Titre : L'histoire vraie de Peter Pan
Auteurs : Anrluz et Sallyndra
Genre : délire entre copines, fic online, OOC, AU...
Sources principales : Gundam Wing & Peter Pan
Disclaimer : Les personnages de GW ne sont pas à nous... Dommage...
Note 1 : Un soir de déprime...
Note 2 : A mort Bill Gates !
Pour de plus amples informations sur cette destination magique et ses fabuleux habitants veuillez vous adresser à : anrluz@yahoo.fr ou celineo@aol.com.
Anrluz : " Imagine Quatre en Peter Pan.... Miammm"
Sallyndra : "Hummmmmmm à croquer il va être chou en collants verts ! "
L'histoire vraie de Peter Pan
Chapitre 1 : Bienvenue dans le pays du chocolat levant[1]
Dans un pays merveilleux, où tout était magnifique et où du chocolat poussait dans les arbres, vivait un dénommé Peter-Quatre-Pan, que tout ses amis surnommaient Quatre parce que c'était plus facile à retenir et nettement moins sujet aux plaisanteries… Combien de fois ses 29 soeurs ne l'avaient-elles pas surnommé Pit-pit, Piou-Piou, Cui-Cui les petits oiseaux, il est trop kawaiiiiiiiiiiiiiiiii...
Quatre était un étrange garçon car il avait le pouvoir de voler dans les airs comme une hirondelle au printemps. Sa chevelure blonde lui donnait l'air d'un ange magnifique que le méchant capitaine J Crochet, capitaine corsaire, ne pouvait s'empêcher de vouloir, comme un joli trophée, ou un petit oiseau en cage.... En effet, Quatre avait une jolie voix et chantait merveilleusement bien.
Le capitaine J'crochet désirait posséder un tel trésor pour faire pâlir d'envie tous les autres pirates et corsaires... C'est ainsi qu'avec son fidèle mousse G, il embarqua un beau jour pour rejoindre le pays de Quatre... Un pays couvert d'arbres à chocolat[2], de cascades d'eau cristalline et de déserts dorés... un pays ou il fait bon vivre : Le Pays Imaginaire.
Pendant ce temps, insouciant de la menace, Quatre virevoltait à droite et à gauche à la recherche de quelque chose qu'il avait perdu... ( non, pas son ombre !) son violon !! Oui, il avait égaré le malheureux instrument quelque part... mais où ?
En fait, ce qu'il ne savait pas c'est que la petite fée Duochette, sa fée attitrée avait voulu faire une surprise à son adorable ami... juste ami à son grand regret. Mais Duochette étant quelqu'un de tenace, elle ne désespérait pas un jour de conquérir le coeur de son soleil. Malheureusement, elle abima le merveilleux instrument lorsqu'elle tenta de composer une douce mélodie pour son Quat-Pan. Alors pour réparer le violon de son rayon de soleil, elle décida de prendre l'avis de Trowendy qui s'y connaissait beaucoup en musique...
Cependant la fée Duochette avait oublié un détail à propos du monde réel... Elle était trop petite pour que sa voix se fasse entendre et se fit malencontreusement enfermer dans le tiroir d'une commode. Une simple petite commode de bois vernis, mais renfermant de grands secrets : la cachette aux trésors de Wuffichel, le plus petit frère de Trowendy[3]. Bonbons, trombones en formes d'animaux fantastiques, boutons de manchettes et billes s'y faisaient concurrence, étouffant la pauvre fée sous leur poids.
Elle tenta tout d'abord de se dégager et de se mettre sur ses pieds, ce qui ne fut pas sans mal puisqu'elle ne pouvait pas utiliser ses ailes froisssées dans si peu d'espace. Elle marchait vers la serrure lorsqu'elle mis le pied sur une bille. Après plusieurs efforts, elle arriva à la serrure... qui s'avéra trop petite pour qu'elle puisse s'y glisser !
Elle hurla de toute la force de ses petits poumons, mais personne ne l'ententit. Alors en désespoir de cause elle s'assit sur une bille et commença à chanter d'une voix mélodieuse l'histoire d'un jeune homme aux cheveux d'or combattant un méchant pirate... Et la délivrance arriva enfin sous la forme de Jean-Heero, l'autre frère de Trowendy.
Jean-Heero ouvrit doucement le tiroir. Ayant avisé la fée, il la prit avec une pince à épiler. Duochette n'apprécia point ce traitement mais se retint de rien dire de peur de froisser le garçon qui venait de la tirer d'un si mauvais pas. Elle croisa les bras et fusilla son libérateur du regard. Il la déposa sur la platine de son microscope et se mit à l'observer sous toutes les coutures…
La fée, un peu déroutée, comprit vite son interêt et se mis à parader devant l'objectif montrant son meilleur profil à l'œil interessé du jeune scientifique. Lorsque la petite créature lui fit un clin d'oeil, Jean-Heero ne put se retenir de hausser un sourcil. Cet insecte était peut-être la voie vers un prix nobel...
Voulant embêter son frère Wuffichel s'aggripa à son pantalon et tira dessus plusieurs fois, réclamant qu'il voulait aussi regarder ! Il voulait absolument voir de près la petite chose qui gigotait sur la plaque et dont il aurait bien fait son nounours... Il tira un coup sec sur le pantalon de Jean-Heero qui, excédé, finit par le prendre sur ses genoux. Une fois cette hauteur atteinte notre Wuffichel ne put s'empêcher d'admirer la créature paradant. Elle était adorable avec ses petites ailes translucides, ses yeux de la même couleur que les violettes de maman et surtout cette tresse qui se balançait en permanence au creux de ses reins et qui, Wuffichel en était certain, aurait fait une maginifique corde pour l'abordage d'un bateau pirate...
« - Je la veux !!! Je la veux pour moi !!!, cria Wuffichel.
- Non !!, riposta son frère.
- Siiii !!!
- Non !!»
Alors qu'une dispute allait éclater entre les deux frères, leurs éclats de voix attirèrent l'attention et une voix forte se fit entendre :
« - Qu'est-ce qui se passe ici ?»
Oups, Trowendy venait d'entrer dans la pièce, les mains sur les hanches, les sourcils froncés... Ils allaient prendre une remontée de bretelle, surtout qu'amener des animaux de l'extérieur était totalement interdit, hygène, non ...higy-haine... bref c'était interdit...
Wuffichel qui n'avait pas quitté Duochette des yeux malgré l'intrusion, remarqua la petite fée qui commençait à se dégourdir les ailes. Ne voulant pas qu'elle s'échappe, il courut claquer la porte derrière sa soeur. Puis il revint rapidement à son poste d'observation, son regard arrivant juste au niveau de la petite fée. Il eut un drôle de sourire en murmurant :
« - Elle est zooolie...»
