La nouvelle vie de Harry Potter

Les personnages ne m'appartiennent pas, mais appartiennent à J.K. Rowling.

Chapitre XV
Curieusement l'entraînement entre Rogue et Harry se déroulait plutôt bien. Ils avaient appris à travailler ensemble et ils s'efforçaient de mettre leurs différents de côté. Rogue était très impressionné par Harry, car celui-ci possédait de très grands pouvoirs magiques, qu'il commençait à pouvoir contrôler, même sans sa baguette. Il ne maîtrisait toutefois pas encore son énergie, puisqu'il était toujours épuisé suite à certains sorts, qui s'avéraient particulièrement compliqués et, à la fin des journées d'entraînements, il n'avait qu'une idée en tête, prendre un bon bain chaud et dormir. L'affrontement entre Voldemort, Harry et Rogue devait avoir lieu demain. Aujourd'hui, pour la première fois depuis près de trois semaines, Harry avait une journée de congé et pouvait demeurer près de Hermione. Dumbledore avait déjà préparer le plan. Il avait contacté Voldemort en disant à celui-ci que Hermione et Sniffle accompagneraient Harry et Rogue en prétextant que Hermione pourrait ramener Ginny. Ce qu'il n'avait pas dit était que Arthur et Charles Weasley seraient également présents sous la cape d'invisibilité de Harry. Voldemort, qui ne savait pas que Sniffle était Sirius, avait accepté, mais avait demandé que les deux hommes qui devaient se rendre n'aient pas de baguette. Dumbledore l'avait alors rassuré. Aujourd'hui, jeudi, tous les cours avaient été annulé en prévision du sauvetage de Ginny du lendemain. Dumbledore avait donné une semaine de congé à tous les élèves pour qu'ils retournent dans leur famille. Les élèves partaient aujourd'hui.

Le plan était simple. Tout était prévu. Harry songeait à ce qu'il l'attendait demain quand Hermione vint s'asseoir près de lui sur le sofa. Elle se cala près de lui et il lui mis son bras autour des épaules.

_ Bonjour, dit-elle, tu as bien dormi ?

_ Oui, très bien, peut-être même trop bien.

_ Non Harry, c'est parfait tu dois être en forme pour demain, tu auras un grand rôle à jouer. Et depuis trois semaines, tu n'as pas eu une seule journée de congé et tu rentrais exténué à chaque soir, alors un peu de repos ne peut que te faire du bien. Harry ne put répondre, puisqu'il sentit quelqu'un lui ébouriffé les cheveux en disant

_ Bonjour, filleul et bonjour demoiselle, fit-il en baisant la main d'Hermione. Celle-ci fit un sourire.

_ Hey, ne touche pas à ma petite amie, toi. Dit Harry en souriant.

_ Bien sûr, que non, voyons Harry. Elle fait presque partie de ma famille. Je ne te volerais jamais une de tes petites amies. Elles sont comment dire, bien trop jeunes pour moi, quoique un peu de chaire fraîche de temps en temps.

_ Sirius ! dit le jeune homme.

_ Mlle Granger, acceptez-vous de venir déjeuner avec moi à la grande salle, dit Sirius en tendant le bras vers Hermione. Celle-ci le regarda amusée.

_ Oui, bien sûr, fit-elle en regardant la réaction de Harry, je vais avec vous si vous me dites ou vous allez m'emmener après le déjeuner.

_ Hey, non, c'est moi qui vais avec Hermione. Dit alors Harry vexé.

_ Tu ne peux pas décider pour elle, mon vieux, elle devra faire son choix. Il se tourna vers Hermione. Après le déjeuner je vous offre une visite à la tour d'astronomie du château avec musique et tout le tralala. Hermione le regarda et souriait, elle avait passé trois semaines presque seule, avec lui et ils s'étaient beaucoup parlé. Il lui avait suggéré de pousser Harry à bout, pour vérifier s'il pouvait désormais contrôler sa colère. Elle avait trouvé l'idée stupide, mais ce matin, elle comprenait que c'est ce que Sirius voulait faire. Elle décida d'entrer dans son jeu, histoire de voir la réaction de Harry. Si cela tournait mal, Sirius serait là et prêt à intervenir rapidement. Alors elle regarda Sirius et dit :

_ Hum, c'est tentant, ça. Oui, j'y vais avec vous, M. Black. Oh et appelez-moi Hermione.

