La nouvelle vie de Harry Potter
Les personnages ne m'appartiennent pas, mais appartiennent à J.K. Rowling.
Chapitre XVI
Harry marchait en direction du lac dans le parc de Poudlard. Il remarqua que deux hommes étaient assis sur un banc, il s'avança près d'eux et reconnu alors Ron Weasley, son meilleur ami, et James Potter, son père. Curieux, il les salua.
_ Bonjour, fit-il, timidement.
_ Ah, Harry ravi de te voir, lui dit son père.
_ Allô Harry, dit Ron. Que fais-tu ici ?
_ Je ne sais pas, je ne me souviens que de Ginny et de Hermione qui disparaissaient emportées par Charlie et ton père. Admit Harry, et vous, que faites-vous ici tous les deux ?
_ On te surveille, Harry, pour être là, s'il faut te botter les fesses, lui répondit James en souriant, tu as fait une promesse et on s'assure que tu la respecteras. C'est bien cela fiston, fit-il en se retournant vers Ron ?
_ Oui, tu as raison, répondit Ron. Et on a vraiment été impressionné par ta réaction, la veille du combat.
_ Et comment, je suis très fier de toi, moi. Tu es vraiment un Potter. Mais maintenant tu devrais retourner près de Hermione. Tu sais elle a vraiment besoin de toi en ce moment c'est de ta faute ce qu'il lui arrive et elle aura grandement besoin de ton soutien. Mais je sais que tu prendras tes responsabilités, car tu es mon fils. Vas-y, Harry elle t'attend.
_ Oui, vas-y Harry, et si jamais tu cherches du réconfort et que tu as envie de te réfugier dans une famille, pars chez moi, mes parents, mes frères et ma s?ur t'attendrons et t'accueilleront toujours chez eux. Ils te considèrent même comme un des leurs. Si tu retournes là, regarde dans la cuisine et tu comprendras, mais maintenant, vas, Hermione t'attend.
_ Au revoir alors, dit Harry en retournant au château. Il marchait, puis il sentit quelque chose dans sa main, il le serra, il ne pouvait pas deviner ce que c'était, il serra plus fort, puis, il entendit une voix.
_ Ah Harry, tu es réveillé, il comprit que c'était la main de Hermione.
_ Herm, qu'est-ce que, où sommes-nous ? parvint-il à dire en s'assoyant.
_ À l'infirmerie Harry, elle lui tendit ses lunettes qu'il mit sur son nez. Elle le regarda soulagée.
_ Que c'est-il passé ? Comment suis-je arrivé ici. Je n'étais pas en état de revenir.
_ chut, Harry, repose-toi, Sirius viendra te voir pour répondre à tes questions.
_ Toi Hermione, tu vas bien et Ginny ?
_ Oui, Ginny vas bien, rassure-toi.
_ Et toi ?
_ Moi ?
_ Oui, toi est-ce que tu vas bien ?
_ Euh. . . oui et non.
_ Oui et non ? pourrais-tu être un peu plus explicite ?
_ Je n'ai pas été blessée pendant le combat.
_ C'est bien, je suis content, continue.
_ Après notre retour, Mme Pomfresh a insisté pour tous nous examiner, même si on n'avait pas été blessé.
_ Et, fit Harry impatient.
_ Elle m'a confirmé ce que je croyais, dit Hermione en hésitant.
_ Qu'est-ce qui se passe Herm, dit le moi, maintenant et arrête de tourner autour du pot, il commençait à perdre patience.
_ Je. . . nous allons avoir un. . . suis enceinte, parvint-elle à dire en regardant le plancher. Un long silence suivit. Harry n'en croyait pas ses oreilles, il lui avait fait un enfant, il serait un papa. C'est de ça que voulait parler son père dans son rêve lorsqu'il parlait de responsabilités. Oui, il allait les prendre ses responsabilités. Papa, je serai papa. Ces mots, il se les répétait, comme pour les assimiler. J'aurai une famille, à moi. Soudain, il regarda Hermione, elle pleurait. Il se sentit donc, tout à coup, vraiment désolé.