Jean-Heero retint un soupir de soulagement quand la porte se referma, sa sœur n'avait pas prévenu leurs parents... Certes la punition viendrait, mais en attendant il pouvait encore observer cette incroyable créature : un croisement de papillon et d'autre chose mais quoi ?
« - Elle est zoolieuxxxxx...
- Hn..., murmura Jean-Heero. Si on considère sa taille et ses proportions, je dirais que nous avons affaire a une jeune femme, probablement de ton âge Trowendy.
- Elle est zooooooooolieeeeuxxxxxxx.
- Non, Wuffichel ne la touche pas, tu pourrais lui abîmer les ailes avec tes bêtises !»
Trowendy fronça les sourcils, c'était l'heure de dormir... Mais, un peu curieuse, elle s'approcha tout de même et regarda le curieux insecte ausculté par ses frères... Non, réflexion faite, ce n'était pas un insecte...
Jean-Heero avait déjà pris un carnet pour y noter tous les détails sur la petite fée.
« - Ooooohhh !! s'extasia Wuffichel. Elle vooolleeee !!!»
La petite fée, en effet, avait senti l'admiration du jeune garçon et pour lui faire plaisir s'était mise à virevolter devant lui... Soudain, elle se posa sur son nez...
« - Hooooooo...»
Wuffichel ne put s'empêcher de loucher, elle était tellement petite !
« - Ze m'appelle Wuffichel, et toi ?
- Duochette.»
Wuffichel sourit comme un bienheureux à son frère qui griffonnait toujours.
« - Tu as ententu Jean-Heero, elle s'appelle Duochette !
- Une femme avec des ailes qui parle et... QUOI ELLE PARLE ?»
Jean-Heero faillit sauter sur son frère en s'approchant de la fée. Celle-ci eut peur et courut se cacher... dans le col du pijama de Michel qui se mit à gesticuler dans tous les sens.
« - Ça chatouille !!! Duochette !! Arrête !!!»
La petite fée se réfugia sous la petite couette de Wuffichel.
« - Duochette, il va pas te faire de mal ! C'est mon frère Jean-Heero...
- Tu promets qu'il me fera pas mal, fit une petite voix à l'oreille de Wuffichel.
- Vii... Je te protègerai ! répondit le garçon.»
La petite fée sortit alors de sa cachette pour se poser sur le dos de la main de Wuffichel. Elle avait confiance en ce jeune garçon, il lui rappelait un peu les enfants perdus, et plus particulièrement son jeune et beau Quatre-Pan... Wuffichel ne pouvait pas détacher ses yeux de ceux de Duochette, ils étaient si beaux ! Et son sourire... comme celui de maman !
Trowendy, un peu curieuse, se pencha sur le petit insecte pour l'examiner de près alors que Jean-Heero prenait les mensurations de la libellule qui n'en était pas une...
« -Ho ? Duochette ? Mais que fais tu la ?
- Tu la connais Trowendy ?
- Ben oui, répondit Trowendy qui savait presque tout. Duochette est une petite fée du pays imaginaire...
- Le pays des zolies histoires que tu nous racontes ?
- Exactement Wuffichel
- Bêtises !, ne put s'empêcher d'ajouter Jean-Heero le mètre à la main tenant dans l'autre une aile de Duochette qui lui lançait des oeillades mi-joyeuses mi-assassines.
- Alors za veut dire que tu connais Peter Quatre-Pan ?»
A l'évocation du nom de son héros le visage de Wuffichel s'illumina, sa grande sœur adorée connaissait son héros !
« - Bien sûr que je le connais !! D'ailleurs, Duochette qu'es-tu venir faire ici ?
- Ben... Heu... c'est que... je voudrais... enfin, le violon de Quatre-Pan est un ch'tit peu abimé... et comme tu m'as dit que tu t'y connaissais en musique... Dis... Tu veux bien m'aider Trowendy ?
- Mais bien sûr ! Ou est il ? Tu l'as avec toi ?
- Nan, tu sais bien que Quatre-Pan ne s'en sépare jamais !
- C'est vrai...
- Tu... tu... connais une créature de légende ??? Et tu ne nous en as jamais parlé ?
- Et mes histoires alors ?
- Mais ce n'était que des histoires ! Si j'avais su que la réalité se cachait derrière !
- Si tu avais su tu aurais découpé Duochette et l'aurait mise dans du formol pour la conserver, sachant qu'il en existait d'autres exemplaires à étudier, exemplaires vivants et dans leur milieu naturel qui plus est.
- Tu es déjà allé au pays imaginaire et tu nous a pas amené ?, fit Wuffichel les larmes aux yeux.
- Wuffi...»
Trowendy se pencha pour consoler son petit frère.
« - Je ne suis allée là-bas qu'une seule fois... Cela fait très longtemps que je n'y suis pas allée... Cela ne te plairait sûrement pas...
- Ze veux y alleeeeer !!! Duochetttttee !!! Tu veux bien m'emmener là-bas ? Diiiiiisss Ouiiii !!!»
Jean-Heero, quant à lui, ouvrait des yeux ronds comme des soucoupes... Puis une idées de génie le traversa... Dans ce pays imaginaire, il y avait peut-être d'autres choses intéressantes à étudier.
Trowendy ne put retenir un soupir, elle ne pouvait rien refuser à Wuffichel quand il faisait cette tête, il était tellement adorable...
« - C'est d'accord !
- Ouééééééééééééééé ze vais pouvoir voir Quatre-Pan et pis les zenfants perdus et le méchant capitaine et Wing le crocrodile !»
Wuffichel sautait de joie sur place, Duochette volant joyeusement autour de liu, contente que ses amis viennent avec elle.
« - Mais attention interdiction d'approcher le capitaine crochet et sa bande, c'est bien compris les garçons ?»
Un double oui lui fut répondu, les idées se bousculant dans le cerveau des deux jeunes garçons.
« -Trowendyyy !!! ze peux emmener mon sabre préféré ?
- Ne pas oublier les éprouvettes pour les échantillons... Il me faudra aussi une valise pour ranger les spécimens que je vais ramener...
- Trowendyyy !!!! Ze peux emmener mon nounours Shenlong ?
- Il me faudrait aussi quelques bocaux pour capturer quelques insectes... Je mettrai les herbes et les feuilles entre les pages de ce livre...
- Trowendyyy !! Ze peux emmener mon chapeau de Gundam ?
- Oui Wu tu peux prendre ton sabre mais met le dans son fourreau
- Oui Jean tu peux prendre une valise mais pas d'objets en verre, avec les enfants perdus ça ne durerait pas longtemps...
- Les zenfants perdus ? Tu connais les jumeaux qui s'habillent en costumes de zanimaux ? Et ho... ma maquette Gundam Nataku je peux la prendre aussi Trowendyyyyyyyy ?
