Titre : Les Power-Gundam...
Auteur : Anrluz.
Genre : délire avant tout, très OOC...
Source principale : Les personnages de Gundam Wing...
Inspirations : beaucoup de séries où les héros se promènent déguisés en justiciers... Et aussi un délire d' Arlutun qui m'a donné envie d'écrire ça... ^^
les Power-Gundam
Des hommes exemplaires protégent la Terre
et défendent les opprimés depuis des millénaires.
Des justiciers au grand cœur,
défendant la veuve et l'orphelin
dans des combats sans fin...
D'où viennent-ils ces justiciers sans peur ?
On les appelle les Power-Gundam !
Mais qui sont-ils réellement ?
Épisode 4 : Sur la piste du crime...
"- Où allons-nous cette fois ?
- À Météoreville...
- Pourquoi ? Ce n'est pas là-bas que nous trouverons des indices sur nos voleurs de gundamium !
- Je sais... Mais ce sont les ordres, on arrête cette enquête-là...
- Une autre ? Qui vient de quelqu'un haut placé, je suppose...
- Oui... Un dénommé Peacecraft... Tu connais ?
- La famille Peacecraft ! Bien sûr !
- Que sais-tu sur eux ?
- Une riche famille qui se dit héritière d'un lointain royaume au nom inconnu... Darlian, le chef de famille actuel, possède un capital énorme dans le monde entier. Il dirige un grand nombre d'entreprises, d'usines, de bureaux... Il a su créer un empire colossal avec des succursales un peu partout... C'est un type qui sait ce qu'il veut... Et qui paye pour l'avoir...
- Je ne te savais pas aussi renseigné sur lui.
- Disons que j'ai eu à faire deux ou trois fois à certains de ses employés... Ils ne disent que le strict minimum... Et ça m'étonne qu'il ait besoin de quelqu'un pour l'aider. Il a la réputation de laver son linge sale en famille, sans l'intervention d'autrui... Que sais-tu de notre affaire ?
- Je sais que nous allons devoir mener une enquête non pas pour ce Darlian, mais pour sa fille, d'après ce que m'a dit Catherine.
- Encore une gosse de riche à qui il faudra passer tous ses caprices... Mais pourquoi nous ?
- Parce que nous sommes les meilleurs ! Nous arrivons au lieu de rendez-vous..."
Le conducteur arrête la voiture sur le parking d'un luxueux hôtel privé et les deux coéquipiers sortent.
"- Tu es sûr que c'est là ?
- Aucun doute. C'est la bonne adresse..."
Et sans attendre les deux hommes entrent dans l'hôtel et se font annoncer auprès du majordome. Le temps que ce dernier les conduise au petit salon, attardons-nous un peu sur ces deux nouveaux personnages qui viennent d'apparaître dans notre récit.
Tous les deux semblent avoir vingt-cinq ans au moins et sont vêtus élégamment. Ils ne portent cependant pas de costume ou d'uniforme. L'un est vêtu d'un jean classique et d'une chemise bleue, l'autre d'un pantalon noir et d'une veste de la même couleur recouvrant une chemise rouge.
Le conducteur de la voiture est un châtain très mignon avec une mèche qui lui cache une partie du visage et lui donne un air rebelle. Ses yeux, même si un seul est visible, sont d'un vert tellement profond qu'on dirait de pures émeraudes...
Quant à son coéquipier, il a un adorable visage fin et doux. Ses cheveux blonds renforçent cet air angélique qui attire immédiatement la sympathie et la confiance des gens. Cependant, son regard turquoise démontre qu'il n'est pas si innocent que cela, même si l'on s'y noierait avec plaisir...
L'auteur d'ailleurs reste plantée dans le souvenir de ces yeux-là pendant un long moment après qu'ils soient passés... Elle se dit que le mélange turquoise-émeraude serait intéressant... Quoi ? Comment ça : pas de spoiler ? Mais c'est pas un spoiler... C'est juste une impression... Comment ça : il faut garder du suspense ? Mais... Tout le monde sait bien que j'aime tromper le lecteur... Oups... Y'a des gens qui savaient pas... Désolée... J'ai rien dit... ( L'auteur s'éclipse rapidement...)
Passons maintenant au petit salon somptueusement décorée et finement brodé de jolies couleurs vives, avec une très étrange dominante écarlate... Les seules fleurs dans la pièce sont d'ailleurs de magnifiques roses pourpres, un bouquet sur la cheminée, un sur la table et un autre dans un coin... Le mobilier est de style banal, mais élégamment installé...
