chapitre 2

Ron observait Harry qui s'amusait d'un air absent avec son porridge, faisant retomber une cuillerée au fond du bol. A cette vue, le rouquin roula des yeux et lança :

_ Harry, ferme ta bouche.

Mais, apparemment, l'intéressé était préoccupé par Cho qui se trouvait non loin, attirant ses cheveux derrière ses oreilles et lançant à Harry des sourires plus que radieux. Ceci ne laissa guère Ron indifférent.

_ Quoi ? Demanda Harry, semblant enfin le remarquer.

_ Tu n'as aucune chance avec elle Harry, c'est inutile.

_ Oh, et depuis quand es-tu devenu spécialiste en la matière ? Interrogea sèchement Harry en quittant la table sans avoir avalé la moindre chose.

Quant à Cho, elle et ses amies avaient également quittées les lieux et Harry les repéra sans mal, les suivant jusqu'au grand Hall.

_ Est-ce que tu as vu comment il te regardait, Cho ? Questionna une des filles.

_ Il te veut, dit une autre. Mais si tu n'en veux pas, moi je le prend.

_ Il est splendide !

_ Il est à moi ! Répliqua Cho. Quand je pense à ce à quoi il ressemblait l'an passé …

_ Qu'est ce que ça signifie ?

_ Il était maigre et ses cheveux étaient affreux, expliqua Cho. Et puis, il parlait énormément. J'ai entendu dire qu'il parlait à peine cette année.

_ Il n'était pas mal quand même, dit une fille. Si c' était à moi qu'il aurait demandé de l'accompagner au bal, j'aurais accepté.

_ Il m'a demandé de l'accompagner, répondit Cho d'un ton léger. Bien sûr, j'ai dit non. Le pauvre a dut avoir le cœur brisé pendant des semaines. Je lui ai raconter que j'y allai avec Cédric. Cédric était beau lui. En fait, il ne m'avait pas exactement encore invité, mais il l'a fait juste après Harry, le jour même, donc tout c'est déroulé à la perfection.

Les filles gloussèrent et Harry se pinça les lèvres, fulminant de rage. Quel imbécile ! comment avait-t-il pu croire que Cho avait été sincère ? Il ne souhaitait guère en entendre d'avantage et s'éloigna du grand hall afin de monter les escaliers.

_ Où étiez-vous ? l'interpella une voix. Harry se retourna pour faire face à son nouveau professeur quelque peu agaçant, Krikor.
_ Dans le grand Hall, répondit Harry.

_ Bien, pouvez-vous me consacrer un peu de votre temps ? Demanda-t-il alors qu'Harry respirait profondément.

_ D'accord.

_ Je me demandais où vous aviez appris à vous battre en duel.

_ J' ai eu quelques cours en 2eme année, et j'ai du apprendre plusieurs sortilèges, avoua Harry. Pourquoi cela ?


_ Parce que vous m'avez battu, répondit honnêtement Krikor. vous m'épatez.

_ J'étais un des champions du tournoi des trois sorciers, dit Harry. Je devais pratiquer beaucoup de sortilèges et c'est une des seules raison du fait que je sois encore en vie.

_ Ah. Vous avez gagné non ?

_ Avec Cédric Diggory, précisa Harry.

_ C'est fantastique, dit Krikor.

_ Mais maintenant je vais y aller, déclara Harry en se dirigeant de nouveau vers les escaliers.

~* ~* ~* ~*

James regarda son fils marcher en haut des escaliers, les yeux élargis par l'étonnement.

_ Ne vous inquiétez pas professeur, habituellement, il n'est pas comme cela, Dit une voix derrière lui qui appartenait à une jeune fille se trouvant à coté.

_ Hermione Granger. Je vous ai rencontré dans le train, vous en souvenez-vous?

_ Bien sûr, répondit-il. Que disiez-vous ?

_ Je disais qu'Harry n'est pas aussi amer d'habitude, répéta Hermione. Ce que je veux dire par là c'est que, c'est quelqu'un de vraiment aimable et agréable à vivre. Mais il a changé depuis l'année dernière.

_ Pourquoi dites-vous cela ?

_ Le tournoi a mal tourné, très mal tourné, commença la brune. Au cours de la dernière tache, alors que lui et Cédric touchèrent le trophée, ce dernier les transporta on ne sait où. Quand ils sont revenus, plusieurs heures s'étaient écoulées et Cédric était mort. Harry était vraiment sous le choc et dans un sal état. Seul Dumbledore connaît toute l'histoire. Lui qui nous disait tout …


Hermione hésita une seconde mais se décida à continuer.

