Titre : L'histoire vraie de Peter Pan
Auteurs : Anrluz et Sallyndra
Genre : délire entre copines, fic online, OOC, AU...
Sources principales : Gundam Wing & Peter Pan
Disclaimer : Les personnages de GW ne sont pas à nous... Dommage...
Note 1 : une semaine de déprime qui se transforme en une semaine de délire….
Note 2 : *sort son carnet de commandes* : un Wuffichel pour Erynna, un autre pour Sein, 1 pour nous….
Pour de plus amples informations sur cette destination magique et ses fabuleux habitants veuillez vous adresser à : anrluz@yahoo.fr ou celineo@aol.com.
Anrluz : " Imagine Quatre en Peter Pan.... Miammm"
Sallyndra : "Hummmmmmm à croquer il va être chou en collants verts ! "
Shany : Coucou petite sœur Winner ^____^ Je suis contente que cette fic te plaise toujours autant… Les idées, il paraît que j'en ait toujours trop et Lyn n'est pas en reste non plus…^__^ Pour la suite, elle est en cours… ^_~
Shini-sama : Je vais finir par croire que tout le monde préfère les petites notes…^_~
Quant à Wuffichel, ça va être difficile de le couper en morceau : il est tellement mignon en grenouillère que tout le monde en veut un…
*supplie pour qu'on lui fasse un dessin, mais personne sait dessiner… -_-*
L'histoire vraie de Peter Pan
Chapitre 3 : Duochette vs Erynna
A Caren.
Quelque part à l'autre bout du pays imaginaire, une sombre histoire se tramait...
« - N'oublie pas la crème solaire
- Et le dernier Gundam Wing !
- Tu as pensé à prendre l'archer ?
- Mais oui, mais oui, je n'ai rien oublié les filles ! Je vais juste le voir ! Je ne pars pas pour le monde réel quand même !
- Non, et c'est dommage tu aurais pu nous ramener plein de bishonens... »
Dans cette pièce aux décors chatôyants, parmi toutes les silhouettes réunis l'une d'entre elles s'apprêtait à mettre à exécution un plan minuscieusement préparé.
« - Oublie pas le plan !!
- Mais je connais déjà le pays imaginaire !!
- On sait jamais, ça peut être utile.
- Tiens, mets aussi ce petit pull, je ne voudrais pas que tu prennes froid la nuit.
- Ttu es sûre que tu veux pas emmener ton portable ?
- Non... Non.... Laissez-moi, je ne vais rien oublier !!
- Tu es sûre ?
- Mais oui ! Bon je peux y aller maintenant ?
-... .... D'accord, mais si tu as le mondre problème tu nous téléphones, compris ?
- Oui Mamans !
- ERY ! »
La dénommée Ery prit ses jambes à son coup et partit à toute vitesse dans la cour jouxtant la propriété. O le chauffeur lui ouvrit la porte de la navette super-sonique lévitant à quelques centimètres du sol. Ery s'installa confortablement : 3 coussins sous les fesses, Two-Mix à fond et le dernier Zetsuai à la main.
« - Et c'est parti ! Mission débutée, niark ! »
Accoudées à la grande fenêtre de la somptueuse propriété au nombre incalculable de chambres, salons, cuisines, salles à manger,etc..., un soupir unique[1] se fit entendre jusqu'à l'autre bout de la petite, enfin grande maison...
« - Elle a de la chance !!
- Pourquoi c'est pas moi qui y allais ?
- Je voulais lui faire un gâteau, moi !!
- La prochaine fois, c'est moi qui y vais, d'accord ?
- Non, c'est moi !!
- Non, moi ! »
Et les 2 sœurs se mirent en devoir de réveiller toute la maisonnée, correction tout le comté, voir même tout le pays avec leurs problèmes...
*quelque part*
« - Humpfffff Trowendy ! Hummmmmmmmm[2]… » [3]
*Ailleurs*
Ladymouette 1 qui avait le malheur de voler tranquillement au dessus du village indien, épiant de ses yeux de merlan-frit le nouveau venu ne comprit point ce qui lui arriva quand elle se retrouva les pattes en l'air et les plumes ébourrifées. Le seul souvenir qu'il lui reste de ses instants est un son ressemblant à un Kittooooo Ok ou un truc dans le genre.... Ladymouette 1 remit tant bien que mal ses lunettes sur son bec, et se secoua un peu les plumes, histoire de les remettre bien à plat. Puis... Très curieuse, elle déscendit voir ce qui avait provoqué le trou d'air dans lequel elle avait été prise. Elle se posa sur le toit d'un tipi et regarda ce qui se passait par ici. Le village indien semblait pourtant très calme... Mais brusquement quelque chose lui emprisonna le cou.
« - Aaarrrrggg... put-elle juste dire avant de se retrouver face à un indien qui n'avait pas l'air d'être indien. »
Non, cet indien la, avait les yeux bleus foncés et la peau bien trop claire. Il la tourna dans tous les sens, étirant ses ailes, les mesurant avec précisions, marmonnant des mots sans sens connu comme cui-cuitus débulis...
« - Lâchez-moi ! »
De surprise le garçon lâcha sa prise. Une mouette parlante ! Fantastique! Décidemment, ce pays lui plaisait de plus en plus ! Après les fées, les indiens et les anges blonds volant, voici la mouette parlante à lunettes ! *tilt* Lunettes ? Une mouette qui a des problèmes de vue ?
