La nouvelle vie de Harry Potter

Les personnages ne m'appartiennent pas, mais appartiennent à J.K. Rowling.

Chapitre XVIII

Aujourd'hui, Harry et Hermione devaient se rendre au Terrier. Sirius et Rémus n'y allaient pas. Ils iraient les rejoindre chez les parents de Hermione pour les fiançailles. Les deux amoureux étaient prêts se tenant près de la cheminée, car ils voyageraient avec la poudre de cheminette.

_ Bon, tout est prêt, Harry, dit Sirius.

_ Oui, on se revoit à Pâques, alors, dit Harry.

_ Mais bien sûr, je ne voudrais manquer cela pour rien au monde, dit Rémus.

_ Merci pour tout, dit alors Hermione en embrassant les deux adultes qui l'avait hébergée.

_ Mademoiselle Granger, fit Sirius en souriant, pourquoi vous vous contentez de ce. . . de ce. . . petit sorcier alors que vous pourriez m'avoir, moi ?

_ Non, c'est avec moi qu'elle serait le mieux, réfléchis un peu Sirius, elle aurait la paix au moins trois soirs par mois, lors des pleines lunes. Dit Rémus en riant.

_ Vous êtes charmant tous les deux, mais j'avoue avoir un penchant pour Harry et en plus il . . . est très très mignon, dit Hermione amusée.

_ Et moi qui croyais que tu en voulais à mon argent, je vois que c'est pour mon corps, répondit Harry en riant.

_ Oh, Harry, fit-elle en lui donnant une petite tape sur l'épaule.

_ Vous devriez y aller, maintenant, M. et Mme Potter, on vous attend chez les Weasley, dit Sirius en souriant.

_ Vas-y en premier Harry, dit Rémus.

_ Je ne sais pas si je dois vous faire confiance à tous les deux, vous draguez ma fiancée devant moi, alors j'imagine ce qui se passe quand je n'y suis pas. Et il pensa, c'est la première fois que j'appelle Hermione ma fiancée.

_ T'inquiètes pas Harry, je saurai les repousser. Dit Hermione. Harry alla serrer son parrain et son tuteur dans ses bras, se dirigea vers la cheminée.

_ Incendio, dit-il, il s'avança dans le feu, jeta la poudre et cria le terrier. Aussitôt, il se sentit transporté, il avait le tourni, puis il atterrit dans la cuisine des Weasley.

_ Harry, je suis heureuse que tu sois-là. L'accueilli Molly avec une immense accolade.

_ Bonjour, Madame, eh, Molly.

_ Bonjour Harry, dit alors Arthur.

_ Bonjour M. . . Arthur.

_ Il y a un petit changement, dit Harry.

_ Ah oui, lequel ?

_ Hermione vient aujourd'hui. D'ailleurs, les trois personnes entendirent le bruit dans la cheminée et virent l'arrivée de Hermione. Celle-ci s'avança et salua M. et Mme Weasley et celle-ci remarqua que Hermione avait une magnifique bague à son annulaire gauche, elle comprit, mais ne dit rien.

Les autres Weasley arrivèrent pour les saluer. Tous semblaient réjouis de revoir Harry au Terrier. Harry se rappelant soudain le conseil de Ron de regarder dans la cuisine, le fit rapidement pour voir ce que voulait dire son ami, après quelques secondes d'observations il tomba sur l'horloge où tous les membres de la famille y étaient représentées qui indiquait le lieu où ils se trouvaient et s'ils étaient en danger de mort. Il constata alors que celle de Ron avait disparu et qu'elle avait été remplacée par la sienne. Les Weasley avait mis Harry dans leur horloge. Il comprit alors, qu'ils le considéraient comme tel, comme de la famille. Il se sentait bien, il avait l'impression d'avoir plusieurs frères et des parents, puis une petite sœur dont il pouvait prendre soin. Il se sentit heureux tout d'un coup. Il regarda encore l'horloge et sourit, puis son regard rencontra un portrait tout souriant de Ron. Comme il aurait aimer que son ami soit présent pour ses fiançailles, son mariage, la naissance de son enfant, il en aurait été le parrain, c'est certain.

_ N'est-ce pas Harry, dit alors une voix.

