La nouvelle vie de Harry Potter
Les personnages ne m'appartiennent pas, mais appartiennent à J.K. Rowling.
Chapitre XVII
Le mois d'avril et ses vacances de Pâques pointait déjà son nez. Harry avait beaucoup de travail à faire, car il avait 6 semaines de cours à rattraper, heureusement pour lui, Dumbledore l'autorisa à abandonner ses cours de DCFM, car il avait déjà prouver qu'il en connaissait assez pour passer celui-ci. Par contre, il avait beaucoup de retard en métamorphose, en enchantement et en potions. Les professeurs Mc Gonagall et Flitwick se montraient toutefois très indulgents envers lui et n'hésitaient pas à l'aider. Le professeur Rogue, prenait un malin plaisir à le rabaisser devant la classe, mais aujourd'hui, il fit une chose qu'Harry aurait cru impossible jusqu'à maintenant, cela s'était déroulé peu avant le début du cours. Tous les élèves étaient installés à leur table de travail, quand Malefoy dit :
_ Le célèbre Potter nous fait l'honneur de sa visite. Harry fit mine de ne rien avoir entendu.
_ Hey Potter, la célébrité te monte à la tête, on dirait, tu ne peux même plus répondre, continua Malefoy. Mais Harry feignait ne pas l'entendre.
_ La sang-de-bourbe tu couches avec tout le monde toi, Ron Weasley, Harry Potter, et maintenant que dirais-tu de t'attaquer à un vrai homme, je te l'offre. Je te jure qu'avec moi tu aurais du plaisir et tu en redemanderais. Dit Malefoy. Harry devint rouge, et Hermione le retint par le bras.
_ Harry, ignore-le. Dit-elle.
_ Hey Potter, tu ramasses les déchets des autres. Tu ne peux même pas te trouver une petite amie digne de toi, tu prends les petites sang de bourde indignes qui sont dévergondées et qui couchent avec tous les gars, heureusement que Weasley est mort, sinon vous auriez couché ensembles tous les trois. Harry sortit alors sa baguette et se plaça devant Malefoy.
_ La ferme ! fit-il en regardant Malefoy.
_ Parce que tu avoues que ta petite-copine est une salope. Répondit Malefoy en menaçant Harry de sa baguette.
_ Malefoy, si tu n'arrêtes pas tes injures, tout de suite, je te jure que tu regretteras. Répondit calmement Harry.
_ Non, je n'ai pas encore terminé. Dit-il.
_ Hey bien je crois que si, répondit alors une voix devant la classe, Rogue venait d'apparaître.
_ Professeur Rogue, commença Malefoy, Potter voulait me jeter un sort, je voulais seulement me défendre.
_ M. Malefoy, taisez-vous ! Si Potter avait voulu vous jeter un sort, il n'aurait pas sorti sa baguette. Vous l'avez sûrement provoquer. 15 points vous serons donc retirés. M. Potter, s'il vous plaît, venez ici à l'avant. Harry s'exécuta inquiet. M. Potter faites venir ici ce grimoire qui est tout au fond de la classe avec un sortilège d'attraction. Harry sortit sa baguette, mais Rogue lui prit en ajoutant qu'il devait le faire sans baguette.
_ Accio, grimoire, fit Harry en pointant l'objet en question avec son index et ledit objet atterrit dans ses mains. Les gryffondors applaudirent et Malefoy sembla jaloux.
_ Vous voyez M. Malefoy, vous n'êtes pas de taille à vous battre en duel avec M. Potter, alors à l'avenir, regardez qui sont les personnes que vous provoquez sinon, vous pourriez en subir de graves conséquences. M. Potter, j'accorde 15 points à Gryffondor pour votre sang-froid. Vous pouvez retourner à votre place. Harry s'exécuta en silence, puis le reste du cours se déroula normalement. Alors qu'il s'approcha de la porte pour sortir de la classe, Rogue le retint par un bras et lui dit
_ Potter, je voulais vous féliciter pour avoir garder votre sang-froid devant les insultes de Malefoy.
_ Euh, merci, dit timidement Harry, il faut dire que j'avais de l'aide, dit- il en regardant Hermione qui lui tenait la main.
_ Vous pouvez y aller maintenant, Mlle Granger, on se retrouve à la salle de perfectionnement et vous Harry, vous devriez aller parler avec Dumbledore. Au revoir. Harry et Hermione quittèrent la classe.
_ Il a raison tu devrais aller voir Dumbledore.
_ Ouin, dit-il incertain. Seulement si tu m'embrasses.
_ Ce sera un grand plaisir. Elle l'embrassa, puis lui dit au revoir en suivant le Professeur Rogue pour se rendre à son nouveau cours. Harry partit en direction du bureau de Dumbledore.
_ Harry, entre, il y a longtemps que je t'attendais dit le directeur.
_ Bonjour répondit simplement Harry en s'assoyant.
_ Je voulais te demander où iras-tu pour les vacances de Pâques.
_ J'irai deux jours chez Rémus et le reste du temps je serai au Terrier chez les Weasley.
_ Est-ce que Hermione sera avec toi ?
_ Elle viendra me rejoindre au Terrier, elle voulait passer un peu de temps avec ses parents.
_ Alors vous serez séparés un certain temps, dit l'homme qui sembla soucieux.
_ Oui, trois jours, je crois. Pourquoi, cela pose un problème ?
_ Tout dépend de vos promesses, Harry, mais si jamais tu ne te sens pas bien durant ces trois jours ce sera tout à fait normal.
_ Pourriez-vous m'expliquer plus clairement s'il-vous-plaît ?
_ Non, désolé Harry, mais vous devez le découvrir par vous mêmes quelles seront les conséquences de ces promesses.
_ Ah, répondit Harry, c'est tout ce que vous vouliez me demander ?
_ Non, Harry, ce n'est pas tout. Je voulais savoir pourquoi tu deviens en colère dès qu'on parle du fait que tu es l'héritier et qu'on ne veut pas t'expliquer certaines choses.
_ Depuis la mort de mes parents je vis avec ces horribles Dursley. Je n'ai jamais rien reçu d'eux, pas la moindre attention, rien, je suis considéré comme un esclave là-bas et ils me traite comme si j'étais un moins que rien. Et vous, vous arrivez et me dites que vous êtes de ma famille. Vous n'avez rien fait ! Vous auriez pu me prendre avec vous au lieu de m'envoyer chez ces gens. Non, vous avez préféré continuer votre petite vie tranquille, être l'héritier, et ne pas vous soucier du prochain. Tant pis, pour lui, laissons-le chez les moldus.
_ Même si j'avais voulu t'élever Harry, je n'aurais pas pu. Lily ne savait pas que j'étais son grand-père. Et puis tu étais plus en sécurité chez les Dursley que tu ne l'aurais été si tu avais été élevé par moi. Tous les sorciers, les mangemorts voulant se venger, la célébrité, et tout, je ne suis pas certain que tu aurais apprécié.