Hoooooooooooo… Le cerveau de Jean-Heero se mis à tourner à 200%, répétant sans fin le mot Prix Nobel, Prix Nobel.... Il sortit son carnet en moins d'un éclair et demanda à l'oiseau :
« - Nom, prénom, adresse, date de naissance, habitat naturel, nourriture habituel, amis pouvant prouver vos dires.... »
Ladymouette 1 le regarda de travers. C'était qui ce zouave ? Qu'est-ce qui lui voulait ? Son instainct le plus profond la poussait à s'en éloigner le plus possible... Elle sautilla sur le côté, désirant s'éloigner discrètement, mais un filet à papillon s'abattit sur elle, la recouvrant entièrement, elle tenta d'en sortir, mais Jean-Heero avait mis le pied sur le manche de son filet pour l'empêcher de bouger.
« - Alors la bestiole, j'attends ! »
La bestiole ? Le zouave tout ébourrifé l'avait appelé bestiole ! Nom d'un condor géant, ça n'allait pas se passer comme ça ! Si dame Réléna savait que son amie était traitée comme un vulgaire volatile de basse classe, les choses all... *tilt-tilt-tilt* Dame Réléna....
« - Je suis Ladymouette 1, meilleure amie de dame sirelena Réléna, la plus grande sirène de tous les temps ! »
Au mot sirène le sang de Jean-Heero ne fit qu'un tour ! Son attention se relâcha une fraction de seconde, faisant bouger son pied et permettant au volatile bigleux de s'échapper.
« - Attends mouette, ne pars pas ! Je veux rencontrer cette sirène ! »
Ladymouette 1 jeta un regard en arrière. Ce zouave méritait-il de rencontrer la sublimissime reine des mers, gardienne des trésors sous-marins et grande... euh... Ladymouette 1 se gratta la tête avec le bout d'une aile, il y avait autre chose... Elle se répéta mentalement : gardienne des trésors sous-marins et grande... grande... Argggg !!! Elle avait oublié la suite... Pourvu que sa sérénissime ne le sache pas. Pour cela, elle allait devoir rapidement demander conseil à quelqu'un de compétent... C'est-à-dire qu'elle allait demander à Ladymouette 2 ! Pour cela elle se rendit au rocher des Mouettes...
Voyant sa proie s'échapper Jean-Heero eu un regard désolé, mais ne se laissant pas démonter, il décida de la suivre à pied[4]. Enfin le pensait-il...
« - Et gamin, tu comptes aller où comme ça ? »
Jean-Heero se retourna vers l'impudent prêt à l'envoyer valser sur L5 quand il percuta de plein fouet un torse pas musclé... Une peau ratatinée, une tunique colorée de fleurs hawaiennes... Le grand chef Howard se tenait devant lui, mains sur les hanches et lunettes de lunettes de soleil vissées sur le nez.
Jean-Heero leva les yeux vers l'homme plus que gigantesque et il eut l'impression de se trouver au pied de la tour de Pise. Il décida, pour avoir une meilleure vue, de faire un pas en arrière, puis il examina consciencieusement le géant. Il était très bronzé et avait un short blanc avec des petites fleurs bleues dessus. Jean-Heero ne put s'empêcher de froncer les soucils et de réfléchir : ce type était tout le portrait craché d'un touriste en vacances à Hawai !!!
Tiens, au fait est-ce qu'Hawai existe ici ou du moins un équivalent ? Sinon où les jeunes mariés passaient-ils leurs vacances ? Parler de jeunes mariés lui fit penser à sa sœur et au drôle de bruit qu'il avait entendu avant de tomber sur la mouette. Bruit qui se dirigeait vers la maison-arbre où se trouvait sa sœur ou du moins il le supposait...
« - Père je te présente Jean-Heero, le frère de Trowendy.
- Le frère de cette adorable jeune fille ? »
Et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire Jean-Heero se retrouva à moitié étouffé par les bras du géant qui le serrait affectueusement contre lui. Il comprenait maintenant pourquoi Wuffichel tenait tellement à ce qu'il le sauve de l'étreinte d'Hildi. Mais au fait où était-il, celui-là ?
Son cerveau enregistra alors touts les détails de l'après-midi... Cela faisait un bout de temps qu'il n'avait pas vu son frère... La dernière fois, c'était juste avant qu'on lui serve un bol de cette délicieuse petite soupe dont le goût principal s'approchait fort du poireau... Mais le problème actuel était Wuffichel... Il fit mentalement le tour de toutes les possibilités et tomba sur la conclusion que son frère devait être avec la fée... Un bon point de résolu. Passons au second problèmr... Où est la fée ? Là, il manquait un peu de données... Le pays imaginaire était si grand... Et enfin le troisième et plus grave problème. Arriver à se sortir des bras du chef qui ne semblait pas vouloir le lâcher, lui racontant ses exploits de puis une bonne trentaine de minutes. C'est dans de tels moments que Jean-Heero regrettait de ne pas avoir de dictaphone, mais ses parents ne lui avaient pas laissé le choix, c'était ça ou internet....
« - Duochetteeeeeeeeee, attends-moiiiiiiiiiiii ma petite féeeeeeeee adoréeeeeeeeeeeeee ! »
Jean-Heero sourpira discrètement de soulagement, son frère et la fée étaient de retour au camp. Donc, deux problèmes résolus tout seul.