_ Hermione, commença-t-il, je suis désolé. J'ai été stupide. Son commentaire faisant référence à la journée ou il lui avait fait cet enfant.
_ Non, Harry, ne te sens pas coupable, je n'ai pas besoin de cela pour l'instant. Mme Pomfresh, m'a offert une potion me permettant de me. . . comment dire, d'arrêter, tout ça.
_ Ah, fit Harry, intrigué.
_ J'y ai réfléchit longuement, mais j'ai décidé de garder cet enfant, Harry, et je ne te forcerai pas à l'élever avec moi, si tu n'en veux pas, elle avait dit cette phrase très rapidement, sans regarder son amoureux.
_ Je serai-là, dit Harry, je prendrai mes responsabilités, je l'ai promis à Ron que je prendrais soin de toi. Je le ferai. Il l'approcha de lui et l'embrassa doucement en lui essuyant les larmes qui coulaient sur ses joues. Je t'aime, murmura-t-il dans son oreille.
_ Moi aussi je t'aime Harry, répondit-elle.
_ Et moi aussi je t'aime Harry, fit une voix qu'ils reconnurent comme celle de Sirius.
_ Sirius, toujours là au bon moment à ce que je vois, dit Harry en souriant.
_ Mais j'en fais un devoir. Mlle, dit-il en baisant la main de Hermione. Harry regarda la scène en souriant. Mlle, pouvez-vous m'attendre, moi, le preux chevalier dans la salle voisine, je dois parler à ce minable petit chevalier.
_ Noble chevalier, dites-vous bien que si je sors d'ici, ce ne sera pas pour vous attendre, mais bien pour revenir retrouver mon prince charmant. Répliqua Hermione avec un sourire malicieux sur les lèvres. Elle se leva et embrassa passionnément Harry, puis donna un chaste baiser sur la joue de Sirius, et sorti de l'infirmerie. Harry et Sirius pouffèrent de rire.
_ Veinard, elle t'adore cette fille, dit Sirius.
_ Oui, je sais, et moi aussi je l'adore.
_ Et, mais cela ce voit. Et puis, comment te sens-tu ?
_ Un peu fatigué, et confus. Je ne me souviens plus comment j'ai fait pour revenir, j'aurais besoin d'explications.
_ Quelle est la dernière chose que tu te souviens ?
_ J'ai arrêté le Duronus, puis Hermione et Ginny ont été transportées par Charlie et M. Weasley, puis. . . plus rien. Le trou noir.
_ Tu t'es évanoui, tu as perdu énormément d'énergie avec ce Duronus. Lorsque Voldemort l'a réalisé il a tenté de te jeter l'Avada Kedavra, mais je me suis rué sur lui et lui ai mordu le tibia, jusqu'au sang. Il est tombé par terre alors Rogue en a profité pour te prendre dans ses bras et transplané avec toi à Pré-au-Lard, puis il t'a amené ici. Moi, aussi j'ai réussit à transplané et je lui ai offert de te ramener, mais il n'a jamais voulu te laisser jusqu'à ce que tu te retrouves dans ce lit. Il n'est sorti de l'infirmerie que lorsqu'il a su que ta vie n'était pas en danger. Depuis que tu es ici, il est venu à tous les jours, prendre de tes nouvelles.
_ Cela fait longtemps ?
_ Deux semaines, Harry.
_ Qu'est-ce que j'ai eu pour dormir deux semaines ?
_ Tu as perdu énormément d'énergie. Pour la retrouver, Mme Pomfresh a jugé bon de te faire dormir deux semaines avec une petite potion de son cru. Elle a dit à Dumbledore que sans cette potion tu ne te reposerais pas alors il a accepté qu'elle le fasse.