_ Il ne nous racontera pas ce qu'il c'est passé. On ne nous permet pas de lui demander. Tout ce que nous savons, c'est qu'il a vécu la renaissance de vous-savez-qui et je pense qu'il s'accuse de la mort de Cédric. Il n'a pas souri depuis la dernière tâche. Bien qu' une fois, il a souri à Hagrid, mais après …

_ Oh, dit James. Je me demande ce qu'il s'est produit de si terrible.

_ Nous nous le demandons tous, soupira Hermione. Je pense qu'il irait mieux si il parlait.

_ Au revoir Hermione, déclara James en se dirigeant vers son bureau afin de réfléchir à ce que la jeune fille venait de lui révéler.

~* ~* ~* ~ *

_ Draco

_ Oui mon seigneur ?

_ Viens ici

Draco se permit un frisson alors qu'il se dirigeait vers son maître. La nuit était froide et le clair de lune semblait reflété quelque chose de terrifiant. De plus, la vue du seigneur des Ténèbres se trouvant devant lui ne l'aidait guère à se débarrasser de l'étrange sentiment qui lui pesait dans l'estomac.


_ Oui mon seigneur ? Répéta Draco.

_ Draco, je vais te présenter quelqu'un, dit Voldemort. Maintenant tend ta main.

Draco s'exécuta alors d'un geste tremblant, espérant secrètement que Voldemort ne le touche pas. Sa peau était si sèche et cireuse...

A son bonheur, il ne le toucha pas. Cependant, à la place, le mage noir lui plaça un rat au creux de la main.

_ Mais maître, bafouilla Draco. C'est un rat !

_ Oui, en effet, c'est un rat, répondit Voldemort. C'est Peter Petitgrow

_ Mais …

_ Pas de question Draco, intima Voldemort. Il travaillera comme espion ici. Si on te pose des questions, c'est ton rat apprivoisé, est-ce clair ?

_ O…oui, dit Draco en rajoutant rapidement : mon Seigneur.

_ Il doit toujours être avec toi. Mais fais très attention, il ne faut pas que quelqu'un le voit. Ce marmot de Weasley pourrait le reconnaître, expliqua Voldemort alors que Draco acquiesçait d'un signe de tête.

_ Nous aurons bien assez tôt ce garçon … Continua le mage noir avant d'éclater d'un rire froid.

~* ~* ~* ~*

_ Maintenant, inclinez-vous.

Harry bailla. Les cours de krikor devenaient très répétitive. Au moment présent, Lavande et Parvati se battait en duel et Harry observait d'un doux intérêt Parvati frapper Lavande d'un sort qui lui fit apparaître un nez supplémentaire.

*Elle n'est pas aussi jolie avec deux nez * se permit de penser le jeune homme en baillant une fois de plus alors que Lavande hurlait divers insultes en se jetant sur son adversaire afin de lui arracher les cheveux.


Krikor, lui, riait et entreprit de séparer les jeunes filles.

_ Arrêtez, ce n'est pas permis, dit t'il rapidement en regardant fixement Lavande. Celle-ci se renfrogna encore plus et Parvati retourna s'asseoir.

_ J'espère pour vous que cela ne se passe pas également comme cela avec les autres classes, professeur Krikor, intervint une voix cynique venant du fond de la classe.

Le professeur Krikor se retourna pour regarder son interlocuteur :

_ Professeur Rogue, en quoi puis-je vous aider ?

_ Je ne fait qu'observer en fait, répondit Rogue.

_ Si c'est ce que vous souhaiter, cependant, je vous pris de le faire dans le silence, ordonna Krikor. Voyez-vous, j'essaie d'enseigner.

_ ESSAYER, oui, c'est bien le mot qui convient, se moqua Rogue d'une voix doucereuse.

_ Sortez, dit calmement Krikor.

_ Forcez-moi, provoqua le professeur de potions.

_ Bien, alors un duel vous conviendrait-il ? Cela fait plus d'une semaine que je tente de montrer un vrai duel à mes étudiants.


_ Bien sûr, répondit Rogue.

_ S'il vous plait, poussez vos bureaux au fond de la classe, fit Krikor à l'adresse des élèves. Le professeur Rogue et moi-même allons vous montrer comment se déroule un vrai duel.