- Oui... Et toi Duochette tu n'as rien à amener tant que j'y suis ? Non mauvais idée, oublie ce que je viens de dire, je ne voudrais pas que tu nous refasse encore une crise de sugar-high...
- Moi, j'ai déjà tout à la maison !
- Wuffichel, la maquette n'est peut-être pas nécessaire... elle risquerait d'être cassée... Jean-Heero, c'est pas la peine de prendre une aussi grosse valise...»
Pendant que les trois enfants préparrait leurs affaires, Duochette les regardait en souriant. Lorsque tout fut près, Trowendy et ses deux frères se présentèrent devant elle, Jean-Heero avait une énorme valise avec lui et Trowendy se disait qu'il avait dû aussi y planquer son ordi portable. Wuffichel tenait son sabre dans une main et une drôle de peluche de forme de Gundam dans l'autre main... Trowendy avait prévu la trousse de secours et le nécessaire de couture... Duochette les observa un instant...
« - Euh... Vous comptez vraiment aller au pays imaginaire en pijamas ?
- Nan tu as raison Duochette, ze vais mettre mon costume de Quatre-Peter, tu crois que ça lui fera plaisir dit ?
- J'en suis sûre, Wuffichel !
- Chouetteuxxxxxxx !!»
Wuffichel ouvrit la malle au pied de son lit et commença à y fouiller fébrilement tandis que Jean-Heero sortait un débardeur vert et un short en spandex[4] bien rangés de l'un de ses tiroirs tout aussi bien rangé. Par contre Trowendy hésitait... Devait elle rester ou non en nuisette ?
Finalement, elle pensa que cela ne serait pas très pratique... Surtout s'ils arrivaient au pays imaginaire en plein milieu de l'après-midi... La nuisette devait être gardée pour des circonstances particulières, mais rien ne l'empêchait d'emmener un petit sac avec quelques affaires de rechange... Elle déclara cela d'un air naturel et prétexta que Wuffichel aurait peut-être besoin d'un pull à un moment, elle en prit aussi un pour Jean-Heero puis elle fila se changer elle-aussi... Elle revint vêtu d'un jean noir et d'un pull à col roulé de la même couleur que ses yeux.
Jean-Heero ne put s'empêcher de remarquer qu'un petit pendentif en forme de goutte se balançant au bout d'une chaine dorée complétait l'ensemble. Il était d'un bleu qu'il ne connaissait pas, plus clair que le sien, changeant et lumineux en même temps, une très belle pièce, du 19 ème anglais peut être... Il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche que Trowendy l'avait enfoui sous son pull.
« - Wouaaaaahhhhhh !!! T'es vach'ment belle !!!, s'extasia Wuffichel.
- Vraiment !!! Elle a l'air d'un garçon !!, s'écria Duochette un peu jalouse.
- Euh... Pourquoi un pantalon, Trowendy ?
- C'est plus pratique qu'une robe pour marcher, imbécile !!
- Moi, je persiste à dire que tu ressembles à un garçon !!
- Mais elle est belle quand même, fit Wuffichel, pas aussi belle que ma zolie pitite fée, mais zolie quand même !!
- On y va ?, demanda jean-Heero impatient de commencer ses études scientifiques sur le terrain
- Duochette, à toi.»
La petite fée se mit à briller et pris son vol recouvrant les 3 enfants d'un pollen doré.
« - De la neize, de la neize !»
Wuffichel ouvrait la bouche essayant d'avaler le pollen comme il le ferait de flocons. Jean-Heero en receuilli dans sa main et le glissa rapidement dans un tube à essai sorti on ne sait comment de son short. Trowendy quand à elle se contenta de regarder Duochette, son esprit déjà à mi-chemin vers le pays imaginaire et ses habitants...
Nostalgique, elle se rappela son dernier voyage au pays imaginaire... Il remontait... à plusieurs années déjà. Tant de temps s'était donc écoulé depuis !! Allait-elle retrouvé tous les amis qu'elle s'était fait là-bas ? Avaient-ils changé ? Le pays imaginaire serait-il toujours aussi accueillant et souriant que lorsqu'elle l'avait connu ? Rashid serait-il encore là, lui qui la défendait toujours contre les autres enfants perdus... Et puis... Celui qui les faisait toujours rire... Qu'était devenu Quatre ?
Oui, qu'était devenu Quatre-Pan ? Ce jeune garçon blond souriant, aux yeux couleur de ciel qui lui avait offert ce pendentif de la même couleur que ses yeux le jour de son départ... Il avait dit qu'il lui porterait bonheur. Mais tant d'année sétaient écoulées... Et son amie Lili-Hilde la trigresse ? Et Zechs et Treize les inséparables, les poseurs de pièges, amateurs de boules puantes et gardes du corps auto-attitrés de Quatre-Pan... Ses amis...
Elle était heureuse à l'idée de faire partager ce monde à ses deux frères, elle allait leur montrer plein de choses, leur présenter plein d'amis... Mais, malgré toute son envie de revoir ses amis, un étrange sentiment l'envahissait... Et si tout avait changé... et si les enfants perdus avait grandi... Et si le capitaine J'crochet s'était emapré du pays imaginaire... et si... Et si.... Quatre l'avait oublié... Que ferait-elle ?
Non, ne pas y penser, surtout ne pas penser au pire. Bien que... l'idée qu'ils ai pu grandir n'était pas pour lui déplaire. Elle était maintenant plus mature, plus âgée en âge de pouvoir s'occuper d'eux parfaitement comme elle le faisait avec ses frères. Wuffichel l'adorait et c'était réciproque. Jean-Heero aussi malgré ses manières brusques, son air froid de façade. A ce propos il faudrait qu'elle parle à Duochette, peut être qu'elle aurait une potion ou un charme pour décoincer son frère... et l'éloigner de son ordinateur portable…
« - Pensez à quelque chose d'agréable et vous volerez comme des oiseaux. A toi Wuffichel...»
Wuffichel se mit à penser avec force à son héros Peter-Quatre-Pan et il s'imagina déjà virevoltant à ses côtés. Pour Jean-Heero, l'agréable... c'était tapoter sur son ordi pendant des heures et créer des logiciels toujours plus performant... Trowendy, ne voulant pas ressasser les anciens souvenirs, préféra penser à ce que le pays imaginaire offrait de meilleur... ses arbres à chocolat... c'était son délice... Elle s'imagina déjà grimpant au sommet de l'un pour y grignoter un ferrero rocher comme elle l'aurait fait dans n'importe quel cerisier... un ferrero rocher chocolat noir noisettes, ses préférées...
Et comme par magie, (mais après tout ça en est !), les 3 londoniens se mirent à voler dans la pièce... Si haut pour Wuffichel qu'il se serait cogné au plafond si Trowendy ne l'avait pas retenu. Aucune chance que la même chose arrive à Jean-Heero, pas qu'il ne pense pas avec force à son futur prix nobel, à ça non... Seulement le poids d'un ordinateur portable, disquettes, batteries et boites de pétrie... Pas grand chose en somme. Ils furent tirés de leur rêverie par Duochette qui les invita à les suivre.