_ Oui, quoi, répondit-il.

_ Où étais-tu, sur Pluton ?

_ Non, je pensais à . . . à Ron, il me manque.

_ À nous aussi, il nous manque dit alors Molly avec une certaine tristesse. Mais la vie continue et le connaissant il ne voudrait pas que l'on pleure le reste de nos jours sa mort. Qu'en penses-tu Harry ?

_ Oui, vous avez raison, répondit-il en essuyant une larme qui lui coulait sur la joue. Molly vint l'étreindre et lui dit

_ Chut. . . tu as le droit d'avoir du chagrin mon chéri, c'est permis. Elle l'enlaça dans ses bras et lui donna tout l'amour maternel que Harry n'avait jusque là jamais reçu. Il se sentit alors bien très rapidement et dès qu'il sentit qu'il n'avait plus de chagrin il s'éloigna et dit :

_ Merci, Molly. Merci beaucoup de m'accueillir ici.

_ Harry, je te considère comme mon propre fils, tu seras toujours chez toi ici. Nous t'avons même préparé une chambre viens, elle le prit par la main et l'entraîna dans les escaliers suivi de Arthur qui entraînait Hermione. Harry reconnu la porte de l'ancienne chambre de Ron, sauf qu'il n'y avait plus l'écriteau sur lequel était inscrit, Chambre de Ronald, mais un écriteau sur lequel était inscrit, Chambre de la famille Potter. Molly ouvrit la porte et Harry découvrit l'ancienne chambre de son ami. Elle avait été redécorée et était presque plus reconnaissable. Il y avait un grand lit et les murs étaient peints couleur lavande, la chambre semblait apaisante, puis il vit près du lit un petit berceau. Il regarda alors Molly, pourtant ils ne l'avaient pas encore dit. Puis celle-ci ferma la porte et dit alors.

_ Nous avons à parler tous les quatre.

_ Oui, Harry, c'est important. Dit Arthur.

_ Oui, nous écoutons. Dit Hermione en s'assoyant sur le lit.

_ Tout d'abord Harry je ne veux plus que tu te sentes coupable pour ce qui est arrivé à Ron, dit Molly.

_ Heu, oui, j'y travaille, vous savez.

_ Deuxièmement, ne me vouvoie plus.

_ Ok, Molly je vais essayer, mais ce ne sera pas facile.

_ Troisièmement, dit Arthur, si tu as des problèmes, tu pourras toujours et j'insiste, toujours compter sur quelqu'un de la famille, tu ne portes pas le nom de Weasley, mais j'ai dit à ma famille de te considérer comme tel. Donc tu pourras toujours obtenir de l'aide de ceux-ci.

_ Merci, dit Harry, visiblement touché.

_ Quatrièmement, le berceau dans la chambre, c'est Ron qui nous a dit de le mettre dans un rêve.

_ Vous avez rêvé à Ron, dit Hermione.

_ Oui, cela arrive assez souvent, pourquoi il y a un problème, Hermione.

_ Bien nous aussi on rêve souvent à lui et lorsqu'il nous quitte dans les rêves on entend. . .

_ Une cloche. Et oui. Mais avant de décorer la chambre, nous avions pensé Arthur et moi de déménager un des jumeaux ici, dans cette chambre, puis j'ai rêvé à Ron qui me disait de l'aménager pour toi Harry et Hermione. C'est lui qui a dit quelle couleur je devais mettre, ce que je devais écrire sur l'écriteau et le berceau. J'avoue que je ne comprenais pas vraiment pourquoi, mais maintenant que je vous voie tous les deux. Hermione tu as une bague et il me semble que tu semble plus fatiguée que d'habitude alors.

_ Oui, dit Harry, elle est enceinte.

_ Je vois tu prends tes responsabilités, c'est bien cela fiston, dit Arthur en lui ébouriffant les cheveux.

_ Oui, et nous allons nous fiancer à Pâques chez mes parents et vous y êtes tous invités. Des fiançailles façon moldue, il va s'en dire. Dit Hermione en souriant.

_ Nous serons heureux d'y être, répondit Molly, viens Hermione je crois que nos hommes ont encore à parler, laissons-les. Hermione embrassa Harry sur la joue, puis elle sortit de la chambre avec Mme Weasley le laissant seul avec Arthur.

