à grand monde d'ailleurs ! Et oui, tu avais juste de penser qu'elle était pas morte ! je suis pas comme ça tout de même *lève les yeux au ciel et se met à siffler d'un air innocent* Pour le défi (mais je ne le suis plus trop maintenant car mes idées de départ ont changées, même si le fond reste le défi !) c'est de raconter ce que sont devenu tout le monde à la fin des études à Poudlard. Pour l'Enfant Secret, bein oui ma chtite, maintenant tu sais où il a atterrit ! Par contre, le chapitre 20 est pas encore tapé et ne le sera pas avant.. Deux semaines on va dire ? Bon, et bien je te dis à bientôt ici ou sur msn ! Gros bizou et merci pour ta review !
Trunks-01 : Tu vois, je savais pas que c'était un livre qu'on étudiait à l'école parce que je l'avais lu comme ça, pour le plaisir ! Et tu aimes bien ? Et pour répondre à ta question, non, je ne vais pas faire la suite comme dans le livre mais si jamais on me le demandait, je ferais peut être une fic comme ça.. Dans très longtemps (1 an ou plus peut être !). Et puis je sais même pas si j'aurais le doit de faire ça... Enfin, merci pour les compliments et la review ! ! ! Bizz
Arwen Greeleaf : Waouh ! merci beaucoup, c'est très gentil tout ça ! ^__^ ! Et non, il n'y aura pas de rapport avec la suite de « Et si c'était vrai.. » ! Et oui, c'est aussi là que j'ai pris le résumé et d'ailleurs, je te remercie de m'y avoir fait penser car j'ai oublié de mettre un disclaimer pour ça donc je le ferais le plus tôt possible ! Moi aussi je l'ai adoré ce livre ! Encore merci ! Bizz
Voilà voilà, c'est fini pour ce chapitre, je ne sais pas du tout quand le prochain arrivera ! A titre indicatif, celui là en fait, tout préparé pour ff.net et avec les réponses aux reviews : 26 pages et demi, c'est à dire, le chapitre le plus long de la fic pour le moment !
En attendant, j'aimerais VRAIMENT avoir vos commentaires, bons ou mauvais, ce que vous auriez aimé qu'il arrive, ce que vous n'avez pas aimé, bien aimé. ! Donc en gros, le message du jour est : REVIEW PLEASE *dit avec un tit air de Patmol battu* ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! lol !
Gwos bizz à tous ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
Quelque chose me souleva le c?ur, me faisant presque vomir à cette nouvelle mais seul un cri passe à mes lèvres. Surpris, les deux infirmiers se retournent et me regardent avec des yeux grands ouverts.
Mademoiselle ? s'exclame Andrew. Mais qu'est-ce que vous faîtes ici ? Depuis combien de temps êtes vous là ?
Depuis le début, soufflais-je.
Mais nous n'auriez pas dût voir ça !
Son ton est compatissant et il s'approche de moi.
Je dois aller voir d'autres patients, s'excuse Franck en s'approchant de la porte. Je suis désolé, mademoiselle, ajoute-t-il avant de sortir dans le couloir.
Andrew s'approche un peu plus de moi. Je ne sens même plus les larmes qui déferlent sur mon visage.
Je suis désolé aussi, me dit-il en posant sa main sur mon bras.
Ce contact me fait tressaillir et sans plus attendre, je me blottit contre son épaule pour pleurer de tout mon saoul alors qu'il me passe la main dans la dos d'un geste rassurant.
Nous avons fait tout ce qui était possible. Une fois que je me sens à peu près calme, j'essuie mes larmes.
Pourrais-je lui parler une dernière fois, seule à seule ? demandais-je.
Bien sûr, je vous laisse, et si vous avez besoin, n'hésitez pas à m'appeler !
Et il sort de la chambre en me lançant un dernier regard rempli de désespoir et de compassion. Je suis seule à présent, adossée au mur. Je me laisse glisser, lentement, et viens blottir ma tête dans mes genoux. Je ne pleure presque plus tant je suis choquée. Ils ont tout fait, tout ce qu'ils pouvaient. Essayant de me ressaisir, je me lève et me dirige vers son lit, tremblante et le c?ur serré. Je glisse à genoux sur le côté du lit mortuaire et pose mon front sur sa main encore chaude.
Hermione. pourquoi ? murmurais-je d'une voix étranglée.
Je m'étais vraiment attaché à elle et ce, depuis notre première rencontre. Elle était tellement adorable, tellement. facile à aimer !!! Mon père avait vraiment eût une amie en or.
Une autre chose me traverse l'esprit. Une chose qu'Hermione m'avait promis, un jour. Elle m'avait dit qu'elle m'aiderait à retrouver mon identité. Maintenant, comment vais-je faire ? Saurais-je un jour qui était celle qui m'a donné la vie un 31 juillet 1999 ? Qui était celle qui avait aimé mon père autant que lui l'avait aimé ? Peut être que je ne le saurais jamais. Hermione était la seule encore en mesure à me dévoiler la vérité.
Une de mes larmes s'écrase sur la main de mon amie que je tiens délicatement. Je me penche et lui donne un baiser sur le front. Elle est calme, paisible et toujours belle malgré son visage malade et la mort qui s'est déjà emparée d'elle. On dirait qu'elle dort. Après m'être levée, je me dirige vers la porte, l'âme vidée et je me retourne une dernière fois vers mon amie.
Hermione, commençais-je d'une voix rauque, je n'ai pas eût le bonheur de connaître mon père, mais si nous nous ressemblons autant que tu me l'as si souvent répété, je suis sûre qu'il ne pouvait que t'aimer d'une amitié plus que sincère. Et merci pour ce que tu as fait, pour mon père comme pour moi.
Je m'apprête à sortir lorsque tout à coup, un « bip » m'interpelle. De surprise, je m'arrête et attend, sans bruit, pendant quelques secondes. Je commence à croire que j'ai rêvé qu'un autre « bip » se fait entendre. Mon c?ur commence à s'affoler, je n'ose y croire.
Non, ce n'est pas possible, murmurais-je sans m'en rendre compte.
Une autre « bip » me fait me retourner brusquement, remplie d'espoir, les yeux écarquillés. « Bip ».
Je ne peux pas y croire, il ne faut pas. pas de fausse espérances.
« Bip ».
Tremblante, je marche vers le lit, envahi par un sentiment indescriptible.
« Bip ».
Un clignotement vert attire mon attention. Et je me tourne vers l'appareil qui émet ce signale d'espoir. L'électrocardiogramme. le c?ur représentant les pulsations cardiaques sur l'électrocardiogramme clignote ! De même le graphique montre une activité du c?ur. faible, mais présente.
Hermione ! m'écriais-je en empoignant sa main. Tiens bon, allez courage, tu y es presque ! l'encourageais-je.
Je sens alors une faible pression exercée sur mes doigts. Vite, j'appuie sur la sonnette et quelques secondes plus tard, Andrew est de retour dans la chambre.
Que se passe. ? Non de dieu ! (NdA : désolée pour les vulgarités. Ahhhhh lala. le monde Moldu n'est décidément plus ce qu'il était !).
L'infirmier se précipite sur Hermione et commence à l'examiner.
Alors ? demandais-je angoissée.
Elle. elle est. vivante, balbutie-t-il en retour avec un grand sourire.
Je soupire de bonheur, plus que soulagée d'apprendre que mon amie est encore de ce monde.
En revanche, je vais vous demander de retourner chez vous. Elle n'est pas encore réveillée, et quand elle le sera, la fatigue ne lui permettra aucune visite.
Elle est juste endormie ? demandais-je, surprise.
Oui, c'est une sorte de sommeil très profond qui.
Un coma ?