_ Bien, et appelez-moi Sirius. Répondit-il amusé en lui tendant le bras, qu'Hermione prit. Elle se leva et se dirigea vers la porte tenant Sirius par la main. Harry regardait la scène, mi-amusé, mi-vexé. Il ne savait pas s'il devait faire une crise de jalousie, ou essayer de retenir Hermione. Alors, il lui vint une idée, il allait se battre.

_ Et moi, commença-t-il, tu ne me demandes pas où je t'emmènerai après déjeuner.

_ . . .

_ Bien Sirius a dit que tu devais choisir, comment choisir si tu n'écoutes pas ce que j'ai à t'offrir.

_ Vas-y alors, j'écoute, fit-elle en souriant.

_ Bien, fit-il en réfléchissant, pour commencer un déjeuner, ici, en tête-à- tête, où je vous offrirai une douzaines de roses de la couleur que vous choisirez. Ensuite une promenade dans le château, puis un pique-nique dans la tour d'astronomie pour le dîner. Peut-être une petite visite à la bibliothèque, là il savait qu'elle ne pourrait pas résister, pour vous aider à effectuer vos différentes recherches, puis un petit souper romantique aux chandelles suivi d'un bain chaud pour vous, Mademoiselle et une bonne nuit de sommeil dans mes bras.

_ Hum, fit-elle en faisant croire qu'elle réfléchissait.

_ Tu y vas fort, mon gars, dit alors Sirius en riant. Alors, Mlle, dit-il en se retournant vers Hermione, vous venez toujours avec moi, n'est-ce pas ?

_ Je crois que je vais demeurer ici. Le programme de la journée s'annonce merveilleusement bien, désolé Sirius, celui-ci fit une fausse mine de déception et sortit pour aller manger dans la grande salle.

_ Mlle, si vous voulez bien prendre place, fit Harry en désignant la table.

_ Merci, Monsieur, dit Hermione en s'assoyant.

_ Alors, des rouges, des roses, des blanches ?

_ . . .

_ C'est pour la douzaine de roses.

_ Eh, je te laisse le choix.

_ Non, c'est toi qui choisis, Hermione.

_ Non, je veux une surprise !

_ Ok, allons, voyons ! Harry réfléchissait à haute voix. Jaune, ?, il me semble que cela représente la jalousie, oui, oui, oui, je pourrais lui en donner des jaune, parce que je suis toujours très jaloux lorsque je la voies s'intéresser à un livre plus qu'à moi ou qu'elle accepte d'autres invitations que les miennes, Jaune, serait sûrement un très bon choix. Il regardait Hermione en souriant.

_ Je ne savais pas que tu pouvais être jaloux d'un livre, lui dit-elle amusée, il sourit et poursuivit sa réflexion.

_Bien, peut-être pas jaune, après tout. Il la regarda et repris sa réflexion à voix haute, bon, résumons, je suis jaloux de tout ce qui pourrait l'intéresser plus que moi, je ne peux pas imaginer que je puisse un jour la quitter, je l'aime tellement que je rougis, dès qu'elle m'embrasse, que j'ai du chagrin quand elle est triste, que je suis content lorsqu'elle est heureuse, j'aime tellement la savoir blotti contre moi en dormant, elle me complète bien, mais je crois, Harry regarda Hermione dans les yeux et il commença à parler sur un ton plus grave, qu'elle ne me mérite pas, je suis possessif, colérique, orgueilleux, égocentrique et je lui ai fait beaucoup de mal, je devrai me faire pardonner. Oui, je crois savoir, ce qui caractérise notre union, c'est un fort sentiment d'amour et de passion. Donc, la couleur tout indiquer est, il leva sa main, prononça une formule et un énorme bouquet de rose rouge apparu.