_ En sécurité chez les Dursley, vous trouvez que c'est sécuritaire, vous un endroit ou l'on vous adresse la parole seulement lorsqu'on veut vous fassiez quelque chose ou seulement pour vous criez dessus ! Ils m'ont nourri, fournit des vêtements, mais c'est tout ce que j'ai reçu d'eux. Je ne me suis jamais senti aimé là-bas, de toute ma vie, c'est la première fois que je me sens aimé parce que je suis moi, pas parce que je suis célèbre ou autre chose, non, parce que c'est moi, tout simplement. La sécurité, ce n'est pas seulement le matériel, ça inclut aussi l'amour de quelqu'un qui tient à nous et cela, voyez-vous je ne l'ai jamais ressenti des Dursley, jamais. Harry termina en pleurant. Dumbledore le regarda tristement.
_ Je ne croyais pas que cela se passerait de cette façon chez les Dursley, Harry, je suis désolé, vraiment désolé, réussit à dire sincèrement le vieil homme. Je pensais bien faire. Je ne voulais pas te faire souffrir.
_ Le mal est fait maintenant. Cet été, j'ai enfin ressenti une immense joie lorsque j'ai vu que j'allais habiter avec mon parrain et Rémus. Là, pour la première fois de ma vie, j'ai réalisé que des personnes pouvaient m'aimer et que je pouvais avoir confiance en eux. Je crois qu'il était temps, je suis rendu à 15 ans et c'était la première fois de ma vie que je vivais ce sentiment-là, répondit Harry en pleurant.
_ Je comprend, maintenant, tu m'en veux parce que je ne t'ai pas pris. Sache, maintenant, Harry, que je m'en veux moi aussi. Je réalise que j'ai fait une énorme erreur. Je suis extrêmement désolé et je te demande de m'excuser.
_ Désolé, mais je ne suis pas encore prêt à vous pardonner, je devrai assimiler tout ça avant, mais je pense que je vais vous pardonner rapidement, car désormais je devrai montrer le bon exemple à mon enfant. J'ai bien l'intention de lui donner tout ce que je n'ai pas eu, tout l'amour que je n'ai pas eu. J'espère avoir enfin une vraie famille avec Hermione, mon enfant, Sirius et Rémus.
_ Je te le souhaite Harry, dit alors le vieil homme ému.
_ Je me le souhaite moi aussi, ajouta Harry en regardant sa montre. Il était l'heure du dîner.
_ Bon je crois que nous avons terminé notre entretien, tu devrais aller rejoindre Hermione pour le dîner elle doit être à la grande salle maintenant.
_ Au revoir. . . Pro. . . Grand-père, finit par dire Harry hésitant.
_ Au revoir, fiston, répondit Dumbledore en souriant.
Harry sortit et se rendit dans la grande salle où il retrouva Hermione. Il avait encore les yeux rouges et gonflés dus aux larmes. Il s'assied à côté d'elle et lui serra la main. Elle le regarda et lui donna un tendre baiser sur la joue. Elle lui sourit et il lui rendit son sourire. Harry décida de ne pas raconter l'échange qu'il avait eu avec Dumbledore à Hermione, il lui dit simplement qu'ils avaient mis certaines choses au clair et elle se contenta de cette réponse. Après le dîner, ils s'embrassèrent avant de se séparer, Hermione devait se rendre au cours de perfectionnement et Harry chez Mc Gonagall pour faire du rattrapage scolaire.
Harry se réveilla tôt ce matin, c'était aujourd'hui qu'il devait partir pour les vacances de Pâques. Il regarda Hermione dormir, puis il se dit qu'il ne dormirait avec elle que dans trois jours, alors il devait en profiter. Il caressa le dos de Hermione tout doucement et celle-ci ne tarda pas à se réveiller. Elle lui dit :
_ Bonjour, c'est bien de se faire réveiller ainsi.
_ Bien dormi, Herm, fit-il en souriant. Tu sais, si je pouvais je te réveillerais comme ça tous les matins.
_ Mmmm, tu es trop gentil. Quel heure est-il, il me semble que c'est encore un peu sombre.
_ Peu importe, ce qui compte c'est le temps qu'on passe ensemble, non.
_ Oui, mais j'aime bien dormir aussi avec toi, alors quel heure est-il ?
_ 5h, dit Harry dans un murmure à peine audible. Tu es ravissante.
_ 5h, 5 heures ! Harry, il est un peu tôt, non.
_ Il n'est jamais trop tôt pour
_ Pour. . . pour quoi qu'est-ce qui est si important pour qu'on se réveille à 5h du matin.
_ Çà, dit Harry en l'embrassant tout en lui enlevant sa robe de nuit.
_ Mmmm, décidément vous les garçons, dit-elle en souriant.
_ Vous les garçons, comme si cela ne te tentait pas ce matin, répondit-il en lui caressant les seins.
_ Mmmm, oui, tu as raison, c'est une excellente façon de se réveiller. Ils s'embrassèrent et firent passionnément l'amour. Puis ils se levèrent et allèrent prendre un bain tous les deux. Ensuite ils se préparèrent pour leur départ. Les diligences devaient les amener pour le train après le déjeuner. Ils prirent place dans une diligence avec Ginny et Fred Weasley. Hermione regarda alors Harry et une larme coula sur sa joue.
_ Qu'est-ce qu'il y a Herm, lui dit-il en passant son bras autour de ses épaules.
_ La dernière fois qu'on s'est assis dans une diligence c'était pour . . .
_ Ron, termina Harry. Oui je m'en souviens. Il regarda les Weasley et ceux-ci leur souriaient.
_ Il me manque à moi aussi, dit Ginny, mais maintenant, je sais que je peux compter sur vous deux. Et Harry je te considère comme un de mes grands frères.
_ Oui, ajouta Fred, et moi comme le petit frère à qui on peut jouer des tours, je sais que c'est la même chose pour Georges.
_ Oh, mais pas trop de tours, alors dit Harry en riant.
Le voyage à bord du Poudlard Express se déroula sans problème et ils arrivèrent sur le quai 9 ¾ comme prévu, à l'heure convenu. Dès qu'ils franchirent la barrière leur permettant de retourner vers le monde moldu, ils aperçurent les Weasley, Sirius, Rémus et les Granger qui les attendaient. Hermione et Harry s'avançaient main dans la main en direction des Granger. Harry voulait faire bonne impression, il ne voulait pas créer de problème à Hermione qui n'avait pas encore dit à ses parents qu'elle était enceinte de lui. Elle le leur dirait ce soir au souper. Elle ne voulait pas que Harry soit là au cas ou son père serait trop en colère. Hermione lui lâcha la main et alla embrasser ses parents qui l'entouraient de leurs bras. Puis Hermione se recula et dit
_ Maman, Papa, je vous présente l'homme de ma vie, M. Harry Potter. Les Granger regardèrent leur fille et comprirent qu'elle était amoureuse. Mme Granger souria et M. Granger soupira.
_ Bonjour Harry, cela me fait plaisir de te revoir, dit Mme Granger.
_ Moi aussi, fit simplement le père de Hermione en lui serrant la main.
_ Je suis heureux moi aussi de vous revoir, dit un Harry rougissant de timidité.
_ Harry, dit alors Rémus, tu vas bien. Il l'étreignit. Dis tu me présente à cette charmante jeune femme avant que Sirius arrive.