« - Môsieur !!! Môsieur !!!! Tu lâches mon frère où ze me fâche !!! »
Aussitôt arrivé, Wuffichel avait remarqué dans quelle situation dramatique se trouvait son frère, il s'était donc approché rapidement, laissant tomber ses vêtements au sol[5]. Il tira sur le short du géant en le menaçant de lui faire...
« - ... Une prize de karatéka-ouaille !! »
Wuffichel se mit en position de combat, les bras en avant.
« - Viii !! comme les Power-Gundam, ze vaincrai les mézants !![6]
- C'est qui ce microbe ?, demanda le géant.
- Wuffichel ! »
Hildi sauta sur le garçonnet qui ayant prévu la chose (malin comme un singe le Wuffychel !) fit un pas sur le côté envoyant Hildi s'écraser au sol quelques mètres plus loin... Wuffychel se planta devant le géant son caleçon Nataku flottant sur ses petites jambes potelées[7]....
« - Ze veux mon frère ! »
Voyant sa fille au sol, le nez dans la poussière, vaincue par un petit bonhomme haut comme trois pommes Howard ne put s'empêcher d'éclater d'un rire toniturant.
« - Je te félicite Wuffichel, tu es officiellement membre de notre tribu en tant que frère de Trowendy et premier homme à avoir réussit à vaincre ma fille ! Hugh mon frère, partagons le calumet de la paix ! »
Jean-Heero ouvrit de grands yeux quand, quelques instants plus tard, son frère se retrouvait assis dans le centre du conseil indien, et à la place d'honneur s'il vous plait ! Cependant, lorsque le calumet se posa dans les petites mains douces de Wuffichel, son frère réagit et posant la main sur le-dit calumet se proposa de l'étudier et par la même occasion de l'ôter des mains de Wuffichel.
« - Mon kaluméééééé !!!, cria Wuffichel. »
Alors que Jean-Heero regardait d'un coté pour voir si on voyait qqch à l'intérieur, Duochette se posa sur le calumet et déclara :
« - Tu rends le calumet à mon Wuffynet d'amour sinon je te transforme en quelque chose qu'il vaudrait mieux pas que je te dise ce que sais sinon tu risques de te fâcher !!!
- Je suis mort de peur Duochette... Et si je fais ça, c'est aussi pour Wuffichel, dois-je te rappeler que la consommation de stupéfiants est strictement interdite ?
- La consommation de stu-pets-fi-en ? C'est que ça encore ? »
Jean-Heero ne put retenir un Hn dépité... Une fée capable de piloter un vaisseau spatial, de voler, de faire la cuisine, de chanter juste était incapable de comprendre des mots simples... Pas étonnant que Trowendy ait voulu revenir chez eux ! Avec un tel niveau d'éducation on ne pouvait guère aller bien loin[8].
Jean-Heero chassa la fée du calumet en le secouant un peu. Mais il n'avait pas pensé que la petite fée serait aussi tenace. Elle revint sur le calumet. Pour se débarrasser d'elle, Jean-Heero souffla dedans et envoya de la poussière sur la pauvre fée... Qui se retrouva légèrement embrumée...
« - Noooooooonnnnn !!! Je venais juste de me laver !!!! »
Le calumet disparut dans les méandres du space-spandex (c'était une bonne pièce à conviction facile à tranporter) alors que Wuffichel accourait à la défense de sa petite fée chérie.
« - Tu vas bien ma Duochette ?
- Hooooooooo un Wuffichel tout miiimi ! Hooooooooo et c'est quoi ce gros machin ? Un zhumain ou un glaçon, zais po encore réussi à le déterminer avec zertitudeeeuxxxxxxxxxx. Houuuuuuuuuuuu, qu'est ce passeux ? Le sol trembleeeeeeeeeeeeeeuxxxxxx !!
- Tu viens de faire une très grosse bêtise JHeero, Duochette est allergique à la poudre de Gundam que l'on met dans le calumet. Ça a une légère tendance à, comment dire.... l'allumer ! »
Jean-Heero haussa un sourcil sans pour autant s'arrêter d'écrire sur son pauvre calepin maltraité par autant d'informations à digérer en si peu de temps...
« - Hn !
- Mon Quatrounet, ze veux mon Quatrounet-Pan à moi[9] !! Veux plus que Trowendy le tousseeeeeeee, l'est à moi ! Hoooooooooo…. Ça tourneeeeeeeeee !!!
Et Duochette atterrit en torche dans la main de Wuffichel avant de s'endormir.
« - Bouuuuuhhhhhhh !!!! T'es mésssant !!! T'as fait mal à ma fée chééérriiiii !!! Ze vais aller le dire à Trowyyyyy !!!
- Trowy ? »
Jean-Heero ouvrit de grands yeux. C'était la première fois que Wuffichel appelait leur sœur de ce surnom-là ! Etait-il malade ? Inquiet, il toucha le front de son frère qui recula d'un pas.
« - M'approche paaaaassss, mééssssannnnt !!!
- Wuffy...
- Trowyyyyyy !!! Il a fait maaaallll à Duochette !!!, cria Wuffichel en se retournant. »
Et, tout en continuant à crier, il fit demi-tour, la fée reposant précieusement dans le creux de ses mains. Wuffichel n'avait qu'un seul but : trouver sa sœur pour qu'elle soigne sa fée ! Elle seule en serait capable !!