Non, pas vraiment. C'est entre le coma et le sommeil. assez difficile à expliquer.
Et quand se réveillera-t-elle ?
Je n'en sais absolument rien. Mais vous devez retourner chez vous car de toute évidence, ce ne sera pas aujourd'hui. Après, il lui faudra quelques jours de repos complets.
Pourriez-vous m'appeler pour m'avertir de son état ?
Bien sûr, mais je n'ai pas votre numéro !
Je lui donne alors mon numéro de téléphone. Heureusement que j'ai une connaissance plutôt large des objets Moldus, cela aurait paru suspect que je n'ai pas les appareils les plus courant pour eux. Encore une chose à ajouter à la liste des « dons » hérités de mon père !
Merci beaucoup et à bientôt alors !
Au revoir Miss. ?
Potter ! Zoëlina Potter !
Andrew Hodowal, Enchanté !
De même ! Oh. avant que vous partiez. je tenais à vous dire que vous avez beaucoup de chance qu'elle soit encore en vie, c'est très rare ! Un vrai miracle !
Je le regarde en souriant.
Je ne crois pas vraiment au miracle. pour moi, c'est plutôt. de la magie !
***
Lorsque j'arrive chez moi, un hibou m'attend dans le salon. Je lui donne quelques noises et il repart, tout content d'avoir accompli sa mission. Il me fait un peu penser à Coq, la hibou de Ron, le meilleur ami de mon père. Même si je n'ai jamais vu cet oiseau, la description que m'en a fait Hermione est si précise que je suis sure qu'ils se ressemblent ! Au dos de cette enveloppe se trouve le sceau de Poudlard et l'adresse est écrite à l'encre vert émeraude. Je l'ouvre d'un coup de baguette magique et me met à la lire.
Cher Miss Potter,
Tout d'abord, je tiens à vous faire part de mon immense bonheur que j'ai à vous proposer ce qui va suivre. Le collège Poudlard n'a pas encore trouvé de professeur de Défense contre les forces du Mal et, me souvenant de vos performances en cette matière lors de la fin de vos études, ainsi que celles de votre père, j'ai pensé bon de vous proposer ce poste. Je suis convaincue que vous êtes faîtes pour enseigner la Magie et principalement cette matière et non à apprendre à des enfants Moldus à lire et à écrire comme vous le faîtes ! C'est pourquoi j'espère de tout c?ur que vous accepterez mon offre.
Au plaisir de vous revoir très bientôt à Poudlard !
Très sincèrement,
Minerva McGonagall,
Mon c?ur bat fort dans ma poitrine. Cette offre, j'en ai toujours rêvé. Je referme la lettre rapidement et me dirige vers ma cheminée. La poudre de cheminette n'a jamais été mon moyen de transport favori, lions de là. J'entre dans l'âtre et lance la poudre.
Poudlard !
Aussitôt d'immenses flammes vertes tièdes me font disparaître. Je tourne sur moi-même à une vitesse vertigineuse et je vois des milliers de cheminée défilants devant moi. Très vite, j'atterris presque en douceur dans une cheminée. J'espère que cette fois, c'est dans la bonne. pas comme la dernière fois !
Je sors, les jambes encore tremblantes. Je me trouve dans une pièce sombre, humide et froide, pas agréable du tout. J'avance en me demandant où j'ai bien pût encore atterrir. Mes yeux s'habituent peu à peu à l'obscurité ambiante et je peux distinguer divers chaudrons et fioles alignés au quatre coins de la pièce. Tout à coup, un homme surgit en claquant bruyamment la porte, me faisant sursauter par la même occasion. J'entend un claquement de doigts et des torches murales s'allument instantanément.
A son tour, l'homme sursaute en me voyant et pâlit, sans doute en me reconnaissant.
Je détaille du regard d'abord ses cheveux noirs, striés de gris, extrêmement gras, puis ses yeux noirs et froids, son nez crochu et enfin, son teint cireux. Lui aussi me détaille et me juge d'un regard que je connais bien.
Zoëlina Potter, dit-il de sa voix doucereuse qui me fait frissonner à chaque fois.
Professeur Rogue.
Quel bon vent vous ramène à Poudlard ?
Je voulais voir le professeur McGonagall.
Pourquoi donc ?
Elle m'a envoyé une lettre et je viens lui répondre en personne, tout simplement.
Alors que faisiez-vous dans mon bureau ?
Je roule mes yeux vers le ciel. Dans quel pétrin me suis-je encore fourré ? Pourquoi le mauvais sort s'acharne-t-il sur moi ? Il ne perd aucune occasion de se moquer des Gryffondor, plus particulièrement quand il s'appellent Potter, alors comment lui dire que je n'ai pas atterri dans la bonne cheminée sans qu'il me rit au nez ?
J'ai eût. un petit problème avec la poudre de cheminette. Mais si ça ne vous ennuie pas, je vais maintenant aller voir le professeur.
Je n'ai jamais aimé Rogue, personne ne l'aime d'ailleurs. sauf peut être quelques Serpentard, et encore, je n'en suis pas sûre. C'est un être sombre, froid, cruel, solitaire, haineux, aigri et antipathique. Tous les élèves le craignent, les professeurs le respectent mais ne cherchent pas à se lier davantage avec lui. De plus, sa partialité ne fait aucun doute. il avantage toujours Serpentard surtout quand l'autre maison présente à son cours est Gryffondor. et plus particulièrement encore quand un élève dans le lot a des cheveux noirs en bataille et des yeux verts émeraudes. A croire que c'est une histoire de famille ! Mon grand père, James Potter, et Rogue étaient ennemis quand ils étaient élèves à Poudlard. Devenu professeur, Rogue a dût trouver bon de reporter cette haine sur son fils, Harry Potter, qui est vite devenu son bouc émissaire. Et enfin, Rogue et moi ne nous sommes jamais vraiment entendus. Il n'était pas aussi désagréable avec moi qu'il l'avait été pour mon père et mon grand père mais j'avouerais même que c'était plutôt moi qui était antipathique avec lui. Pourtant, ce n'avait pas été trop mal partit, mon premier jours d'école à Poudlard. Il me traitait plutôt avec une sorte de respect mais sa vieille ranc?ur revenait de temps en temps, ce que je n'ai pas vraiment supporté. Avec lui, je ne savais jamais à quoi m'attendre. J'en suis donc venue à me montrer désagréable avec lui ouvertement et il a décidé de suivre le même chemin.
Je commence donc a sortir de son bureau lorsqu'il met son bras en travers de la porte, m'empêchant ainsi de m'en aller.
Bon, je vous y conduit alors, m'impose-t-il.
Je grogne intérieurement. J'aurais préféré qu'il s'abstienne tout de même ! Se promener dans les couloirs déserts de Poudlard avec pour seule compagnie un quinquagénaire antipathique et bougonneur ne fait pas réellement partie de mes passe-temps favoris !
Dîtes-moi, Zoëlina.
Tiens ! C'est la première fois qu'il ne m'appelle pas « Potter » avec une trace de dégoût dans la voix ! Pourtant, c'était souvent comme cela qu'il m'appelait en cours, lors de nos fréquentes altercations.
. qu'êtes-vous devenue durant cette année, depuis que vous avez quitté Poudlard ?
Il s'intéresse à ce que je fais lui, maintenant ? Etrange comme les gens peuvent changer en une année seulement !
Qu'est-ce que cela peut bien vous faire ?
Ne faîtes pas votre idiote, Zoëlina, je demandais cela par simple curiosité et parce que, même si je n'en ai pas l'air, je m'intéresse à ce que deviennent mes anciens élèves.