_ Heu, oui, M. et Mme Granger, je vous présente mon tuteur, M. Rémus Lupin.
_ Enchanté fit Rémus en baisant la main de la mère d'Hermione. Celle-ci sourit.
_ Hey, Rémus tu en profites quand je ne suis pas là, mais Hermione, tu ne m'avais pas dit que tu avais une s?ur. Mlle, fit-il en baisant la main de Mme Granger qui rougissait.
_ Plutôt, Mme Rose Granger. Et je suis la maman de Hermione.
_ Comme je suis désolé, vous avez l'air tellement jeune que j'ai cru que vous étiez sa s?ur et vous M. dit-il en s'adressant au père, vous devez être un homme très comblé, vous avez la plus merveilleuse des filles et la plus belle des épouses.
_ Oui, fit alors M. Granger en souriant, et je crois que j'ai maintenant le meilleur gendre qui soit, d'après ce que je vois. Et vous êtes. . .
_ Sirius Black, Monsieur, le parrain de Harry.
_ Enchanté !
Sentant la séparation proche Hermione et Harry s'embrassaient comme si c'était la dernière fois qu'ils se voyaient. Ils avaient de la difficulté à se séparer, même si les Granger disaient qu'ils avaient une longue route à faire et que Sirius disait qu'ils avaient plusieurs achats à effectuer avant de rentrer. Puis, Molly Weasley décida d'intervenir pour séparer le couple.
_ Hermione, Harry, je crois que vous êtes attendu !
_ Oui, malheureusement dit Harry. Hermione, je t'écrirai tous les jours et on se revoit au Terrier.
_ Je vais m'ennuyer terriblement de toi, Harry, et j'ai hâte de te revoir au Terrier. Je t'aime.
_ Et moi, je n'ai pas de mot pour t'exprimer tout l'amour que j'ai pour toi. Je t'aime Hermione. Il l'embrasa rapidement sur la bouche et ils se séparèrent.
Harry fut heureux de se retrouver dans la maison de Rémus, mais il ne se sentait pas vraiment bien, il avait mal à la tête et avait l'impression d'un poids sur son c?ur. Mais il n'en dit rien aux deux hommes. Il avait acheté un cadeau à Hermione et voulait lui remettre à Pâques, mais Sirius lui avait conseiller d'en informer les parents de celle-ci avant pour ne pas les offusquer, que c'était la tradition. Alors après un maigre souper, car il ne se sentait pas bien, il monta à sa chambre écrire deux lettres, une pour son Hermione et une pour ses parents. Il mit les deux lettres dans une grande enveloppe sur laquelle il inscrit M. et Mme Granger. Il dit alors à Hedwige de remettre l'enveloppe qu'à eux, et non à Hermione et Hedwige acquiésca avant de s'envoler. Puis Harry fut pris d'un mal de c?ur et alla vomir dans la salle de bain.
Hermione venait d'apprendre la nouvelle à ses parents. Ceux-ci ne réagissaient pas trop mal, sa mère était compréhensive et ne lui en voulait pas, mais son père avait dit qu'il devait expliquer certaines choses à ce Potter avec ses poings. Hermione assise au bout de la table, ils venaient de terminer le souper, était triste et ne se sentait pas bien. Puis Hedwige frappa à la fenêtre de la salle à dîner, Hermione se précipita pour lui ouvrir et tenta de prendre la lettre, mais la chouette se dirigea sur l'épaule de son père. Celui-ci prit la lettre et remarqua qu'elle lui était adressée. Il l'ouvrit et vit deux enveloppes, une pour lui et l'autre pour sa fille, il lui tendit cette dernière et ouvrit la sienne en invitant sa femme à venir lire la lettre avec lui. Rose Granger se rapprocha de lui et ils lirent la lettre. Pendant ce temps, Hermione lisait déjà la sienne et avait les yeux pleins d'eau. Comme elle s'ennuyait, et comme elle l'aimait. Elle regardait ses parents absorbés par leur lecture, ils semblaient surpris et sa mère avait même une larme au coin des yeux.
_ Maman, Papa qui vous a envoyé cette lettre, demanda-t-elle.
_ C'est Harry, dit son père.
_ Que voulait-il vous dire ?
_ Rien d'important, ma chérie, dit alors sa mère, tu devrais aller te reposer, monte dans ta chambre, maintenant. Hermione s'exécuta sans problème, elle avait vraiment mal au c?ur. Lorsqu'elle disparu, M. Granger entreprit une seconde fois la lecture de la lettre de Harry, mais cette fois à voix haute.
Cher Monsieur et Madame Granger,
À l'heure actuelle vous vous dites sûrement que je suis un petit parfait idiot qui ne peut contrôler ses ardeurs sexuelles. Et oui, vous avez raison. Je me sents si idiot de ce que j'ai fait à votre fille que j'ai l'impression que j'aurais besoin d'un bon coup de poing dans la figure de votre part, et sachez que je le mériterais.
Par contre, je ne peux m'empêcher d'être heureux de ce qui nous arrive à votre fille et à moi. C'est purement égocentrique, voyez-vous, je n'ai jamais eu de famille et maintenant dans quelques mois, j'en fonderai une. Je peux vous assurer que j'aime énormément votre fille et qu'elle ne manquera jamais de rien avec moi. Je suis heureux que lorsqu'elle est heureuse et j'ai du chagrin lorsqu'elle est triste. C'est pour cette raison que je vous écris. Je veux vous demander la permission de marier votre fille. Parce que j'ai peur que Voldemort me retrouve et que j'en meure, je ne voudrais pas que votre fille se retrouve alors seule à éléver un orphelin sans nom et sans argent, alors que j'ai trop de gallions dans mon coffre à la Grigotts pour les compter. En me mariant avec elle, je lui apporterai la sécurité financière nécessaire à l'éducation de notre enfant et à son confort matériel. Et en plus, j'adore votre fille. Je lui apporterai aussi tout l'amour que contient mon c?ur. Je sais que nous sommes jeunes, mais sachez, M. et Mme Granger, qu'il n'y a pas d'âge pour aimer et que l'amour que je ressens pour votre fille est immense. J'aimerais que vous me faites parvenir votre réponse le plus tôt possible et je suis heureux de peut-être faire parti de votre famille.
Bien à vous, Harry James Potter, Amoureux fou d'Hermione Granger.
_ Que fait-on, dit alors Mme Granger.
_ Je crois que ce jeune homme fera un très bon gendre, qu'en penses-tu, Rose.
_ Oui, mais j'aimerais qu'ils fassent un mariage normal, écrit-lui. On va fêter leurs fiançailles à Pâques, ici avec sa famille à lui et la famille Weasley.
_ Je ne savais pas que ce jeune homme aimait notre fille à ce point-là. Je crois qu'Hermione sera très heureuse avec lui, qu'en penses-tu Rose.
_ Oui tu as raison. Elle entendit alors Hermione qui semblait courir. Elle monta rapidement et trouva Hermione devant la toilette, elle était malade. Elle s'occupa de sa fille tandis que son mari répondait à la missive reçue et attacha la réponse à la patte d'Hedwige qui s'envola aussitôt.