« - Wuffichel, attends-moi ! Wuffichel ! Laisse-moi au-moins l'examiner, je suis sûre qu'elle n'a rien ! »
Jean-Heero, légèrement affolé de voir son frère partir à la course, se retourna vers Hildi elle aussi prête à partir à la recherche du gamin.
« - Wuffichel, Hildi dit que ce n'est rien, elle est juste endormie ! »
Mais Wuffichel ne l'écoutait pas il était parti comme une fusée, sa fée bien à l'abri, courant comme s'il avait le capitaine J'crochet, son équipage et Wing le crocodile aux trousses. Il arriva rapidement en vue de la maison-arbre, tourna dans un virage en épingle à cheveux et percuta une bombe brune.
« - Aïiiiieeeeeeeeeuuuuuhhh !!! cria Wuffichel avant de se pencher sur sa petite fée en espérant que le choc ne lui avait ps fait de mal. Duochette !! Ma zooolie fée....
- Dis donc bonhomme... »
Wuffichel n'entendit pas la voix. Mais lorsque la main se rapprocha, il esquiva en mettant Duochette sur le côté. Mais qui donc essayait de lui voler la fée de son cœur ?
« - Tu sais que tu es mignon, toi ? »
Mignon ? L'esprit de Wuffichel associa immédiatement ce mot à danger et il fit un pas en arrière, mais n'eut pas le temps de s'enfuir qu'on le retenait pas le bras.
« - Ze suis pas mignon ! Ze suis Wuffichel et si tu me lasse pas mon grand frère y va te faire bobo et ma sœur aussi ! Trowyyyyyyyyyyyyyyyy à l'aideeeeeeeeeee !!! Ze suissssssssss attaquééééééééééééééé ! Au secours, Help ! SOS ! Médééééééééé !
- Le frère de Trowy ? Trowendy ? Trowendy la copine de mon frangin est revenue ? Mais c'est génialeux, on va pouvoir le chambrer avec depuis le temps qu'on attend ! Niark !
- Tu me fais mal, madame !! Et à Duossette aussi ! »
Surprise la jeune fille relâcha Wuffichel qui appela sa petite fée adorée d'une voie inquiète. Elle ne s'était toujours pas réveillée sa fée adorée !
« - Maaa zooolie féee !!"
Wuffichel commençait à être sérieusement inquiet, même plus que ça complètement angeuu... angooo... enfin très, très, trèèèèès inquiet parce qu'elle ne bougeait plus. Il se mit à crier et pleurer en même temps... Un cri qui se fit sûrement entendre jusqu'à l'autre bout de l'île...
« - Calme-toi, on va aller la soigner ta fée !
- Tu es docteur ?
- Euh, non... Mais ça doit être possible de la soigner...
- Tu es mazicienne ?
- Non plus, mais je suis la sœur de Quatre-pan, et tu as confiance en Quatre-Pan non ? »
Wuffichel hocha vigoureusement de la tête sans pour autant quitter son être ailé des yeux.
« - Bien, voyons voir... »
Ery réfléchit rapidement puis se précipita vers la cuisine. Elle revint avec une pipette puisée dans le matériel de Jean-Heero, qu'elle avait légèrement retourné dans tous les sens dans la précipitation... et une tasse de café fumant. Elle en mis dans la pipette et la confia à Wuffichel.
« - Fais lui avaler quelques gouttes, elle devrait aller beaucoup mieux ensuite.
- C'est qwa ?
- Du café.
- Ce que boivent les grandes personnes ?
- Ooui, très efficace contre les gueules de bois !
- Gueules de bois ? Mais elle a pas une tête en bois ma fée adorée, elle veut pas se réveiller, zé po pareil !
- Oui, mais c'est aussi un excellent remède pour réveiller les gens, déclara Ery en espérant que le café ne serait pas trop fort sinon Duochette risquait de rester éveiller pendant plusieurs jours. »
Délicatement, Wuffichel approcha la pipette de la bouche de sa petite fée et fit glisser quelques gouttes entre les douces lèvres se sa fée chérie. Mais lorsqu'il s'arrêta la fée, ne s'était toujours pas réveillée.
« - Elle est pas réveilllééééééé !!!! Ma zooooliiiie fée !!! T'es une menteussseee !!
- Mais non, il faut juste attendre un petit peu... Peut-être qu'on pourrait la laisser dormir un peu...
- Snif, snif tu crois ?
- Mais oui mon petit… Allez, on va la poser sur une branche à l'ombre pour qu'elle ait le temps de récupérer. Tiens là, ça m'a l'air parfait ! Elle ne risque pas de tomber et tu pourras la surveiller. »
Wuffichel ocha de la tête. De toute façon, il n'avait pas trop le choix, sa sœur n'était pas la... Il posa délicatement sa fée sur le bois et lui fit une bise, enfin du moins, essaya sur sa petite joue.