_ Harry je sais comment c'est arrivé. Dit Arthur.

_ Quoi, la mort de Ron.

_ Non euh, la grossesse de Hermione, je sais que tu étais très en colère lorsque c'est arrivé, c'est Dumbledore et Charlie qui me l'ont appris.

_ Heu, oui, c'est vrai dit Harry tristement.

_ Il n'y a que moi et Charlie qui savons ici. Ne t'inquiètes pas. Lorsque je l'ai appris je t'en voulais, mais Dumbledore et Charlie m'ont expliqué et je comprends maintenant, je voulais juste te dire, au cas où cela arriverait de nouveau, je veux dire une grande colère, eh bien je serai la pour te protéger pour ne pas que tu fasse du mal à Hermione, dit-il désolé.

_ Ne vous inquiétez pas de cela, j'ai réussit à trouver un échappatoire à ses colères et j'ai promis sur la tête de Ron et de mon père que je ne ferais plus aucun mal à Hermione.

_ Je ne voulais pas te brusquer, je voulais seulement mettre cela au point.

_ J'ai compris, Arthur, vous agissez comme si vous seriez en quelque sorte mon père, du moins c'est ce que je pense.

_ Oui tu as raison. Je suis persuadé que ton père aurait eu cette discussion avec toi.

_ Arthur est-ce que vous allez pouvoir me servir de père à mon mariage ? demanda-t-il timidement. L'homme le regarda en souriant, il semblait ému.

_ Ce sera un énorme plaisir, même habillé en moldu. Il étreignit Harry dans ses bras. Tu seras le premier de mes fils à se marier. Car c'est ce que tu es pour moi, Harry, un fils et je suis heureux que tu sois ici. Nous allons prendre bien soin de ton bébé et je serai content de jouer au grand-père avec celui-ci.

_ Merci Arthur parvint à articuler Harry très ému.

_ Bon fit l'homme en essuyant une larme au coin de son œil, nous devrions descendre maintenant. Les petites-copines de mes autres fils vont arriver.

_ Les petites-copines ?

_ Oui, Fleur est avec Bill, Pénélope avec Percy, Cho, avec Georges.

_ Cho ? Cho Chang ?

_ Oui, c'est bien cela. Ce sont trois ravissantes jeunes filles et bien élevés, mais je dois dire que j'ai un petit penchant pour Hermione dit-il en entraînant Harry hors de la chambre un bras protecteur sur ses épaules.

Les vacances au Terrier se déroulaient à merveille. Ils firent un match de quidditch amical. Harry se sentait chez lui. Il était heureux. Il faisait partie d'une famille, avec Rémus et Sirius aussi, mais avec les deux hommes ce n'était pas pareil. Au terrier, Molly et Arthur agissaient comme des parents envers lui n'hésitant pas à le gronder, ils le traitaient comme l'un des leurs, tandis que avec Sirius et Rémus, il régnait plus un mélange d'amitié entre les hommes, une très forte amitié. Il savait qu'il pouvait compter sur eux deux, mais il n'avait pas le même sentiment qu'ici avec les Weasley où le sentiment de famille était plus présent, c'était probablement du au grand nombre d'enfants. Molly était au petit soin avec Hermione s'inquiétant toujours de son bien-être, l'obligeant à reprendre deux fois de chaque plat, se coucher tôt et ne pas trop faire de sport violent. Le samedi toute la famille se rendit à Londres côté moldu pour acheter des vêtements pour les fiançailles. Hermione fut d'un grand secours pour tous les aider dans leur choix. Tous les Weasley étaient contents de leurs vêtements. Demain serait un très grand jour pour eux tous.

Le grand jour arriva. Harry s'était trouvé un complet avec la cravate. Il ressemblait maintenant à un jeune administrateur d'une grande entreprise. Hermione le regarda amoureusement et lui dit qu'il était très chouette ainsi vêtu. Elle avait mis une jolie robe rose en mousseline avec des escarpins assortis. Elle avait joliment coiffé ses cheveux avec l'aide de Ginny et Molly et avait des fleurs dans les cheveux. Elle était absolument magnifique se dit Harry en la regardant.