_ Maître Lupin, dit une Dobby.
_ Oui, Dobby ?
_ C'est Monsieur Harry Potter, Monsieur.
_ Oui, qu'y a-t-il ?
_ Il est malade, il vomit depuis qu'il est monté.
_ Malade ?, fit Sirius inquiet, j'y vais.
_ Moi aussi, dit Rémus. Les deux hommes montèrent rapidement et se rendirent dans la chambre de Harry où ils le trouvèrent assis devant la toilette. Il ne semblait pas en grande forme et son teint était blanc. Ils prirent Harry dans leurs bras et le déposèrent sur le lit. Rémus fit apparaître un petit sceau qu'il plaça près du lit. Et s'installa sur une chaise près de lui.
_ Je m'en occupe pour tout de suite, dit-il à Sirius. Qu'est-ce qu'il a selon toi ?
_ Ce n'est sûrement pas quelque chose qu'il a mangé puisque j'ai mangé la même chose que lui durant la journée, mais en plus grande quantité.
_ Alors c'est quoi d'après-toi ? Je veux dire d'après ce que je vois, c'est plus qu'une simple petite maladie. Qu'en penses-tu ?
_ Oui, probablement. Puis il vit Hedwige arrivée dans la chambre. Il prit alors la lettre qu'elle portait et remarqua qu'elle provenait de M. Granger. Il regarda Harry qui dormait et ouvrit la lettre.
_ Et, mais ce n'est pas à toi cette lettre, dit alors Rémus.
_ Oui, mais je me disais que peut-être qu'Hermione est malade elle aussi et c'est pour cette raison que son père écrit à Harry.
_ Mais non, tu sais bien, c'est la réponse.
_ Oui, mais peut-être qu'il parle d'Hermione.
_ Hermione, où ça ? dit alors Harry d'une voix endormi.
_ Harry, nous venons de recevoir une lettre de M. Granger, me permets-tu de la lire.
_ Si tu me la lis fort. C'est d'accord.
Sirius prit la lettre.
Cher M. Harry James Potter,
Sachez que ce sera un honneur pour moi et ma femme de vous compter dans notre famille. Je sais désormais que ma fille sera entre bonne main avec vous et qu'elle aura tout l'amour qu'elle mérite d'avoir sans jamais ne rien manquer.
Il y a toutefois une petite condition. Nous aimerions que vous veniez fêter vos fiançailles ici d'une façon non sorcier, vous vous dites sûrement de façon moldue. Votre mariage devra lui aussi être célébrer de cette façon.
Ma femme prépare la réception des fiançailles pour Pâques prochain et vous pouvez inviter votre famille et la famille Weasley. Nous nous ferons un plaisir de tous vous accueillir.
Maintenant, Harry, je dois te laisser parce que Hermione est malade. Elle vomit depuis une heure et je suis très inquiet. Mais je sais qu'elle sera heureuse lorsqu'elle se retrouvera dans tes bras.
Avec mes sincères félicitations pour avoir su conquérir le c?ur de ma fille,
M. Charles David Granger
_ Et bien il est d'accord on dirait, dit alors Rémus en regardant le sourire de Harry. Celui-ci regarda son tuteur avant de vomir, à nouveau, dans le sceau près de son lit. Sirius le regarda et sembla réfléchir. Il reprit la lettre et la relu rapidement.
_ Oui, c'est ça, dit-il.
_ Quoi, demanda Rémus.
_ Les promesses, répondit-il en chuchotant.
_ Les promesses ?
_ Harry et Hermione se sont fait des promesses lors du décès de Ron.
_ Oh, je comprends, quel genre de promesse ?
_ Du genre, je ne te quitterai pas ou ne t'abandonnerai pas.
_ Oh, je crois que nous devrions aller chercher Hermione et l'héberger ici jusqu'à ce qu'ils se rendent au Terrier.
_ Je crois bien que oui. Et le plus tôt sera le mieux.
_ Je vais y aller, dit alors Rémus, je transplanerai là-bas et expliquerai la situation. Toi, vas dans la salle de bain tu trouveras dans l'armoire une petite fiole rose, donnes tout le contenu de la fiole à Harry, il va s'endormir et n'aura plus de maux de c?ur. J'y vais, bye. Un pop se fit entendre et Rémus disparu.
Sirius donna le contenu de la fiole à Harry, puis celui-ci s'endormit. Sirius prit sa baguette et remit un peu d'ordre dans la chambre et ouvrit la fenêtre pour rafraîchir l'air de la pièce. Peu de temps après Lupin apparu avec Hermione directement dans la chambre de Harry.
_ Bonjour, dit alors Sirius.
_ Bonjour répondit-elle en ayant un haut le c?ur. Sirius lui mit alors le sceau près d'elle et elle vomit.
_ Repose-toi, maintenant Hermione, tu te sentiras mieux dans à peine une heure. La jeune fille se coucha près de Harry qui se retourna instinctivement pour la prendre dans ses bras et ce même s'il dormait profondément.
Le lendemain Harry se réveilla et vit Hermione près de lui, il allait vraiment mieux que la veille. Il sourit et lui caressa les cheveux. Elle ne tardait pas à se réveiller et elle lui sourit.
_ Tu vas bien ce matin, chérie, dit Harry. C'est la première fois qu'il l'appelait comme cela.
_ Oui, grâce à tes bras, mon amour. Lui dit-elle. Ils se levèrent et allèrent déjeuner. Sirius et Rémus les accueillirent souriants et soulagés.
_ On dirait que vous allez mieux, dit Sirius.
_ Oui, je vais mieux. Dit Harry.
_ Et moi aussi, ajouta Hermione.
Le déjeuner se déroula bien comme le reste de la journée d'ailleurs. Harry avait réussit à comploter avec Rémus lors de la préparation du dîner pour qu'ils le laissent seul avec Hermione ce soir, il lui ferait sa demande. Le soir venu, Harry était très nerveux. Il dit à Hermione qu'ils souperaient tous les deux dans sa chambre. Il avait fait apparaître un énorme bouquet de roses rouges attaché avec deux rubans, un rose et un bleu. Il lui donna. Elle l'embrassa. Puis ils soupèrent. Après le souper Harry entraîna Hermione près de lui et il s'agenouilla devant elle. Il déposa un baiser sur son ventre, puis lui pris les mains. Il l'a regarda alors avec tout l'amour qu'il ressentait pour elle.
_ Harry, qu'est-ce que tu. . .
_ Hermione, l'interrompit-il, Granger, voulez-vous, euh, veux-tu m'épouser. Je ne peux pas vivre sans toi, j'ai besoin de toi, pour survivre. Je t'aime. Il lui tendit alors un écrin qu'elle prit dans ses mains et ouvrit pour en découvrir une magnifique bague montée d'un diamant solitaire. Elle le regarda en souriant et lui répondit.
_ Oui, Harry je serai heureuse de devenir ta femme. Il lui mit la bague autour du doigt et l'embrassa passionnément.
UN GROS MERCI POUR LES COMMENTAIRES, JE LES APPRÉCIE ÉNORMÉMENT !!!!