J'accélère le pas, vexée de sa protestation plutôt convaincante. Je n'aurais peut être pas dût le rabrouer ainsi. Hermione m'avait raconté que mon père voulait toujours donner une deuxième chance, à tout le monde. Peut être devrais-je suivre ses traces, une fois de plus. Le remords m'envahit un peu. Après tout, je ne connais pas cet homme. pas vraiment, et peut être est-il moins désagréable que je ne le pense.
Rien, je j'ai cherché du travail.
Et vous n'en avez pas trouvé ?
Non, pas vraiment.
Si je me décide à lui parler, je préfère mourir que de lui avouer que j'ai travaillé toute l'année durant au compte des Moldus. Je n'ai absolument rien contre eux et les rapports que j'entretiens avec ces personnes sont on ne peut mieux, mais je sais que Rogue hait ces gens et il ne manquerait pas cette occasion de me faire l'une de ses remarques acerbes. Je ne veux pas lui en donner l'opportunité.
Vous n'en avez pas trouvé ? Avec les merveilleux résultats que vous aviez dans toutes les matières ? me demande-t-il d'un air étonné.
C'est bien la première fois que je vous entends dire ça ! ne pus-je m'empêcher de répliquer.
Ravi de voir que l'année passé n'a en rien altéré la haine que vous me portez, dit-il sarcastiquement.
Il me semble que cela est réciproque, non ?
Il me regarde d'un air étonné.
Je ne pense pas, non. Contrairement à ce que vous croyez, je ne vous ai jamais détesté. Il y a juste que votre ascendance et moi n'avons jamais été en de très bon terme et je vous l'ai sûrement fait ressentir, mais je n'avais rien contre vous en particulier. Enfin, si vous n'avez pas travaillé, qu'avez-vous fait alors ?
J'ai fouillé dans mon passé et dans la vie de mon père, dis-je simplement pour le provoquer.
Mon effet fût réussit car une grimace s'étira sur son visage cireux où quelques rides commençaient à faire leur apparition.
Et qu'avez-vous trouvé ?
Rien qui vous regarde ! m'entendis-je lui répondre sèchement.
Jamais je n'aurais imaginé lui parler ainsi. Voyant l'expression de son visage, cela me rappelle une de nos anciennes querelles et pendant quelques secondes, je retiens mon souffle. « Potter, cinquante points de moins à Gryffondor et une retenue vendredi soir ! ». Cette phrase se répercute dans mon cerveau et l'espace d'un instant, j'ai l'impression que le scène va se reproduire, maintenant. Il me faut plusieurs secondes pour réaliser que Rogue ne peut plus enlever aucun point à Gryffondor par ma faute étant donné que je ne suis plus élèves. Quoi que je le soupçonne encore capable d'une telle sournoiserie.
Choqué par ma réponse, il s'est arrêté au beau milieu du couloir et, sans m'en soucier, je continue mon chemin, contente de m'en être débarrassé. Après tout, je n'ai pas besoin de lui, je sais où ce trouve le bureau du professeur McGonagall. Avec déception, j'entend le froissement d'une étoffe derrière moi, mais son pas est silencieux. Pas étonnant que les élèves en aient peur et qu'ils le comparent à une sorte de spectre. Alors que le bruit de mes talons se répercute en échos sur les murs, seul sa robe et sa respiration pourraient trahir sa présence ici.
Je n'ai pas besoin de vous, professeur Rogue !
Il rit doucement à côté de moi. C'est étrange de le voir rire.
Je crois que vous allez avoir besoin de moi encore un peu.
Et pourquoi donc ?
Il me semble que vous ne connaissez pas le mot de passe, je me trompe ?
Ce sale type a raison en plus ! Il a un don incroyable pour me mettre hors de moi. De rage, j'accélère le pas en pestant contre lui.
Ah. Miss Potter, moi aussi je suis content de vous revoir ! se moque-t-il. Toujours aussi fière ! Votre père aussi l'était et votre grand père avant lui ! Une histoire de famille encore.
Vos remarques désobligeantes envers ma famille, vous les garderez pour vous !
Et de la répartie aussi ! Magnifique tempérament. Verbatum ! ajouta-t-il à la gargouille qui gardait l'entrée du bureau du professeur.
Peu après, Rogue frappe à la porte d'entrée et nous pénétrons dans le bureau qui n'a pas vraiment changé depuis la dernière fois que j'y suis venue, il y a plus d'un an. Minerva McGonagall est assise à son bureau et sourit à notre entrée. Le temps n'a pas trop marqué son visage malgré son certain âge.
Oh, Zoëlina bienvenue ! Je suis contente que vous soyez venue aussi rapidement, s'exclame-t-elle en me désignant un siège.
Je suis venue dès la lecture de votre lettre malheureusement, j'ai eût un fâcheux problème de poudre de cheminette et je n'ai pas prit la bonne cheminée, dis-je en fusillant Rogue du regard.
Oh. je vois, dit-il amusée. Alors, acceptez-vous ma proposition ?
L'idée ne me déplaît pas ! En fait, elle convient parfaitement puisque c'est ce que j'ai toujours voulu faire. alors j'accepte !
Magnifique, vous m'en voyez ravie !
Pourrais-je savoir ce qu'il se passe ? intervint Rogue.
Severus, je vous présente votre nouvelle collègue, professeur de Défense contre les forces du Mal de Poudlard ! dit-il en me désignant avec un magnifique sourire collé aux lèvres.
Rogue me regarde étrangement. Il ne semble pas heureux du tout. mais pas en colère non plus. Peut être juste un peu déçu.
Je suis désolée, Severus, mais le poste ne vous reviendra pas non plus cette année.
Oh, peut être l'année prochaine alors ! Je suis tout de même comblé d'avoir Miss Potter comme collègue. En attendant, je dois aller préparer mes cours.
Il s'inclina rapidement devant nous et partit sans demander son reste.
Est-il vexé ? demandais-je, comme si cela pouvait bien m'importer quelque chose.
Oui, très ! Il n'a aucun besoin de préparer ces cours : ils sont déjà tous fait, cela fait des années qu'il les rabâche. C'était juste une fausse excuse pour pouvoir s'éclipser la tête « haute ». Cela fait des années qu'il convoite le poste sans succès. De plus, vous êtes la fille de Harry et la petite fille de James, une Potter par excellence en définition, et cela suffit amplement à le rendre amer. Enfin. Severus ne changera jamais.
Là, je ne suis pas vraiment d'accord avec elle. Je trouve qu'il a considérablement changé. Si il est toujours aussi énervant et sarcastique, je le trouve plus. « gentil ». Bien sûr, je ne dis rien de ma penser me gardant bien de contredire la vieille femme.
Bien, alors nous nous revoyons demain, pour la rentrée ?
D'accord, à demain !
De retour chez moi, enfin ! La journée a été plus que rude et mes muscles ont besoin de se détendre un peu. Je monte donc à l'étage, dans la salle d'eau et me fait couler un bien chaud moussant. En attendant que la baignoire se remplisse, j'entreprend de brosser mes cheveux, chose très difficile pour les membres de la famille Potter. Puis, je me déshabille en faisant un tas de vêtement dans un coin de la pièce et entre dans l'eau brûlante. Aussitôt immergée, mon esprit se vide de toute pensée et je le laisse aller à la dérive. je ne pense plus à rien, je suis bien.
C'est lorsque que je m'aperçoit que mes doigts ressemblent à ceux d'un octogénaire à force du contact avec l'eau que je me décide à sortir de là ma baignoire. Là, je m'emmitoufle dans un grand peignoir blanc et me sèche. Je descend dans le salon où je sors une grande valise que j'ai l'habitude d'utiliser pour voyager.
Accio objet de ma chambre, dis-je en me concentrant sur tout ce que je devais réussir à amener sans mon salon par la simple force de la magie.