_ J'espère que je pourrai sortir d'ici bientôt, dans ce cas, deux semaines ici, c'est vraiment trop.
_ Je l'espère moi aussi, j'ai hâte que tu reviennes habiter avec Hermione et moi, tu nous manques. J'ai un besoin urgent de retrouver ma petite famille.
_ Parlant de famille, Sirius, j'ai un petit problème, pourrais-tu m'aider.
_ Bien sûr, que ce passe-t-il ?
_ C'est Hermione, elle est. . . elle attend.
_ Attend ? attend quoi ? Dis le Harry.
_ Elle est enceinte.
_ Oh, je vois, Harry je ne peux pas te dire quoi faire ou ne pas faire, mais je dois te dire de prendre tes responsabilités et d'agir en conséquences de tes actes. Je crois que c'est ce que ton père t'aurait dit. T'inquiète pas je serai toujours là pour vous aider Hermione et toi, et cela va vraiment me plaire de jouer au vieil oncle gâteux, dit Sirius en souriant.
_ Merci, fit simplement Harry.
_ Mais qu'est-ce que vous faites, ici, fit Mme Pomfresh, ce jeune homme a besoin de repos !
_ Je vous assure que je vais très bien, Madame, dit Harry.
_ Ah, oui, alors faites moi un Wingardium Leviosa sur ce parchemin. Sans baguette.
_ C'est très simple, vous savez.
_ Bien allez-y.
_ Wingardium Leviosa. Le parchemin ne bougea pas. Qu'est-ce qui se passe, demanda Harry à la femme.
_ Vous avez perdu beaucoup d'énergie et vous avez besoin de repos pour la retrouver, encore une semaine de repos ici et vous serez complètement rétablit. Maintenant, buvez ceci. Elle tendit une fiole contenant un liquide violet. Harry prit le contenant et l'avala rapidement. Aussitôt, il sentit une grande chaleur l'envahir et s'endormit très rapidement d'un sommeil sans rêve.
Il se réveilla au bout de trois jours. Il trouva alors Rogue à son chevet. Rogue, se disait-il que fait-il ici, avec moi ? Il le regarda un moment puis il se décida à parler :
_ Professeur Rogue !
_ Potter, vous êtes enfin réveillé, répondit le maître des potions.
_ Que faites-vous ici ?, Je veux dire que . . .
_ Pas besoin d'explications, je comprends, Black avait un procès aujourd'hui pour l'innocenter, votre petite-copine et Dumbledore devaient y être pour témoigner. Ils m'ont alors demandé de vous surveiller. Sachez que cela ne me fait pas plus plaisir à moi qu'à vous.
_ Professeur, que c'est-il passé avec Voldemort, après que je me sois évanouit ? Harry savait, Sirius lui avait dit, mais il voulait entendre la version de Rogue, car Sirius aurait pu exagérer certaines parties de l'histoire.
_ Ce que vous avez fait était une énorme erreur. Vous avez presque tout perdu votre pouvoir magique.
_ Oui, cela je sais, mais qu'est-il arrivé, après le Duronus et le départ des filles ?
_ Vous vous êtes évanouit, vous étiez à bout de force. Voldemort l'a remarqué, il a voulu vous lancer l'Avada Kedavra, mais Black s'est jeté sur lui et il l'a mordu. Les mangemorts étaient tous terrifiés et ne bougeaient plus. Voldemort est tombé alors j'en ai profité pour transplaner avec vous et je vous ai conduit ici.
_ Merci, fit simplement Harry.
_ Vous n'avez pas à me remercier, je n'ai fait que mon travail répondit sèchement le professeur. Bon et maintenant faites un Wingardium Leviosa sur ce parchemin pour vérifier si vous avez retrouvé vos forces magiques.
_ Wingardium Leviosa, dit Harry en pointant le parchemin de son index, celui-ci s'envola et Harry le re-déposa.