Les personnages ne m'appartiennent pas, mais appartiennent à J.K. Rowling.
Chapitre XVII
Le mois d'avril et ses vacances de Pâques pointait déjà son nez. Harry avait beaucoup de travail à faire, car il avait 6 semaines de cours à rattraper, heureusement pour lui, Dumbledore l'autorisa à abandonner ses cours de DCFM, car il avait déjà prouver qu'il en connaissait assez pour passer celui-ci. Par contre, il avait beaucoup de retard en métamorphose, en enchantement et en potions. Les professeurs Mc Gonagall et Flitwick se montraient toutefois très indulgents envers lui et n'hésitaient pas à l'aider. Le professeur Rogue, prenait un malin plaisir à le rabaisser devant la classe, mais aujourd'hui, il fit une chose qu'Harry aurait cru impossible jusqu'à maintenant, cela s'était déroulé peu avant le début du cours. Tous les élèves étaient installés à leur table de travail, quand Malefoy dit :
_ Le célèbre Potter nous fait l'honneur de sa visite. Harry fit mine de ne rien avoir entendu.
_ Hey Potter, la célébrité te monte à la tête, on dirait, tu ne peux même plus répondre, continua Malefoy. Mais Harry feignait ne pas l'entendre.
_ La sang-de-bourbe tu couches avec tout le monde toi, Ron Weasley, Harry Potter, et maintenant que dirais-tu de t'attaquer à un vrai homme, je te l'offre. Je te jure qu'avec moi tu aurais du plaisir et tu en redemanderais. Dit Malefoy. Harry devint rouge, et Hermione le retint par le bras.
_ Harry, ignore-le. Dit-elle.
_ Hey Potter, tu ramasses les déchets des autres. Tu ne peux même pas te trouver une petite amie digne de toi, tu prends les petites sang de bourde indignes qui sont dévergondées et qui couchent avec tous les gars, heureusement que Weasley est mort, sinon vous auriez couché ensembles tous les trois. Harry sortit alors sa baguette et se plaça devant Malefoy.
_ La ferme ! fit-il en regardant Malefoy.
_ Parce que tu avoues que ta petite-copine est une salope. Répondit Malefoy en menaçant Harry de sa baguette.
_ Malefoy, si tu n'arrêtes pas tes injures, tout de suite, je te jure que tu regretteras. Répondit calmement Harry.
_ Non, je n'ai pas encore terminé. Dit-il.
_ Hey bien je crois que si, répondit alors une voix devant la classe, Rogue venait d'apparaître.
_ Professeur Rogue, commença Malefoy, Potter voulait me jeter un sort, je voulais seulement me défendre.
_ M. Malefoy, taisez-vous ! Si Potter avait voulu vous jeter un sort, il n'aurait pas sorti sa baguette. Vous l'avez sûrement provoquer. 15 points vous serons donc retirés. M. Potter, s'il vous plaît, venez ici à l'avant. Harry s'exécuta inquiet. M. Potter faites venir ici ce grimoire qui est tout au fond de la classe avec un sortilège d'attraction. Harry sortit sa baguette, mais Rogue lui prit en ajoutant qu'il devait le faire sans baguette.
_ Accio, grimoire, fit Harry en pointant l'objet en question avec son index et ledit objet atterrit dans ses mains. Les gryffondors applaudirent et Malefoy sembla jaloux.
_ Vous voyez M. Malefoy, vous n'êtes pas de taille à vous battre en duel avec M. Potter, alors à l'avenir, regardez qui sont les personnes que vous provoquez sinon, vous pourriez en subir de graves conséquences. M. Potter, j'accorde 15 points à Gryffondor pour votre sang-froid. Vous pouvez retourner à votre place. Harry s'exécuta en silence, puis le reste du cours se déroula normalement. Alors qu'il s'approcha de la porte pour sortir de la classe, Rogue le retint par un bras et lui dit
_ Potter, je voulais vous féliciter pour avoir garder votre sang-froid devant les insultes de Malefoy.
_ Euh, merci, dit timidement Harry, il faut dire que j'avais de l'aide, dit- il en regardant Hermione qui lui tenait la main.
_ Vous pouvez y aller maintenant, Mlle Granger, on se retrouve à la salle de perfectionnement et vous Harry, vous devriez aller parler avec Dumbledore. Au revoir. Harry et Hermione quittèrent la classe.
_ Il a raison tu devrais aller voir Dumbledore.
_ Ouin, dit-il incertain. Seulement si tu m'embrasses.
_ Ce sera un grand plaisir. Elle l'embrassa, puis lui dit au revoir en suivant le Professeur Rogue pour se rendre à son nouveau cours. Harry partit en direction du bureau de Dumbledore.
_ Harry, entre, il y a longtemps que je t'attendais dit le directeur.
_ Bonjour répondit simplement Harry en s'assoyant.
_ Je voulais te demander où iras-tu pour les vacances de Pâques.
_ J'irai deux jours chez Rémus et le reste du temps je serai au Terrier chez les Weasley.
_ Est-ce que Hermione sera avec toi ?
_ Elle viendra me rejoindre au Terrier, elle voulait passer un peu de temps avec ses parents.
_ Alors vous serez séparés un certain temps, dit l'homme qui sembla soucieux.
_ Oui, trois jours, je crois. Pourquoi, cela pose un problème ?
_ Tout dépend de vos promesses, Harry, mais si jamais tu ne te sens pas bien durant ces trois jours ce sera tout à fait normal.
_ Pourriez-vous m'expliquer plus clairement s'il-vous-plaît ?
_ Non, désolé Harry, mais vous devez le découvrir par vous mêmes quelles seront les conséquences de ces promesses.
_ Ah, répondit Harry, c'est tout ce que vous vouliez me demander ?
_ Non, Harry, ce n'est pas tout. Je voulais savoir pourquoi tu deviens en colère dès qu'on parle du fait que tu es l'héritier et qu'on ne veut pas t'expliquer certaines choses.
_ Depuis la mort de mes parents je vis avec ces horribles Dursley. Je n'ai jamais rien reçu d'eux, pas la moindre attention, rien, je suis considéré comme un esclave là-bas et ils me traite comme si j'étais un moins que rien. Et vous, vous arrivez et me dites que vous êtes de ma famille. Vous n'avez rien fait ! Vous auriez pu me prendre avec vous au lieu de m'envoyer chez ces gens. Non, vous avez préféré continuer votre petite vie tranquille, être l'héritier, et ne pas vous soucier du prochain. Tant pis, pour lui, laissons-le chez les moldus.
_ Même si j'avais voulu t'élever Harry, je n'aurais pas pu. Lily ne savait pas que j'étais son grand-père. Et puis tu étais plus en sécurité chez les Dursley que tu ne l'aurais été si tu avais été élevé par moi. Tous les sorciers, les mangemorts voulant se venger, la célébrité, et tout, je ne suis pas certain que tu aurais apprécié.