_ Harry, dit-elle les larmes aux yeux, c'est tellement beau ce que tu viens de me dire. Mais, ce n'est pas vrai que tu ne me mérites pas, en fait, je crois que c'est le contraire. C'est sûr que tu es un brin possessif, mais je ne m'en cache pas, j'adore ça. Et tu n'es surtout pas égocentrique. Colérique, cela n'est arrivé qu'une seule fois, c'était quand déjà, dit- elle en le regardant et en souriant. Et en plus tu es le beau mec que je connaisse. Je veux dire, la première fois que je t'ai vu avec ton T-Shirt noir moulant et tes boxeurs, je ne pouvais pas résister. Si tu savais le mal que j'ai eu ce soir-là à dormir près de toi sans penser à ce que je pouvais te faire. Tu te souviens, n'est-ce pas Harry.

_ Oh ! oui, j'étais si mal à l'aise, je me suis presque enfuie, et j'ai feint le sommeil lorsque tu es venue te coucher.

_ J'avais remarqué, mais j'avais décidé de te laisser faire, je savais que ce n'était pas encore le moment. Puis le bal est arrivé, comme j'étais heureuse lorsque tu t'es enfin décidé de m'embrasser avant celui-ci. Puis lorsque nous sommes revenus et que nous étions sur le sofa en tenue de nuit, que je sentais tes mains me caresser le dos, j'aimais terriblement cette sensation et je ne voulais pas l'arrêter. Et toi, tu as arrêté, j'étais si déçu, je croyais que je ne te faisais pas d'effets, mais lorsque tu t'es levé, j'ai remarqué que tu avais réellement envi de moi, j'étais aux anges ! Je suis allée te rejoindre et je t'ai trouvé dans le lit, je me suis installée près de toi et je t'ai caressé le dos, puis le bas du dos, puis les fesses, tu me disais d'arrêter, mais moi, ça me poussait à continuer, je voulais voir, jusqu'où tu me désirais, jusqu'où, tu pourrais aller. C'est alors que tu as fait quelque chose qui m'a prise par surprise, tu t'es retourné sur le dos et tu m'as dit que . . .

_ Si tu veux jouer avec ma tente, vas-y, oui, je me souviens, l'interrompit Harry, c'est que je croyais que tu me laisserais dormir, mais non.

_ Écoutes, c'est comme si tu m'avais lancé un défi, alors j'ai décidé de le relever. Je t'ai déshabillé et embrasser ton corps, c'était tellement bon, j'avais envi de te goûter, partout, partout, mais tu t'es relevé, m'as plaqué sur le lit et tu as commencé tes caresses. De toute ma vie, Harry, jamais je n'avais ressenti autant d'amour ni de plaisir que dans tes bras. C'était tellement bon. À partir de cette nuit, j'ai su, que je t'aimerais pour le reste de mes jours et ce quoi qu'il arrive.

_ Hermione, moi, aussi je t'aimerai toujours, mais je m'en veux encore énormément. Je regrette tellement, tu ne sais pas à quel point, je le regrette et si je pouvais effacer mon comportement pour cette journée-là , je le ferais scéance tenante, avoua-t-il très sérieusement, les yeux pleins d'eau. Elle se leva et s'approcha de lui, elle lui prit une main et le regarda dans les yeux.

_Harry, je te l'ai dit, tout à l'heure, pour moi, cet événement est déjà presque oublié. Alors viens avec moi. Il se leva contraint de suivre Hermione, elle l'emmena dans la chambre. Elle le poussa gentiment sur le lit.

_ Hermione, que fais-tu ? demanda, Harry déconcerté.

_ J'exorcise ta culpabilité, très cher Harry, répondit la jeune fille avec un air malicieux sur le visage. Elle prit sa baguette magique et fit apparaître des cordes attachant les poignets de Harry au lit. Il était capable de défaire les liens s'il avait voulu, mais il avait décidé de la laisser faire, pour voir.

