Chapitre 3: Zanza.

Retour à Tokyo.

Je vais au devant de mon adversaire.

La fillette et le mioche aux yeux bridés ne semblent pas effrayés par le fait de vivre avec un tel individu.

Nous nous dirigeons tous calmement vers un terrain vague pour combattre.

L'athmosphère est détendue.

Himura semble être quelqu'un de nature joyeuse.

Trop joyeuse.

Capitaine.

Oh, capitaine...

Moi qui ai tant souffert votre perte...

Comment ose-t-il afficher son bonheur de la sorte ?

Comment ose-t-il être heureux après tout ce qu'il a fait ?

Comment ose-t-il vivre au grand jour avec ses mains pleines de sang humain ?

Comment ose-t-il... ? Comment ose-t-il... ??

Le gamin s'inquiète en voyant mon zanza emballé .

Zanza.

Mon arme.

Mon nom.

Toute ma vie.

Il le prend pour une lance; je le corrige.

J'avais à peu près son âge quand j'ai commencé à errer.

On ne peut pas tout savoir.

Zanza est la plus puissante des armes, même si elle pourrait être bien plus mortelle.

Zanza n'est pas faite pour tuer.

C'est moi qui tue, pas Zanza.

Pas mon zanbatô.

Je tue de mes mains.

Même une telle arme ne doit être salie par le sang des patriotes.

Capitaine...

Oh, capitaine...