« - Par Nataku ! Wuffichel ! J'en ai marre de te courir après, même pour une Duochette ! Si jamais Trowendy apprend que je t'ai laissé seul je risque de passer un mauvais quart d'heure et mais... Bonjour mademoiselle, veuillez m'excusez de mon impolitesse. »
Pour une fois que Jean-Heero rencontrait quelqu'un de civilisé dans ce pays, il pouvait bien l'être aussi. *tilt* Quelqu'un de civilisé ? Quelqu'un de tout à fait normal ? Au pays imaginaire ? Mais ça, c'était anormal ! Par habitude, il faillit reprendre son interrogatoire type (Nom, prénom, adresse... etc...), mais il n'osa pas. La personne fort respectable qu'il avait en face de lui risquait de le prendre mal et il ne voulait surtout pas s'attirer d'ennuis.
« - Jean-Heero..., fit Wuffichel en tirant sur son spandex. »
Jean-Heero se dégagea, manquerait plus que Wuffichel lui agrandisse son spandex préféré.
« - La madame elle a soigné Duochette... Z'est zentil, hein ?
- Très. Dites moi, madame ? Mademoiselle ?
- Mademoiselle ! Erynna Raberba-Winner, 3ème du nom.
- Mademoiselle donc, je vous remercie au nom de mon baka de frère qui ne l'a certainement pas fait.
- Z'allez le faire et pis ze suis pas un baka ! Vais le dire à Trowy !
- Trowendy, rectifia Jean-Heero. Mais dites moi, je suis un peu curieux de savoir comment vous avez réalisé un tel prodige. »
La brunette sourit de toutes ses dents, qu'elle avait forts jolies d'ailleurs, avant de se lancer dans le récit du sauvetage de la star des libellules modèle magique.
« - Où avez vous donc trouvé une pipette ?
- Ça ? Dans un fouillis pas possible posé dans un coin ! »
Jean-Heero se sentit blanchir à cet énoncé. Un fouillis ? Certainement pas son labo, si ? Le garçon couru vers son atelier de chimiste avant de pousser des jurons qui auraient fait pâlir un pirate endurci. Finalement non, la civilité, ça n'existait pas dans ce monde, mais le meurtre oui[10]....
Un œil... Puis l'autre... Quels étaient donc ces cris qui troublaient son sommeil ? Mais il ne voulut pas chercher à comprendre ce qui se passait, il était trop bien où il était, dans les bras si tendres de sa douce Tro... D'aillleurs, pourvu que les bruits ne la réveillent pas ! Elle est si jolie quand elle dort, et même quand elle dort pas d'ailleurs... Oui... il venait d'avoir une idée lumineuse, il allait enfermer Tro dans un coin et ne jamais la laisser s'échapper... Et ainsi il la garderait rien que pour lui. Sur cette bonne idée, il se rendormit contre elle..
Un œil... Puis l'autre... Quels étaient donc ses cris qui troublaient son sommeil ? Duochette ouvrit péniblement les yeux, l'orchestre symphonique des elfes ayant apparemment décidé de faire concert de rock dans son pauvre cerveau. Elle s'étira comme un chat, contente de sentir ses ailes à nouveau libres.
Un nuage de poussière passa, un omaoe o korosu aussi.... Un autre nuage de poussière passa dans le sens opposé, un omoe korosu rugissant le suivant de près. Décidemment le calumet de la paix, c'était po son truc. La dernière et première fois qu'elle y avait touché, elle avait repeint l'arbre en rose bonbon, les enfants perdus en vert et Quatre en jaune or...
Quatre-Pan !!! Duochette se redressa. Elle devait le retrouver et... Le monde tournait encore un peu… Elle se rassit quelques secondes, le temps de reprendre ses esprits.
« - Elle est guériiiiiieeee !!! Ma zooolie fée à moue !!! Diiiis, ma Duochette, tu vas bien ? T'as plus mal ? »
Wuffichel avait le nez sur la branche de l'arbre et avait conciencieusement veillé sa fée malgré les bruits alentour. De toutes façns, personne ne l'écouta quand il hurla en demandant le silence pour sa fée endormie. Duochette sentit que Wuffichel avait eu peur pour elle. Alors, pour le rassurer, elle virevolta jusquà lui et se serra sur sa joue pour lui faire un câlin.
Wuffichel sourit béatement et déclara fortement :
« - Ellllleeeeee m'aiimee !!!
- Mais oui mon Wuffichel, comment ne pas t'aimer, tu es tellement adorable !
- Ma Duossette à moua elle m'aimeux, elle m'aimeux ! Quand ze serait plus grand ze me marierait avec toi ! Et pis on aura plein d'enfants qui voleront partout et Trowendy elle leur lira des zistoires de Quatre-Pan pour qu'ils s'endorment ! »
Duochette sentit son cœur se serrer, Wuffichel était tellement adorable, si seulement elle n'était pas folle de Quatre elle aurait certainement dit oui ! Non pas certainement, elle aurait dit oui ! Puis elle pensa que Wuffichel l'aimait sûrement plus que Quatre-Pan…
Attiré par les bruits, il s'était aventuré jusqu'à la fenêtre, après s'être rhabillé, bien sûr !... Et là, il entendit les paroles de Wuffichel... Il connaissait le jeu du "mariage" ? Il fronça les sourcils. Soudain, un bruit le fit se retourner... Qu'elle était belle... Il lui tendit la main et elle vint le rejoindre en souriant[11]. Elle ne put s'empêcher de sursauter quand Quatre lui demanda, un air très sérieux sur le visage.