« - À droite et après la tour suivre la première étoile jusqu'au matin !
- On est en plein après-midi, rétorqua Jean-Heero.
- Viii... C'est vrai... Mais c'est la même direction !! répliqua Duochette en ce disant que décidément le rêve n'était plus à la mode.
- Ze voooollle !!! Ze vooollllee !!!, s'écria Wuffichel lorsqu'ils furent sortis par la fenêtre.
- Moins de bruit… Tu vas attirer l'attention, fit Trowendy.
- Ze voooollee !!! Youhouuu !!!!
- Reviens ici !!!»
Trowendy partit à la poursuite de son frère qui, ayant vu un de ses camarades de jeu, voulait le saluer.
« - Wuffichel, si tu reviens avec moi, je te promet que je t'emmenerais voir Wing le crocodile...
- Vrai ?
- Bien sur, mais pour ça il faut aller au pays imaginaire. Ne t'inquiètes pas tu reverras vite tes amis. En attendant on va jouer à James Bond, d'accord !
- Viiiiiiiii !
- Donc, le principe est très simple Wuffichel, le but du jeu c'est de ne pas se faire remarquer...
- D'acooooooorddddddd !!!»
Wuffichel s'élança alors droit vers les nuages.
« - Wuffiiichel !! Où tu vas ?
- Me cacher dans les nuages pour pas qu'on me voit !!!»
Trowendy soupira et pensa soudain que le voyage allait être long... Soudain, Duochette apparut sur le nez de Wuffichel.
« - Mon gentil Wuffichel, on va être en retard si on se dépèche pas... On risque de rater l'ascenseur...
- Y'a un ascenseur ?
- Vii... pour monter dans le vaisseau spacial qui va nous emmener au pays imaginaire... Parce que c'est très loin et que j'y arriverai pas, mes ailes seraient très fatiguées si je devais y aller en volant...
- Tu nous a jamais raconté qu'il y avait un vaisseau spatial, Trowendy ?
- Un vaisseau ? Il a l'hyper espace au moins ?
- Ce voyage va vraimentttt être très longgg, pensa Duochette.
- J'ai pas eu droit au vaisseau spatial la dernière fois !, déclara Trowendy.
- On s'est modernisé depuis, expliqua Duochette. Le voyage était trop long et surtout trop fatiguant, on a donc choisi ce moyen pour aller plus vite... Mais vous verrez on y sera vite rendu...»
En effet, cinq minutes après avoir pris l'ascenseur et embarqués dans le vaisseau spatial, ce dernier les déposait aux portes de pays imaginaires en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire.
« - Ouhaaaaaaaaaa !! Génial des arbres à chocolat et hooooooo l'arbre des enfants perdu et le bateau des pirates !!!»
Wuffichel sautait partout, incapable de retenir son trop plein d'excitation devant tant de merveilles. Jean-heero sortit discrètement son appareil photo numérique et commença à prendre des vues des environs. Trowendy ne pouvait s'empêcher de sourire devant l'entousiame de seon frère, plus bruyant que le sien mais tout aussi fort.
« - On va aller poser vos affaires d'abord, déclara Trowendy. Ensuite vous ferez connaissance avec les enfants perdus...
- Veux voir Quatre-Pan !!! cria Wuffichel... Et pis Wing le crocodile !!
- Euh... Le croco, on verra plus tard Wuffy, déclara Duochette. Quant à Quatre-Pan, il finira par rentrer à l'arbre... Venez, je vais vous montrer où vous dormirez...»
Jean-Heero ouvrit de grands yeux en s'apercevant qu'il allait devoir dormir dans un hamac !! Son frère lui, était déjà en train de teste la solodité du hamac en sautant dedans.
« - Je suis rentréeeeeee !! Youhouuuuuuuuu les enfants perdus.»
Duochette s'arrêta une seconde.
« - ... Et j'ai une surprise pour vous !!!!!!!!»
Cette annonce prononcée par Duochette d'une voix forte et surtout à l'aide un porte voix géant ne provoqua aucun effet, du moins pas immédiament... Par réflexe, Trowendy posa la main sur le cadre derrière elle et poussa Jean-Heero le long du mur. Bien lui en pris car quelques secondes plus tard un concert de hurlements suivi d'un tremblement de terre à faire pâlir un éléphant de jalousie remua l'arbre aux enfants... Un nuage de poussière, quelques crissements et bruits de tamponnades et enfin elle les revit, les enfants perdus... ses enfants.
Les enfants s'arrêtèrent uen seconde en voyant Trowendy et ses deux frères... L'un fronça les sourcils et s'écria.
« - Maman Trowy !!!!»
Et Rashid courut prendre Trowendy dans ses bras et la serra tellement fort qu'elle faillit en étouffer. Rashid la redéposa ensuite sur le sol et tous les autres enfants se mirent à faire une ronde autour d'elle. Wuffichel se joignit à la fête tout de suite alors que Jean-Heero installait un mini-laboratoire dans un coin de l'arbre aux mnombreux souterrains... Duochette regarda le spectacle d'un oeil septique... Était-ce une bonne idée de les avoir amenés ?
Ces humains étaient parfois si étranges... Wuffichel était tellement adorable et si gentil qu'il n'aurait aucun mal à s'adapter. Jean-Heero s'ouvrirait peut être un peu une fois que les garçons lui auront montré toutes les subtilités dont ils étaient capable, autrement dit : faire joujou avec la boite noire qu'il appelle ordinateur et transformé son labo-rat-oi-reuxxxxx en un tas de boites fumantes et toutes vides de leurs contenu. Pas qu'il soient méchants, seulement attirés par tout ce qui est nouveau... En fait c'est Trowendy qui lui causait le plus de problème. Trowendy et son Quatre-Pan...
Qu'allait-il se passer lorsqu'ils allaient se revoir ? Elle avait déjà eu suffisament de mal à remonter le moral de Quatre après le départ de Trowendy la première fois !! Et dire que la petite fille était partie sans même un regard en arrière, pas un seul regard pour Quatre ! Quatre lui avait même parlé d'un vague jeu que lui et Trowendy avait prévu de faire. Ils avaient appelé ça un "mariage", mais Quatre et Ttrowendy n'avait jamais joué au "mariage", elle était partie avant et Quatre avait été si triste...