Les élèves, ayant légèrement peur pour le professeur Krikor, poussèrent leurs bureaux avec hâte tandis que Rogue et Krikor s'étaient déjà inclinés.

_ Furonclus ! Hurla Krikor. Mais Rogue l'esquiva

_ Expelliarmus ! Meugla Rogue alors que Krikor esquivait à son tour le sort.

_ Tarentellegra !

Rogue fut incapable d'éviter ce sortilège-ci et il se retrouva à danser. Cependant, l'effet fut vite dissipé.


_ Mauvais mouvement Krikor ! stupéfix !

Krikor esquiva ce sort également et retourna à la charge.

_ WIMBLETHUM !

Rogue bloqua le sortilège

_ Stupéfix ! Hurla Krikor tandis que Rogue bloquait également ce charme-ci.

Soudain Krikor haleta et marmonna quelque chose. Rogue se mit à hurler de fureur voyant que ses cheveux disparaissaient et le professeur de DCFM ne se retenait pas de rire.

_ Stupéfix ! Réussit à lancer ce dernier alors que Rogue ne bougeait plus.


~* ~* ~* ~*

_ Harry, déclara Krikor. Pouvez-vous rester après le cours s'il vous plait ?

_ Mmm … Oui, si vous voulez, Répondit Harry alors que la cloche sonnait et que tous les élèves présent rangèrent leurs affaires et sortirent de la classe. Harry rangea lui aussi ses affaires avant de se rendre près du bureau de son professeur.

_ Pourquoi vouliez-vous me voir ?

_ Je pense que nous avons tous les deux à discuter de bon nombre de chose, annonça Krikor, croisant ses bras sur sa poitrine.


_ Parfaitement, répondit Harry en s' assoyant. Et de quoi devrions nous parler ?

_ De votre attitude, franchement elle est merdique.


_ Franchement, je ne le pense pas, et vous permet-on d'employer ce mot ? Interrogea Harry.

_ On me permet de dire tout ce que je veux, l'interrompit krikor, sortant de son bureau une théière afin de s'y servir une tasse. Vous d'autre part, on ne vous le permet pas.

_ Qu'est ce vous avez là ? Tenta Harry en en essayant de changé de conversation, mais Krikor ne fut pas dupe et il continua :

_ Votre attitude en classe -dans l'école- en GÉNÉRAL est inacceptable et je pense que vous devez travailler sur votre comportement afin de le changer.

_ Pourquoi ? Questionna Harry. Pourquoi est-ce que vous vous en souciez ? Je fais mes devoirs et j'ai de bonnes notes dans toutes les matières. N'est-ce pas ce dont tout un professeur doit se soucier ?

_ Il est vrai que nous nous soucions de cela, mais on s'inquiète également de l'état de nos élèves ! s'exclama Krkor.

_ Oh, répondit Harry, dans ce cas, je suis bien, je ne suis pas malade, j'ai des amis.

_ Vous en auriez plus si vous n'étiez pas si avare.

_ Qu'est-ce qui vous dit que je suis avare ? Eclata fortement Harry. Je suis juste… juste … Aarrggg ! je peux partir maintenant ?

_ Non, répondit Krikor, dites moi juste ce qui vous ennui.

_ Et bien, en ce moment c'est vous.

Krikor se releva, se retenant de lever une main afin de lui donner une bonne claque.

_ Arrêtez, ne dîtes rien que vous pourriez regretter plus tard

_ Oh, merci du conseil, soupira Harry.

_ Tous vos amis continuent à me raconter que vous n'êtes pas aussi avare que vous voulez bien l'être. Vous n'êtes pas aussi avare que Rogue et encore moins que moi. Que vous ai-je donc fait ?

_ Rien, dit Harry. Pour l'instant.

_ Pourquoi est-ce que vous me détestez ? Je n'ai rien fait !

_ Je n'ai pas dit que je vous détestais. Je dis juste que je ne me fie pas à vous, Répondit Harry en haussant les épaules.

_ Etes-vous comme cela avec tout le monde ?

_ Peut-être.

_ Arrêtez ! mais enfin quel est votre problème ?

_ Je pensais que j'avais déjà répondu à cela. C'est vous.

_ Quand allez-vous arrêter de dire cela ? S'impatienta Krikor. Ecoutez, je ne plaisante pas. Si vous ne voulez pas vous confier à moi ou à n'importe qui, vous êtes bon à tomber dans un trou encore plus profond que celui où vous êtes actuellement. Si vous continuez à exclure le monde autour de vous comme vous l'avez fait ses trois dernières semaines, vous ne vous en sortirez pas.