Peu après, une foule d'objet divers son entassés au pied de la télévision, presque tous d'origine magique. D'un air satisfait, je les regarde et commence à sélectionner mentalement tous ceux que j'emporterais pour mon année à Poudlard. Mais cette tâche plutôt monotone m'ennuie vite et c'est sans compter la journée épuisante que j'ai eût. je me traîne alors à mon canapé et me jette dedans, déjà à moitié endormie.
***
DRIIIIIIIINNNNNNNNGGGGGGGGGGGGGGGG !!!!!!!!
Je me réveille un sursaut. Un bruit strident parvint à me faire sortir de l'état proche du coma dans lequel je suis et me jette au pied de mon lit. ou plutôt de mon canapé. Je me dirige vers le téléphone et décroche, toujours à moitié endormie.
Allô ? fis-je d'une voix pâteuse.
Zoëlina, ça va ???
Aussitôt, je reconnais la voix de mon interlocuteur. « On non, pas lui ! ».
Stephen, tu sais l'heure qu'il est au juste ? dis-je d'une voix lasse.
Oui ma douce, il est deux heures passées, mais j'avais envie de te parler.
Voilà que ça le reprend ! Cela fait des mois et des mois que j'essaie de lui faire comprendre qu'il n'a rien à espérer de moi, il s'obstine !
Ecoute, j'ai eût une dure journée, je suis éreintée, et demain je m'en vais en voyage, alors s'il te plaît.
Tu t'en vas ? Où ça ? Pas trop longtemps j'espère !
Jusqu'au mois de juin. Mais j'ai VRAIMENT envie de dormir alors on en reparlera plus tard, d'accord ?
Mais où vas-tu ?
Bonne nuit, Stephen !
Je repose le combiné avec empressement. Ce garçon est gentil mais vraiment trop. présent et envahissant dans ma vie.
Je me dirige en titubant de fatigue vers l'escalier menant à l'étage alors que le téléphone se remet à sonner.
Stephen.
Du pied, j'arrache la prise qui se trouve à côté de moi. Le silence envahit la pièce et je soupire de contentement. Parvenue à mon lit, je m'y laisse tomber et m'endors aussitôt.
***
Je me réveille en sursaut. Quelqu'un frappe à la porte. On ne peut même plus dormir tranquillement ! A en croire par force des coups donné, on peut deviner que la personne est déjà la depuis en moment. Je sors alors de ma chambre descend alors les escalier tout en resserrant le peignoir qui m'enveloppe sous le quel je suis nue. Je n'aime pas du tout recevoir des visiteurs dans cette tenue mais si c'est important, la personne aurait vite fait de s'en aller et je ne saurait pas les motifs de cette visite. Les yeux encore pleins de sommeil, j'entrebâille la porte. Mon c?ur ne fait qu'un bond.
Stephen ! m'écriais-je en ouvrant des yeux ronds. Mais qu'est-ce que tu fais là ?
Pourquoi faut-il que ce soit la personne que j'ai le moins envie de voir en ce moment qui soit là, juste derrière ma porte ? Vite, je resserre encore mon peignoir pour m'assurer qu'aucune partie de mon corps n'es dévoilée.
Zoëlina, tu vas bien ? Je suis tout simplement venu pour te convaincre de ne pas partir en voyage, bien sûr !
Biens sûr. murmurais-je un peu dégoûtée.
Sans gêne, il ouvre la porte en grand et pénètre dans la maison.
C'est gentil chez toi !
Puis, il se retourne vers moi et ouvre des yeux ronds en voyant ma tenue, mais très vite, un grand sourire s'étire sur son visage.
Très sexy cette tenue ! C'est tout de même agréable de te voir ainsi alors qu'il est six heure du soir !
Je roule les yeux vers le ciel. Non mais, quel abruti ! Et puis, pourquoi est-ce que j'ai dormis aussi longtemps ? Il s'approche de moi et me serre dans ses bras. Je me retire assez vit et le regarde en fronçant les sourcils, m'apercevant que quelque chose me chiffonne.
Comment as-tu fait pour savoir où j'habite ?
J'ai recherché dans les registres de l'école !
QUOI ? m'écriais-je furieuse. Tu ne manques pas d'air toi !
Non mais quel culot ! C'est inouï un gars comme lui ! Stephen est mon collègue de travail dans une école primaire de Moldus. C'est là que nous nous sommes rencontrés et pendant un an, il n'a pas cessé de me tourner autour. J'aurais pût compter sur l'aide de mes autres collègues pour lui faire comprendre qu'il ne m'intéressait pas mais ceux-ci pensaient que nous formerions un très beau couple on n'ont jamais cherché à m'en débarrasser. Il est gentil, mais je ne le vois pas de la même façon que lui me voit.
Tu sais, je crois que ton téléphone à eût un problème hier soir. Nous avons été coupé et quand j'ai réessayer de t'appeler, la ligne a fonctionné une ou deux sonneries, puis plus rien !
Mais quel idiot ! Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi naïf que lui. Mais très vite je chasse ces pensées de ma tête car il se dirige vers le salon où son éparpillées toutes mes affaires magiques. Je me presse alors derrière lui et lui barre la route, juste devant l'entrée.
Tu. ne peux pas aller ici !
Pourquoi ? me demande-t-il étonné.
Parce que. je fais ma valise et.
Tu as peur que je vois tes sous-vêtements ?
Je ne peux m'empêcher de rougir malgré tout et répond d'un signe de tête négatif.
Bon, alors tant mieux parce que si c'est ça, ça m'intéresse !
Il me contourne et commence à ouvrir la porte mais je lui barre le chemin une fois de plus.
Non, tu ne dois pas entrer.
C'est ce qu'on verra, ma douce !
Sur ce, il se met à rire et me soulève sans aucun mal. Il fait un demi-tour sur lui-même et me repose avant de se retourner une nouvelle fois et d'entrer dans le salon.
Stephen, s'il te plaît.
Trop tard, il a déjà les yeux posés sur mon balai, puis sur les divers objets magiques tel qu'un capteur de dissimulation, un chaudron, ma baguette magique, des grimoires et tout un tas d'objets plus étranges les uns que les autres.
- Ma douce, qu'est-ce que tu fais avec tout ça chez toi ?
Je. heu. ce sont de vieilles affaires bizarres que j'ai trouvé dans une brocante. J'avais envie de refaire une décoration spéciale de mon appartement et je me suis dit qu'un petit effet. magique donnerait bien !
Mais si tu t'en vas, pourquoi tu refais la décoration ?
Tiens, il est intelligent lui maintenant ?
Qu'est-ce que c'est que ce truc ? me demande-t-il en pointant un objet au- dessus de ma cheminée.
Un balai.
Tu fais de drôles de choses, tu sais ? Pourquoi as-tu suspendu un vieux balai ici ?
Il appartenait à mon père, répliquais-je agacée.
Il se mit à rire à gorge déployée ce qui m'irrite plus que la moyenne. Je suis très sensible à tout ce qui touche mon père et la moquerie à ce sujet n'est jamais la bienvenue. Je commence à serrer les poings jusqu'à m'enfoncer mes ongles dans la chaire. Il faut mieux cela non pas qu'il reparte avec un ?il au beurre noir ! Tout à coup, le vase se trouvant sur ma table de salon explose en mille morceaux. Il sursaute, pas moi.
Ma douce, que s'est-il passé ?
Stephen, s'il te plaît, ne pose pas de questions stupides. Passons dans la cuisine, tu veux ?
D'accord, si tu veux, accepte-t-il en se dirigeant vers la porte. Oh ! Elle est jolie cette cape !