_ Hermione tu es merveilleusement belle. Je crois que je suis le plus chanceux des hommes.

_ Arrêtes, Harry, tu vas me faire rougir. Elle rougissait.

_ J'ai une chance de t'avoir avec moi. Tu es la plus belle des femmes, la plus intelligente, la plus courageuse, la plus sincère, la plus aimante, la plus sexy, la plus . . .

_ Arrêtes Harry, dit-elle visiblement très émue.

_ Tu ne veux pas que je continue ? dit-il en la prenant dans ses bras.

_ C'est trop émouvant pour moi. Tu dis tellement de belles choses à mon sujet. Je ne mérite pas autant de gentillesses. Je ne suis qu'une fille.

_ Oh, non, tu es bien plus qu'une fille pour moi, crois-moi Hermione. Au risque de me répéter, je t'aime, je t'adore, et je me demande ce que tu me trouves pour vouloir m'épouser, car moi, je sais je ne te mérite pas.

_ Harry, tu le sais bien, je suis avec toi pour ton argent, c'est tout ce qui m'intéresse. Répondit-elle en riant. Il fit mine d'être vexé et elle s'approcha de lui et l'embrassant tendrement.

_ Mmm, mon argent ? C'est tout ce qui t'intéresse, dit-il en souriant.

_ Je blaguais Harry, tu sais bien que moi aussi je t'adore. Nous devrions descendre maintenant je crois que les Weasley nous attendent pour partir chez mes parents.

_ Oui, allons-y dit-il en lui prenant la main. Ils sortirent de leur chambre et se rendirent en bas où les Weasley, tous vêtus façon moldu, les attendaient. Ils se rendirent chez les Granger grâce à un portoloin. Harry en fut soulagé, car il détestait vraiment la poudre de cheminette. Il toucha le grimoire qui servait de portoloin et l'instant d'après il se retrouvait dans le salon des Granger.

_ Hermione, fit alors Mme Granger. Comment vas-tu ? dit-elle en étreignant sa fille.

_ Je vais bien maman ne t'inquiète pas. Répondit-elle en souriant. Bonjour papa, tu vas bien ?

_ Bonjour, oui je vais bien et vous M. Potter vous allez bien, dit-il en se tournant vers Harry.

_ Oui, eh, bonjour Monsieur Granger. Fit Harry visiblement très mal à l'aise. Il s'avança et serra la main de l'homme, puis de la mère de Hermione. Mme Granger l'embrassa sur la joue.

_ Nous somme ravis de te recevoir ici, Harry, dit-elle en souriant. Tu es chez toi ici. Tu fais déjà partie de la famille.

_ Oui, dit alors M. Granger. Avant de saluer les Weasley qui lui présentaient maintenant, ceux qu'il n'avaient pas encore rencontrer y compris les conjointes. Ils en étaient encore aux salutations lorsqu'ils entendirent deux Pop et virent apparaître Sirius et Rémus qui souriaient.

_ Bonjour, Madame Granger, quel plaisir de vous revoir, dit Sirius en baisant la main de celle-ci, elle rougit, puis son époux, vint.

_ Bonjour M. Black, vous allez bien lui dit-il.

_ Oui, répondit l'homme en serrant la main de son hôte.

_ Bonjour Monsieur Lupin.

_ La cérémonie se déroulera dans le jardin annonça alors Mme Granger. Vous n'avez qu'à me suivre.

_ Maman, je pourrais aller déposer nos valises à Harry et à moi dans ma chambre, nous allons vous rejoindre.

_ Oui, allez-y. Dit-elle en sortant dans le jardin suivi des invités.

Hermione et Harry montèrent les valises à l'étage. Ils rentrèrent dans la chambre de Hermione. Celle-ci était sobrement décorée en jaune et possédait une très grande bibliothèque pleine de livres. Harry la regarda et sourit, il pensa alors qu'il n'aurait pas pu imaginer la chambre de Hermione autrement. Il fit un rapide coup d'œil autour de la chambre et remarqua qu'il y avait beaucoup de portraits de lui et de Ron entourant Hermione qui étaient accrochés sur les murs. Il regarda une à une ces différentes photographies et réalisa qu'il y en avait beaucoup plus de lui que de Ron. Il n'en dit rien, mais il regarda Hermione dans les yeux. Celle-ci le regarda amoureusement, comme il était beau et ses yeux verts, comme ils étaient attirants. Elle s'approcha de lui et lui murmura :

_ Harry, il faut absolument que je te remettre quelque chose.