_ Herm, . . . Elle l'interrompit en l'embrassant, chaque fois qu'il allait parler, elle l'embrasserait. Elle se disait que ce serait un moyen, pour elle comme pour lui, d'apprivoiser ce qui était arrivé et elle en profiterait bien. Elle se rappelait les conseils de Sirius, qui lui avait dit de le faire souffrir. Et elle savait exactement comment s'y prendre. Elle lui enleva son pantalon, puis son boxeur, celui-ci était vert, puis elle se dévêtit complètement et très lentement devant un Harry qui lui suppliait de le détacher du regard. Elle l'embrassa violemment et se mit à lui lécher les cuisses, puis l'aine, puis les testicules pour enfin le prendre complètement dans sa bouche. Harry pensa à cette instant que c'était une merveilleuse sensation. Comme c'était bon, il se laissait aller jusqu'à ce que sentant que l'éjaculation ne tarderait plus à venir il dit :

_ Hermione, tu,. . . je. . . fit-il. Alors Hermione arrêta sa caresse. Elle s'approcha de lui et l'embrassa. Puis elle donna deux de ses doigts à Harry qu'il suça affectueusement. Ensuite, elle s'assied tout près de Harry de façon à ce qu'il puisse bien voir ce qu'elle ferait. Elle se caressa devant lui jusqu'à ce qu'elle ait un orgasme. Il la suppliait de le détacher, il voulait lui le faire, la goûter, la faire jouir. Mais elle le regarda et lui fit signe, qu'il devrait demeurer là où il était. Après avoir eu son orgasme qui ne fut pas très long à venir, car elle était vraiment excitée, elle se leva, s'habilla et défit les liens qui tenaient Harry au lit. Celui-ci la regarda incrédule.

_ C'est tout, fit-il, et moi ?

_ Toi tu feras comme moi, si tu en veux plus. D'accord, fit Hermione. Je te laisse du temps ou tu t'habilles et tu m'emmène faire cette promenade dans Poudlard ? demanda-t-elle en souriant. Oui, les conseils de Sirius s'avéraient très bons, finalement, Harry souffrait visiblement, il n'avait pas pu la toucher et quoiqu'il avait apprécié ce qu'elle lui avait fait, il n'avait pas eu d'orgasme lui. Il semblait déçu, ça la fit chavirer, mais elle ne le montra pas.

_ Pourquoi tu me fais ça Herm ? parvint-il à dire.

_ Pour que tu arrêtes de te sentir coupable espèce d'idiot.

_ Idiot, dit-il, vexé.

_ Oui, idiot, ta façon de te comporter avec moi, je . . . tu te conduis comme un idiot. Je t'ai dit depuis que c'est arrivé que je te pardonnais, et toi tu demeure distant avec moi, c'est toujours moi qui doit faire les premiers pas, c'est moi qui t'embrasse, c'est moi qui te caresse, alors j'ai décidé qu'aujourd'hui, puisque tu ne me caressais pas, que tu ne le pourrais pas, c'est pourquoi je t'ai attaché.

_ Hermione, c'est si. . . cruel ! dit-il tristement. Il comprenait ce que Hermione voulait dire, mais en même temps il ne pouvait pas s'empêcher d'être en désaccord avec elle.

_ Hermione, continua-t-il, c'est juste que je voulais te donner le temps, je ne voulais pas, ou plus te brusquer. Tu comprends, je me disais que si tu faisais les premiers pas, tu déciderais toi-même de l'endroit où on devait arrêter sans que je te fasse du mal.

_ Mais pourquoi, tu n'en as pas parlé, durant les dernières semaines, j'ai eu l'impression que tu ne me désirais plus. Que tu avais peur de moi ou je ne sais quoi. J'en ai même parlé à Sirius. C'est lui qui m'a conseillé, pour, . . . enfin, tout ça. Fit-elle en le regardant dans le lit.

_ Parce que tu complotes avec lui, maintenant dit Harry en souriant.

_ Oh ! Harry, il essayait seulement de m'aider. Tu aurais du m'en parler, je me sentais si triste.