Vite, je lui arrache la cape d'invisibilité de mon père des mains avant qu'il n'ait le temps de la mettre et la lance dans un coin de la pièce.
Calme-toi ma douce. Tu m'offre un café ? Je crois que ça te fera le plus grand bien à toi aussi !
J'accepte, soulagée de ce prétexte pour le faire décamper du salon. Et comment veut-il que je me calme s'il m'appelle « ma douce » à longueur de journée ?
Alors, tu ne veux toujours pas me dire pourquoi tu pars ?
D'énervement, je laisse le café brûlant couler à côté de la tasse pour venir se répandre sur son pantalon.
Aouhh ! Ma douce, fais attention !
Excuse-moi, dis-je la moins désolée du monde.
Ce n'est pas grave, je suis sûr que tu ne l'as pas fait exprès !
« Ça, pour sûr ! » pensais-je ironiquement.
Je lui tend une serviette que j'ai fait apparaître derrière mon dos. Alors qu'il commence à s'éponger, la sonnette de la porte d'entrée retentit. Je vais donc ouvrir, surprise d'une autre visite.
Miss Potter ?
Mr Hodowal ! Entrez, l'invitais-je, soulagée de ne plus être seule avec l'autre idiot qui s'éponge encore.
Je vous en prie, appelez-moi Andrew !
Alors appelez-moi Zoëlina !
Un grognement nous parvient de la cuisine. Qu'est-ce qu'il a lui encore ? Il n'est pas content de voir un autre homme chez moi ? Le regard de l'infirmier va de Stephen à moi, ou plutôt de Stephen à mon peignoir. Manifestement, il retient un sourire.
Je suis désolé, je ne voulais pas vous déranger ! Je ne pensais pas que Mr Potter était ici.
Je le regarde avec des yeux ahuris. Ainsi, il croit que Stephen est mon mari ?
Non, ce n'est pas mon mar.
Tu ne nous présente pas, ma douce ? demanda l'autre concerné en insistant bien sur « ma douce » et en fusillant Andrew du regard.
Heu. Stephen, je te présente Andrew Hodowal, c'est un infirmier de l'hôpital juste à côté. Il est chargé de s'occuper d'une amie à moi qui est malade. Andrew, je vous présente Stephen Bromley, un ancien collègue de travail.
Et un très grand ami ! ajoute ce dernier.
Enchanté, dit Andrew en lui tendant la main.
De même, dit l'autre d'un ton prouvant tout le contraire.
Mais qu'est-ce que je fais sans rien d'autre que mon peignoir au milieu de ces deux là ? Andrew se retourne vers moi et me sourit.
Zoëlina, je venais vous annoncer une nouvelle qui va vous réjouir, j'en suis persuadé. Mrs Granger s'est réveillé ce matin !
Une vague de bonheur et de soulagement m'envahit et me donne envie de me jeter dans les bras de l'infirmier. mais la présence de Stephen m'enlève vite cette idée de la tête.
Je ne saurais jamais comment vous remercier ! dis-je alors simplement.
Une fois de plus, Stephen grogne et s'approche de moi d'un air possessif.
Et vous n'auriez pas pût tout simplement lui téléphoner pour lui annonce ça au lieu de vous inviter ici ? demande-t-il désagréablement.
Andrew fait apparemment un effort considérable pour rester calme et ne pas coller son poing dans le figure de son adversaire.
J'ai voulu vous appeler ce matin mais je crois que votre téléphone était débranché.
Je jette un coup d'?il à Stephen qui a froncé les sourcils.
Oui, je crois que j'ai eût un petit problème hier soir avec cet appareil. et sinon, comment va-t-elle ?
Plutôt bien quand on sait d'où elle revient ! C'est un cas extrêmement rare, vous savez. Par contre, vous ne pouvez pas encore la voir, elle est trop faible et un peu choquée..
Oui, je comprend. Je ne sais vraiment pas comment vous remercier, vous avez fait du si bon boulot ! Je vous dois tellement.. plus que vous ne l'imaginez, je peux vous l'assurer.
Je n'ai rien fais vous savez, c'est grâce à vous. Elle m'a dit qu'elle vous avait entendu parler et vos paroles lui ont redonné le courage de se battre.. je n'y suis absolument pour rien.
Et bien, dans ce cas, intervint Stephen, peut être devriez-vous retourner auprès de vos autres patients. eux, ils ont besoin de vous !
Gentille façon de le mettre à la porte ! Andrew serre la mâchoire comme pour se contenir.
Vous avez raison, je dois m'en aller. A bientôt, Zoëlina, dit-il en me serrant la main chaleureusement.
A bientôt Andrew !
Il fit un bref signe de tête à Stephen et ferma la porte on sans m'avoir jeté un dernier coup d'?il.
Qui s'était lui ?
Je te l'ai déjà dit, un infirmier qui soigne une amie, c'est tout.
C'est tout ?
Stephen, arrête ça tout de suite, tu veux ? Je peux guider ma propre vie tout de même, tu n'as aucun droit sur moi ! Maintenant, je suis désolée, mais je dois être à vingt heures quelque part et il est plus dix-neuf heures, je n'ai toujours pas fini ma valise donc, si ça ne te dérange pas.
Tu me mets à la porte ?
Sa question me surprend. Il a résumé en quelques mots ce que je voulais lui faire comprendre avec des phrases interminables où je me serais répandue en excuse. C'est mieux ainsi. Il m'a vraiment trop agacé. J'aime bien Andrew, il est gentil, aimable, serviable. et lui s'est montré si désagréable et l'a carrément mis dehors.
. Oui, répondis-je d'un murmure.
Ses traits s'assombrissent et il me regarde en fronçant les sourcils. Sa mâchoire se serre et il ferme les yeux, comme pour se donner contenance. Le voir ainsi me donne presque envie de lui demander pardon mas l'envie d'être seule est la plus forte, je me tais. Après un grand soupir, il me contourne et sort en claquant la porte. Malgré moi, je pousse un soupire de soulagement. Une fois remise, je me rends dans le salon et commence à fourrer mes affaires dans un sac.
Reducto !
J'utilise cette formule au moins une dizaine de fois pour parvenir à tout faire loger. Trois quarts d'heure plus tard, j'ai enfin fini. Je fais un rapide tour de la maison pour vérifier que je n'ai rien oublié. Je ferme tous les volets et je me dirige vers la porte, chargée d'une valise beaucoup moins lourde qu'elle n'aurait dût l'être si on tient compte de tout ce qu'il y a à l'intérieur. Une fois sortie, je referme la porte derrière moi à double tour et me retourne. Je sursaute en voyant que je ne suis pas seule.
Excuse-moi, ma douce, je ne voulais pas te faire peur.
Son visage est à quelques centimètres de mien. Mais bon sang, que fait-il ici ? Je regarde ma montre, il est déjà vingt heures cinq.
Stephen, je suis en retard.
Et alors.
Je suis en retard de cinq minutes à mon premier jour de travail et la seule chose que tu trouves à me dire c'est « et alors ? » !
Tu es belle quand tu t'énerves ! Et puis comme ça, peut être qu'ils te vireront et tu reviendras travailler à l'école, avec moi.
Je lève les yeux au ciel, exaspérée.
Tiens, dit-il en me tendant un énorme bouquet de roses rouges, c'est pour toi !
. Merci, dis-je gênée.
Nous restons plantés là, devant ma maison, pendant quelques secondes, sans trop savoir quoi dire. Je commence à m'impatienter.
Bon, je vais aller les mettre dans un vase alors.
Emmène les plutôt avec toi en voyage, comme ça tu penseras à moi.
Je n'ai pas le choix, je dois les laisser chez moi, elles vont faner pendant le voyage sinon, mentis-je.
Bon, vas-y alors, je t'attends ici.