« - C'est quoi un "mariage" ?... Dans le monde réel, ajouta-t-il avant qu'elle ne parle. »
Bien sûr, elle savait qu'elle aurait à affronter cette question tôt ou tard, mais elle aurait préférée plus tard que tôt...
« - Un mariage, c'est heu... Et bien…, bredouilla-t-elle alors que son visage se colorait de rose soutenu.
- C'est quand deux personnes choisissent de vivre ensemble pour la vie. Non en fait, c'est le nom de la cérémonie qui les unit devant le prêtre et le maire.
- Prêtre ? Maire ? »
Il n'avait pas ça ici quoi que ça soit…
« - Pourquoi rougis-tu ma douce Tro ? N'est-ce pas ce que nous faisons en ce moment, vivre ensemble ?
- Si, mais... Disons que... Seuls les adultes jouent au jeu du mariage, les enfants n'y ont pas droit. D'ailleurs le mariage permet aussi d'avoir des enfants… »
Tiens ? Une cérémonie qui permet d'avoir des enfants ? Quelles coutumes bizarres ! Oui, mais... En y réfléchissant bien, cela avait un certain charme...
« - Ma douce Tro... Tu veux bien avoir un enfant avec moi ? »
Trowendy devint plus que rouge bordeaux-écrevisse et fushia réunis.
« - Quoi ? Tu veux pas ?, s'inquiéta Quatre.
- C'est... Pour avoir des enfants, il faut être grand et...
- Mais c'est pas un problèmem... J'irai grandir moi-aussi !
- Quatre... Tu oublies...
- Quoi ?
- Le pays imaginaire ! Si tu grandis... Pourras-tu y revenir ?
- Je ne sais pas. Je pense que oui. Regarde J'crochet, c'est un adulte et pourtant il vit ici. Tant qu'on croit en son existence, le pays imaginaire nous est toujours ouvert !
- Peut-être mais serais-tu près à le quitter ? Et même si sur le coup ça te semble une bonne idée tu finiras par le regretter. Je veux dire, une fois dans le monde réel il nous faudra attendre quelques années avant de pouvoir nous marier et d'avoir un enfant. » *Re-blush.* « Ensuite il faudrait qu'il grandisse et ça prend du temps. Tiendras-tu aussi longtemps sans revenir au pays imaginaire ?
- Nous pourrons y retourner une fois que nous aurons un enfant !
- Mais je voudrais le voir grandir moi ! Devenir grand-mère[12] !
- En fait, fit tristement Quatre. Si on part... Si on grandit... On risque de plus revenir, c'est ça ?
- Oui... Tu comprends pourquoi ce n'est pas facile de grandir... Quand tu gandis tu as plein de choses à faire... Et tu as plus le temps de venir jouer ici... Et... Je veux pas que tu sois triste Quat-chan !! Déclara Tro en s'approchant de lui. Le pays imaginaire, c'est ton monde... Tu dois y rester...
- Et toi tu viens de l'autre monde... Tu vas encore partir ? Et je veux pas !!! Je veux plus que tu partes ! »
Quatre-pan serra fortement Trowendy dans ses bras, comme pour mieux la retenir. Il trouverait une solution pour qu'ils restent ensemble, ici et qu'ils puissent en même temps avoir un enfant. Et puis si ça ne marchait pas... Après tout, des enfants il y en avait plein l'arbre, alors pourquoi en avoir d'autres ? N'est ce pas ? Jamais il n'y aurait de petit garçon blond aux yeux verts, allongé dans son lit écoutant Trowendy lui raconter une histoire pour s'endormir... Jamais il ne lui apprendrait le violon...
D'abord faire qu'elle ne le quitte pas. Il prendrait les problèmes les uns après les autres[13]. Trowendy se serra dans les bras de Quatre. Elle non plus, elle n'avait pas envie de partir, mais il fallait mieux que Quatre sache la vérité tout de suite. Après tout, c'était mieux…
Soudain, quelque chose lui sembla bizarre... Le silence était extrème, il n'y avait plus un bruit, le pays imaginaire semblait soudain devenu très silencieux, si silencieux qu'on n'aurait pu entendre le grincement de Wing le Croco même à des kilomètres à la ronde.... Quatre et Trowendy levèrent la tête et piquèrent un fard tous les deux... Quelqu'un les observait en souriant...
La personne en question était échevelée, des traces noires sur les joues et les vêtements en désordre. Quatre-Pan eut à peine le temps de pousser Trowendy de la trajection de la chose que celle-ci lui tomba litterallement sur les endosses.
« - Petitfrèrechéridemoiquej'aimejesuisderetourpourtejouerdemauvaistours!nanenfaitjesuisvenuet'apporterdestrucsetdescadeauxdessœurettesettuvasbienondiraitditzaisdroitàunbisou ? »
Quatre éloigna son visage de la "chose" pour voir une tête qu'il ne connaissait que trop bien... Les ennuis venaient tout juste de commencer pour lui... Omae o korosu fit une deuxième furie brune qui jaillit par la porte. Adieu sa tranquilité....
Jean-Heero se dirigea vers Ery qui avait habilement manœuvré pour se placer derrière Quatre alors que Trowendy regardait la scène avec plus que de l'étonnement dans ses yeux. Elle fronça les sourcils en voyant la jeune fille brune enlacer son Quatre... Et surtout elle remarqua le fait que Quatre, après ce qui venait de se passer entre eux, ne repoussait pas la jeune fille qui se serrait contre lui. Ce fut sûrement pour cette raison qu'elle n'empêcha pas Heero de se jeter sur la fille tournant autour d'un Quatre qui ne faisait rien pour la repousser...
