La nouvelle vie de Harry Potter

Les personnages ne m'appartiennent pas, mais appartiennent à J.K. Rowling.

Chapitre XIII

Harry se sentait aspiré vers le terrain de Quidditch. Il y allait lentement quand quelqu'un vint lui donner un coup de poing dans la figure. C'était Ron.

_ Tu avais promis d'en prendre soin Harry, lui dit-il, très fâché. Pas de la violer.

_ Vas-y frappe-moi encore Ron, j'ai tellement honte de ce que j'ai fait, je ne mérite que la mort.

_ Eh bien je ne te ferai pas ce plaisir Harry Potter. Tu vas devoir affronter tes souffrances toi-même. Mais dis-toi, que, même si je sais que tu aimes Hermione et qu'elle, elle t'adore, tu ne le mérites pas, Harry, ou plutôt tu ne la mérite plus. Réveilles-toi, idiot, et sois responsable de tes actes. Lui cria Ron. Puis il entendit une cloche. Et il se réveilla. Il vit alors son parrain assis sur le bord de son lit les mains sur le visage qui semblait réfléchir. Il lui dit alors :

_ Sirius, ça fait longtemps que tu es là. Sirius le regarda, puis il lui tendit ses lunettes.

_ Merci, fit Harry avant de recevoir une gifle magistrale dans la figure par son parrain.

_ Désolé, fit Sirius, mais c'est tout ce que tu mérites. Prends-ça, il lui donna un gros morceau de chocolat, tu iras mieux après. Hermione se fait examiner par Madame Pomfresh. Elle reviendra tout à l'heure. Seigneur Harry pourquoi ?

_ Mais j'étais très en colère, Sirius.

_ On ne viole pas sa petite amie, parce qu'on est en colère, Harry, tu le sais.

_ Oui, je le sais dit Harry honteux. Il regarda par terre, il n'osait pas regarder son parrain dans les yeux, tellement il regrettait son geste.

_ Harry, si quelqu'un à Poudlard peut t'aider à te confier, sois certain que c'est moi. Tu dois me dire exactement tout ce qui est arrivé et pourquoi. Crois-moi quand je te dis que je ne sortirai pas d'ici, tant que je ne saurai pas et même si je dois y passer le reste de ma vie. Vas-y Harry la parole est à toi, continua-t-il d'un ton autoritaire, comme celui d'un père à son fils.

_ Quand j'ai appris que Dumbledore faisait partie de ma famille, je me suis demandé pourquoi, lui, ne m'avait pas pris en charge et pourquoi il m'avait mis chez ces infâmes Dursley. Ça m'a fâché de l'apprendre. Je me disais, je suis de sa famille, et lui il ne s'occupe pas de moi, même on dirait qu'il ne me fait pas confiance, et qu'il a envie de me renier. C'est ce qui a été l'élément déclencheur de l'histoire, enfin, je crois, dit gravement Harry.

_ Oui, alors ça explique la tête que tu faisais quand Dumbledore te l'a appris, mais ça n'explique pas encore ton comportement, continue.

_ Là je l'ai entendu nous raconté, l'enlèvement de Ginny, la mort de Dean, Seamus et Sinistra, puis la rançon exigée de Voldemort. Alors je me disais que tout ce qui arrivait était de ma faute. Puis, je me suis dit que Voldemort ne m'aurait pas comme ça. Je me vengerais. J'avais envie de le tuer, de le faire souffrir. Puis là c'est devenu, comme une obsession. Je ne pensais qu'à ça, faire souffrir. Il fallait que quelqu'un paye. Je sentais en moi une grande fureur et je savais que je devais m'en défaire avant de faire du mal aux personnes que j'aime. Puis j'ai vu Hermione, et quelque chose à l'intérieur de moi, me disait que si je faisais l'amour avec elle, ma fureur s'en irait. Je l'ai amené dans la chambre. Je l'ai poussé sur le lit. C'est comme si quelque chose s'était emparé de mon esprit. Il fallait que je le fasse. Je l'ai embrassé, elle m'a repoussé, puis j'ai sauté un plomb. Il y avait une voix à l'intérieur de moi qui me disait, vas-y venge-toi, montre leur. Puis je l'ai violée. Et lorsque j'ai terminé, j'ai réalisé ce que je venais de faire. La colère m'avait quitté, mais je me sentais, et je me sens excessivement honteux. Va-t-elle me pardonner mon geste tu crois, Sirius. Penses-tu qu'elle va me pardonner. J'ai été si ignoble avec elle, finit-il en pleurant.

_ Tu dis que tu ne savais plus ce que tu faisais. Et que tu étais comme possédé ou plutôt comme si une force quelconque s'était emparée de ton esprit c'est bien ce que tu veux dire, Harry. Dit alors Sirius, le plus sérieusement du monde en regardant son filleul dans les yeux.

