La nouvelle vie de Harry Potter

Les personnages ne m'appartiennent pas, mais appartiennent à J.K. Rowling.
Chapitre VIII

Molly et Arthur Weasley accompagnés de leurs fils Bill et Percy arrivèrent à l'infirmerie. Molly était vraiment ébranlée et pleurait énormément. Elle criait que Ron n'avait pas mérité une telle fin. Elle le prenait dans ses bras, le secouait, l'embrassait, le relaissait tomber sur le lit et pleurait encore en criant son nom. «Ronald Weasley, réveilles- toi, et arrête de blaguer ! », mais Ron demeurait immobile. Elle se retourna vers Harry et lui dit : « Harry, réveille Ron, la plaisanterie a assez durée. » Harry la regarda bouche bée « Je ne peux pas Mme Weasley » et il se remit à pleurer. Mme Weasley s'assied sur le lit, puis cacha son visage avec ses mains et elle dit «C'est toi Harry qui aurait du être sur ce balai, n'est-ce pas ? » Harry sentait son c?ur transpercer comme par une lame. Il venait de perdre le seul ami qu'il avait et il était accusé de l'avoir tué. Il baissa ses yeux remplis de larmes, regarda Ron, puis dit à Molly « oui, c'était mon balai, je venais juste de lui donner pour la partie ». Molly perdit alors tout contrôle et se mit à injurier Harry qui encaissait cela les yeux rempli de larmes et de culpabilité jusqu'à ce que Arthur, qui avait assisté à la scène sans un mot jusque là, prenne sa femme dans ses bras et la tienne pour la consoler. Madame Pomfresh entra, alertée par les cries de Molly et lui administra un calmant qui l'endormit aussitôt. M. Weasley se tourna ensuite vers Harry et lui dit : « Ce n'est pas de ta faute, Harry. Tu n'as pas à te sentir coupable. Molly est à bout de nerf et a trop de chagrin pour comprendre. Ma famille, sur ce mot il regarda ses fils et Ginny, et moi, je crois nous ne t'en voulons pas. Et nous croyons que ce qui est arrivé n'est pas de ta faute, Harry. » Charlie Weasley s'approcha alors de Harry et lui mit une main réconfortante sur l'épaule en approuvant ce que son père venait de dire à Harry.

_ Arthur, fit le professeur Dumbledore qui venait d'entrer dans l'infirmerie.

_ Oui, professeur Dumbledore, répondit l'homme.

_ Eh les professeurs Bibine et Flitwitch ont examiné le balai et ont découvert qu'il avait été ensorcellé par Voldemort.

_ Vous-savez-qui voulait tuer Ron ?

_ Non, pas Ron, Harry. Répondit sérieusement Dumbledore. Tous les visages de la place se tournèrent vers Harry qui continuait de pleurer en regardant le corps sans vie de son ami. S'il ne lui avait pas donné le balai, Ron serait toujours là.

_ Non Harry pas de cela. . . Dit le professeur Dumbledore, qui semblait avoir entendu penser Harry. Ce n'est pas de ta faute. N'est- ce pas Arthur.

_ Oui, c'est vrai, Harry tu n'as pas à te sentir coupable pour ce que tu-sais-qui fait. Tu ne pouvais pas prévoir, et si tu l'avais pu, je suis certain que c'est toi qui aurais pris ce balai, n'est-ce pas Harry, que j'ai raison ?

_ Oui, vous avez raison, Monsieur Weasley, mais je doute que Mme Weasley pense la même chose que vous. Répondit Harry, les yeux pleins d'eau en regardant le père de son meilleur ami.

_ Écoute Harry, Molly est sous le choc, t'inquiètes pas elle finira par comprendre. Crois-moi.

_ Harry, fit alors Georges, ce n'est pas ta faute, cesse de te culpabiliser.