Pas un regard en arrière, elle n'avait pas pu, c'était trop dur. Trop dur de partir de ce pays si beau où le chocolat tombe des arbres comme un fruit mur, trop dur de devoir revenir dans la vie de tous les jours, de devoir grandir et d'avoir des responsabilités. Mais sa maman lui manquait, et ces petits frères aussi. Elle a aimé jouer les mamans, s'occuper d'eux, rencontrer des fées et des sirènes, jouer de la flûte au clair de lune accompagnée de Quatre... Elle posa sa main sur son pull, à l'endroit ou reposait le pendentif, le cadeau de Quatre... Si elle s'était retournée vers lui, il aurait pu voir ses yeux mouillés de larmes et l'aurait retenue...
Mais il fallait qu'elle rentre, même si c'était la dernière chose qu'elle désirait... Avant de revenir, elle avait glissé sa flûte dans le sac qu'elle avait pris, mais elle pensait que jamais plus Quatre ne voudrait faire de la musique avec elle... Il lui avait manqué, il n'avait pas passé un seul jour sans qu'elle pense à lui... Et à se demander... Que fait-il en ce moment ? Est-il heureux ? Le reverrai-je un jour ?... Mais la réalité avait repris ses droits... Peut-être qu'un jour elle aurait cru qu'il n'avait été qu'un rêve... Non ! Elle se rebella a cette idée, Quatre existait, il n'était pas un rêve[5]... Mais alors... Où était-il ?
Dans un autre lieu, un jeune homme blond, habillé de vert discute avec son ami Hildi la tigresse, fille d' Howard chef de la tribu des indiens Gundam. Hildi était devenue une de ses grandes amis depuis qu'il l'avait sauvé des griffes de J'crochet, correction depuis que Trowendy et lui l'avait sauvée du crochet du grand timbré et du croco...
Non ! Il s'était toujours évité de repenser à elle, même si elle était le plus beau de ses souvenirs. Elle avait illuminé sa vie pendant un cours instant. Pour elle il aurait peut-être accepté de grandir, il serait peut-être retourné dans le monde réel... Mais elle était partie et il voulait, il devait l'oublier... La vie continuait sans elle...
Dommage, il aurait tellement aimé pouvoir jouer au jeu du mariage avec elle, ça avait l'air si amusant ! Et puis elle aurait pu amener ses frères il leur appris plein de choses. Ils auraient formé une grande famille, tous heureux, pour toujours ! Il secoua doucement ses mèches blondes perdu dans ses pensées...
« - KYAAAAAAAAAAAAAAA !!!»
Un hurlement terrifiant digne de la sirène Relena le sorti de sa transe...
« - Quat'Pet', regarde man ! De la fumée bariolée et ça vient de chez toi !
Quatre-pan leva la tête... En effet une étrange fumée indiquait clairement à tout le pays imaginaire où se trouvait son arbre ! Quatre pesta dans une langue inconnue et se leva avant de s'envoler vers son arbre.
« - Ton violon !!
- Garde-le, Hildi !!! Je reviendrai le chercher !!
- Oh, fit la jeune indienne, alors je vais le garder bien précieusement...»
En effet, il était très rare que Quatre-Pan laisse quelqu'un toucher à son magnifique violon[6]... Il y avait eu Trowendy, puis Duochette, et maintenant Hildi...
Trowendy ne put retenir un soupir de désespoir. Elle était à peine arrivée qu'elle avait un Rashid pendu à son cou réclamant une histoire et des bisous, les jumeaux Treize et Zechs qui essayaient de faire fonctionner le Ma-queue modèle 007 de Jean-Heero s'attirant des omae o korosu sanglants de la part de son propriétaire et Duochette, Wuffichel et les autres enfants qui jouaient aux parfaits petits chimistes avec la collection de tubes de son frère...
Mais ce feu d'artifice ne passa pas inaperçu aux yeux des autres habitants du pays imaginaire. G, mousse du capitaine J'crochet, s'appuya sur le bord du bateau pour admiré le spectacle. Trois autres hommes, des cadavres de bouteille à leurs pieds, pariaient pour savoir de quelle couleur serait le prochainé éclat... Dérangé dans son sommeil par une crise de rire du mousse G, l'affreux capitaine J'crochet à la main mécanique sortit de sa cabine...
« - Qui ose me déranger pendant mon sommeil ?»
Son regard fut attiré par la fumée et un semblant de sourire illunima son visage... Ainsi, Quatre-Pan faisait encore des siennes. Y'avait que lui pour faire ce genre de choses ! Mais cette fois-ci, il l'aurait... Il réunit donc tous ses matelots pour réparer un plan dans les moindres détails...
Insouciant de ce danger, les enfants perdus s'en donnaient à cœur joie. Ils sautaient, dansaient, criaient et chantaient... Voulant trouver un peu de calme, Trowendy était sorti à l'air libre... Elle s'assit sur une souche au bord de la falaise juste devant l'arbre. C'était là qu'elle jouait de la flute à l'époque, son lieu de prédilection. D'ici on pouvait voir la moitié de l'île : ses forêts, le lagon des sirènes, le vaisseau de crochet mais aussi le village indien de son ami Hildi-la tigresse... Tant de souvenirs remontaient à la surface : leurs rires, les parties de cache-cache dans les arbres chocolat, la lutte contre J'crochet, Quatre... Elle sortit son pendentif et le caressa distrètement, perdue dans ses pensées elle ne réagit pas tout de suite lorsque retentit un grand bruit assourdissant derrière elle...
Jean-Heero n'avait pas perdu de temps pour convaincre au progrès mécanique les jumeaux Treize et Zechs, jumeaux qui soit-dit en pasant ne se ressemblaient pas du tout[7] !! Jean-Heero venait de leur montrer comment construire une vraie fusée d'artifice, le genre de fusée qui fait beaucoup de bruit et qui illumine le ciel comme si on était en plein jour[8]... Treize et Zechs avaient aussitôt monté le terrible engin. Ils n'avaient pas osé l'enclencher à l'intérieur de l'arbre. Fallait pas abîmer l'arbre de Quatre !
Aussi, ils menèrent leur engin à l'extérieur et l'allumèrent... Le bruit fut assourdissant et la fumée monta en panaches blancs. Trowendy accourue légèrement paniquée, mais un peu habituée... Cependant, si jamais il était arrivé quelque chose à ses frères elle ne se le pardonnerait jamais !
« - Jean-Heero : mission réussie !
- Et c'est trop chouetteuxxxx ton truc, Hee-chan ! j'suis sur que le Crochet il y résisterait pas !, débita Zechs d'une seule traite Duochette pouvant être fière de son élève !
- Hee-chan ?»
Jean-Heero jeta un regard pas aimable au jumeau qui avait de long cheveux blonds.
« - Jean-Heero tu vas bien ? Et où est Wuffichel ?
- Trowendy ?
- Je t'avais dis de garder un œil sur ton frère !!!
- Il peut pas se perdre, il est avec les enfants perdus !!»