_ Bon, je pense que vous pourrez sortir d'ici bientôt. Il est temps, Potter vous avez déjà manqué beaucoup de cours et vous avez énormément de difficultés en Potions.
_ Harry, Harry ! C'était les voix de Hermione et de Sirius, ils étaient revenus. Harry aperçu alors Hermione, Sirius, Rémus, Dumbledore et plusieurs Weasley arrivés dans l'infirmerie. Madame Weasley se précipita sur lui et l'étreignit si fort qu'il cru qu'elle voulait l'étouffer.
_ Harry, j'étais si inquiète.
_ Voyons, Molly, lâche ce pauvre garçon, tu vas l'étrangler, dit alors M. Weasley. Mme Weasley lâcha Harry, mais demeura assise sur le lit près de lui.
_ Je vais bien, Madame Weasley, ne vous inquiétez plus.
_ Harry, appelle-moi Molly.
_ Et moi Arthur, l'homme lui ébouriffa les cheveux, tu fais un peu partie de la famille tu sais. Je voulais te remercier pour ce que tu as fait pour Ginny.
_ Moi aussi, Harry, dit alors Molly en l'étreignant encore une fois.
_ Madame Weasley, puis-je, fit alors la voix d'Hermione qui vint au secours de Harry.
_ Oh, bien sûr chère enfant, dit Molly en s'écartant de Harry. Hermione s'approcha alors de lui et l'embrassa tendrement et lui sourit.
_ Nous avons une bonne nouvelle lui dit-elle.
_ Oui, et très bonne ajouta Sirius.
_ Laissez-moi deviner, il fit mine de réfléchir, Sirius a été innocenté.
_ Comment le sais-tu ? dit alors Hermione.
_ C'est moi qui lui ai dit que Sirius avait son procès aujourd'hui fit alors la voix glaciale de Rogue. Maintenant que vous êtes revenus je retourne à mon bureau. Au revoir. Il quitta l'infirmerie précipitamment.
_ Il doit être déçu d'avoir perdu son chien, dit alors Rémus en riant.
_ Harry, tu te sens mieux, demanda Hermione, toujours debout à côté du lit.
_ Oui, regarde bien. Wingardium Leviosa, dit-il en pointant son index sur la jeune fille. Hermione s'envola dans les airs et atterrit sur les genoux de Harry. Tous les autres visiteurs riaient. Arthur et Molly étaient vraiment impressionnés par les exploits de Harry.
_ Bon, à ce que je vois, tu devrais sortir d'ici, bientôt, Harry, dit Dumbledore.
_ J'espère bien, répondit Harry en serrant son Hermione dans ses bras.
_ Et nous pourrons avoir une petite conversation tous les deux, continua Dumbledore.
_ Euh, oui, répondit Harry incertain.
_ Professeur Dumbledore, demanda alors Mme Weasley.
_ Oui, Molly.
_ Est-ce que Harry pourrait venir au Terrier, pour les vacances de Pâques.
_ Il pourra quitter Poudlard. Mais pour la destination de ses vacances vous devriez en discuter avec son tuteur, Rémus Lupin. Je vous laisse en parler, puis il se tourna vers Harry et ajouta, dès que tu te sentiras mieux, viens me voir, Harry, c'est vraiment important qu'on discute.
_ Oui j'irai fit Harry.
_ Je crois que l'on devrait laisser ses deux jeunes gens seuls un instant, qu'en pensez-vous, dit alors Sirius en jetant un ?il à Hermione et Harry qui s'embrassaient. Les adultes regardèrent, puis acquiéscèrent et quittèrent l'infirmerie amusés.
_ Je t'aime dit simplement Harry à Hermione en lui posant une main sur son ventre.
_ Je t'aime tellement moi aussi, lui répondit-elle. Et ils s'embrassèrent passionnément.
UN GROS MERCI POUR LES COMMENTAIRES, JE LES APPRÉCIE ÉNORMÉMENT !!!!