_ J'avais une voix à l'intérieur de moi qui me disait, vas-y fais-le, fais- le venge-toi.

_ Je commence à comprendre, mais je crois que j'aurais besoin de Dumbledore pour t'expliquer, tu permets Harry que je l'appelle, je vais également demander à Hermione de venir entendre les explications.

_ Ça va pour Dumbledore, mais pour Hermione je ne suis pas certain.

_ Écoute bien Harry, tu lui dois des explications. Si tu veux qu'elle te pardonne, tu dois lui expliquer ce qu'il s'est passé et t'en excuser.

_ Tu as raison Sirius. Fais venir Dumbledore et Hermione.

Sirius se leva et se dirigea vers la cheminée avec la poudre de cheminette il demanda à Dumbledore de venir accompagné de Hermione. Puis il regarda son filleul et lui tendit sa robe de sorcier. Le jeune homme se leva et se vêtit. Peu de temps après Dumbledore entra suivit de Hermione. Harry, honteux, avait les yeux rivés au sol. Il ne regardait pas personne. Lorsque les nouveaux arrivants furent assis, il commença son récit. Il reprit tout ce qu'il venait d'expliquer à Sirius. Et il regardait continuellement le sol. Il ne la regardait pas, il lui avait fait trop mal, il le savait. Il était en larme lorsqu'il eut terminé son récit. Dumbledore se leva et dit

_ Je crois que ta colère t'a rattrapé, Harry. Je veux dire, depuis que tu es tout petit, tu as toujours été capable de gérer ta colère. Tu as toujours su la contrôler et la repoussé au plus profond de toi. Aujourd'hui, toute la colère enfouie a refait surface. Elle a pris le dessus sur toi. Mais c'est très grave, Harry. Un bon sorcier doit toujours contrôler sa colère, sinon, elle peut le mettre dans de mauvaises situations. Car c'est souvent la colère qui a raison des forces du mal. Regarde Voldemort, ses désirs de pouvoirs, viennent de son désir de vengeance. La colère que tu as ressentie, Harry, t'a amené à vouloir te venger, n'est-ce pas ?

_ Oui, c'est vrai, sanglota Harry en regardant toujours le sol.

_ Ce que tu as fait à Hermione est impardonnable, mais c'était essentiel. C'était la seule façon pour toi de vivre cette colère sans blesser ou tuer personne, oh, je ne dis pas que tu n'as pas blessé Mlle Granger, mais je dis que tu as vécu ta colère avec la bonne personne. Car c'est elle, et seulement elle qui a su te calmer et qui t'a convaincu de stopper ton Duronus. Dumbledore se leva et s'approcha de Hermione. Il lui prit la main et l'amena près de Harry. Il prit la main de la jeune fille et la posa dans la main de Harry. Celui-ci sentit alors une grande chaleur l'envahir. Puis Dumbledore ajouta, sérieusement,

_ Vous devez savoir tous les deux, que les promesses que vous avez échangés lors de la mort de votre ami Ron, sont essentielles et indestructibles. Vous êtes liés tous les deux à ces promesses. Et seulement la mort pourra vous en délivrer. Alors, M. Potter, vous devrez apprendre à vivre avec votre culpabilité et vous Mlle Granger, vous devrez pardonner et réussir à ne plus craindre Harry. Sur ce, je vous laisse tous les deux, je crois que vous devez parler. Mlle Granger, ne vous inquiétez pas, je demeurerai dans le salon et je laisse la porte de la chambre ouverte. S'il y a quoi que ce soit appelez-moi. Hermione fit un petit signe de tête, puis Sirius et le directeur quittèrent la pièce.

Harry mit ses mains devant son visage cachant ainsi ses yeux remplis de larmes de culpabilité. Il n'osait pas regarder Hermione en face. Celle- ci le regardait en réfléchissant aux paroles du directeur. Ils demeurèrent en silence, comme ça pendant 15 longues minutes, puis ce fut Hermione qui commença la discussion.

_ Harry je . . .

_ Non, Hermione, l'interrompit-il, ce que j'ai fait est impardonnable, Ron me l'a dit en rêve je ne te mérite pas, tu mérites mieux que moi, affirma-t- il en pleurant.

_ Harry, je t'aime tu sais, ce que tu as fait, est fait, on ne peut pas revenir en arrière. Par contre, avec les explications que tu as données, je commence à comprendre ton geste. Je sais que cela peut paraître ridicule, mais moi, ma petite voix, à moi, me dit que je serais mieux de te pardonner et de te donner une autre chance. Car tu vois, moi Harry, je ne peux plus me passer de toi, c'est incroyable comme je t'aime, malgré toute la souffrance que cela m'a infligée, tu vois, bien moi je me dis que nous avons eu également beaucoup de bon moments, et qu'il nous en reste encore beaucoup, à avoir.

