ATTENTION : ceci est une traduction, je n'ai rien inventé, je ne possède rien, c'est la propriété de Tadariada
Voici un troisième chapitre ! ! !

Chapitre 3

Malgré ce que l'ont aurait pu croire, Justin se trouvait en cours le lendemain et Harry ne cessait de lui jeter quelques regards nerveux, se demandant s'il devait oui ou non lui parler de son rêve. Cependant, après mure réflexion, sa décision fut prise et elle était clairement évidente : Il ne lui raconterait rien, car, -comme l'oncle Vernon le disait si bien- les rêves ne sont pas réels et resteront à jamais des rêves. Dans la vie, il fallait savoir ouvrir les yeux.


Ses pensées se dirigèrent ensuite vers la plante qu'ils étudiaient en botanique, lui et son groupe. En fin d'année, une finale aurait lieu afin de désigner qu'elle serait la meilleure plante. Son regard dériva de nouveau vers Justin qui lui adressa un large sourire. Le Poufsouffle était doué en botanique, presque autant que Neville.


Après quelques minutes, le cours se termina et tout le monde s'éloigna des serres, discutant de ce qu'ils venaient d'étudier.

_ Ca va être super hein Harry ? Demanda Neville. T'imagine si nous gagnons la finale ! Je n'aurais même pas besoin d'étudier !

Harry regarda son ami grassouillet s'extasier. Celui-ci ressemblait à un jeune enfant qui venait de recevoir un cadeau. Harry lui accorda un rare sourire.

_ Ouais, j'espère que nous gagnerons

Hermione tira rapidement sur la manche de la robe de Ron et lui montra Harry de l'autre main.

_ Tu as vu ça Ron ? Il souri !

_ C'est incroyable, dit sarcastiquement Ron. Je tiens seulement à te rappeler qu'il avait déjà souri avant cela.

_ Non, pas depuis longtemps ! Persista Hermione.

_ Et alors ? Répondit Ron. Je ne trouve pas cela extraordinaire.

_ Cracheur des limaces ! Taquina Hermione.

_ Rat de bibliothèque !

_ Troll ! S'exclama Hermione.

_ Touffe de poil !

Les deux amis gloussèrent mais s'arrêtèrent bien vite en apercevant Parvati discuter avec Harry.

_ Salut Harry, dit-elle, captant l'attention du jeune homme qui se retourna vers elle.

_ Oh, salut Parvati, comment vas-tu ?

_ Bien et toi ?

_ Ca pourrait être mieux.

_ C'est pas de chance, répondit Parvati en se rapprochant. J'espère que ça ira mieux pour toi.

_ Merci, c'est gentil, dit Harry. Qu'as-tu fait cet été ?

_ Et bien, je suis allée rendre visite à ma tante en Roumanie, répondit Parvati. Et toi, qu'as-TU fait cet été Harry ?

_ Rien, je suis resté chez ma tante et mon oncle durant ces deux mois, j'étais leur esclave personnel je te jure.

_ Raconte moi en plus, intima-t-elle en un sourire.

_ Si tu veux, répondit Harry. Et bien, mon cousin Dudley, qui est énorme, était obligé d'aller s'acheter des vêtements 2 fois par semaine car ils ne lui allaient plus …

Parvati et Harry gloussèrent, faisant réaliser soudainement à Hermione ce que le survivant faisait. IL FLIRTAIT ! Voir Harry à l'œuvre lui semblait particulièrement étrange du fait qu'elle l'avait toujours perçu comme son meilleur ami et non autrement, surtout au cours de l'année précédente. De plus, il n'était pas spécialement un critère de beauté si on y rajoutait en plus de cela qu'il était petit et maigre. Mais à présent, il avait énormément grandi, sa voix avait mué et ses cheveux partaient moins dans tous les sens. En clair, il était devenu beaucoup mieux. 

_ Hermione, tu es en train de dévisager Harry, commenta Ron quelque peu fâché.

_ Je sais, répondit Hermione en posant son regard sur le château. Toutes les filles mattent de toute façon, non ?

_ Arrête ça veux-tu, s'irrita Ron alors qu'il se raclait la gorge.

_ Et alors ? Tous les garçons regardent bien Lavande, toi y compris, se défendit la brune en posant une fois de plus son regard sur Harry tandis que Ron fermait la bouche.

_ Regarde " juste " Harry, continua-t-elle.

_ Pourquoi ? Demanda Ron. Je le vois tout le temps.

_ Oui, mais là il flirte comme si sa vie en dépendait ! Dit Hermione en riant alors qu'Harry jouait à présent avec les cheveux de Parvati, prétendant les aimer. Ceci étonna grandement Ron.