_ Humph, quoi ?

_ Ceci, dit-elle en lui redonnant la bague de fiançailles qu'il lui avait offerte. Harry prit la bague perplexe.

_ He, tu ne veux plus.

_ Non aujourd'hui ce sera officiel, tu me vois déjà avec la bague autour du doigt, tu devras me la remettre tout à l'heure, dans le jardin. Tu sais c'est la tradition.

_ Ok, viens allons-y avant que ton père me mettre un poing dans la figure ou je ne sais quoi.

_ Il n'est pas bien méchant, il est juste un peu surprotecteur avec moi, un peu comme toi d'ailleurs. Vous avez donc déjà un point en commun. Vous ne voulez pas qu'il m'arrive aucun mal. Je suis certaine qu'il va vouloir te parler demain. Ajouta Hermione malicieusement. Elle prit la main de Harry et l'entraîna enfin dans le jardin.

Les deux amoureux firent leur entrée sous les applaudissements des invités. Harry remarqua alors que deux personnes s'étaient jointes à eux, Albus Dumbledore et Minerva Mc Gonagall. Il alla les saluer.

_ Bonjour Professeur Mc Gonagall, dit-il en lui tendant la main.

_ Bonjour M. Potter fit-elle.

_ Professeur Dumbledore, fit Harry en tendant la main.

_ Harry, je suis heureux d'être ici. Répondit l'homme.

Harry esquissa un petit sourire et suivit Hermione. Ils s'installèrent à une grande table remplie de victuailles toutes préparées par la mère de Hermione. Puis M. Granger prit alors la parole.

_ Aujourd'hui, nous sommes tous réunis pour célébrer les fiançailles de ma fille adorée, Hermione et de M. Harry Potter. J'espère pour lui, qu'il saura rendre ma fille heureuse sinon il aura à faire à moi.

_ Voyons, Charles, dit alors Mme Granger. N'effraie pas ce jeune homme je t'en prie. Harry pensa à ce moment-là qu'il aurait préféré être en présence de plusieurs mangemorts que d'être là tout prêt de la protection paternelle de son Hermione. Il regarda les Weasley. Arthur et Molly l'encourageaient du regard, il leur en était reconnaissant.

_ Quoi qu'il en soit, ils vont se fiancer, termina M. Granger en regardant sérieusement Harry. Celui-ci sortit l'écrin contenant la bague et le remis à Hermione qui le lui redonna aussitôt.

_ Quoi, qu'est-ce qu'il y a tu as changé d'idée ? lui demanda-t-il.

_ Non tu dois l'ouvrir toi-même et me mettre la bague chuchota-t-elle.

_ Oh, fit simplement Harry en ouvrant l'écrin et en prenant la bague. Il ne tremblait pas trop, même s'il était très nerveux. Il prit doucement la main de Hermione et lui mit la bague à son annulaire gauche. Celle-ci le regarda amoureusement et déposa immédiatement un tendre baiser sur ses lèvres. Il lui murmura alors, je t'aime Hermione. Elle sourit. Et tous les invités vinrent les féliciter y compris M. Granger, mais celui-ci, dit à Harry.

_ Je suis content que vous preniez vos responsabilités M. Potter. J'espère pour vous que vous prendrez grand soin de ma fille.

_ Oui, M. Granger, soyez-en assuré. Dit Harry en pensant qu'il devrait réellement avoir une petite conversation avec son beau-père.

_ Charles, cesse d'embêter ce jeune homme. Félicitations Harry je suis certaine que Hermione sera très heureuse avec toi, car tu sembles l'adoré. Et ne fais pas attention à Charles, il est seulement trop protecteur et peut-être un peu jaloux, lui dit Rose Granger, sa belle-mère.