Et presqu'au centre de la pièce, nous retrouvons notre victime habituelle des Thorus. Celle-ci ne prend même pas la peine de se lever et attend patiemment que les deux hommes viennent à elle. Le brun lui fait un petit signe de tête et le blond lance un bonjour courtois. Un instant, un coin du cerveau de la jeune femme admet la beauté élégante du blond et le charme mystérieux du brun, mais aussitôt ses pensées retournent vers son preux chevalier tout de rouge vêtu...
Les deux hommes s'installent face à la jeune femme, de l'autre côté de la table basse, sur le canapé au tissu rouge. Le brun laisse parler son ami qui demande simplement pourquoi on les a fait venir.
"- Je veux que vous enquêtiez sur quelqu'un."
- De qui s'agit-il ?
- C'est justement ce que je veux savoir !, s'exclame Relena.
- Comment pourrions-nous savoir de qui il s'agit si nous ne le connaissons pas ?
- Je voux le montrerai ! C'est le Power-Gundam Rouge ! Je veux savoir qui il est !
- Le Power... Gundam... Rouge...
- Oui, mon héééérrrrrooooos !! Il m'a sauvé la vie tant de fois ! Je veux l'épouser ! Retrouvez-le-moi !
- Mademoiselle...
- Je suis Relena Peacecraft ! Mon père, Darlian Peacecraft, déclara Relena en articulant bien, payera tous les frais occasionnés par cette affaire."
Les deux hommes comprennent le sous-entendu contenu dans les paroles de Relena Peacecraft. Son père est riche, très riche... Et a beaucoup de pouvoir... Le blond jette un regard à son coéquipier. Ils se comprennent sans échanger un seul mot. Le blond reprend alors.
"- Il nous faudrait plus de détails sur cette personne dont vous voulez connaître l'identité... Car c'est bien de cela qu'il s'agit ?
- C'est exact ! Il est..."
Et Relena commence à parler de son courageux héros rouge... Pendant une heure, elle n'arrête pas et aucun des hommes ne songe à l'arrêter... Le blond pense soudain que s'ils partaient, elle continuerait à parler...
Finalement, essoufflée, la jeune femme s'arrête et songe enfin à demander l'identité des deux détectives envoyés par Scotland Yard et qui, soi-disant, seraient les meilleurs du monde. Le blond répond et les présente, lui et son ami. Puis ils prennent congé de la jeune femme qui les salue royalement.
"- J'ai cru qu'elle n'arrêterait jamais de parler !, s'exclame le blond en fermant la portière de la voiture.
- Et dire qu'on nous paye pour retrouver un type qui joue à Batman !, ajoute son ami en mettant le contact.
- Ça nous changera des habituels histoires d'espionnage, ça c'est sûr !, sourit le blond.
- Tu penses quoi de toute cette histoire, Quatre ?
- Je me dis que le type en costume a peut-être pas envie qu'on connaisse son identité... Si c'est pour voir cette fille lui courir après...
- Je suis de ton avis...
- Tu nous mènes où ?
- Cette affaire est tout frais payés par la maison Peacecraft... Pourquoi ne pourrions-nous pas loger dans un bon hôtel pour une fois ?
- Trowa ! Tu veux dire que...
- J'ai toujours rêvé de t'emmener dans un grand hôtel luxueux, c'est l'occasion, non ?
- Trowa, t'es impossible !, sourit le blond. Toujours à profiter de la situation !
- D'ailleurs, j'avais oublié ceci..."
Trowa fait alors apparaître quelque chose dans sa main et la tend à Quatre.
"- C'est pour toi...
- Trowa..."
Quatre reconnait une des roses rouges du petit salon qu'ils viennent de quitter. Ce n'est pas le fait que Trowa en ait volé une qui le trouble, mais le fait qu'il lui offre... Quatre prend la fleur dans le creux de ses mains avant de se pencher et de déposer un doux baiser sur la joue de son compagnon.
"- Merci..."
* * * * *
Ignorant qu'on vient d'engager des détectives pour deviner leur identité, les deux Power-Gundam se trouvent au même instant au centre commercial et plus particulièrement, dans le supermarché, à faire des courses avec leur mère respective.
"- Oh ! Poussin, regarde ça !, s'extasie la mère de Duo. Tu avais le même quand tu étais bébé !
- Maman, j'aimerais que tu m'appelles pas poussin !
- Mais oui, mon canard..."