_ Ok. La prochaine fois, que quelque chose ne va pas, je t'en parle. Mais toi, si jamais tu trouves que je vais trop loin ou trop vite, tu me le dis, et tu insistes, ok. Je ne veux plus te faire de mal. Tu es la fille dans ma vie et personne, je dis bien personne ne pourrait te remplacer.

_ Je t'aime tellement Harry tu es si fantastique ! dit-elle en l'embrassant. Et maintenant que faisons-nous.

_ Et bien, je crois que Poudlard nous attends, je t'avais dit que je t'y emmènerais te promener, bien allons-y, je m'habille et nous partons, ça te va ?

_ Bien tu me surprends, je t'attends au salon.

_ Pour le plaisir que je n'ai pas eu, j'ai bien l'intention de me reprendre ce soir, admit-il avec un sourire malicieux sur les lèvres.

_ Mais j'espère bien M. Potter. Et elle se rendit l'attendre au salon.
Le reste de la journée se déroula excessivement bien, ils allèrent à la tour d'astronomie d'où ils avaient une agréable vue du parc de Poudlard et ils dînèrent avec un pique-nique préparé par les elfes de la cuisine. Durant l'après-midi ils allèrent faire les recherches concernant les promesses. Ils avaient cependant changé un peu les plans, puisqu'ils décidèrent de se rendre à la grande salle pour le souper. Les élèves avaient quitté et il ne restait qu'eux. Ils mangèrent avec les professeurs ayant été invité par ceux-ci. Harry était assis avec Hermione à sa droite et Sirius à sa gauche. Ils avaient commencé le repas lorsqu'un faucon vint déposer une lettre devant lui sous les regards estomaqué des professeurs. C'était le même faucon qui avait apporté la lettre concernant l'enlèvement de Ginny Weasley. Harry regarda les professeurs , puis, il dit :

_ Je crois que le faucon s'est trompé, c'est probablement pour vous professeur Dumbledore, il lui tendit la lettre, celui-ci la prit, l'ouvrit et en commença la lecture, puis s'arrêta rapidement et redonnant la lettre à Harry.

_ Non, M. Potter, le faucon ne s'est pas trompé, cette lettre est bel et bien pour vous, tenez lisez. Harry prit la lettre et commença la lecture à voix haute.

Mon très cher Harry, comme tu vois grâce à ton sang j'ai pu revenir, mais cela, tu le sais très bien. J'ai su que dernièrement tu avais humilié une d'une sang de boube, Harry trembla et poursuivi la lecture, et je voulais t'en féliciter. C'est un agissement digne de mes meilleurs mangemorts. Je me suis dit, que probablement tu devrais joindre mes rangs et régner à mon côté. À nous deux Monsieur Potter, nous ferions une équipe imbattable. En attendant votre réponse positive, j'ai levé le sort de mort imminente sur votre tête. Profitez bien d'une promenade dans le parc et pensez sérieusement à mon offre. Nous en rediscuterons demain, bien à vous, Lord Voldemort.
_ Humm, fit Dumbledore. Tu as l'intention d'accepter son offre demanda-t- il à Harry.

_ Mais bien sûr que non, répondit-il furieux, il se demandait comment Dumbledore pouvait croire cela. Et comment il avait su pour Hermione ?

_ Je ne sais pas Harry, répondit le directeur. Puis-je avoir la lettre, s'il te plaît, Harry.

_ Bien sûr, répondit-il en lui donnant la lettre. Le vieil homme la relut en silence, il semblait réfléchir, puis il dit en s'adressant aux professeurs

_ Il sait pour Harry. Ce qui signifie que vous devrez être très prudents demain, Severus et vous devrez le protéger.

_ Je ferai mon devoir, professeur, dit alors la voix glaciale de Rogue.

_ Qu'est-ce que Voldemort sait de moi, s'exclama Harry, une certaine colère dans la voix, il n'en pouvait plus des cachettes à son sujet. Il voulait savoir, il n'était plus un enfant.