La soirée se déroulait bien et ils reçurent quelques cadeaux de fiançailles, un livre concernant l'éducation des enfants de la part des Granger, un cadre montrant la famille Weasley au complet lors de l'année précédente sur lequel était inscrit «Famille Weasley » de ceux-ci et une carte contenant beaucoup d'argent moldu de la part de Sirius et Rémus, ils avaient inscrit dans la carte que l'argent devait servir à payer le mariage et la plus belle robe de mariée moldu qu'ils pourraient trouver pour Hermione, puisqu'elle était la plus belle des femmes, mis à part sa mère, bien sûr. Mais le plus précieux des cadeaux pour Hermione et Harry fut celui du Professeur Dumbledore, un vieux grimoire intitulé «Ces promesses qui boulversent notre futur ». Ils avaient regardé le vieux livre et avaient souri à leur directeur, celui-ci leur dit alors « Je crois que cela sera utile pour vos recherches » avec un sourire. À la fin de la soirée, les invités quittèrent en saluant les deux fiancés et ceux-ci demeurèrent seuls un instant serrés l'un contre l'autre à regarder les étoiles.

_ Harry je n'ai jamais été aussi heureuse qu'aujourd'hui dit Hermione en le regardant.

_ Heuh, moi aussi je suis heureux, mais je m'inquiète.

_ À propos de Vol. . . tu-sais-qui ?

_ Non, fit-il en souriant, à propos de ton père termina-t-il en riant.

_ Le grand Harry Potter a peur d'un moldu, tiens donc. Qui aurait pu croire une chose pareille ? dit-elle pour se moquer. Elle s'approcha de lui et l'embrassa.

_ Il ne semble pas vraiment m'aimer. Mais je vais faire mon possible pour que l'on se parle demain, pour toi, Herm. Et seulement pour toi. Et maintenant nous devrions entrer tu vas attraper froid et ce ne serait pas bien pour le bébé, pour notre bébé.

_ Oui, tu as raison, viens. Elle l'entraîna à l'intérieur et ils virent Rose qui s'affairait à tout nettoyer. Ils se regardèrent un instant et sortirent leur baguette magique.

_ Maman, laisse-nous faire, tu en as déjà beaucoup fait pour aujourd'hui.

_ Mais Hermione tu ne devrais pas en faire trop dans ton état.

_ T'inquiète pas, Mman, nous allons utiliser la magie Harry va s'occuper de l'extérieur et moi de l'intérieur dans une minute tout sera revenu comme avant. Regarde. Elle lança un sort dans la cuisine et tout se rangea en moins de temps qu'il ne faut pour crier ciseaux. Puis Harry sortit à l'extérieur, lança le sort et le jardin reprit son allure original. Il retourna dans la maison.

_ Merci à vous deux, fit la mère de Hermione.

_ C'est moi qui vous remercie, dit sincèrement Harry, je suis très heureux que vous me laissiez fréquenter votre fille et surtout qu'elle soit venue au monde.

_ Et moi je suis heureuse que tu sois mon gendre, car tu es un garçon très bien et tu m'as même fait pleurer avec ta lettre. Ne t'en fais pas, Charles finira par t'apprécier.

_ J'espère, dit alors Harry. Il s'approcha de sa belle-mère, la serra dans ses bras. Merci encore, pour tout.

_ C'est rien répondit-elle. Vous devriez aller dormir maintenant puisque vous retournerez à Poudlard demain dès 11h. Harry faudrait vraiment dormir, si tu voies ce que je veux dire en lui faisant un clin d'œil. Harry rougit et il entraîna Hermione dans la chambre. Il n'avait pas envie du tout de dormir, il avait une autre idée en tête, après tout ils venaient de se fiancer. Rendus devant la porte de la chambre, il prit Hermione dans ses bras et entra dans la chambre, il la déposa sur le lit et alla fermer la porte. Il se retourna et regarda longuement Hermione. Celle-ci le détailla et lui dit :

_ Tu sais Harry tu es vraiment très chouette habillé en moldu. Penses-tu qu'on pourrait élever nos enfants en milieu moldu ?

_ Nos, euh, on commence par un, veux-tu ? et oui, pourquoi pas, ils pourront faire leur cours élémentaire en école moldu et ensuite ils iront à Poudlard.