Je lui dépose un baiser sur les joues et rentre chez moi. Sans faire de bruit, je tourne la clef dans la serrure afin de fermer la porte et file dans mon salon en jetant les fleurs sur la table. Je n'aime pas ce que je vais faire. C'est lâche et vraiment pas sympa pour ce pauvre garçon mais si je ne le fais pas, je ne vais jamais pouvoir partir pour Poudlard. Je prends la poudre de cheminette dans ma main et jette un dernier coup d'?il vers la porte, mal à l'aise de le laisser en plan comme ça. Vingt heures dix, mon regard dévie sur les fleurs sur la table. Un léger remords et je les saisis dans mon autre main. Je me dirige une nouvelle fois dans l'âtre de la cheminée. Ma main s'ouvre et laisse s'échapper la poudre.
Poudlard !
***
Cette fois, c'est dans la cheminée de la salle commune des Gryffondor que j'atterris. C'est beaucoup plus agréable que dans le vieux cachot qui sert de bureau à Rogue ! Cela me fait plaisir de voir que les décorations n'ont pas du tout changées. Je sors et descends les escaliers menant à la Grande Salle quatre à quatre lorsque je me butte à quelqu'un, m'envoyant valser par terre par la même occasion.
Ah ! Miss Potter, nous vous attendions.
Je relève la tête pour voir, juste au-dessus de mon visage, la face hideuse du maître des Potions. Je laisse retomber ma tête sur le sol. Pas lui. pas encore lui ! N'importe qui mais pas lui ! Une main glacée saisit la mienne et me tire, m'obligeant à me relever.
Je suis désolée, parvins-je à dire. J'ai eût un petit problème de dernière minute et.
Nous avons bien vu ! On dirait que les Potter sont passés maîtres dans l'art de se faire remarquer, principalement en n'arrivant jamais à l'heure. Pourrais-je savoir pourquoi diable avez-vous ces fleurs avec vous ?
Je baisse mon regard vers ma main qui, en effet, tiens encore les roses que Stephen m'a offertes. Malgré moi, je me sens rougir.
Je vois. spécule mon interlocuteur.
Là, je commence à réagir et ouvre la bouche pour protester mais il ne m'en laisse pas le temps.
Donnez-les-moi, je les remettrais au concierge qui vous les montera dans vos appartements. La répartition est déjà finie et nous n'attendions plus que vous, donc, si vous le voulez bien, rendons-nous à la Grande Salle à présent.
Je le suis donc dans les couloirs, sans lui adresser la parole une seule fois et, très vite, nous arrivons devant les lourdes portes en bois. Une impression étrange s'infiltre alors en moi. Jusque là, je n'avais vu ces portes que semblables à toutes les autres, mais là, elles marquaient pour moi le commencement d'une « nouvelle vie » mais aussi la séparation entre moi et ces élèves redoutés par tant de professeurs. Ce qui me gênait le plus, et que je venais juste de réaliser, c'est que j'enseignerais à des élèves que j'ai eût comme amis et qui m'ont connue moi-même élève à Poudlard. En sommes, je connaissais quelques troisièmes années, un peu plus les quatrièmes, encore plus les cinquièmes et les sixièmes. quant aux septièmes années. j'avais fait presque toute ma scolarité avec eux. Une boule se serra dans ma gorge.
Bon, vous attendez là. Quand les portes s'ouvriront, alors ce sera votre tour d'entrer. Bon courage.
Il me laisse là en prenant un couloir à gauche, sûrement pour rejoindre la table des professeurs par la petite porte sur le côté qu'il avait souvent l'habitude d'emprunter. J'attends là, pendant plusieurs minutes qui semblent des secondes pour moi. Mon estomac commence à se nouer dangereusement et me soulève le c?ur. Je suis prête à rebrousser chemin pour prendre la direction des toilettes lorsqu'un craquement annonce l'ouverture des portes. Aussitôt, le brouhaha présent dans la salle me parvint avec une intensité hors du commun mais très vite le silence s'installe. Toutes ces années, j'ai vu défiler des professeurs de Défense contre les Forces du Mal dans cette allée qui s'offre à moi, mais je n'aurais jamais pensé qu'un jour, ce serait mon tour d'être observée par tous ces élèves qui vous dévisagent. Je respire, pour me donner contenance, et avance en regardant fixement devant moi. Pourquoi le temps qui m'avait parut si rapide alors que j'attendais, en sécurité derrière les portes, passe-t-il si lentement à présent. J'entends les murmures des élèves et tous les regards sont rivés sur moi. Pourquoi est-ce que j'ai accepté ce poste ? Pourquoi ne suis-je pas resté avec mes enfants Moldus dans cette école primaire ? Je presse le pas, mais l'allée semble interminable et la Grande Table inaccessible. Lorsqu'enfin j'y parvint, un sourire du professeur McGonagall me redonne courage.
Chers élèves, annonce-t-elle. Voici votre nouveau professeur de Défense contre les forces du Mal, Miss Zoëlina. Potter !
A l'annonce de mon nom, beaucoup poussent des cris de surprise et certain même se lèvent pour mieux me voir. Très vite, des applaudissements arrivent de toute part et quelques secondes plus tard, la salle entière s'y met. Même les professeurs. Et tout ce que j'arrive à faire en retour est un sourire crispé qui doit plutôt ressembler à une grimace. Mais alors je n'ai encore rien vu car le professeur prend une nouvelle fois la parole.
Elle va maintenant, comme de coutume, nous faire un petit discours.
Elle pointe sa baguette magique sur ma gorge et applique le sortilège « sonorus » afin que tous puissent m'entendre. Mon c?ur bat si fort que je le sens presque en continue marteler ma poitrine, s'en est presque douloureux.
Bien. je. merci beaucoup.
Ma voix tremble, je ne vais pas y arriver. Un silence de plomb s'est installé et tous me fixe avec des sourires, ce qui me redonne un peu de confiance en moi.
Excusez-moi si j'ai un peu de mal à parler, ce n'est pas facile devant environ quatre cents élèves. Je suis donc votre nouveau professeur de Défense et j'espère que cette année se passera sans problèmes. comme vous comme pour moi.
Je n'en peux plus, quatre cents élèves d'un coup, pour le premier jour, c'est trop. Alors que les applaudissements fusent à nouveau, le professeur McGonagall m'enlève le sortilège d'amplification de la voix. Ensuite, elle reprend la parole et commence à faire un long discours sur les règlements et tout ce qui va avec. en sommes, des choses auxquelles la famille Potter ne s'est jamais intéresser, ne s'intéresse toujours pas, et ne s'intéressera probablement jamais.
Ensuite vient le dîner, que le professeur McGonagall fait apparaître d'un claquement de doigts impérieux. Aussitôt, les plats regorgent de mets divers et de boisson. Un tel enchantement n'existe qu'à Poudlard et je réalise à présent que tout cela m'avait manqué. Pourtant, devant cette variété de plats en tout genre, je ne mange presque rien malgré mon estomac qui commence à protester sérieusement. A part on café avec Stephen, je n'ai rien mangé aujourd'hui, mais l'excitation qui est en moi me fait oublier de me servir. En attendant la fin du repas, je m'amuse à observer les élèves. C'est amusant de voir les coups d'?ils, amoureux pour certains et haineux pour d'autres, qu'ils se donnent ! Et dire que nous croyions, quand nous même étions élèves, que cela passait inaperçu aux yeux des professeurs. Quelle naïveté !
Les plats se vident peu à peu et, alors que le repas touche à sa fin, la directrice se lève pour prendre la parole.