_ Oui, dit Fred, de plus Ron était vraiment heureux d'avoir ton balai, et je crois, dit-il la voix tremblante, que. . . qu'il est mort heureux, c'est vrai, regarde son demi sourire. Harry regarda encore Ron et constata alors que ce qu'avait dit Fred était vrai. Ron avait un sourire sur le visage. Il se remit alors à sangloter de plus bel. Hermione l'entoura alors de ses bras et le serra fort, elle lui fit une étreinte, comme une maman le ferait pour son fils. Il était si bien, il pleurait, il y avait une épaule pour le consoler. Puis elle lui murmura doucement à l'oreille,

_ Harry, nous devrions laisser la famille Weasley tranquille, il est temps pour nous de partir, nous reviendrons tout à l'heure. Elle lui prit la main et l'entraîna hors de l'infirmerie direction les cachots.

_ Hermione, il faut que tu me promettes, dit soudain Harry en s'arrêtant devant les escaliers menant aux cachots.

_ Promettre quoi, Harry, répondit-elle surprise.

_ Promets-moi de ne jamais me laisser comme Ron vient de le faire.

_ Oh, Harry, je ne peux pas te le promettre et tu le sais très bien.

_ Promets, Hermione, dit Harry suppliant. J'en ai besoin.

_ Je promets seulement si tu me promets, toi de ne jamais me quitter et de toujours demeurer ami avec moi, quoi qu'il arrive. Harry la regarda très sérieusement et lui dit

_ Je te le promets, Hermione, sur la tête de Ron, je ne t'abandonnerai jamais, et je prendrai soin de toi. Je te le jure, maintenant, promets le moi, Hermione, s'il te plaît. Dit-il suppliant.

_ Oui Harry je te le promets. Je ferai tout ce qui est possible pour demeurer avec toi et ne jamais t'abandonner. C'est promis. Maintenant, je ne te quittes plus. Elle lui prit la main et l'emmena en direction des cachots pour y retrouver Sirius qui les accueillit en essayant de les réconforter le mieux qu'il pouvait. Cela lui rappela la mort de son meilleur ami, James et il en était triste. Il s'efforça tout de même à bien consoler son filleul de cette énorme perte avec l'aide de Hermione qui demeurait elle-même inconsolable.
Trois jours, cela faisait trois jours que c'était arrivé pensa Harry en revêtant sa robe de sorcier Gryffondor. Hermione l'attendait assise en indien à la porte du dortoir. Depuis trois jours, ils ne s'étaient pas quittés et demeuraient toujours près l'un de l'autre. Lorsqu'elle devait se changer ou aller au toilette, il l'attendait à la porte, et elle faisait la même chose pour lui. Ils ne dormaient même plus dans leur dortoir, mais sur les sofas de la salle commune où ils s'endormaient la main dans la main. Harry se regarda dans le miroir, vit ses yeux rougit et gonfler à force d'avoir trop pleurer et passa une main dans ses cheveux en bataille. Son reflet lui répondit alors, « Çà c'est peine perdu, mon vieux, et ça tu le sais très bien. » Puis il sortit rejoindre Hermione et descendit dans le hall d'entrée attendre les diligences qui devaient reconduire tous les gryffondors et les autres élèves qui le désiraient aux funérailles de Ronald Weasley.

La cérémonie funèbre avait lieu dans le jardin du Terrier. Harry qui n'avait pas vu la famille Weasley depuis trois jours, appréhendait leur réaction. Il espérait qu'elle ne l'accuserait pas de la mort de Ron. La famille lui avait bien dit que non, mais il se questionnait, il se sentait excessivement coupable. Ses appréhensions furent vite perdues lorsqu'il vit Arthur Weasley venir l'accueillir avec une accolade très chaleureuse, comme celle que Sirius lui avait fait pour le consoler. Puis M. Weasley, fit la même accolade à Hermione et leur demanda de les suivre dans la cuisine parce que la famille désirait leur parler avant les funérailles. Il demanda à Dumbledore de demeurer dans le jardin avec les autres élèves et professeurs en lui disant qu'il devait se retrouver en famille avant la cérémonie, durant quelques minutes. Dumbledore rassembla donc les élèves et professeurs dans le jardin des Weasley tandis que Harry et Hermione suivaient M. Weasley en silence.

