Chapitre 5

Un frisson remonta le long de sa colone et un chatouillement derrière les oreilles la fit trembler. Les yeux de Harry qui la scrutaient de haut en bas était pesant mais en même temps réconfortant. Ses deux yeux, vert, autrefois si expressif, était vide d'émotion. La colère qui l'avait dominé quelques seconde avant avait totalement disparu. Puis, un éclair d'amusement passa dans ces océans verdoyants lorsqu'ils se posèrent sur sa poitrine. Subitement, Harry la regarda et ne pu retenir un sourir en coin.

-Malefoy à raison, tant de tissu pour cacher de si belle rondeur.

Il se détourna et descendit sa valise du porte bagage. Farfouillant quelque instant, il en sorti une grande chemise qui avait appartenu à son cousin il y a très longtemps. Elle avait été beaucoup trop grande pour lui, et le serait encore plus pour la jeune fille mais, néanmoins, c'est tout ce qu'il avait, et c'était la plus petite.

-Où sont tes bagages ? questionna Harry sans se retourner. -Quand j'ai vu Malefoy, je les ai laisser sur le quai, je voulais aller les chercher plus tard, quand il y aurais plus de monde. -Bien, enfile ça, je vais aller les chercher, mais la cape, au cas où cet abruti reviendrais, ne bouge pas, ne touche à rien, et reste où tu es.

Trop surprise par les ordres du jeune homme, Cho obéit et mis la cape d'invisibilité sur ses épaules. S'assurant qu'elle était bien invisible, Harry sorti du compartiment. Malefoy avait déserté mais avait laisser une trave de goutelettes de sang sur son passage. Rapidement, Harry sorti du train et repéra rapidement les valises noir et bleu de Cho, étiqueté C.C. il remonta, non sans difficulté, les bagages nombreux de la jeune fille qui semblait partir avec tout le nécéssaire possible et impossible.

-Ah les filles. murmura-t-il en faisant entrer les valise dans son compatiment qui semblait totalement vide à l'exception de ses propres valise qui n'avait pas bouger.

Avec un soupir, il laissa tomber la multitude de bagages dans le cubicule et referma la porte.

-Bon, dieu, quest-ce que tu à mis la dedans ? soupira l'adolescent.

-Maquillage, robe, livre, balai, accessoir de Quidditch, photos, vêtement d'école, et ma peluche. Répondit une voix féminine alors qu'elle s'extirpait de la cape -Ta peluche ? -Ma tortue. Je l'ai depuis que j'ai un an, je l'avait serrer dans mon placard en entrant à Poudlard, mais l'an dernier, je l'ai ressorti, je ne sais pas pourquoi, mais j'en avais besoin depuis.

Cho ne termina pas sa phrase. Elle se laissa tombé sur la banquette et pleura doucement. Ouvrant une valise au hasard et, heureusement, il tomba sur la valise qui sontenait l'énorme peluche aussi grosse que deux hiboux grands-ducs. Il la lui tendit gentiment et referma la malle. Harry s'assied face à elle et la regarda.

-Vas-y, je t'écoute, je ne dis rien, et tu me dis ce que tu veux.

Cho le regarda et sourit timidement. Puis, elle commença à parler. Sans s'arrêter, un flot de parole se déversa de ses lèvres, exprimant la colère, la rancune, la tristesse, la joie et l'amertume. Pendant une heure, elle avait parler. Son discours n'avait été interomput que par le vacarme des élèves, le départ du train et ses propres sanglots. Plusieurs fois, des élèves avaient tenter d'ouvrir la porte du compartiment mais celle-ci restait indéniablement vérrouiller. Harry écoutait sans broncher le récit de Cho qui racontait à quel point la perte de Cédric avait été grande mais en même temps, combien elle lui avait été bénéfique. Certe, elle s'était renfemer quelque peu sur elle même, mais elle avait trouver un certain réconfort dans sa solitude. Puis, vint le tour de Malefoy. Pendant l'été, il lui avait écit plusieurs lettre, la suppliant presque de devenir sa petite amie, l'informant que c'était une chance pour elle qu'un Malefoy ai jetter son dévolu sur son adorable minois. Bien sur, son attirance était purement physique et, même si elle trouvait touchant qu'on la traite ainsi, elle ne voulait pas sortir avec lui malgré toutes les promesse et les menaces. Ensuite, Lui-même. Cho avait été désespérer et avait espérer retrouver un semblant de réconfort avec lui, le garçon qui avait vu Cédric mourir.

-Tu vois ! dit-elle en le regardant intensément. J'aurais aimé pouvoir te parler, discuter avec toi, et même un peu plus. Le problème chez moi, c'est que je suis dépendante. Aussitôt que quelque chose entre dans ma vie, je ne peux plus m'en passer. Cédric était une sorte de support pour moi, et quand il est mort, ce support s'est effondré, alors je me suis tourné vers toi, pensant sans doute que tu pourrais compatir mieux que personne à ma perte. Mais je crois que je me suis trompée, car pendant tout l'été, tu n'as pas répondu à aucune de mes lettres.

Cho se tut et regarda le visage impassible d'Harry qui l'écoutait inlassablement. Elle attendait sans doute une réponse car elle ne r'ouvrit pas la bouche. Harry parla presque malgré lui.

-Tout l'été, je n'ai répondu à aucun courrier. J'en avait, moi aussi, marre des lettre compatissante de mes amis, mais aussi des menaces de mort d'individu inconnu ou des lettre des admiratrices. Je me suis refermer sur moi pendant quelque temps, cherchant une réponse à ma question, Pourquoi moi ? je n'ai toujours pas trouver. La mort de Cédric à été un hoc pour moi, surtout parce que j'en suis la cause mais cela m'a été tout aussi bénéfique que toi. Je me suis découvert, c'était comme une renaissance pendant laquel ma vie prenait enfin un sens, comme si ces 15 dernière année n'avait été qu'un simple message pour me dire ce que je devais faire. Je me suis fixé de nouveaux buts, de nouveaux objectifs, pris de nouvelle décision, et c'Est comme ça que je suis maintenant, différent du petit harry que tout le monde connaissait. J'ai changer autant psycologiquement que physiquement. Certe, mon jeûne de cet été n' pas aider, mais je compte bien y remédier dès ce premier jour d'école.

La vois de Harry se cassa et il regarda Cho qui était estomaqué par son ton détacher et presque indiférent.

-C'est vrai que tu as changer, tu n'es plus comme avant. -Et je ne serai plus jamais comme avant, quelque chose chez moi s'est brisé, mais je ne le regrette pas, enfin, pas maintenant. -C'est comme moi, et moi non plus, je ne le regrette pas, ni chez moi, ni chez toi, tu es, disons, plus.adulte. -Et toi, tu es vachement sexy, vraiment, tu es magnifique, comme si le petit air détaché que tu as pris disait au gens, regarder moi, je suis la plus belle, et ça me plait.

Harry sourit tandis que Cho rougissait.

-Et quest-ce que je dois comprendre ? répliqua-t-elle amusée. -Oh, rien de bien important, jusque que je te trouve très attirante, mais c'est opurement physique alors. -Qui te dit que ce n'est pas pareil pour moi ?