Bien, maintenant que nos estomacs sont rassasiés, je dois demander encore un peu de votre attention. Le professeur qui avait prit ma suite pour enseigner la métamorphose et étant, par la même occasion, directrice des Gryffondor, je me dois de trouver un professeur pouvant prendre la tête de cette maison. J'ai pensé, et vous me donnerez votre avis sur la question, que Miss Potter serait la mieux placée pour cela !
Mon c?ur manque un battement et je la regarde interloquée. Elle me regarde en souriant et ouvre la bouche pour ajouter quelque chose à mon attention mais les applaudissements qui se sont élevés dans la classe l'en empêchent. J'ai grand peine à assimiler l'information et une fois bien imprégnée dans ma tête, un sourire se dessine inconsciemment sur mes lèvres. Qui aurait pût croire qu'un jour je me verrais proposé l'un des postes les plus importants de Poudlard, celui de directrice de maison ?
Alors, Miss Potter, pourriez-vous nous faire part de votre réponse ?
Je. je suis. je ne sais comment vous remercier de me proposer cette place.
Acceptez la, tout simplement, c'est ce qui me ferait le plus plaisir à l'heure qu'il est.
Alors. c'est d'accord ! dis-je, sans trop réfléchir à tout ce que ma réponse pouvait impliquer.
Bien, je suis comblée de votre réponse, dit-il en me gratifiant de l'un de ses trop rares sourires. Je pense que vous ne regretterez pas ! Cependant, il commence à se faire tard.
Un rapide coup d'?il à ma montre m'indique qu'il est minuit passé. Heureusement que demain c'est dimanche et que les élèves n'ont pas cours. C'est la première fois cette année que les élèves rentrent un jour plus tôt afin de se réhabituer au rythme scolaire et ce n'est pas une mauvaise chose.
. et je pense que vous avez mieux à faire que rester ici toute la nuit. Je passerais demain dans la tour des Gryffondor avec Miss Potter afin de lui expliquer en quoi consisterons ses postes. Bonne nuit à tous.
Les élèves se lèvent alors et sortent dans un brouhaha inimaginable. Je les regarde en souriant, me rappelant mes propres années ici mais le professeur me sort de mes souvenirs.
Je vous montre vos appartements ?
J'acquiesce et la suis en dehors de la grande salle, dans le dédale de couloir afin de connaître l'endroit que j'habiterais durant une année scolaire.
Après avoir traversé je ne sais combien de couloir, monté au moins quatre ou cinq escaliers et traversé deux tapisseries, nous nous retrouvons dans un nouveau couloir que j'étais censée n'avoir jamais vu avant. mais c'était sans compter sur la carte du maraudeur. Je m'abstint pourtant de tout commentaire et fit mine de voir l'endroit pour la première fois de ma vie. Nous arrivons devant une porte en bois sombre et l'ouvre en grand.
La pièce est assez confortable, nous avons essayé de la meubler au mieux mais j'étais sûre que vous préféreriez la décorer vous-même, à votre goût. Ai-je bien fait ?
Oui, ce sera parfait, merci.
Sur ce, j'avance dans une pièce plutôt sombre. C'est très peu meublé et on sent qu'elle a été abandonnée et jamais vraiment habitée. C'est très rustique mais je sais que je pourrais faire de cet endroit une habitation plus qu'acceptable. De plus, cela ma réjouit de pouvoir habiter la salle où j'étais la plupart du temps après les cours. J'ai tant de souvenirs ici. un sourire se dessine sur mes lèvres.
Bien, je vois que ça ne vous déçoit pas trop.
C'est merveilleux, j'aime déjà cet endroit.
Bien, dans ce cas, je vais vous laisser. Nous nous revoyons demain dans la Grande Salle.
Après les dernières formules de politesse d'usage, je me retrouve seule dans cette partie du château qui signifie tant pour moi et dont je connais bien des secrets. Il y a toujours quelques mystères que j'ai n'ai pas encore percé mais je ne doute pas qu'une année ici pourra sérieusement m'aider à progresser dans ce sens.
Epuisée, je me dirige dans la chambre et je n'ai même pas le temps de me remémorer les décors que je m'écroule sur mon lit. J'aurais tout le temps nécessaire pour (re)visiter demain, décorer et m'installer. Mais je n'ai pas le temps de penser plus, le sommeil m'a déjà emporté. Mon rêve ? Deux jeunes hommes, chez moi, fiers comme deux coqs se dressant sur leurs ergots et ramifiant leur plumage pour savoir qui fera la loi ! Pourquoi Stephen me tape-t-il tant sur les nerfs alors qu'au fond, il est adorable même s'il est trop « collant » ! Et Andrew.. Pourquoi.. Pourquoi.. Pourquoi je n'arrive pas à décrire ce que je ressens pour lui ?
***
Coucou !!!!!! Tout d'abord, je vous souhaite à tous une très bonne année, mes meilleurs v?ux. enfin tout plein de bonnes choses !!!
Alors, comment il était ce chapitre ? Long ? . un peu plus que les autres oui, mais le sujet est totalement différent. Au début de cette fic, je ne pensais pas du tout faire comme ça... je pensais juste à Hermione qui racontait à Zoëlina l'histoire de son père et puis. l'idée s'est transformé au fur et à mesure et voilà que je plonge mon perso dans Poudlard. J'espère que j'ai bien fait et que vous n'êtes pas trop déçus pour le chapitre. Pour Hermione, au début du chapitre, j'ai peut être été vite, c'est vrai, mais. ouais enfin j'ai aucune excuse, je savais pas trop comment me débrouiller alors j'ai vite écrit ce passage. Bon maintenant, passons aux choses sérieuses : les réponses aux reviews (qui ont été plus nombreuses cette fois-ci, merci beaucoup !!!)
Cwystal : Ma CWYSTALLLLLL !!!!!!! Comment vas-tu ?? Je te remercie encore une fois pour ton email le 1er (hier), j'étais super contente !!! Alors, pour ta review, prenons dans l'ordre : la mort d'Hermione. oui mais comme tu l'as vu (et comme tu le savais. ^__^ ) elle n'est pas vraiment morte (et heureusement !) ! Pour les thermes techniques et tout, non je n'ai pas trop regardé urgence ! lol ! Je ne regarde pas cette série. (mais elle doit être pas mal) je l'avais expliqué dans le chapitre précédent, je me suis BEAUCOUP inspiré du livre « Et si c'était vrai. » de Marc Levy. En fait, j'ai pris ce passage dans un livre et je l'ai retranscris dans le monde HP ! Je sais, c'est pas bien, mais comment veux-tu que j'écrive moi-même quelque chose d'aussi complexe qu'un sauvetage dans un hôpital avec tous plein de thermes techniques et de protocoles à suivre #é__è# ! lol ! Et merci pour les compliments ! Pour la note à la fin du chapitre de Litacy, oui, j'en avais entendu parler é__è. mais ça s'est arrangé et c'est le principal ! Et désolée que mon chapitre ne t'ai pas aidé à te sentir plus joyeuse.. Et je ne délaisse pas l'Enfant Secret. enfin.. Je n'appelle pas ça comme ça ! C'est juste que là j'ai un peu de mal à écrire la suite, principalement à cause de l'internat ! Lever le voile sur le passé, je l'écris pendant certains cours (#^__^# heu.. Suis une fille sérieuse moi !) car c'est écrit sur des feuilles volantes alors ça ne se remarque pas tandis que l'Enfant Secret, je dois l'écrire le soir (pas facile à cause du bordel qui règne en permanence dans la chambre ^__^) ou pendant l'étude (ce qui est difficile avec tous les devoirs qu'on nous donne) ! Donc. je fais ce que je peux et je vais essayer d'en écrire un chapitre au brouillon avec le peu de vacances qu'il nous reste ! Pour les deux chemins possibles pour Harry.. Tu ne crois tout de même pas que je vais te le dire O__o ?! Non mais ! LOOOOOLLL ! Et pis j'espère qu'on va bientôt se revoir sur msn car hier j'étais pas là et ça m'a manqué de pas te parler ! voilà ma chtite Cwystal adowée ! et n'oublie pas mon défi dans ta réponse à ma review dans « Lever le voile sur le passé » ! Merci bocou pour ta weview et suwtout : Gwos bizou !!!! hey, PS : lis la réponse à Fany.. Tu vas faire une crise cardiaque ! ~_^ !