Les personnages ne m'appartiennent pas, mais appartiennent à J.K. Rowling.
Chapitre XVI
Harry marchait en direction du lac dans le parc de Poudlard. Il remarqua que deux hommes étaient assis sur un banc, il s'avança près d'eux et reconnu alors Ron Weasley, son meilleur ami, et James Potter, son père. Curieux, il les salua.
_ Bonjour, fit-il, timidement.
_ Ah, Harry ravi de te voir, lui dit son père.
_ Allô Harry, dit Ron. Que fais-tu ici ?
_ Je ne sais pas, je ne me souviens que de Ginny et de Hermione qui disparaissaient emportées par Charlie et ton père. Admit Harry, et vous, que faites-vous ici tous les deux ?
_ On te surveille, Harry, pour être là, s'il faut te botter les fesses, lui répondit James en souriant, tu as fait une promesse et on s'assure que tu la respecteras. C'est bien cela fiston, fit-il en se retournant vers Ron ?
_ Oui, tu as raison, répondit Ron. Et on a vraiment été impressionné par ta réaction, la veille du combat.
_ Et comment, je suis très fier de toi, moi. Tu es vraiment un Potter. Mais maintenant tu devrais retourner près de Hermione. Tu sais elle a vraiment besoin de toi en ce moment c'est de ta faute ce qu'il lui arrive et elle aura grandement besoin de ton soutien. Mais je sais que tu prendras tes responsabilités, car tu es mon fils. Vas-y, Harry elle t'attend.
_ Oui, vas-y Harry, et si jamais tu cherches du réconfort et que tu as envie de te réfugier dans une famille, pars chez moi, mes parents, mes frères et ma s?ur t'attendrons et t'accueilleront toujours chez eux. Ils te considèrent même comme un des leurs. Si tu retournes là, regarde dans la cuisine et tu comprendras, mais maintenant, vas, Hermione t'attend.
_ Au revoir alors, dit Harry en retournant au château. Il marchait, puis il sentit quelque chose dans sa main, il le serra, il ne pouvait pas deviner ce que c'était, il serra plus fort, puis, il entendit une voix.
_ Ah Harry, tu es réveillé, il comprit que c'était la main de Hermione.
_ Herm, qu'est-ce que, où sommes-nous ? parvint-il à dire en s'assoyant.
_ À l'infirmerie Harry, elle lui tendit ses lunettes qu'il mit sur son nez. Elle le regarda soulagée.
_ Que c'est-il passé ? Comment suis-je arrivé ici. Je n'étais pas en état de revenir.
_ chut, Harry, repose-toi, Sirius viendra te voir pour répondre à tes questions.
_ Toi Hermione, tu vas bien et Ginny ?
_ Oui, Ginny vas bien, rassure-toi.
_ Et toi ?
_ Moi ?
_ Oui, toi est-ce que tu vas bien ?
_ Euh. . . oui et non.
_ Oui et non ? pourrais-tu être un peu plus explicite ?
_ Je n'ai pas été blessée pendant le combat.
_ C'est bien, je suis content, continue.
_ Après notre retour, Mme Pomfresh a insisté pour tous nous examiner, même si on n'avait pas été blessé.
_ Et, fit Harry impatient.
_ Elle m'a confirmé ce que je croyais, dit Hermione en hésitant.
_ Qu'est-ce qui se passe Herm, dit le moi, maintenant et arrête de tourner autour du pot, il commençait à perdre patience.
_ Je. . . nous allons avoir un. . . suis enceinte, parvint-elle à dire en regardant le plancher. Un long silence suivit. Harry n'en croyait pas ses oreilles, il lui avait fait un enfant, il serait un papa. C'est de ça que voulait parler son père dans son rêve lorsqu'il parlait de responsabilités. Oui, il allait les prendre ses responsabilités. Papa, je serai papa. Ces mots, il se les répétait, comme pour les assimiler. J'aurai une famille, à moi. Soudain, il regarda Hermione, elle pleurait. Il se sentit donc, tout à coup, vraiment désolé.