_ Mais qu'est-ce que vous en savez ? Hurla Harry. Vous n'avez pas vu ce que j'ai vu. Vous n'avez pas fait ce que j'ai fait. Vous ne savez rien à propos de moi !

_ Je vous connais plus que vous ne pourriez le soupçonner !

_ Ah ouais ? Et que savez-vous de moi ? Provoqua le jeune homme, croisant les bras et se penchant vers lui.

_ Je connais votre 2eme prénoms.

_ Je n'ai pas de 2eme prénom, répondit Harry. Que pensez-vous savoir encore sur moi, *Krikor* ?

_ Je sais ce qu'il c'est produit durant la 3eme tâche.

_ N'est-ce pas merveilleux, lança Harry. Vous avez sûrement du entendre des rumeurs, rien d'autre.

_ Et je sais que Cédric Diggory est mort au cours cette tâche.

_ Wow ! ! Je vois que vous lisez les journaux, répondit sarcastiquement Harry en ayant tout de même son visage plus tendu qu'à l'ordinaire.

_ Je sais que vous vous en voulez de n'avoir rien pu faire.

Harry ne dit rien, étonné de cette phrase.

_ Est-ce que vous vous sentez coupable de sa mort ?

_ Quoi ? s'énerva Harry, hurlant presque. Qui * êtes-vous * pour me demander cela ?

_ Parce que ce n'est pas de votre faute, continua Krikor, ne prenant pas en compte l'intervention du Gryffondor. Cédric était d'accord pour toucher le trophée avec vous. Il aurait très bien pu dire non.

_ Oui, et je pourrais l'avoir pris seul et il serait, à cet heure-là, encore vivant, murmura Harry.

_ Est-ce que vous voulez m'en parler ?

_ Non merci ! Répliqua sèchement Harry, reprenant son ton froid. Je n'ai absolument pas besoin d'un psychologue !

_ Oh, bien sûr , tout le monde peut le voir ça, Dit Krikor en sentant ses nerfs le lâcher. Vous n'avez pas besoin de Psychologue ! Vous n'avez pas non plus besoin de quelqu'un pour chasser l'affection que vous portiez à vos amis. Avez-vous peur de devenir ami avec quelqu'un au point de le voir lui aussi mourir ? Avez-vous peur de retomber dans la dépression ? Ne vous sentiriez-vous plus capable de vivre avec tout cela sur les épaules ? Est-ce bien cela votre problème, Harry ?

_ Occupez vous de vos affaires, dit Harry. Je n'ai pas besoin de votre aide. * je vais bien *.

_ Vous pourriez juste mettre un peu plus de sentiments dans vos paroles et sa sonnerait vrai, déclara délicatement Krikor.

_ Arrêtez d'essayer d'être mon ami ! Vous n'êtes qu'un professeur, rien de plus, explosa Harry, ramassant ses affaires avec hâte tout en quittant la classe.

~* ~* ~* ~*

_ Harry ça va ? Risqua Hermione, tu semblais préoccupé et énervé durant le cours d'histoire de la magie.

_ C'est Krikor, dit Harry en soupirant. C'est un sale bâtard fouineur.

_ Qu'est-ce qu'il t' a dit ?

_ Il m' a demandé quel était mon problème, me racontant ensuite que je m'abritais du monde, que j'étais avare. Il a même eu le culot de m'interroger à propos de Cédric, fit Harry. Je ne l'aime pas

_Et bien … peut-être qu'il essaye juste de t'aider ? Suggéra Hermione.

_ M' aider ! S'exclama Harry en levant les bras au ciel. Mais m'aider de quoi ? Je ne vois pas pourquoi les gens pensent que je suis différent ! Je me sens pareil que tout le monde moi !

Hermione ne se préoccupa guère de cacher la lueur peinée qui reflétait dans ses yeux et s'approcha du Gryffondor afin de lui tapoter amicalement l'épaule.


_ C'est juste que tout le monde s'inquiète pour toi. Quand tu es revenu de la troisième tâche, -non Harry ne te renfrogne pas avec moi- tu avais l'air effrayé. Pourquoi ? Ca, personne ne le sait.

_ Premièrement, je n'étais pas effrayé. Deuxièmement, tu aurais été affecté toi aussi si tu avais été à ma place, répondit Harry.