Cath (StarAngel01) : Coucou ma staw et Madame la Présidente du Club des Loleuses ! lol ! Cwystal, t'en vouloir parce que tu m'as appelé Wose ? Non, je ne pense pas qu'elle t'en voudra. elle aura juste envie de te torturer pour avoir profané mon nom ! ^__^ ! Rien de bien méchant rassure-toi ! Elle va juste commencer par t'attacher avec du fil barbelé et te jettera des dizaines, voir plus, de Doloris. Ensuite elle t'enfermera dans un cachot sombre où règne le noir le plus complet, sans baguette pour jeter un 'Lumos' avec la fin de « On ne sait pas ce que l'avenir nous réserve » (ce qui est très cruel car tu ne pourras même pas la lire). Au bout d'une semaine, elle te sortira de ce trou pour te mettre une lumière ultra puissante dans le visage pour te faire avouer où Hermichocos a caché Harry depuis qu'il lui a fait un massage et qu'elle s'en est venté sur la com' ! Une fois que tu lui auras dit, elle te lancera 'Impero' pour que tu ailles lui chercher le « Survivant ». Un fois que tu auras fait tout ça, elle attachera Harry quelque part pour pouvoir s'occuper de lui plus tard ^__^ ! Ensuite, elle te relancera une flopée de Doloris et te détrônera du titre de « reine des folles revieweuses à elle » ou je ne sais plus trop quoi (très cruelle, je sais, mais après tout, Cwys est réputé pour son sadisme ^__^ !) ! Et pour finir, une fois que tu seras à demi-morte elle te rendra à ta famille non sans t'avoir ordonné de lui dealer deux fois plus de sa « drogue » par chapitre ! Et pis après bien sûr, elle s'occupe de son Harry mais ça, c'est une autre histoire ! ^__^ ! Cruelle, non ? Mais t'en fais, pas, elle t'adore et c'est pour ça qu'elle t'a fait un traitement « light » ! Ca aurait pas été toi, je t'explique pas le carnage ! Ca aurait peut être même terminé par un Avada Kedrava bien placé. qui sait ? Bon, aller, j'arrête de délirer moi parce que là, je suis en train de faire une super réputation à Cwys et je vais me faire assassiner sur msn ! Donc, si tu vois pas de nouveau chapitre de l'une de mes fics d'ici un mois, adresse- toi à Cwys... elle t'avouera peut être où elle a caché mon cadavre ! Bon, reprenons les choses sérieuses : merci beaucoup pour le compliment ! Et oui, j'ai beaucoup aimé « Et si c'était vrai. » mais c'était pas prévu au départ que je fasse des tit's clins d'?il comme ça à ce livre ! C'est vrai qu'il est bien écrit et l'histoire est bien trouvée ! Mais c'est aussi vrai que ça ne rivalise pas avec Harry Potter ! D'ailleurs, à titre indicatif, il en a sortit un autre qui s'appelle « Où es-tu ? » . Je l'ai acheté pour faire un cadeau de Noël donc je l'ai pas encore lu.. Oui, c'était pas gentil pour Hermione mais tu vois, ça s'est arrangé ! Mais c'est vrai que ça aurait été sympa que j'imprègne cette fic de « Et si c'était vrai. » et l'idée de voir Hermione dans le coma pour revenir après sous forme d'esprit chez la fille de Harry et.. Enfin tu vois quoi. ça aurait pût le faire mais pour l'histoire d'amour. je vois pas du tout un slash Hermione/Zoëlina O_o ! Mais peut être que plus tard.. beaucoup plus tard.. Beaucoup, beaucoup plus tard je pourrais essayer de retranscrire le livre de Levy dans le monde d'HP, s'il y a des demandes bien sûr ! Mais j'ai déjà deux fics en route et.. Quelques projets, mais chut, je ne dis rien ! ~_^ ! Encore merci pour les compliments ! En attendant, je te fais un gros bizou et merci beaucoup d'avoir reviewé ! A bientôt ma Staw !
Luna : Ne t'inquiète pas, on le saura la fin.. Mais ne soit pas trop pressée.. On ne sait pas ce que le passé nous réserve ! lol ! Merci beaucoup pour les compliments et pour la review ! bizz !
Sarah : tiens, serait-ce ma revieweuse-en-chef qui débarque ? Je crois bien, oui ! Alors, comment ça va ? Bon réveillon ? Et oui j'ai écris une autre fic et je suis contente que tu l'aies lu ! Oui, le début, je fais exprès de pas dire de nom mais laisse assez d'indice pour permettre au lecteur de deviner ! Oui, je sais que pas mal de personnes au début ont pensé que c'était Harry mais avec le maquillage.. A moins qu'il soit travestit mais cette idée me plaît pas du tout, mais alors pas du tout ! et ça plairait pas à grand monde d'ailleurs ! Et oui, tu avais juste de penser qu'elle était pas morte ! je suis pas comme ça tout de même *lève les yeux au ciel et se met à siffler d'un air innocent* Pour le défi (mais je ne le suis plus trop maintenant car mes idées de départ ont changées, même si le fond reste le défi !) c'est de raconter ce que sont devenu tout le monde à la fin des études à Poudlard. Pour l'Enfant Secret, bein oui ma chtite, maintenant tu sais où il a atterrit ! Par contre, le chapitre 20 est pas encore tapé et ne le sera pas avant.. Deux semaines on va dire ? Bon, et bien je te dis à bientôt ici ou sur msn ! Gros bizou et merci pour ta review !
Trunks-01 : Tu vois, je savais pas que c'était un livre qu'on étudiait à l'école parce que je l'avais lu comme ça, pour le plaisir ! Et tu aimes bien ? Et pour répondre à ta question, non, je ne vais pas faire la suite comme dans le livre mais si jamais on me le demandait, je ferais peut être une fic comme ça.. Dans très longtemps (1 an ou plus peut être !). Et puis je sais même pas si j'aurais le doit de faire ça... Enfin, merci pour les compliments et la review ! ! ! Bizz
Arwen Greeleaf : Waouh ! merci beaucoup, c'est très gentil tout ça ! ^__^ ! Et non, il n'y aura pas de rapport avec la suite de « Et si c'était vrai.. » ! Et oui, c'est aussi là que j'ai pris le résumé et d'ailleurs, je te remercie de m'y avoir fait penser car j'ai oublié de mettre un disclaimer pour ça donc je le ferais le plus tôt possible ! Moi aussi je l'ai adoré ce livre ! Encore merci ! Bizz
Voilà voilà, c'est fini pour ce chapitre, je ne sais pas du tout quand le prochain arrivera ! A titre indicatif, celui là en fait, tout préparé pour ff.net et avec les réponses aux reviews : 26 pages et demi, c'est à dire, le chapitre le plus long de la fic pour le moment !
En attendant, j'aimerais VRAIMENT avoir vos commentaires, bons ou mauvais, ce que vous auriez aimé qu'il arrive, ce que vous n'avez pas aimé, bien aimé. ! Donc en gros, le message du jour est : REVIEW PLEASE *dit avec un tit air de Patmol battu* ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! lol !
Gwos bizz à tous ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