_ Hermione, commença-t-il, je suis désolé. J'ai été stupide. Son commentaire faisant référence à la journée ou il lui avait fait cet enfant.
_ Non, Harry, ne te sens pas coupable, je n'ai pas besoin de cela pour l'instant. Mme Pomfresh, m'a offert une potion me permettant de me. . . comment dire, d'arrêter, tout ça.
_ Ah, fit Harry, intrigué.
_ J'y ai réfléchit longuement, mais j'ai décidé de garder cet enfant, Harry, et je ne te forcerai pas à l'élever avec moi, si tu n'en veux pas, elle avait dit cette phrase très rapidement, sans regarder son amoureux.
_ Je serai-là, dit Harry, je prendrai mes responsabilités, je l'ai promis à Ron que je prendrais soin de toi. Je le ferai. Il l'approcha de lui et l'embrassa doucement en lui essuyant les larmes qui coulaient sur ses joues. Je t'aime, murmura-t-il dans son oreille.
_ Moi aussi je t'aime Harry, répondit-elle.
_ Et moi aussi je t'aime Harry, fit une voix qu'ils reconnurent comme celle de Sirius.
_ Sirius, toujours là au bon moment à ce que je vois, dit Harry en souriant.
_ Mais j'en fais un devoir. Mlle, dit-il en baisant la main de Hermione. Harry regarda la scène en souriant. Mlle, pouvez-vous m'attendre, moi, le preux chevalier dans la salle voisine, je dois parler à ce minable petit chevalier.
_ Noble chevalier, dites-vous bien que si je sors d'ici, ce ne sera pas pour vous attendre, mais bien pour revenir retrouver mon prince charmant. Répliqua Hermione avec un sourire malicieux sur les lèvres. Elle se leva et embrassa passionnément Harry, puis donna un chaste baiser sur la joue de Sirius, et sorti de l'infirmerie. Harry et Sirius pouffèrent de rire.
_ Veinard, elle t'adore cette fille, dit Sirius.
_ Oui, je sais, et moi aussi je l'adore.
_ Et, mais cela ce voit. Et puis, comment te sens-tu ?
_ Un peu fatigué, et confus. Je ne me souviens plus comment j'ai fait pour revenir, j'aurais besoin d'explications.
_ Quelle est la dernière chose que tu te souviens ?
_ J'ai arrêté le Duronus, puis Hermione et Ginny ont été transportées par Charlie et M. Weasley, puis. . . plus rien. Le trou noir.
_ Tu t'es évanoui, tu as perdu énormément d'énergie avec ce Duronus. Lorsque Voldemort l'a réalisé il a tenté de te jeter l'Avada Kedavra, mais je me suis rué sur lui et lui ai mordu le tibia, jusqu'au sang. Il est tombé par terre alors Rogue en a profité pour te prendre dans ses bras et transplané avec toi à Pré-au-Lard, puis il t'a amené ici. Moi, aussi j'ai réussit à transplané et je lui ai offert de te ramener, mais il n'a jamais voulu te laisser jusqu'à ce que tu te retrouves dans ce lit. Il n'est sorti de l'infirmerie que lorsqu'il a su que ta vie n'était pas en danger. Depuis que tu es ici, il est venu à tous les jours, prendre de tes nouvelles.
_ Cela fait longtemps ?
_ Deux semaines, Harry.
_ Qu'est-ce que j'ai eu pour dormir deux semaines ?
_ Tu as perdu énormément d'énergie. Pour la retrouver, Mme Pomfresh a jugé bon de te faire dormir deux semaines avec une petite potion de son cru. Elle a dit à Dumbledore que sans cette potion tu ne te reposerais pas alors il a accepté qu'elle le fasse.