_ Quelque chose que je ne peux malheureusement pas encore te dévoiler Harry. Tu le sauras quand le temps venu arrivera. Je suis désolé, Harry, termina-t-il sincèrement. Harry le regarda visiblement furieux. Ses yeux dégageaient le même esprit de colère qu'il avait eu lors de l'après-midi de l'enlèvement de Ginny. Il avait le teint livide. Il se leva brusquement et sortit en courant de la salle sous les regards des professeurs et de Hermione. Pour la première fois, depuis le décès de Ron, il partait et la laissait seule, sans lui dire où il allait. Dumbledore dit alors qu'il irait essayer de le calmer et il quitta la grande salle suivi de Sirius et Hermione.

Harry s'était enfermé dans la salle de perfectionnement et se défoulait en faisant de la magie, il cassait tout et brisait tout ce qui se trouvait dans la pièce il en était aux fenêtres, lorsqu'il entendit :

_ Harry, ouvre cette porte, tout de suite, dit Dumbledore.

_ Il n'en est pas question, j'ouvrirai quand le temps sera venu Professeur.

_ Alohomora, répondit l'homme, mais la porte ne s'ouvrit pas. Quel sort as- tu jeté Harry, ouvre cette porte, dit il en insistant.

_ Peut-être que je pourrais essayer, moi de lui parler dit alors une voix derrière Dumbledore.

_ Mlle Granger, vous croyez que vous pourriez y arriver. Vous savez il semble très en colère.

_ Professeur vous avez dit que j'étais la bonne personne pour lui faire vivre ses colères, vous vous souvenez. Et puis je sais que je ne crains rien. Vous allez demeurer ici, avec Sirius. S'il y a un problème je vous alerte. Laissez-moi essayer.

_ D'accord, dit alors Dumbledore.

_ Harry, ouvre, il faut qu'on parle, dit alors Hermione. Lorsque Harry entendit la voix d'Hermione, il arrêta subitement tout et alla près de la porte.

_ Hermione, oui, tu peux entrer. Il ouvrit la porte et vit Dumbledore et Sirius qui le regardait, ils semblaient le craindre, lui, un gamin de 15 ans qui n'était pas encore assez grand pour comprendre ce qui se déroulait dans sa vie. Il ne dit aucun mot, et fit entrer Hermione avant de re- verrouiller la porte de la classe. Il se retourna et fit éclater la dernière fenêtre de la pièce.

_ Harry, pourquoi tu fais cela ?

_ Je canalise ma colère, pour ne pas faire de mal à personne, dit il sarcastiquement.

_ Qu'est-ce qui se passe, pourquoi tu t'es mis en colère, elle se rapprocha doucement du jeune homme.

_ Je n'en peux plus cria-t-il. Je suis fatigué que tout le monde en sache plus que moi sur ma propre vie que moi. J'en ai assez de toutes ces cachettes. Depuis que je suis né c'est ainsi, tout le monde sait, mais personne ne me met au courant. Hermione le regarda et s'approcha de lui, elle voulait le serrer dans ses bras pour l'aider à se calmer. Elle arriva près de lui et vit ses yeux, c'était les yeux qu'il avait quand il l'avait violé, elle prit peur et s'éloigna de lui. Harry sembla surpris.

_ Qu'est-ce que tu fais, Herm.

_ Rien, dit-elle, en se postant devant la porte. Harry la regarda et compris, elle avait peur, peur de lui. Il lui dit alors en se rapprochant d'elle,

_ Ne t'inquiète pas Herm, je ne te ferai plus jamais aucun mal, j'ai promis, tu te souviens. Il lui prit la main et lui caressa les cheveux, puis l'attira contre lui et déposa un baiser sur son front. Hermione l'entoura de ses bras avant de lui dire.

_ Calme toi, maintenant Harry, fais-le maintenant, s'il-te-plaît.