Duo se prend la tête entre les mains. Décidément, sa mère n'en rate pas une. Il ne peut pas encore savoir qu'à quelques rayons de là, Heero suit docilement sa mère en portant ses paquets. Mais ce qui devait arriver arrive toujours. Les deux femmes se rencontrent et commencent à discuter comme deux commères qui se connaissent depuis des siècles.
"- C'est pas vrai, marmonne Heero. Elles en ont pour deux jours !"
C'est à ce moment que revient Duo avec un paquet de lessive.
"- Maman, j'ai pas trouvé la marque que..., commence Duo avant de remarquer la présence de Heero. Oh non !
- Mais Poussin, c'est pas la bonne marque !
- M'appelle pas Poussin, Maman !
- Mais oui, mon canard..."
Duo pousse un soupir avant de lever la tête et de voir le sourire moqueur d' Heero.
"- Manquait plus que ça..., murmure Duo alors qu'Heero s'approche de lui.
- Alors, Poussin ?, demande Heero.
- M'appelle pas comme ça !
- Et pourquoi ? Cela te va bien...
- Je vais te..."
Un hurlement couvre alors tous les bruits environnants. Une horde de Thorus apparaît alors dans le magasin, semant la panique parmi les clients. Des femmes s'évanouissent, de jeunes enfants se mettent à pleurer, des hommes s'enfuient de peur...
Heero et Duo échangent un regard, puis cherchent des yeux un endroit où se cacher pour se transformer. Duo se dirige vers une caisse vide et se planque derrière quant à Heero, il préfère aller se changer dans une cabine d'essayage, largement plus pratique.
Deux petites lumières, une rouge et une jaune, éclairent le magasin un court instant, mais personne ne les remarquent. Les deux Power-Gundam sortent ensuite de leur cachette... Enfin, le Power-Gundam Rouge, prévenu par son émetteur radio, se voit obligé d'aller aider son camarade à sortir de sous la caisse où il est bloqué.
Finalement, après ce petit incident, les deux justiciers arrivent sur les lieux du désastre et assistent alors à un spectacle étonnant. Les Thorus arrivent à la hauteur des mères de Duo et Heero qui ont continué leur dicussion sans se préoccuper des bruits. Avant que l'un des justiciers n'ait eu le temps de réagir, Duo voit sa mère se tourner vers un des Thorus qui tente de lui prendre son paquet de lessive.
"- Non, mais faut pas se gêner, jeune homme ! Si vous en voulez, allez-vous en chercher !
- Je suis le méchant Thorus et...
- Et moi, je suis Madame Maxwell !
- Je vous fais peur...
- Non, mais regardez-moi ça, Madame Yuy ! Cet épouvantail croit qu'il va nous faire peur !
- Jeune homme, enchaîne la mère de Heero. Vous pourriez vous montrer aimable avec des dames ! Votre comportement est indigne de la jeunesse actuelle !
- Mais je...
- Heureusement que mon Poussin n'est pas ainsi...
- Oui, et mon Heeronounet, lui, il a horreur de la violence... Ce n'est pas comme ces jeunes-là !
- Aucune tenue, franchement !"
Ébahi, le Thorus regarde les deux femmes discuter comme s'il n'était plus là. Un autre Thorus arrive et déclare à son comparse.
"- Alors tu as la lessive du Grand Tubarov ?
- Elle veut pas me la donner !, s'exclame le Thorus en désignant la mère de Duo.
- C'est ce qu'on va voir..."
Le second Thorus s'approche des deux femmes.
"- Je veux ça !, dit-il en désignant la lessive.
- Et pis quoi encore ?, s'écrie la mère de Duo. Vous n'êtes pas capable de vous débrouiller seul à votre âge ! Et puis, je n'ai pas que ça à faire !
- C'est sûr... Il va bientôt être l'heure du repas..., approuve Madame Yuy avant de jeter un regard circulaire. Heeronounet ? Mais où est-il encore passé ?
- Je crois l'avoir vu discuter avec mon Poussin...
- Mais qui va porter nos paquets ?"
Les deux femmes se regardent à peine une seconde, le temps d'un micro-sourire entre elles. Puis elles attrapent chacune un Thorus et lui encombrent les bras de leurs nombreux achats.
"- Puisque vous êtes là, autant que vous serviez à quelques choses !, déclare la mère de Heero.
- Suivez-nous !, renchérit la mère de Duo."
Et, de l'endroit où ils se trouvent, nos deux justiciers étonnés regardent leur mère respective continuer leurs emplettes tout en discutant. Les deux Thorus, après avoir vainement tenté de leur échapper, se résignent à suivre les deux femmes dans tout le magasin...
A Suivre