_ En sécurité chez les Dursley, vous trouvez que c'est sécuritaire, vous un endroit ou l'on vous adresse la parole seulement lorsqu'on veut vous fassiez quelque chose ou seulement pour vous criez dessus ! Ils m'ont nourri, fournit des vêtements, mais c'est tout ce que j'ai reçu d'eux. Je ne me suis jamais senti aimé là-bas, de toute ma vie, c'est la première fois que je me sens aimé parce que je suis moi, pas parce que je suis célèbre ou autre chose, non, parce que c'est moi, tout simplement. La sécurité, ce n'est pas seulement le matériel, ça inclut aussi l'amour de quelqu'un qui tient à nous et cela, voyez-vous je ne l'ai jamais ressenti des Dursley, jamais. Harry termina en pleurant. Dumbledore le regarda tristement.
_ Je ne croyais pas que cela se passerait de cette façon chez les Dursley, Harry, je suis désolé, vraiment désolé, réussit à dire sincèrement le vieil homme. Je pensais bien faire. Je ne voulais pas te faire souffrir.
_ Le mal est fait maintenant. Cet été, j'ai enfin ressenti une immense joie lorsque j'ai vu que j'allais habiter avec mon parrain et Rémus. Là, pour la première fois de ma vie, j'ai réalisé que des personnes pouvaient m'aimer et que je pouvais avoir confiance en eux. Je crois qu'il était temps, je suis rendu à 15 ans et c'était la première fois de ma vie que je vivais ce sentiment-là, répondit Harry en pleurant.
_ Je comprend, maintenant, tu m'en veux parce que je ne t'ai pas pris. Sache, maintenant, Harry, que je m'en veux moi aussi. Je réalise que j'ai fait une énorme erreur. Je suis extrêmement désolé et je te demande de m'excuser.
_ Désolé, mais je ne suis pas encore prêt à vous pardonner, je devrai assimiler tout ça avant, mais je pense que je vais vous pardonner rapidement, car désormais je devrai montrer le bon exemple à mon enfant. J'ai bien l'intention de lui donner tout ce que je n'ai pas eu, tout l'amour que je n'ai pas eu. J'espère avoir enfin une vraie famille avec Hermione, mon enfant, Sirius et Rémus.
_ Je te le souhaite Harry, dit alors le vieil homme ému.
_ Je me le souhaite moi aussi, ajouta Harry en regardant sa montre. Il était l'heure du dîner.
_ Bon je crois que nous avons terminé notre entretien, tu devrais aller rejoindre Hermione pour le dîner elle doit être à la grande salle maintenant.
_ Au revoir. . . Pro. . . Grand-père, finit par dire Harry hésitant.
_ Au revoir, fiston, répondit Dumbledore en souriant.
Harry sortit et se rendit dans la grande salle où il retrouva Hermione. Il avait encore les yeux rouges et gonflés dus aux larmes. Il s'assied à côté d'elle et lui serra la main. Elle le regarda et lui donna un tendre baiser sur la joue. Elle lui sourit et il lui rendit son sourire. Harry décida de ne pas raconter l'échange qu'il avait eu avec Dumbledore à Hermione, il lui dit simplement qu'ils avaient mis certaines choses au clair et elle se contenta de cette réponse. Après le dîner, ils s'embrassèrent avant de se séparer, Hermione devait se rendre au cours de perfectionnement et Harry chez Mc Gonagall pour faire du rattrapage scolaire.
Harry se réveilla tôt ce matin, c'était aujourd'hui qu'il devait partir pour les vacances de Pâques. Il regarda Hermione dormir, puis il se dit qu'il ne dormirait avec elle que dans trois jours, alors il devait en profiter. Il caressa le dos de Hermione tout doucement et celle-ci ne tarda pas à se réveiller. Elle lui dit :
_ Bonjour, c'est bien de se faire réveiller ainsi.
_ Bien dormi, Herm, fit-il en souriant. Tu sais, si je pouvais je te réveillerais comme ça tous les matins.
_ Mmmm, tu es trop gentil. Quel heure est-il, il me semble que c'est encore un peu sombre.
_ Peu importe, ce qui compte c'est le temps qu'on passe ensemble, non.
_ Oui, mais j'aime bien dormir aussi avec toi, alors quel heure est-il ?
_ 5h, dit Harry dans un murmure à peine audible. Tu es ravissante.
_ 5h, 5 heures ! Harry, il est un peu tôt, non.
_ Il n'est jamais trop tôt pour
_ Pour. . . pour quoi qu'est-ce qui est si important pour qu'on se réveille à 5h du matin.
_ Çà, dit Harry en l'embrassant tout en lui enlevant sa robe de nuit.
_ Mmmm, décidément vous les garçons, dit-elle en souriant.
_ Vous les garçons, comme si cela ne te tentait pas ce matin, répondit-il en lui caressant les seins.
_ Mmmm, oui, tu as raison, c'est une excellente façon de se réveiller. Ils s'embrassèrent et firent passionnément l'amour. Puis ils se levèrent et allèrent prendre un bain tous les deux. Ensuite ils se préparèrent pour leur départ. Les diligences devaient les amener pour le train après le déjeuner. Ils prirent place dans une diligence avec Ginny et Fred Weasley. Hermione regarda alors Harry et une larme coula sur sa joue.
_ Qu'est-ce qu'il y a Herm, lui dit-il en passant son bras autour de ses épaules.
_ La dernière fois qu'on s'est assis dans une diligence c'était pour . . .
_ Ron, termina Harry. Oui je m'en souviens. Il regarda les Weasley et ceux-ci leur souriaient.
_ Il me manque à moi aussi, dit Ginny, mais maintenant, je sais que je peux compter sur vous deux. Et Harry je te considère comme un de mes grands frères.
_ Oui, ajouta Fred, et moi comme le petit frère à qui on peut jouer des tours, je sais que c'est la même chose pour Georges.
_ Oh, mais pas trop de tours, alors dit Harry en riant.
Le voyage à bord du Poudlard Express se déroula sans problème et ils arrivèrent sur le quai 9 ¾ comme prévu, à l'heure convenu. Dès qu'ils franchirent la barrière leur permettant de retourner vers le monde moldu, ils aperçurent les Weasley, Sirius, Rémus et les Granger qui les attendaient. Hermione et Harry s'avançaient main dans la main en direction des Granger. Harry voulait faire bonne impression, il ne voulait pas créer de problème à Hermione qui n'avait pas encore dit à ses parents qu'elle était enceinte de lui. Elle le leur dirait ce soir au souper. Elle ne voulait pas que Harry soit là au cas ou son père serait trop en colère. Hermione lui lâcha la main et alla embrasser ses parents qui l'entouraient de leurs bras. Puis Hermione se recula et dit
_ Maman, Papa, je vous présente l'homme de ma vie, M. Harry Potter. Les Granger regardèrent leur fille et comprirent qu'elle était amoureuse. Mme Granger souria et M. Granger soupira.
_ Bonjour Harry, cela me fait plaisir de te revoir, dit Mme Granger.
_ Moi aussi, fit simplement le père de Hermione en lui serrant la main.
_ Je suis heureux moi aussi de vous revoir, dit un Harry rougissant de timidité.
_ Harry, dit alors Rémus, tu vas bien. Il l'étreignit. Dis tu me présente à cette charmante jeune femme avant que Sirius arrive.