_ J'espère que je pourrai sortir d'ici bientôt, dans ce cas, deux semaines ici, c'est vraiment trop.
_ Je l'espère moi aussi, j'ai hâte que tu reviennes habiter avec Hermione et moi, tu nous manques. J'ai un besoin urgent de retrouver ma petite famille.
_ Parlant de famille, Sirius, j'ai un petit problème, pourrais-tu m'aider.
_ Bien sûr, que ce passe-t-il ?
_ C'est Hermione, elle est. . . elle attend.
_ Attend ? attend quoi ? Dis le Harry.
_ Elle est enceinte.
_ Oh, je vois, Harry je ne peux pas te dire quoi faire ou ne pas faire, mais je dois te dire de prendre tes responsabilités et d'agir en conséquences de tes actes. Je crois que c'est ce que ton père t'aurait dit. T'inquiète pas je serai toujours là pour vous aider Hermione et toi, et cela va vraiment me plaire de jouer au vieil oncle gâteux, dit Sirius en souriant.
_ Merci, fit simplement Harry.
_ Mais qu'est-ce que vous faites, ici, fit Mme Pomfresh, ce jeune homme a besoin de repos !
_ Je vous assure que je vais très bien, Madame, dit Harry.
_ Ah, oui, alors faites moi un Wingardium Leviosa sur ce parchemin. Sans baguette.
_ C'est très simple, vous savez.
_ Bien allez-y.
_ Wingardium Leviosa. Le parchemin ne bougea pas. Qu'est-ce qui se passe, demanda Harry à la femme.
_ Vous avez perdu beaucoup d'énergie et vous avez besoin de repos pour la retrouver, encore une semaine de repos ici et vous serez complètement rétablit. Maintenant, buvez ceci. Elle tendit une fiole contenant un liquide violet. Harry prit le contenant et l'avala rapidement. Aussitôt, il sentit une grande chaleur l'envahir et s'endormit très rapidement d'un sommeil sans rêve.
Il se réveilla au bout de trois jours. Il trouva alors Rogue à son chevet. Rogue, se disait-il que fait-il ici, avec moi ? Il le regarda un moment puis il se décida à parler :
_ Professeur Rogue !
_ Potter, vous êtes enfin réveillé, répondit le maître des potions.
_ Que faites-vous ici ?, Je veux dire que . . .
_ Pas besoin d'explications, je comprends, Black avait un procès aujourd'hui pour l'innocenter, votre petite-copine et Dumbledore devaient y être pour témoigner. Ils m'ont alors demandé de vous surveiller. Sachez que cela ne me fait pas plus plaisir à moi qu'à vous.
_ Professeur, que c'est-il passé avec Voldemort, après que je me sois évanouit ? Harry savait, Sirius lui avait dit, mais il voulait entendre la version de Rogue, car Sirius aurait pu exagérer certaines parties de l'histoire.
_ Ce que vous avez fait était une énorme erreur. Vous avez presque tout perdu votre pouvoir magique.
_ Oui, cela je sais, mais qu'est-il arrivé, après le Duronus et le départ des filles ?
_ Vous vous êtes évanouit, vous étiez à bout de force. Voldemort l'a remarqué, il a voulu vous lancer l'Avada Kedavra, mais Black s'est jeté sur lui et il l'a mordu. Les mangemorts étaient tous terrifiés et ne bougeaient plus. Voldemort est tombé alors j'en ai profité pour transplaner avec vous et je vous ai conduit ici.
_ Merci, fit simplement Harry.
_ Vous n'avez pas à me remercier, je n'ai fait que mon travail répondit sèchement le professeur. Bon et maintenant faites un Wingardium Leviosa sur ce parchemin pour vérifier si vous avez retrouvé vos forces magiques.
_ Wingardium Leviosa, dit Harry en pointant le parchemin de son index, celui-ci s'envola et Harry le re-déposa.