_ Tu as tellement d'impact sur les gens, Harry ! S'exclama Hermione. Je ne sais pas si tu le réalises, mais tu changes les personnes. Tu m'as changé. Avant de te rencontrer, je n'avais pas d'amis et tout ce qui m'intéressait était de parler des cours à longueur de journée …

_ Mais tu parles toujours des cours Hermione, l' interrompit Ron, s'asseyant sur une chaise.

_ Oui, mais dorénavant, ce n'est plus mon sujet principal. Je pense que je suis quelqu'un de mieux depuis que je te connais Harry.

Harry grogna.

_ Hermione, je suis touché et tout le reste, mais c'est de la merde de chien. Tu as toujours eu des amis. Neville a toujours été ton ami.

Hermione se pinça les lèvres.

_ Retire Ça.

_ Non, je ne le retirerai pas répondit Harry

_ Il ne le retira pas, répéta Ron en faisant un petit signe de la main en geste d'insignifiance



~* ~

Harry remuait pendant son sommeil alors qu'il faisait un rêve étrange. Dans son rêve, Justin Finch-Flechley se faufilait en dehors de sa chambre et sortait de la salle commune de Poufsouffle, regardant prudemment autour de lui comme un chat nerveux. Il se dirigea finalement vers les grandes portes du hall, cherchant nerveusement les poignées pour enfin ouvrir les grandes portes.

C'est dans cet état d'esprit qu'il courra à travers le parc de Poudlard jusqu'à atteindre les serres. Le Poufsouffle se dirigea alors vers une plante dont tous se servaient durant leur cours de botanique.

_ C'est toi qui va gagner, chuchotait-il à la plante, lui marmonnant plein d'autre phrase avant de la reposer sur l'étagère.

Il dirigea ensuite une main dans ses poches afin d'y sortir un paquet de graine qu'il déchira en les versant dans un pot de fleur. Brusquement, des voix se firent entendre.

_ Mon seigneur, vous avez l'air en meilleure forme.

_ C'est vrai Queuedver, admit une voix des plus froide, faisant frissonner Justin. As-tu des informations qui pourraient m'être utiles ?

_ Peu, répondit l'homme appelé queuedver. Sauf que l'ont devrait garder un œil sur le professeur de DCFM

_ Pourquoi cela ?

_ Il me semble familier, dit queuedver. Il me semble également très puissant et se doit être un ennemi redoutable à combattre.

_ et tu as dit que son nom était … ?

_ Grégory Krikor, mon seigneur, répéta son serviteur tandis que Justin laissa soudainement échapper un piaillement de sa gorge, remarquant que la voix froide était celle de Voldemort.


_ Qu'est-ce que c'était ? Questionna Peter. Qui est-là ?

Justin resta stupéfait, n'osant faire un seul geste ni même respirer.

_ Probablement un mandragore se déplaçant dans la terre, Dit paresseusement Voldemort. Continue.

_ Harry Potter se méfie de lui, continua queuedver. C'est un puissant sorcier à présent.; Il paraît même qu'il a battu Krikor au cours d'un duel, si les rumeurs disent vraies

Justin tenta silencieusement d'échapper à ce lieu, mais par malchance, il se cogna à une étagère qui tomba à la renverse alors qu'un pot se cassa en mille morceaux. Le jeune homme poussa un petit cri se rendant compte que sa plante se retrouvait sur le sol, fichu.

_ lève-toi, mon garçon, commanda un homme rondouillard. N'arrivant pas à contrôler ses gestes, Justin ne put que lui obéir.

_ Q...Qui êtes-vous ? Bégaya justin en fixant les deux hommes qui se trouvaient en face de lui.

_ Qu'as-tu entendu ?

_ t…tout, répondit Justin.

_ Mon Seigneur? Demanda le gros. Qu'allons nous faire de lui ?

_ Nous verrons. Quel est ton nom mon garçon ? Demanda Voldemort

_J…Justin.

_ Tu es élève à Poudlard ?

_ O…oui

_ Que penses-tu de ton nouveau professeur de DCFM ?

_Je pense que c'est un excellent professeur, dit Justin.

_ Et que penses-tu d' Harry Potter ?

_ C'… C'est mon ami, bafouilla Justin. S'il vous plait, ne me tuez pas, je vous jure que je ne dirais rien !

_ Depuis quand es-tu ami avec Harry Potter ? Questionna le mage noir sans ce soucier le moins du monde des supplications du jeune homme.