_ Heu, oui, M. et Mme Granger, je vous présente mon tuteur, M. Rémus Lupin.
_ Enchanté fit Rémus en baisant la main de la mère d'Hermione. Celle-ci sourit.
_ Hey, Rémus tu en profites quand je ne suis pas là, mais Hermione, tu ne m'avais pas dit que tu avais une s?ur. Mlle, fit-il en baisant la main de Mme Granger qui rougissait.
_ Plutôt, Mme Rose Granger. Et je suis la maman de Hermione.
_ Comme je suis désolé, vous avez l'air tellement jeune que j'ai cru que vous étiez sa s?ur et vous M. dit-il en s'adressant au père, vous devez être un homme très comblé, vous avez la plus merveilleuse des filles et la plus belle des épouses.
_ Oui, fit alors M. Granger en souriant, et je crois que j'ai maintenant le meilleur gendre qui soit, d'après ce que je vois. Et vous êtes. . .
_ Sirius Black, Monsieur, le parrain de Harry.
_ Enchanté !
Sentant la séparation proche Hermione et Harry s'embrassaient comme si c'était la dernière fois qu'ils se voyaient. Ils avaient de la difficulté à se séparer, même si les Granger disaient qu'ils avaient une longue route à faire et que Sirius disait qu'ils avaient plusieurs achats à effectuer avant de rentrer. Puis, Molly Weasley décida d'intervenir pour séparer le couple.
_ Hermione, Harry, je crois que vous êtes attendu !
_ Oui, malheureusement dit Harry. Hermione, je t'écrirai tous les jours et on se revoit au Terrier.
_ Je vais m'ennuyer terriblement de toi, Harry, et j'ai hâte de te revoir au Terrier. Je t'aime.
_ Et moi, je n'ai pas de mot pour t'exprimer tout l'amour que j'ai pour toi. Je t'aime Hermione. Il l'embrasa rapidement sur la bouche et ils se séparèrent.
Harry fut heureux de se retrouver dans la maison de Rémus, mais il ne se sentait pas vraiment bien, il avait mal à la tête et avait l'impression d'un poids sur son c?ur. Mais il n'en dit rien aux deux hommes. Il avait acheté un cadeau à Hermione et voulait lui remettre à Pâques, mais Sirius lui avait conseiller d'en informer les parents de celle-ci avant pour ne pas les offusquer, que c'était la tradition. Alors après un maigre souper, car il ne se sentait pas bien, il monta à sa chambre écrire deux lettres, une pour son Hermione et une pour ses parents. Il mit les deux lettres dans une grande enveloppe sur laquelle il inscrit M. et Mme Granger. Il dit alors à Hedwige de remettre l'enveloppe qu'à eux, et non à Hermione et Hedwige acquiésca avant de s'envoler. Puis Harry fut pris d'un mal de c?ur et alla vomir dans la salle de bain.
Hermione venait d'apprendre la nouvelle à ses parents. Ceux-ci ne réagissaient pas trop mal, sa mère était compréhensive et ne lui en voulait pas, mais son père avait dit qu'il devait expliquer certaines choses à ce Potter avec ses poings. Hermione assise au bout de la table, ils venaient de terminer le souper, était triste et ne se sentait pas bien. Puis Hedwige frappa à la fenêtre de la salle à dîner, Hermione se précipita pour lui ouvrir et tenta de prendre la lettre, mais la chouette se dirigea sur l'épaule de son père. Celui-ci prit la lettre et remarqua qu'elle lui était adressée. Il l'ouvrit et vit deux enveloppes, une pour lui et l'autre pour sa fille, il lui tendit cette dernière et ouvrit la sienne en invitant sa femme à venir lire la lettre avec lui. Rose Granger se rapprocha de lui et ils lirent la lettre. Pendant ce temps, Hermione lisait déjà la sienne et avait les yeux pleins d'eau. Comme elle s'ennuyait, et comme elle l'aimait. Elle regardait ses parents absorbés par leur lecture, ils semblaient surpris et sa mère avait même une larme au coin des yeux.
_ Maman, Papa qui vous a envoyé cette lettre, demanda-t-elle.
_ C'est Harry, dit son père.
_ Que voulait-il vous dire ?
_ Rien d'important, ma chérie, dit alors sa mère, tu devrais aller te reposer, monte dans ta chambre, maintenant. Hermione s'exécuta sans problème, elle avait vraiment mal au c?ur. Lorsqu'elle disparu, M. Granger entreprit une seconde fois la lecture de la lettre de Harry, mais cette fois à voix haute.
Cher Monsieur et Madame Granger,
À l'heure actuelle vous vous dites sûrement que je suis un petit parfait idiot qui ne peut contrôler ses ardeurs sexuelles. Et oui, vous avez raison. Je me sents si idiot de ce que j'ai fait à votre fille que j'ai l'impression que j'aurais besoin d'un bon coup de poing dans la figure de votre part, et sachez que je le mériterais.
Par contre, je ne peux m'empêcher d'être heureux de ce qui nous arrive à votre fille et à moi. C'est purement égocentrique, voyez-vous, je n'ai jamais eu de famille et maintenant dans quelques mois, j'en fonderai une. Je peux vous assurer que j'aime énormément votre fille et qu'elle ne manquera jamais de rien avec moi. Je suis heureux que lorsqu'elle est heureuse et j'ai du chagrin lorsqu'elle est triste. C'est pour cette raison que je vous écris. Je veux vous demander la permission de marier votre fille. Parce que j'ai peur que Voldemort me retrouve et que j'en meure, je ne voudrais pas que votre fille se retrouve alors seule à éléver un orphelin sans nom et sans argent, alors que j'ai trop de gallions dans mon coffre à la Grigotts pour les compter. En me mariant avec elle, je lui apporterai la sécurité financière nécessaire à l'éducation de notre enfant et à son confort matériel. Et en plus, j'adore votre fille. Je lui apporterai aussi tout l'amour que contient mon c?ur. Je sais que nous sommes jeunes, mais sachez, M. et Mme Granger, qu'il n'y a pas d'âge pour aimer et que l'amour que je ressens pour votre fille est immense. J'aimerais que vous me faites parvenir votre réponse le plus tôt possible et je suis heureux de peut-être faire parti de votre famille.
Bien à vous, Harry James Potter, Amoureux fou d'Hermione Granger.
_ Que fait-on, dit alors Mme Granger.
_ Je crois que ce jeune homme fera un très bon gendre, qu'en penses-tu, Rose.
_ Oui, mais j'aimerais qu'ils fassent un mariage normal, écrit-lui. On va fêter leurs fiançailles à Pâques, ici avec sa famille à lui et la famille Weasley.
_ Je ne savais pas que ce jeune homme aimait notre fille à ce point-là. Je crois qu'Hermione sera très heureuse avec lui, qu'en penses-tu Rose.
_ Oui tu as raison. Elle entendit alors Hermione qui semblait courir. Elle monta rapidement et trouva Hermione devant la toilette, elle était malade. Elle s'occupa de sa fille tandis que son mari répondait à la missive reçue et attacha la réponse à la patte d'Hedwige qui s'envola aussitôt.