Cependant la poursuite s'arrêta quand un cri larmoyant retentit :
« - Y m'aiiiimmmmmmeeeee pluuuuuuuussssss !!!! »
« - Duochette ! »
Quatre bondit et s'envola vers la source du cri. Quand il y arriva il eu un énorme choc. Duochette en format zhumain adulte était tétanisée face à un Wuffichel adulte ! Un jeune homme habillé d'un reste de grenouillère bleue qui essayait de se cachait par tous les moyens dans un buisson... Et par la même occasion de s'éloigner de Duochette qui s'était mise à pleurer croyant que Wuffichel voulait la quitter.
Gloups, Trowendy n'allait pas être très contente que son petit frère soit devenu si grand....
« - Wuffichel ?, appela t-il. Pourquoi tu ne veux pas que Duochette approche ?
- Ze suis tout nuuu et Trowendy elle a dit que c'était pas bien d'être tout nu devant les gens et puis z'ai une drôle de voix et ze veux ma sœurrrrrrrrrrrrrrrrrr ! Zeeee veux pas qu'on me voit tout nuuuuu !!!
- Duochette !!! Arrange ça !!
- Vii, Quatre-Pan. »
Quatre fronça les sourcils. Duochette l'appelait toujours Quat-Pan, elle était d'ailleurs la seule à le faire. La petite fée agita sa baguette et... Habilla joliment Wuffichel d'une tunique bleu pâle sur un pantalon noir... Et qui lui allait à ravir. Puis elle vola jusqu'à Wuffichel et le prit par la main, Wuffichel ne savait pas où se mettre... Elle lui demanda timidement.
« - Diis... Tu m'aimes encore, Wuffy-chou..., demanda timidement Duochette.
- Viii… »
C'est à ce moment qu'arrivèrent Ery, Trowendy et enfin Jean-Heero.
La mâchoire de la première atterrit au sol à la vue de ce splendide morceau, heu... jeune homme tandis que les deux derniers choisissaient l'option : pommes cuites, petits zozios et chandelles.... Un franc succès quoi !
Wuffichel en voyant son frère et sa sœur au sol paniqua. Il voulut s'approcher d'eux mais n'alla pas bien loin, encore peu habitué à avoir d'aussi grandes jambes et à s'en servir. C'est dans les bras d'une Duochette ravie qu'il finit sa course, couinant d'une belle voix grave[14] qu'il voulait sa grande sœur. Quatre se précipita sur Trowendy, la prenant dans ses bras, tandis qu'Ery s'installait sur le ventre de JHeero pour être sûre qu'il ne pourrait pas lui échapper, ni la torturer à son réveil.
« - Ma Tro... Ma douce Tro...., murmurait Quatre penché sur Trowendy et un peu inquiet mais soulagé quand elle ouvrit les yeux.
- Mon Quat-chan... J'ai fait un drôle de rêve... Wuffichel était devenu un adulte...
- Tro, ma chérie... Je... C'est pas un rêve... Duochette a dû se planter de formule...
- QUUOOOIIIII !!! »
Trowendy se redressa subitement et regarda le jeune homme qui était près de Duochette. Bon, elle, c'était facile de la reconnaître. Les vêtements de la fée étaient toujours les mêmes puisqu'ils avaient grandis en même temps qu'elle et elle avait toujours ses ailes...
Mais Wuffichel... C'est comme cela qu'il sera plus tard... Aussi croquant... Et mignon... Presque aussi mignon que son Quat-chan à elle ! C'était incroyable comme il pouvait ressembler à leur mère ! Les mêmes cheveux, le même visage, seuls les yeux bleus-verts manquaient à l'appel. Mais son pauvre petit frère avait l'air complètement perdu ! Elle s'approcha de lui et le délogea des bras de Duochette que Wuffichel ne semblait pas vouloir quitter. Duochette qui, remarqua Trowendy, était d'une belle teinte cerise mure.
« - Trowyyyyy me sens bizarre.
- Ça va passer Wuffichel, tu es juste devenu une grande personne. Ce n'est rien mon bébé, ça va aller je suis là… »
Trowendy berça son petit frère tout contre elle. Jean-Heero qui avait réussit à se débarrasser de la peste brune ne put s'empêcher de détailler lui-aussi son petit frère, pas si petit que ça vu qu'il le dépassait d'au moins 20 bons centimètres, franchement la vie était parfois injuste !
Il se dirigea vers son frère et sa sœur, mais avant qu'il ne les ait rejoint, il fut presque renversé par un souffle puissant.
« - Moi-aussi !! Moi-aussi !!! Je veux le papouiller !!! »
Trowendy jeta un regard froid à Ery qui, trouvant Wuffichel plus que séduisant, voulait en profiter aussi.
« - Allez... Trowendy.. Tu me le prêtes ? »
Avant que Trowendy n'ait pu répondre, Duochette s'exclama.