Lorsqu'ils entrèrent dans la maison, Harry remarqua que tous les Weasley avaient les yeux rouges et gonflés par le chagrin. Il fut accueilli par un Bill qui lui serra chaleureusement la main accompagné de sa conjointe, Fleur De La Cour. Ensuite Charles s'approcha et le serra dans ses bras, puis ce fut au tour de Percy qui lui serra la main tout en lui souriant, puis les jumeaux et enfin Ginny qui vint le serrer dans ses bras et lui donner un baiser sur la joue. Mme Weasley se leva et s'approcha de lui. Elle se mit à pleurer et le serra si fort dans ses bras qu'il avait l'impression qu'elle allait l'étouffé. Elle lui dit :

_ Harry je m'en veux tellement, j'espère que tu me pardonneras ma conduite. Elle lui passa une main dans les cheveux en lui souriant.

_ Comment pourrai-je ne pas vous pardonner, je suis venu tellement de fois ici, que j'ai l'impression de faire partie de la famille. Répondit Harry, il y avait, à présent, des larmes qui lui coulaient sur le visage, il se sentait tellement soulagé.

_ C'est pour cela que nous voulions te voir, Harry, continua-t-elle. Pour te dire que tu seras toujours le bienvenu chez nous. Tu es comme. . . un fils pour moi, Harry. Dit-elle en pleurant. Je sais que tu ne peux pas remplacer Ron, mais je me dit que Ron serait heureux de savoir qu'on prend soin de toi et que l'on accueille encore chez nous.

_ Merci, fit simplement Harry en pleurant. Hermione l'étreignit, puis fut rejoint par Mme Weasley, puis toute la famille. Harry se sentait bien, depuis trois jours, il n'avait pas pu arrêter de se sentir coupable pour la mort de Ron et maintenant il savait qu'il était pardonné et qu'il n'était pas coupable, c'était un accident. Les Weasley s'écartèrent de Harry puis Arthur Weasley lui tendit un petit livre rouge sur lequel était inscrit en lettres dorées : Journal de Ron Weasley.

_ Nous avons trouvé ce journal sous son matelas dans le dortoir, lorsque nous avons ramassé ses effets personnels, dit-il à Harry.

_ Nous l'avons lu, puis nous avons convenu qu'il devait te revenir, Harry, lui dit soudain Molly.

_ Euh, merci, dit Harry. Il prit le livre et le glissa dans sa poche. Arthur Weasley, dit alors, je crois que c'est maintenant le moment. Tout le monde présent dans la cuisine sortis dans le jardin pour la cérémonie funéraire. Celle-ci fut dite par le professeur Dumbledore et toute l'assistance était en pleur. Hermione et Harry, main dans la main, pleurait continuellement. Ce qui faisait pleurer tout les gens présents, même le professeur Rogue ne put empêcher une larme de couler sur ses joues. Larme qu'il s'empressa d'essuyer, il va s'en dire. Sniffle était au pied de Harry et posait sa tête sur ses genoux comme pour le consoler. C'était d'une tristesse lamentable. Suite à l'oraison de Dumbledore, Harry fit pleurer, encore toute l'assistance lorsqu'il se leva brusquement debout, traînant Hermione avec lui, il alla à côté du cercueil de son ami. Il fit apparaître un énorme bouquet d'?illets blanches de sa baguette qu'il déposa sur le cercueil. Et d'une voix tremblante, il dit : « Aujourd'hui, est un jour extrêmement triste pour moi et tous les sorciers. Je n'ai pas seulement perdu mon meilleur ami, mais aussi, nous avons perdu, nous sorciers, le sorcier au plus grand c?ur qu'il puisse avoir. Je vous demande de vous souvenir de Ron comme le sorcier au plus grand c?ur, Ron, un très très grand sorcier. » Il leva sa baguette et fit apparaître des étincelles, Hermione fit la même chose, suivit par tous les sorciers de l'assistance.