_ Reparo, fit alors Harry et tout ce qu'il avait brisé dans la pièce reprit son apparence naturelle. Il regarda Hermione dans les yeux, ils étaient revenus normaux et l'embrassa passionnément. Puis, il l'enlaça et lui dit,

_ Si nous allions poursuivre cette discussion chez nous, en lui faisant un clin d'?il amoureux, qu'en penses-tu, Hermione.

_ Mmm, je dois avouer que c'est tentant, mais je crois que Dumbledore voudrait te parler.

_ On laisse Dumbledore et Sirius, je les verrai demain, allons-y Herm, il lui fit un petit sourire suppliant.

_ Faudrait tout de même sortir d'ici avant. Harry ouvrit la porte et Dumbledore lui dit

_ Harry, faudrait que tu viennes à mon bureau, nous avons à discuter.

_ Pas maintenant, j'irai demain, répondit-il sans laisser le temps à son interlocuteur de répondre et il entraîna Hermione dans les couloirs pour se retrouver enfin seul avec elle dans leur appartement. Il avait bien l'intention d'en profiter, puisque demain il allait devoir se battre contre Voldemort et il ne savait pas encore s'il reviendrait vivant ou mort. Ils entrèrent dans la pièce, puis Harry prit Hermione dans ses bras et monta la déposé sur le lit tout en l'embrassant. Il la déshabilla très lentement en prenant bien soin de goûter et embrasser chaque partie du corps qu'il venait de dévêtir. Il prenait son temps. Hermione appréciait énormément, elle se cambrait et sa respiration devenait plus rapide. Harry l'embrassa avant de se retourner pour qu'elle puisse elle-même prendre le contrôle de leur ébat amoureux. C'était merveilleux, c'était la première fois qu'ils faisaient l'amour de cette façon, c'était tout en douceur et très lent. Ils finirent par s'endormir dans les bras de l'autre dans un sommeil sans rêve et réparateur. Il avait réussit à dominer sa colère, sans faire mal à personne, ni à elle.
Harry s'était levé très tôt, il appréhendait sa rencontre pour délivrer Ginny avec Voldemort. Sirius se leva peu après lui. Les deux hommes ne s'étaient pas parlé depuis la colère de Harry.

_ Salut, dit Sirius, en forme ce matin, Harry.

_ Oui, mais inquiet, j'espère qu'on va réussir.

_ Je pense que oui, Voldemort ignore que toi et Rogue vous pouvez faire de la magie sans baguette. Il sera surpris. Et en plus il ne sait pas qu'Arthur et Charlie Weasley seront avec nous. Je suis confiant, ça va bien se dérouler.

_ J'ai hâte que cette journée soit terminée et que Ginny soit de retour.

_ Moi aussi répondit alors son parrain, tu te sens mieux alors ?

_ Oui, grâce aux bons soins de Hermione, dit-il en souriant.

_ Je vois, dit l'homme en souriant, j'imagine que vous avez eu quatre heures.

_ On ne peut rien te cacher à toi Sirius.

_ Qu'est-ce qu'on ne peut rien cacher, dit alors Hermione qui venait d'apparaître dans le salon.

_ Quand vous utilisez un petit sort qui ne dure que quatre heures, répondit Sirius en souriant.

Ils discutèrent encore un certain temps avant d'aller déjeuner et de se rendre dans le bureau de Dumbledore où Rogue et les Weasley les attendaient. Ils mirent les derniers préparatifs au point puis le groupe se sépara. Harry, Rogue, Hermione, Sniffle accompagné de Arthur et Charlie Weasley invisibles sous la cape se rendirent à Pré-au-Lard où un portoloin les attendait pour les emmener sur le lieu du rendez-vous. Ils ne tardèrent pas à trouver ledit objet, puis ils furent transportés auprès de Voldemort.

À leur arrivée, des mangemorts s'approchèrent rapidement de Harry et de Rogue. Ils les fouillèrent pour bien vérifier qu'ils n'avaient pas leur baguette. Quand ce fut fait ils firent un signe de tête à leur maître. Celui-ci sourit et se tourna vers Hermione.

_ Et la sang-de-boube, vous l'avez fouillé.

_ Je vous interdit de toucher à elle, cria Harry.