Mais Trowendy, inquiète pour son petit frère, courut vers la masse d'enfants qui étaient sortis, eux-aussi intrigués par le bruit. Mentalement, Trowendy nota qu'il semblait y avoir beaucoup plus d'enfants qu'auparavant, il y en avait beaucoup qu'elle ne connaissait pas... Elle arriva donc près des enfants et resta stupéfaite devant le spectacle qui se déroulaient sous ses yeux.
Wuffichel était vêtu comme un enfant perdu : un costume de dragon brun-vert le recouvrant, ses mèches d'ébène soyeuses attachées en queue de cheval pour ne pas le gêner, une fronde à la main et des peintures de guerre sur le visage. Si elle n'avait pas su qui chercher, elle n'aurait pu le différencier des autres, comme s'il avait toujours vécu ici. Comme si le pays imaginaire était fait exactement pour lui...
Duochette, sûrement à l'origine de la rapide transformation de Wuffichel, regardait son "Petit Dragon" d'un œil protecteur. Une partie des autres enfants perdus étaient en train de s'empiffrer de nourriture et en proposaient à Wuffichel qui faisait un choix consciencieux, choississant sa nourriture avec soin. Il prit un gâteau pas trop gras ni trop sucré, sans caramel dur pour ne pas abîmer ses jolies dents blanches... Lorsqu'il déclara cela à Rashid, l'enfant le regarda avec des yeux ronds. Wuffichel se fit donc un devoir d'expliquer la bonne et la mauvaise nourriture à ses nouveaux amis...
Trowendy était rassurée, Wuffichel, enfin Petit Dragon n'avait rien, ni Jean-Heero qui tentait actuellement de sauver quelques grammes de nourriture pour la passer sous son microscope. Et pour sauver de la nourriture convoitée par des enfants perdus, le seul moyen est de se jeter dans la bataille. Trowendy devait bien s'avouer que lui-aussi s'en sortait bien. En moins de 10 minutes, son frère avait réussi à extraire une cuisse de poule-dino et des racines de Tubarov[9] sans récolter autre chose que des traces de sauces. Un exploit !
Jean-Heero proposa un morceau à sa sœur. Mais Trowendy n'avait pas faim, son estomac était noué. La nuit était en train de tomber et sa rencontre avec Quatre ne faisait que se rapprocher. Elle ne savait plus où elle en était. D'un côté elle avait hâte de le revoir, de l'autre elle avait peur de ces retrouvailles... Et puis, si elle revoyait Quatre au milieu des enfants, que ce passerait-il ? Peut-être que des retrouvailles à deux serait plus agréables ? Mais elle avait grandi... Peut-être, était ce sa plus grande crainte, peut-être que Quatre ne la reconnaitrait pas... Bien sûr, elle savait qu'il reconnaitrait ses yeux, il lui avait toujours dit qu'elle avait de si beaux yeux verts... Mais lui... Ilaurait encore un corps de jeune enfant, pas elle, elle était devenue femme depuis quelques temps...
« - Que faire, je me sens perdue..., murmura-t-elle.
- Que ce passe-t-il ici ? Vous voulez vraiment que J'crochet nous tire comme des lapins ?»
Cette voix... Son cœur bondit dans sa poitrine... Il était là ! Boom Boom Boom Boom... Ne pas penser à sa voix, ne pas penser... Ho un creux dans l'arbre, et il est de ma taille ! Boom boom Boom Boom...
Quatre-Pan paraissait vraiment furieux. Il n'écouta pas les explications qu'on lui donnait, sachant pertinemment bien que ce serait toujours la faute du voisin. D'un regard à Zechs, Treize et Rashid, les plus âgés, il leur indiqua de coucher les plus jeunes rapidement avant qu'il ne se mette vraiment en colère. Ils obéirent immédiatement et en moins de deux minutes, tous les enfants perdus étaient rentrés dans l'arbre, couché dans leur hamac... Quatre se tourna vers Duochette qu'il avait bien vu dans un coin.
« - Fais moi disparaître toutes les traces qu'ils ont laissé !
- Quatre-Pan, que t'arrive-t-il ?, demanda doucement Duochette. Toi, si joyeux, si plein de vie, tu es devenu si sévère, si autoritaire avec eux... Que t'est-il arrivé ?
- Ce qu'il m'est arrivé ? C'est pourtant simple, je ne veux pas que J'crochet nous retrouve et ne détruise notre arbre ! C'est notre maison, c'est ici que se trouve notre vie et j'y tiens !»
Dans l'arbre tous les enfants étaient couchés. Wuffichel se mit à chercher sa sœur des yeux. Où était donc Trowendy ? Pourquoi ne venait-elle pas lui raconter son histoire comme tous les soirs ?
Wuffichel sauta de son hamac qui rebondit violemment et atterrit sur un Jean-Heero passablement énervé d'avoir du laisser tomber une expérience vraiment intéressante. Wuffichel saisit son nounours Shenlong et sortit prudemment.
« - Duochette ! Tu z'aurais pas vu Trowendy veux mon histoire !
- Oupppssssss, murmura la petite fée qui aurait aimé que Quatre-pan n'apprenne pas tout de suite le retour de Trowendy.»
Elle se précipita vers Wuffichel pour le faire taire et elle lui murmura qu'elle allait lui raconter une histoire. Elle jeta un regard à Quatre. Il était immobile... Ce nom, le nom de celle dont le visage hantait souvent ses rêves. Elle serait là, elle serait revenue. C'était impossible !! Pourquoi serait-elle là ? Pourquoi serait-elle revenue ? Qui aurait pu la faire revenir ?
« - DUOCHETTE !!
- Gloups... Oui Quatre-Pan ?»
Duochette se tenait devant Wuffichel, essayant par tous les moyens d'attirer l'attention de Quatre sur autre chose. C'était pas gagné d'avance, il avait l'air... Duochette ne savait pas trop comment, mais pas bien c'était certain.... Elle devait le détourner de ses idées, mais comment ! Et l'illumination vint. Elle se concentra quelques instants et se mit à briller d'une manière intense. L'aura dorée grandit rapidement et laissa place à... Une jeune fille de la taille de Quatre-Pan...
Quatre resta un instant stupéfait devant la jeune fille qui se présentait devant lui. Il s'approcha comme hypnotisé, jamais il n'avait vu de fille plus belle... Duochette eut une étrange lueur dans le regard, ainsi, comme ça, elle plaisait à Quatre !!!!
Trowendy, qui s'était approché pour entrapercevoir Quatre, le vit s'avancer vers cette jeune fille plus belle qu'elle. Des larmes lui montèrent aux yeux quand Quatre leva la main pour toucher la joue de la fille... Wuffichel qui ne comprenait rien à ce qui se passait vit Trowendy et courut vers elle en criant son nom.
« - Trowendyyyyyyyy !!!!! Une histoire !!!»