_ Depuis la deuxième année, répondit Justin. Allez-vous me tuer ?

_ Oui, annonça le seigneur des Ténèbres en affichant un large sourire. Un dernier mot peut-être ?

_ Quoi ? ? vous allez me tuez ? ?

_ Ceux la feront l'affaire, dit Voldemort en riant. AVADA KEDAVRA !

Justin s'effondra sur le sol, mort.

~ * ~

_ Harry. Réveille-toi ! S'exclama Ron en secouant son meilleur ami. HARRY RÉVEILLE TOI !

Cependant, Harry continuait toujours de trembler dans son cauchemar, effrayant le rouquin. La bouche du survivant était légèrement entrouverte et laissait échapper quelques cris silencieux tandis que son corps ne cessait de se tortiller dans tous les sens.

_ allez chercher de l'aide ! Ordonna Ron aux garçons qui s 'étaient regroupés autour du lit d'Harry. Allez cherché Mc Gonagall, Pomfresh, ou n'importe qui peu importe !

Tous coururent vers la porte de la chambre alors que Ron continuait de secouer Harry. Pourquoi ne se réveillait-il pas ? De quoi rêvait-il ?

Pendant ce temps, les garçons revinrent avec trois personnes pour leur venir en aide : Madame Pomfress, Dumbledore et Krikor.

_ Mais qu'est-ce qu'il fait ? S'étonna Mme Pomfress. Allumez la lumière il fait tout noir ! comment voulez-vous voir quelque chose ?

_ Il ne se réveille pas, annonça Ron à l'adresse des nouveaux arrivants alors que Mme Pomfresh s'approchait.

_ Ce garçon ne sera jamais à cours de soin urgent médicaux, grogna-t-elle en levant se baguette tandis que Seamus allumait des bougies afin d'éclairer la pièce. L'infirmière commença ensuite à murmurer quelques sorts.

_ Greg, pouvez-vous le tenir ? Interrogea Mme Pomfresh. Il bouge beaucoup trop et je n'arrive pas à lancer correctement mes sorts sans qu'ils rebondissent sur l'oreiller.

exécutant les ordres de l'infirmière, Krikor compressait fortement les épaules du jeune homme afin de l'empêché de bouger.

_ Merde ! S'écria soudainement Mme Pomfress, faisant sursauter les Gryffondor qui n'avaient guère l'habitude de l'entendre employer ce genre de vocabulaire.

_ Que ce passe-t-il Pompom ? S'inquiéta Dumbledore.

_ Il n'accepte pas les sortilèges ! S'exclama-t-elle. Finnigan ! passez-moi la cruche d'eau !

Seamus se précipita alors vers la fenêtre pour s'emparer de la cruche qu'il apporta rapidement à Mme pomfresh.

_ Merci, dit-elle en jetant de l'eau sur Harry. Ce dernier émit de drôles de bruits mais ne se réveilla pas pour autant.

_ Essayez d'ouvrir ses yeux, suggéra Krikor. Et mettez-lui la lumière en plein fouet.

_ Excellente idée, approuva Mme Pomfress. Lumos. Greg, pouvez-vous ouvrir ses yeux ?

Krikor acquiesça d'un signe de tête avant de s'exécuter.

_ Réveille-toi Harry, chuchota-t-il dans un murmure à peine audible alors que l'infirmière dirigeait la lumière dans les yeux du jeune homme qui se tortillait, espérant ainsi pouvoir se débarrasser de son professeur de DCFM.


_ Harry ça va ? Demanda rapidement Ron en voyant son ami reprendre ses esprits. Celui-ci retourna un visage effrayé et pâle vers le roux avant de prendre la parole.

_ O...Oui

_ De quoi as-tu rêver Harry ? Questionna le directeur, faisant sursauter Harry qui ne semblait pas l'avoir vu jusque là.

_ V… Voldemort, souffla Harry, toujours secoué de tremblements incontrôlables. Dans … le parc … il l'a tué .. Et Petitgrow, ils sont dans le parc ! il est mort …

_ Hum… Murmura Dumbledore. Dans ce cas, je ferais faire fouiller le parc. Mme Pomfresh, professeur Krikor, laissons ces garçons dormir un peu, ils ont besoin de sommeil.

Sur ceux, les trois adultes quittèrent la pièce alors qu'Harry se redressait avec difficulté sur son lit.

Il ne dormirait plus cette nuit.