_ Mais Herm, comment vas-tu me pardonner ? Je veux dire c'était immonde. Il avait toujours les yeux fixés sur le plancher.

_ Harry, tu ne savais plus ce que tu faisais, car sinon, tu te serais arrêter. Ai-je raison ou non ?

_ . . .

_ Harry regarde-moi, et répond à ma question, son ton était autoritaire, Est-ce que j'ai raison oui ou non ? Harry la regarda dans les yeux et lui dit :

_ Oui, tu as raison, Hermione, mais tu sais, moi je ne suis pas prêt de me pardonner, alors, je me demande comment tu ferais. Je veux dire, je t'ai fait vraiment mal.

_ C'est certain que je ne pourrai plus faire l'amour avec toi un certain temps, car je devrai réapprendre à te faire confiance dans ce domaine, mais je suis persuadée que cela reviendra et assez rapidement. Et pour ta culpabilité, je n'y peux rien, Harry, mais s'il existait une formule ou une potion pour te l'enlever, je le ferais, pour toi Harry, car moi je suis heureuse quand tu es heureux et malheureuse quand tu es malheureux. En fait c'est curieux, mais même si je n'ai que quinze ans, je suis persuadée que je suis liée à toi pour encore un très long moment. C'est peut-être à cause des promesses, je devrais vérifier cela à la bibliothèque, pourtant Dumbledore nous a dit que nous y étions liés, mais comment, je me le demande. Harry la regardait réfléchir. Il avait envie de l'embrasser, là maintenant, mais il se retint, il savait qu'il devait la ré-apprivoiser tranquillement.

_ Hermione, je ressens la même chose que toi. J'ai l'impression que je vivrai le reste de mes jours avec toi. Tu penses vraiment c'est à cause des promesses.

_ Moi je crois que oui. Tu te souviens lorsque nous en avions parlé à Dumbledore la première fois, il nous avait dit que ce que nous avions fait aurait des répercutions sur notre futur.

_ Avoir su que dans le futur je t'aurais v. . . il soupira, violée, je ne me serais jamais engagé envers toi, Hermione dit-il sincèrement.

_ Oh Harry ! tu ne pouvais pas prévoir. Mais je te le dis . . .

_ Hermione, je m'excuse, pour tout le mal que je t'ai fait, je ne voulais pas.

_ Je te pardonne Harry. Elle lui prit la main et il ressenti encore la chaleur envahir son c?ur.

_ Hermione, je suis vraiment désolé. Dit-il.

_ Je sais, répondit-elle, en lui caressant les cheveux.

_ Est-ce que je t'ai eh blessée ?

_ Non, je n'ai pas de bleu, mais il n'y a qu'une chose qui inquiétait Mme Pomfresh.

_ Je suis vraiment désolé Herm. Qu'est-ce que c'est ? J'espère que ce n'est pas trop grave.

_ Elle m'a demandé si tu avais fait un sort de contraception avant. Mais je ne m'en souvenait plus, et d'ailleurs je ne m'en souviens plus. Tu l'avais fait, hein Harry.

_ . . . non, je suis désolé, Hermione, je me suis comporté comme un véritable idiot. Et je m'en voudrai si jamais tu étais enceinte, à cause de mon comportement.

_ Bien ça on le sauras dans quelques mois, en attendant, nous avons beaucoup de travail à faire. Il faut trouver les conséquences des promesses, s'entraîner dans les cours de perfectionnement de DCFM avec Charlie et Rogue, puis, Dumbledore, me l'a appris tout à l'heure, suivre une formation pour devenir animagus. Tu vois Harry, tu n'as plus le temps de te sentir coupable. Et si jamais je suis enceinte, on verra à ce moment- là ce qu'on fera. Ça te va ?

_ Hermione tu es la plus merveilleuse fille que j'ai rencontrée de toute ma vie. Je veux dire, ce n'est pas toutes les filles qui auraient réagi comme toi. Je t'aime énormément, et je suis désolé, maintenant je vais te faire une autre promesse, il mit sa main droite sur son c?ur, leva sa main gauche, je le jure, sur la tête de Ronald Weasley et de James Potter, que je ne te ferai plus jamais de mal, Hermione Granger. Et je permet à Ron et James de venir me donner la raclée de ma vie, si je manque à mon serment.

_ Harry tu n'avais pas à faire ça.

_ Oui, Hermione, je devais le faire, pour moi et pour toi.

_ Viens Harry, allons au salon, nous devons manger. Et en plus j'ai terriblement faim. Elle lui tendit la main et ils se rendirent dans le salon main dans la main. Il avait les yeux rougit par le chagrin, elle était toute souriante d'avoir retrouver son Harry, son amoureux, elle avait même commencé à oublier l'événement de la fin d'après-midi, elle s'était fait, elle aussi, une promesse, c'était d'aider Harry à surmonter sa culpabilité. Elle le savait elle y arriverait, car elle l'aimait plus que tout.
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