_ Harry, c'est pour être certain qu'elle n'a pas apporté ta baguette.

_ Je vous assure qu'elle n'a aucune baguette sur elle, répondit Harry sur un ton convainquant.

_ Bon je vais te croire alors. Maintenant, passons aux choses sérieuses.

_ Oui, justement où est Ginny, dit Harry agacé.

_ Emmenez la prisonnière ! Ginny apparu entourée de deux mangemorts, elle avait maigri et semblait très fatigué, deux grands cernes noirs étaient présents sous ses yeux. Elle vit alors le chien de Rogue s'approcher d'elle. Il lui lécha le visage et retourna auprès de son maître. Rogue le regarda et dit à Voldemort.

_ Maintenant nous sommes certains que cette petite est bien, Mlle Weasley alors retournez la à Poudlard et ensuite vous aurez la rançon.

_ Non, avant de la laisser partir vous allez devoir vous battre, Messieurs, et souffrir. Messieurs Malefoy et Macnair laisser la prisonnière et venez vous battre contre nos invités. Mais laissez-les moi vivant, je me ferai le plaisir, moi-même de les tuer.

_ Endoloris. Rogue et Harry réussirent à éviter le premier sort. Mais ils ne ripostèrent pas. Hermione avait approché Ginny et se tenait près d'elle. Elle attendait M. Weasley pour qu'il puisse venir les chercher et transplanner avec elles jusqu'à Pré-au-Lard. Voldemort remarqua Hermione tenant la main de sa prisonnière, alors il allait lui lancer un sort

_ Endolo . . .

_ Duronus Hermione, Ginny, cria alors Harry.

_ Tiens de la magie sans baguette, tu me surprends cher Harry, mais un Duronus ne pourra pas les protéger ici. Rogue voyant que Harry se servait de sa magie pour protéger les filles, s'installa devant lui de façon à détourner les sorts qui lui serait destiné.

_ Regarde les biens souffrir tes deux copines, fit Voldemort triomphant, Endoloris. Le sort sorti de sa baguette et fonça droit sur le Duronus de Harry, celui-ci changea de couleur, puis le sort ne pu le franchir. Les mangemorts regardèrent le phénomène et ne semblaient pas en croire leurs yeux. Comment pouvaient-ils rivaliser avec ce gamin qui était si puissant, c'est la première fois qu'ils voyaient un Duronus résister à un sort impardonnable. Voldemort semblait également très ébranlé. Il souria malicieusement à Harry et lui dit

_ Endoloris, est moins fort que l'Impero, alors, Impero. Le sort eu le même effet que le précédent.

_ Maître, fit l'un de ses mangemorts, nous devrions,

_ Arrête, nous allons faire ce que nous avons prévu, c'est tout, taisez- vous espèce d'idiot, ce n'est qu'une mauvaise surprise, c'est tout cria Voldemort à l'homme. Harry sentit alors quelqu'un derrière lui, il savait que c'était les Weasley, ils étaient près pour délivrer Hermione et Ginny.

_ Laisse-nous encore 20 secondes et on les amène, dit M. Weasley à voix basse.

_ C'est d'accord répondit Harry d'une voix à peine audible.

_ Ton Duronus est assez résistant Harry, mais il ne saura pas résister à l'ultime sortilège impardonnable. Ce serait impossible. Harry savait que son Duronus était très puissant, mais celui-ci n'avait jamais été testé par l'Avada Kedavra, ainsi, il se concentra de toute ses forces et mit toute son énergie en espérant qu'il résisterait. Puis il entendit Voldemort prononcer la formule. Il vit l'éclair vert se dirigeant vers Hermione et Ginny, son Duronus devint vert, puis le sort ne passa pas. Il savait que les Weasley devaient être derrière les filles alors il dit :

_ Finite Incantatum, son Duronus disparut alors suivi immédiatement de Ginny et Hermione, puis Harry s'évanouit persuadé que Ginny et Hermione étaient saines et saufs.

Merci pour les commentaires, j'adore.