_ Bon, je pense que vous pourrez sortir d'ici bientôt. Il est temps, Potter vous avez déjà manqué beaucoup de cours et vous avez énormément de difficultés en Potions.
_ Harry, Harry ! C'était les voix de Hermione et de Sirius, ils étaient revenus. Harry aperçu alors Hermione, Sirius, Rémus, Dumbledore et plusieurs Weasley arrivés dans l'infirmerie. Madame Weasley se précipita sur lui et l'étreignit si fort qu'il cru qu'elle voulait l'étouffer.
_ Harry, j'étais si inquiète.
_ Voyons, Molly, lâche ce pauvre garçon, tu vas l'étrangler, dit alors M. Weasley. Mme Weasley lâcha Harry, mais demeura assise sur le lit près de lui.
_ Je vais bien, Madame Weasley, ne vous inquiétez plus.
_ Harry, appelle-moi Molly.
_ Et moi Arthur, l'homme lui ébouriffa les cheveux, tu fais un peu partie de la famille tu sais. Je voulais te remercier pour ce que tu as fait pour Ginny.
_ Moi aussi, Harry, dit alors Molly en l'étreignant encore une fois.
_ Madame Weasley, puis-je, fit alors la voix d'Hermione qui vint au secours de Harry.
_ Oh, bien sûr chère enfant, dit Molly en s'écartant de Harry. Hermione s'approcha alors de lui et l'embrassa tendrement et lui sourit.
_ Nous avons une bonne nouvelle lui dit-elle.
_ Oui, et très bonne ajouta Sirius.
_ Laissez-moi deviner, il fit mine de réfléchir, Sirius a été innocenté.
_ Comment le sais-tu ? dit alors Hermione.
_ C'est moi qui lui ai dit que Sirius avait son procès aujourd'hui fit alors la voix glaciale de Rogue. Maintenant que vous êtes revenus je retourne à mon bureau. Au revoir. Il quitta l'infirmerie précipitamment.
_ Il doit être déçu d'avoir perdu son chien, dit alors Rémus en riant.
_ Harry, tu te sens mieux, demanda Hermione, toujours debout à côté du lit.
_ Oui, regarde bien. Wingardium Leviosa, dit-il en pointant son index sur la jeune fille. Hermione s'envola dans les airs et atterrit sur les genoux de Harry. Tous les autres visiteurs riaient. Arthur et Molly étaient vraiment impressionnés par les exploits de Harry.
_ Bon, à ce que je vois, tu devrais sortir d'ici, bientôt, Harry, dit Dumbledore.
_ J'espère bien, répondit Harry en serrant son Hermione dans ses bras.
_ Et nous pourrons avoir une petite conversation tous les deux, continua Dumbledore.
_ Euh, oui, répondit Harry incertain.
_ Professeur Dumbledore, demanda alors Mme Weasley.
_ Oui, Molly.
_ Est-ce que Harry pourrait venir au Terrier, pour les vacances de Pâques.
_ Il pourra quitter Poudlard. Mais pour la destination de ses vacances vous devriez en discuter avec son tuteur, Rémus Lupin. Je vous laisse en parler, puis il se tourna vers Harry et ajouta, dès que tu te sentiras mieux, viens me voir, Harry, c'est vraiment important qu'on discute.
_ Oui j'irai fit Harry.
_ Je crois que l'on devrait laisser ses deux jeunes gens seuls un instant, qu'en pensez-vous, dit alors Sirius en jetant un ?il à Hermione et Harry qui s'embrassaient. Les adultes regardèrent, puis acquiéscèrent et quittèrent l'infirmerie amusés.
_ Je t'aime dit simplement Harry à Hermione en lui posant une main sur son ventre.
_ Je t'aime tellement moi aussi, lui répondit-elle. Et ils s'embrassèrent passionnément.
UN GROS MERCI POUR LES COMMENTAIRES, JE LES APPRÉCIE ÉNORMÉMENT !!!!