_ Je suis certaine que nous serons heureux ensembles, toi, moi et nos quatre enfants.

_ Quatre ?!, je me disais que peut-être deux, ce serait suffisant.

_ Non, quatre ce n'est pas assez, j'aimerais une grande famille comme les Weasley. Harry regarda Hermione et avala sa salive. Il semblait effrayé. Hermione se mit à rire en le regardant.

_ Bien non, Harry je te taquine, si tu voyais ta tête, c'est vraiment rigolo.

_ Ouf, je me sens soulagé. Herm, que dirais-tu si on se pratiquait à en faire, des enfants.

_ Oui, je suis d'accord dit-elle en se levant et en s'approchant de Harry. Elle lui enleva son veston, défit sa cravate, déboutonna sa chemise, lui enleva et lui ôta son pantalon. Il était maintenant qu'en boxeur. Elle le regarda.

_ Tu es aussi très beau sans vêtements. Elle l'embrassa passionnément tandis qu'il la déshabilla lentement.

_ Toi aussi tu es belle sans vêtement. Lui chuchota-t-il dans l'oreille avant de la prendre tendrement là, par terre, devant le miroir de la porte de chambre. Ensuite, ils allèrent se coucher dans le lit et s'endormirent dans les bras de l'autre.

Harry se réveilla à 6h. Il regarda Hermione et lui donna un baiser sur la joue avant de se lever et de s'habiller. Il était décidé, il devait parler au père de Hermione. Il allait attendre que celui-ci se lève et il lui parlerait. Il descendit au salon et le vit qu'il était là assis devant la télévision. Il prit son courage à deux mains et s'assit sur une causeuse en face de son beau-père.

_ Bonjour Monsieur Granger, vous avez bien dormi ?

_ Oui, et vous Monsieur Potter, vous avez bien dormi avec ma fille ? Décidément pensa Harry ce sera très difficile.

_ Oui, j'ai très bien dormi, merci. M. Granger pourriez-vous m'appeler Harry et cessez de me vouvoyer, s'il vous plaît ?

_ Heu, d'accord, Harry. Mais toi appelle-moi Charles.

_ Alors Charles pourquoi m'en voulez-vous, demanda Harry après un long silence. Il était étonné de sa question, mais soulagé de l'avoir posée.

_ Vous. . . eh. . . tu as mis ma fille enceinte. Tu m'as volé ma fille.

_ Je suis si désolé, Monsieur, si vous saviez.

_ Tu es désolé, hein, je ne comprend pas, tu ne l'aimes pas ma fille.

_ Oh que si, je l'aime, je l'aime plus que tout, ma vie y compris. Je donnerais ma vie pour votre fille. Et je suis très sincère.

_ Tout ce que je veux pour ma fille c'est qu'elle soit heureuse et entourée d'amour.

_ Bien moi tout ce que je veux pour Hermione c'est qu'elle demeure heureuse, car elle est trop belle lorsqu'elle sourit et qu'elle m'accepte comme son époux, car voyez-vous, je l'adore et je ne pourrai jamais plus vivre sans elle. Admit Harry en regardant sérieusement dans les yeux de son beau-père. Celui-ci le regarda un instant et constata que le jeune homme était sérieux.

_ Bien, je suis heureux que tu fasse maintenant partie de notre famille, Harry, dit-il en lui tendant la main. Je sais que Hermione sera bien avec toi.

_ Papa, c'était trop beau, dit alors Hermione qui venait d'entrer dans le salon. Elle avait les larmes aux yeux et étreignit son père. Les deux hommes de ma vie qui s'entendent bien, c'est le plus beau jour de ma vie, dit-elle en souriant. Elle serra Harry dans ses bras et l'embrassa passionnément.

_ Bon, je . . . dit alors Charles.

_ Papa, je suis si heureuse, j'ai eu si peur que tu en veuille à Harry.

_ Nous en avons discuté. Je pense que même moi je n'aurais pas pu te trouver un mari aussi aimant et généreux que lui. Je sais désormais que tu seras toujours heureuse avec lui et ton enfant. Je vous souhaite bonne chance à tous les deux et tout le bonheur que vous mériter mes chers enfants. Dit-il en les enlaçant dans ses bras.

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