_ Maître Lupin, dit une Dobby.
_ Oui, Dobby ?
_ C'est Monsieur Harry Potter, Monsieur.
_ Oui, qu'y a-t-il ?
_ Il est malade, il vomit depuis qu'il est monté.
_ Malade ?, fit Sirius inquiet, j'y vais.
_ Moi aussi, dit Rémus. Les deux hommes montèrent rapidement et se rendirent dans la chambre de Harry où ils le trouvèrent assis devant la toilette. Il ne semblait pas en grande forme et son teint était blanc. Ils prirent Harry dans leurs bras et le déposèrent sur le lit. Rémus fit apparaître un petit sceau qu'il plaça près du lit. Et s'installa sur une chaise près de lui.
_ Je m'en occupe pour tout de suite, dit-il à Sirius. Qu'est-ce qu'il a selon toi ?
_ Ce n'est sûrement pas quelque chose qu'il a mangé puisque j'ai mangé la même chose que lui durant la journée, mais en plus grande quantité.
_ Alors c'est quoi d'après-toi ? Je veux dire d'après ce que je vois, c'est plus qu'une simple petite maladie. Qu'en penses-tu ?
_ Oui, probablement. Puis il vit Hedwige arrivée dans la chambre. Il prit alors la lettre qu'elle portait et remarqua qu'elle provenait de M. Granger. Il regarda Harry qui dormait et ouvrit la lettre.
_ Et, mais ce n'est pas à toi cette lettre, dit alors Rémus.
_ Oui, mais je me disais que peut-être qu'Hermione est malade elle aussi et c'est pour cette raison que son père écrit à Harry.
_ Mais non, tu sais bien, c'est la réponse.
_ Oui, mais peut-être qu'il parle d'Hermione.
_ Hermione, où ça ? dit alors Harry d'une voix endormi.
_ Harry, nous venons de recevoir une lettre de M. Granger, me permets-tu de la lire.
_ Si tu me la lis fort. C'est d'accord.
Sirius prit la lettre.
Cher M. Harry James Potter,
Sachez que ce sera un honneur pour moi et ma femme de vous compter dans notre famille. Je sais désormais que ma fille sera entre bonne main avec vous et qu'elle aura tout l'amour qu'elle mérite d'avoir sans jamais ne rien manquer.
Il y a toutefois une petite condition. Nous aimerions que vous veniez fêter vos fiançailles ici d'une façon non sorcier, vous vous dites sûrement de façon moldue. Votre mariage devra lui aussi être célébrer de cette façon.
Ma femme prépare la réception des fiançailles pour Pâques prochain et vous pouvez inviter votre famille et la famille Weasley. Nous nous ferons un plaisir de tous vous accueillir.
Maintenant, Harry, je dois te laisser parce que Hermione est malade. Elle vomit depuis une heure et je suis très inquiet. Mais je sais qu'elle sera heureuse lorsqu'elle se retrouvera dans tes bras.
Avec mes sincères félicitations pour avoir su conquérir le c?ur de ma fille,
M. Charles David Granger
_ Et bien il est d'accord on dirait, dit alors Rémus en regardant le sourire de Harry. Celui-ci regarda son tuteur avant de vomir, à nouveau, dans le sceau près de son lit. Sirius le regarda et sembla réfléchir. Il reprit la lettre et la relu rapidement.
_ Oui, c'est ça, dit-il.
_ Quoi, demanda Rémus.
_ Les promesses, répondit-il en chuchotant.
_ Les promesses ?
_ Harry et Hermione se sont fait des promesses lors du décès de Ron.
_ Oh, je comprends, quel genre de promesse ?
_ Du genre, je ne te quitterai pas ou ne t'abandonnerai pas.
_ Oh, je crois que nous devrions aller chercher Hermione et l'héberger ici jusqu'à ce qu'ils se rendent au Terrier.
_ Je crois bien que oui. Et le plus tôt sera le mieux.
_ Je vais y aller, dit alors Rémus, je transplanerai là-bas et expliquerai la situation. Toi, vas dans la salle de bain tu trouveras dans l'armoire une petite fiole rose, donnes tout le contenu de la fiole à Harry, il va s'endormir et n'aura plus de maux de c?ur. J'y vais, bye. Un pop se fit entendre et Rémus disparu.
Sirius donna le contenu de la fiole à Harry, puis celui-ci s'endormit. Sirius prit sa baguette et remit un peu d'ordre dans la chambre et ouvrit la fenêtre pour rafraîchir l'air de la pièce. Peu de temps après Lupin apparu avec Hermione directement dans la chambre de Harry.
_ Bonjour, dit alors Sirius.
_ Bonjour répondit-elle en ayant un haut le c?ur. Sirius lui mit alors le sceau près d'elle et elle vomit.
_ Repose-toi, maintenant Hermione, tu te sentiras mieux dans à peine une heure. La jeune fille se coucha près de Harry qui se retourna instinctivement pour la prendre dans ses bras et ce même s'il dormait profondément.
Le lendemain Harry se réveilla et vit Hermione près de lui, il allait vraiment mieux que la veille. Il sourit et lui caressa les cheveux. Elle ne tardait pas à se réveiller et elle lui sourit.
_ Tu vas bien ce matin, chérie, dit Harry. C'est la première fois qu'il l'appelait comme cela.
_ Oui, grâce à tes bras, mon amour. Lui dit-elle. Ils se levèrent et allèrent déjeuner. Sirius et Rémus les accueillirent souriants et soulagés.
_ On dirait que vous allez mieux, dit Sirius.
_ Oui, je vais mieux. Dit Harry.
_ Et moi aussi, ajouta Hermione.
Le déjeuner se déroula bien comme le reste de la journée d'ailleurs. Harry avait réussit à comploter avec Rémus lors de la préparation du dîner pour qu'ils le laissent seul avec Hermione ce soir, il lui ferait sa demande. Le soir venu, Harry était très nerveux. Il dit à Hermione qu'ils souperaient tous les deux dans sa chambre. Il avait fait apparaître un énorme bouquet de roses rouges attaché avec deux rubans, un rose et un bleu. Il lui donna. Elle l'embrassa. Puis ils soupèrent. Après le souper Harry entraîna Hermione près de lui et il s'agenouilla devant elle. Il déposa un baiser sur son ventre, puis lui pris les mains. Il l'a regarda alors avec tout l'amour qu'il ressentait pour elle.
_ Harry, qu'est-ce que tu. . .
_ Hermione, l'interrompit-il, Granger, voulez-vous, euh, veux-tu m'épouser. Je ne peux pas vivre sans toi, j'ai besoin de toi, pour survivre. Je t'aime. Il lui tendit alors un écrin qu'elle prit dans ses mains et ouvrit pour en découvrir une magnifique bague montée d'un diamant solitaire. Elle le regarda en souriant et lui répondit.
_ Oui, Harry je serai heureuse de devenir ta femme. Il lui mit la bague autour du doigt et l'embrassa passionnément.
UN GROS MERCI POUR LES COMMENTAIRES, JE LES APPRÉCIE ÉNORMÉMENT !!!!