Trowendy se baissa pour serrer son petit frère contre elle, cachant ainsi es larmes qui menaçaient de jaillir de ses yeux. Quatre se figea, sa main à quelques millimètres de la joue de Duochette. Il venait d'être bousculé par Wuffichel. Il l'avait vu se jeter dans les bras de quelqu'un. Wuffichel, le petit frère dont Trowendy lui avait longuement parlé lors de son séjour chez eux, lui et ses étranges nounours, sa passion pour les gundam et les histoires qui parlaient de lui, Peter-Quatre-Pan. Alors si le garçon était là, ça ne pouvait dire qu'une chose... Et donc cette personne qui le serrait ne pouvait être que... Non, arrête de rêver Quatre... C'était impossible... Impossible... Et pourtant... un espoir fleurit dans son cœur... Se pourrait-il que... Mais si elle était revenue, elle serait venue vers lui, il le savait... Si elle était revenue au pays imaginaire, elle serait venue le voir... Mais... Et si elle venait juste d'arriver... Et si cette personne était bien Trowendy, pourquoi ne levait-elle pas les yeux sur lui ? Pourquoi ne le regardait-elle pas ? Est-ce qu'elle le détestait ? Trowendy pensa-t-il très fort, si c'est toi, regarde moi. Je veux voir tes yeux... Tes doux yeux si verts...
Wuffichel sentit les larmes que sa sœur n'avait pu retenir couler contre lui. Il releva la tête et la regarda d'un air penaud.
« - Pleure pas grand'sœur. Ze ferais plus de bêtise c'est promis... Mais pleure plus ou ze vais pleurer aussi.»
Elle pleure ? Est-elle donc si triste d'être ici, d'être revenu parmi nous, auprès de nous ? Non, ça ne peut pas être Trowendy ! Jamais elle n'aurait pleuré, pas elle ! Elle est bien trop forte pour ça, ma sirène aux yeux verts. Jamais elle n'a pleuré même quand Jj'crochet aller la tuer. Je dois me tromper, ça doit être quelqu'un d'autre....
Wuffichel se serra contre sa sœur et lui cria de pas pleurer.
« - Chut, répondit-elle malgré sa peine. Il ne faut pas réveiller les autres... Viens te coucher...»
Trowendy se leva et, portant son frère, se dirigea vers l'arbre. Quant à Quatre, il demeurait immobile, milles pensées tournaient dans sa tête... Il se souvint alors que Trowendy prenait toujours soin des plus petits, qu'elle faisait tout pour qu'ils ne pleurent jamais... Et si c'était elle ? Aurait-elle pu changé au point de pleurer ? Est-ce cela grandir ? Dans ce cas, il ne voulait pas grandir, car il ne voulait pas pleurer...
Trowendy refusat obstinément de tourner la tête vers Quatre et Duochette, immobiles. Elle entra dans la maison-arbre et déposa rapidement Wuffichel dans son hamac.
« - Chut, c'est fini Wuffichel, tout va bien
- Mais tu pleures
- Non, c'est juste de la poussière, tu sais à cause de la fumée de la fusée
- Hoo... Comme quand Nani coupe des nonions ?
- Des oignons Wuffy, mais oui c'est pareil. Maintenant il est tard, il faut que tu dormes.»
Trowendy déposa un baiser sur le front de son petit frère et s'en alla vers l'autre bout de la pièce, le plus loin possible de l'endroit ou dormait Quatre. Elle ne vit pas les 2 fentes cobalt qui n'avaient cessées de l'observer....
Un immense effort de concentration lui fit froncer les sourcils. Il aurait préféré avoir un problème de décryptage informatique à résoudre, mais rien ne faisait peur à Jean-Heero. Il pensa donc que logiquement, Trowendy aurait dû se mettre dans le coin le plus confortable de la pièce... Or, dans ce coin-là, selon Zechs, dormait aussi Quatre-Pan... De plus, Trowendy était toujours souriante et joyeuse, elle est comme lui, elle était forte ! Trowendy ne pleurait jamais ! Donc mathématiquement parlant, Trowendy devait devait avoir un problème. Ceci étant défini. Restait à trouver la solution du problème, scientifiquement, ce devrait etre possible, en additionnant tous les composants et en tenant compte des indices d'erreurs de trouver une solution qui convienne à sa sœur...
Premièrement, elle refusait d'aller dans le coin de Quatre-Pan, donc ce problème était lié soit au lieu soit à Pan lui-même. Deuxièmement elle pleurait en rentrant et il savait que Pan était en haut, il l'avait entendu crier... Sa sœur aurait-elle pris cette récrimination pour elle-même s'accusant de ne pas avoir su maintenir l'ordre en tant qu'aînée ? Jean-Heero voulut en avoir le cœur net, et au besoin défendre Trowendy, ne n'était pas entièrement de sa faute. Il sortit à son tour, prenant bien soin de ne pas réveiller son frère et évitant sa sœur.
Et ce qu'il vit le cloua sur place. Devant lui se tenait une magnifique créature aux longs cheveux et aux ailes de libellule. Il ne voyait que son dos, mais il était convaincu d'avoir affaire à une espèce proche de celle de Duochette. Peut être une branche cousine ?
Ses yeux brillèrent et le problème Trowendy se transforma en chasse au papillon, pardon à la libellule géante. Il sortit son mètre de sa poche et mesura la hauteur de l'insecte. Intéressant... Elle était presque aussi grande que Trowendy. Il en fit le tour et c'est alors qu'il tomba nez-à-nez avec... Quatre-Pan en personne... Quatre ne lui jeta même pas un regard, il avait les yeux fixés sur l'endroit où avait disparu Trowendy, mais était-ce bien elle ? Jean-Heero détailla le jeune garçon vêtu de vert, mais ne le trouva pas d'un intérêt aussi grand que la grande libellule qui ferait sûrement sensation au muséum d'histoire naturelle ! Il le tenait enfin son prix nobel ! Il observa de plus près sa prise et eut le choc de sa vie... Ces yeux violets, ce visage... Duochette ! Incroyable ! La petite fée qu'il avait sauvé du tiroir infernal possédait aussi un format humain, absolument fantastique et... impossible ! Mais comment faisait-elle… où trouvait-elle la masse corporelle nécéssaire pour une telle opération[10] ? Tant de questions se bousculaient dans sa tête qu'il n'entendit pas Quatre-Pan le questionner.
« - Qui es-tu ? Hé !! Je te parle, qui es-tu ?»
Quatre-Pan vola pour se placer entre Duochette et le garçon aux yeux sombres. Cette couleur, se visage fermé... Serait-ce le deuxième frère de Trowendy ? Et l'espoir naquit dans son cœur ...
« - Qui es-tu ?, redemanda-t-il.