De retour à Poudlard, Harry avait remis le journal de Ron sous son matelas, comme par pudeur. Il ne voulait pas le lire, il voulait conserver le souvenir de son ami comme il l'avait maintenant. La vie reprenait son cours peu à peu. Le retour aux cours était difficile et Hermione avait abandonné son cours d'arithmancie pour pouvoir suivre les cours de perfectionnement en DCFM avec Harry. Ils étaient toujours ensembles et se tenaient toujours par la main. Tous les Gryffondors étaient tristes. Fred et Georges demeuraient toujours silencieux dans leur coin avec Ginny qui pleurait très souvent. Mais tous s'accordaient pour dire que ce qui était le plus triste c'était de voir Harry et Hermione toujours main dans la main, ou attendant l'autre sur le bord d'une porte, comme s'ils avaient besoin l'un de l'autre, comme s'ils avaient peur de se perdre. Tout le personnel de Poudlard et plusieurs élèves trouvaient que c'était une triste situation pour Hermione et Harry. Leurs agissements commençaient même à effrayer les élèves de leur propre maison, mais ni Harry, ni Hermione n'y portait attention.

Ce soir, c'était le festin d'Halloween. Harry et Hermione s'y rendirent main dans la main et s'assirent à la table commune des Gryffondors, mais le c?ur n'y était pas. La grande salle était décorée entièrement de noir. Et des fanions portaient des emblèmes familiaux, ceux de la famille Weasley et ceux de la famille Diggory. Dumbledore se leva et un silence se fit dans la grande salle.

_ Ce soir, au lieu du traditionnel festin d'halloween, nous allons rendre hommage à deux étudiants exceptionnels qui nous ont quitté dernièrement à cause de Lord Voldemort. Je pense aux gens de Poufsouffle qui ont perdu au mois de juin dernier l'un des leur, soit Cédric Diggory. Sachez cher Poufsouffle que nous sommes tous de tout c?ur avec vous et que nous vous abandonnerons pas. Je demanderais donc à chacun d'observer une minute de silence en la mémoire de Cédric Diggory. La salle fut immédiatement plongée dans un silence pour la mémoire de Cédric. Puis au bout d'un certain temps, Dumbledore, reprit :

_ Il y a maintenant un peu moins de trois semaines, les Gryffondors furent eux-aussi, touché par un triste décès. Ils ont perdu, non seulement un grand ami, mais aussi un sorcier au très grand c?ur, comme l'a fait remarqué l'un d'entre eux. Il regarda Harry, et poursuivit. Ron Weasley est décédé suite à l'ensorcellement de son balai. Sur le balai nous pouvions voir les initiales T.E.J. ce qui signifie que c'était l'?uvre de Voldemort. Tom Elvis Jedusort était son nom avant qu'il devienne Lord Voldemort. Je vous demanderait également d'observer une minute de silence à la mémoire d'un très grand sorcier Monsieur Ronald Weasley. La salle fut silencieuse, puis Dumbledore reprit :

_ Nous devons demeurer solidaire face à la lutte contre Voldemort, Cédric et Ron ne sont que deux victimes parmi tant d'autres, mais je vous préviens, il y en aura sûrement d'autres. C'est pour cette raison qu'il faut toujours être conscient du danger. C'est également pour cette raison, que j'ai décidé qu'il n'y aurait pas de championnat de Quidditch cette année et que les sorties à Pré-au-Lard seraient annulées. Un mouvement de protestation se fit entendre dans la grande salle, puis Dumbledore poursuivit. Ah, je sais, vous n'êtes pas du tout heureux de la tournure des événements, mais sachez que c'est pour votre sécurité. Sur ce je vous souhaite bon appétit, et bonne nuit. Il s'assied et les tables se remplirent aussitôt de nourriture très appétissante. Mais ni Harry, ni Hermione n'avaient faim, donc ils sortirent tous les deux et s'en allèrent, toujours main dans la main, dans la salle commune des Gryffondors.
Merci pour les rewiews ils m'encouragent à continuer l'écriture de cette fan fiction.