« - Non, mais faut pas exagérer non plus ! C'est pas parce que tu es la sœur de Quatre-Pan que tu as tous les droits !!! »
Sa sœur ? La brunette était sa sœur ? Le poids sur son estomac disparu brusquement. Qu'elle avait été bête de croire que son Quat-chan n'a elle pouvait en aimer une autre ! C'est vrai maintenant qu'elle y pensait... Quatre lui avait dit que ses sœurs vivaient dans un palais à l'autre bout de l'île et que lui préférait l'arbre pour ne pas avoir à subir de scéances de tortures quotidienne. Quand il lui avait expliqué avec un air boudeur que cette "torture" était en fait un papouillage en règle, elle n'avait pu que se tordre de rire. Mais maintenant qu'elle comprenait elle défendrait son frère bec et ongle contre cette infamie !
« - Oh ! Duochette !, riposta Ery. Je ferai ce que je veux !!!
- Tu le touches pas !! T'as compris !!
- Et pourquoi ?
- Parce que !!
- Euh... les filles...
- Quoi ?, crièrent les deux filles en même temps sur Quatre qui tentait de calmer les esprits. Je crois que tu devrais essayer de faire revenir les choses dans l'ordre normal...
- Et pourquoi ?, fit la petite fée enfin grande fée... Moi je me trouves très bien comme je suis ! Hein que je suis jolie Wuffichel ?
- Vi très, ma Duochette à moi ! »
Wuffychel toujours accroché à Trowendy baissa les yeux sur sa chemise, c'est que ça grattait ce truc ! Ce faisant il tomba nez à nez avec le décolleté de Duochette.
« - Ho regarde Trowy, Duochette elle a les mêmes bosses que toi là !, dit-il en pointa le doigt vers les dites bosses. »
Il s'attira une tape sur les doigts de la part de sa grande sœur et un Wuffichel on ne touche pas !, tandis que Duochette hésitait entre sauter dans le ruisseau le plus proche et partir en courant dans le sens opposé.
« - Wufmkihgpooooo, fut sa seule réponse.
- Ca va po ma Duochette ? »
Toujours aussi inquiet pour sa *petite*, enfin, elle était grande, il faudrait qu'il se souvienne qu'elle était devenue grande et encore plus belle qu'avant... Donc, inquiet pour sa grande fée... Non, c'était pas joli de dire ça… Sa zolie fée !! Donc, inquiet pour sa zolie fée, il se dégagea des bras de sa sœur avec force, elle voulait plus le lâcher. Et il s'approcha de Duochette qui se mit à rougir encore plus. Il toucha sa joue et demanda.
« - Pourquoi tu es toute rouge, ma zolie fée ?
- Gfnhoiegpfiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
- Zais po compris.
- Tu es vraiment très beau Wuffichel.
- Nan c'est toi la plus belle ma Duossette à moi ! C'est super que tu sois grande comme ça nous aussi on va pouvoir se marier ! »
Ho non pas çaaaaaaaaaaa !! Trowendy sentit son cœur manquer un battement. Son Wuffichel, son adorable petit frère voulait rester au pays imaginaire avec Duochette. Manquait plus que Jean-Heero finisse avec Erynna tiens !
L'interessé noircissait les pages de son cahier à une vitesse grand V. Jamais autant écrit, mais là c'était un cas spécial ! Une mutation corporelle d'humain en la personne de son frère. Que d'émotions en une seule journée ! Bien sûr ça serait mieux s'il pouvait se débarrasser de la sœur de Quatre-Pan avant, question que ses tubes survivent un jour ou deux de plus....
Jean-Heero secoua son poignet qui commençait à souffrir à force d'écrire. Il n'avait jamais autant noirci de pages en aussi peu de temps... Tiens d'ailleurs... Il arrivait presque à la fin de son carnet, heureusement qu'il en avait emmené un bon nombre en cachette de Trowendy. Il revint à la première page et inscrivit de sa petite écriture fine : Cahier 1, Pays imaginaire, premier jour...
[1] *re-soupir*… Quand on pense qu'Ery est partie sans nous pour retrouver frérot c'est po juste... *boudent, boudent*
[2] Ronronnnnnnnnnnnnnnnnnnn…
[3] Sans commentaire… ^^
[4] Lyn : moi aussi ze sait faire des rimeux moi aussi !
[5] Et la devant un Wuffichel en caleçon Gundam tout le monde crie KAWAIIIIIIIIIII !
[6] Message subliminal : lisez les Power Gundam d'Anrluz, lisez les Power-Gundam d'Anrluz….
[7] Kawaiiiiiiiiiiiii…
[8] Lyn : Mon dieu mais qu'est ce que j'écris-la ? Duo : alors comme ça je suis un crétin ? *sort sa faux* Lyn : heu... jocker ?
[9] Nous aussi, nous aussi !
[10] Lyn : Mouarf, j'suis sadique ! Cours Ery, Cours ! Le Soldat Parfait est à tes trousses !
[11] Anr' : Je précise qu'elle aussi s'est rhabillée… ^_~
[12] Lyn : Mon dieu, mon dieu, qu'est ce que la dépression ne fait pas écrire ! Une ado qui rêve d'être grand-mère....
[13] Lyn : Bhouuuuuuuuuuuu qu'est ce que j'ai honte de la faire souffrir, de faire du torturage de choupinet bouhouuuuuuuuuuuuuuuuu !
Anr' *mode sadique* : C'est normal, plus on les aime, plus on les torture !! Niark !! Lyn : alors torturons à fond ! ^vv^
[14] Lyn : ghaaaaaaaaa encoreeeeeeeeee