- Jean-Heero Barton-Yuy-Chang, vingtième du nom et..., commença machinalement Jean-Heero avant de pousser légèrement Quatre sur le côté. pardon... Vous voyez... C'est fort intéressant, une découverte de ce style… »
Jean-Heero s'approcha pour arracher un cheveu de Duochette et l'enfermer dans une éprouvette tout en monologuant. Quatre ne l'écoutait plus depuis longtemps... Barton-Yuy-Chang... C'était le nom compliqué que lui avait jadis dit Trowendy la première fois qu'ils s'étaient vus... Alors... Alors, elle serait revenue !!
Quatre se précipita dans la maison-arbre, sauta comme un cabri au-dessus des sacs, frondes et jouets des enfants perdus. Son cœur battait la chamade, il lui semblait sur le point d'exploser. Elle était revenue ! REVENUE ! Il se dirigea instinctivement vers l'endroit qu'elle occupait avant, tout près de son lit... Mais elle n'y était pas. Il n'eut même le temps d'être déçu, son cerveau travaillait trop vite pour ça. Il scruta la grande chambre commune quelques instants avant d'apercevoir une forme recroquevillée à l'opposé.
Quatre fit un pas, mais il hésita... Peut-être qu'elle avait pas envie de le revoir ? Peut-être qu'elle voulait plus lui parler ? Mais... Il se souvint des pleurs qu'elle avait eu quelque minutes auparavant, non, il ne pouvait pas rester là, sans savoir pourquoi elle avait pleuré... Trowendy avait pleuré ! Cela lui semblait si étrange qu'elle ait pu verser une larme, mais en même temps son cœur se serrait. Qui donc pouvait ainsi faire du mal à sa douce Trowendy ? Celui qui avait fait ça allait le regretter !
En haut Duochette ne broncha pas durant l'examen de Jean-Heero. Elle ne bougea même pas, trop triste pour pouvoir penser à quoi que se soit qui ne soit pas quatre, son Quatre... Mais elle finit tout de même par crier lorsque Jean-heero voulut déchirer un morceau d'aile pour l'analyser sous son microscope qu'il n'avait malheureusement pas emmené...
« - Mais ça va pas espèce de savant fou !!!, cria Duochette.»
Elle fit demi-tour et s'enfonça dans la sombre nuit... Jean-Heero voulut la rattraper, mais il n'eut pas fait deux pas que la fée reprenait sa petite apparence et s'envolait vers un endroit connu d'elle-seule... Jean-Heero regagna donc tristement son hamac duquel il tomba plusieurs fois cette nuit-là.
« - Trowendy ? souffla Quatre. Tro ?»
A ce surnom Trowendy se tendit quelque peu, cela faisait si longtemps que plus personne ne l'avait appelé comme ça...
« - Tro... C'est Quatre-Pan, je t'en prie, dis-moi ce qui ne va pas... Pourquoi pleures-tu ? Dis moi on t'a fait du mal ? Dis-moi son nom et j'irai lui régler son compte... Ce que j'ai fait à J'crochet ne sera que de la rigolade à côté !»
Il s'agenouilla devant la jeune fille et attendis patiemment qu'elle relève la tête vers lui. Son oeil, habitué au noir capta un étrange reflet sur sa poitrine, un reflet bleu... Il écarquilla les yeux et avança doucement la main vers l'objet lumineux... Serait-il possible que ce soit celui qu'il lui avait offert ? Il le toucha du bout du doigt.
« - Je... Tu l'as gardé..., murmura-t-il plus ému qu'il ne voulait le croire.»
Il s'était battu contre le capitaine J'crochet lorsque ce dernier avait osé s'emparer de ce bijou qu'il réservait à Trowendy. Et il lui avait offert... Le jour de son départ... Il lui avait promis de toujours la protéger... Et elle était partie loin de lui...
Cette main douce qui effleurait sa peau, cette voix, la chaleur de son souffle... Je ne dois pas... Je ne dois pas... Je... Trowendy releva brutalement la tête, les yeux toujours fermés.
Quatre retint son souffle en revoyant le visage tant désiré. Enfin, elle était la, elle était revenue et cette fois-ci il ne la laisserait pas repartir, ho non, certainement pas !
Les paupières papillonèrent quelques instants avant de laisser place à deux émeraudes que les récentes larmes rendaient scintillantes.
Quand il les vit, Quatre sut qu'il était perdu...
Il est là... Il m'appelle... Mais pourquoi mon cœur bat-il si fort ? Quatre... J'ai peur, c'est encore un rêve... Mais ta voix semble si proche, tu veux me défendre... Encore une fois... Est-ce un rêve ? Ton souffle si près... Peut-être que si j'ouvre les yeux, alors... Peut-être seras-tu là ? Peut-être seras-tu à nouveau près de moi ?
Trowendy ouvrit lentement les yeux et il lui fallut quelques secondes pour se rendre compte que deux yeux bleu turquoise la fixaient en silence.
[1] Ou : Comment nous sommes tombées dans la marmite de chocolat quand nous étions petites… BURPPPPPPP…
[2] Sylvus-cacaotus : espèce d'arbre ne poussant que dans la région Nord du pays imaginaire. Les cacaotus se divisent en plusieurs sous-espèces produisant des fruits differents : Ferrero Rochers, Rochers Suchard au lait, Rochers Suchard noir-noisette, Rafaello…
[3] Imaginez un petit Wufei d'environ 5 ans, en grenouillère bleu clair avec boutons sur les fesses qui ne tiennent jamais, frimousse toute ronde, un gros sourire, des bouclette toutes folles et un nounours Shenlong sous le bras….
[4]Short en Spandex© : short en matière tissée de couleur noire, très élastique et très moulante… Il sert de vêtement de tous les jours mais aussi de fourre-tout très discret. En option nous vous proposons le boxer Spandex© : gréable, confortable et esthétique, les sous-vêtem…
[5] Auteuses recherchent –Peter-Quatre-Pan-Raberba-Winner désespéremment, forte récompenseà la clef…
[6] Oui, Quatre avait perdu son violon et il l'a retrouvé… Comment ? Vous le saurez peut-être un jour… Qui sait... avec beaucoup de chance, peut être consentirons nous à vous la conter...
[7] En effet, Treize est né quelques minutes avant Zechs… Ne voulant pas se retrouver tout seul, il tirait son frère par les cheveux, d'où la raison pour laquelle Zechs a des cheveux longs et blonds, sous l'effet de la pression…
[8] Prenez 30 pêtards bien secs, une livre de poudre noire tamisée, un bon petit circuit imprimé pas trop cuirt de préférence 3 œufs en neige, un moule en carton, passez 20 minutes au four et vous obtenez une superbe fusée en carton pâte modèle Yuy Premium Quality, garantie sans cholestérol, ni virus informatique.
[9] Les Power-Gundam sauveront le mondeuxxxxxxxxxx ! *présidente de leur fan-club*
[10] Gomen Asuka, zais po pu résister ! ^_^