_ Et ça marche en plus ! Regarde Parvati !

_ Lavande est jalouse, commenta Hermione. Peut-être que Neville flirtera avec elle maintenant.

~* ~* ~* ~*

Sirius,

Tu voulais savoir toutes les choses bizarres qui se passaient autour du château non ? Et bien, voil : le nouveau professeur de DCFM me rend nerveux. Je ne saurais t'expliquer pourquoi. Je sais que ce n'est pas de la crainte, mais ce type ne m'inspire pas confiance. Il n'arrête pas de me poser des questions indiscrètes et il me garde après les cours, 'juste pour bavarder'. Il veut connaître nombre de chose sur moi et tu es au courant de mon passé lié au professeurs de DCFM … Il se prénomme Gregory Krikor et tous les autres professeurs semblent l'aimer, ainsi que les élèves. Cependant, je me méfie de lui. Je l'ai surpris en train de me dévisager au cours d'un dîner la semaine dernière, pendant TOUT le dîner. Il me fixait avec une telle intensité qu'il n'arrivait même pas à mettre sa fourchette correctement dans sa bouche. Est-ce que tu sais quelque chose sur lui ?

Harry Potter

Sirius plia la lettre qu'il venait de recevoir et la glissa dans une de ses poches afin de pouvoir ensuite se transformer en chien. Il se trouvait juste à coté de Pré-au-lard et connaissait dorénavant tous les habitants du village. Certains enfants courraient même jusqu'à lui afin de pouvoir le câliner, cependant, ils repartaient aussi vite avant que leurs mères ne viennent les réprimander.

A l'instant présent, Sirius marchait à travers les montagnes, sachant que Poudlard ne devrait plus être très loin. L'évadé se posait nombreuses questions : qui était donc ce professeur qu'avait engagé Dumbledore et dont Harry lui avait parl ? Sirius n'aimait guère ce qu'il avait lu et comptait bien enquêter sur les lieux afin de se faire sa propre idée.

C'est ainsi qu'il arriva enfin à destination et qu'il gratta aux portes qui s'ouvrirent en un grincement. Il pénétra alors dans le château afin d'y traverser les couloirs qui semblaient désert. Ce qui, en cette heure, était normal, les étudiants se trouvant probablement dans la grande salle. Ceci dit, Sirius se dirigea vers les escaliers.


_ Siri … SNIFFLE ? S'écria quelqu'un fortement. C'était Ron Weasley. Sirius aboya et se dirigea vers lui

_ Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu vas te faire attraper !

Sirius secoua la tête le mieux possible pour un chien.

_ Peut-être qu'Harry reprendra courage en te voyant, viens !

Sur le moment, Sirius aurait aimé que les chiens puissent parler, ainsi il aurait pu demander à Ron ce qu'il voulait dire par là. Cependant, il se contenta de suivre Ron dans la salle commune de Gryffondor.

_ Ron, pourquoi tu souris comme un singe ? S'étonna Hermione. Qu'est-ce tu caches ?

_ Harry, fit Ron. Devine qui est là ? Un de tes très grands amis !

Sur ceux, Sirius aboya et se précipita sur Harry.

_ Sniffle, que fais-tu ici ? Demanda-t-il d'un air on ne peut plus joyeux alors qu'il repensait à la lettre qu'il lui avait envoyé un moins plus tôt.

_ Oh, j'ai compris, tu vas aller voir ce que tu en penses c'est ça ?

Sirius acquiesça tout en pressant sa tête contre le genou d'Harry avant de quitter la salle commune.

_ Hé ! Mais où est-ce que tu vas ? Demanda Harry.


Sirius aboya quelque chose qui semblait vouloir dire " Dumbledore ".

~* ~* ~* ~*

Sirius attendait patiemment devant la porte de Dumbledore alors qu'il pouvait entendre la conversation qui s'y déroulait à l'intérieur.

_ Professeur Krikor, s'il vous plait calmez-vous, ce garçon est quelqu'un de bien. Vous auriez dû vous doutez qu'il y aurait au moins un étudiant qui ne vous aimerait pas.

_ Oui, mais pourquoi lui ? Je pensais que nous allions nous entendre parfaitement. J'aurais aimé que nous ayons les mêmes passions, et il est meilleur sur tous les sujets où moi même j'étais le meilleur. Pourquoi me déteste-t-il ?

_ Il ne vous déteste pas, dit Dumbledore. La haine est un mot beaucoup trop fort, il vous connaît à peine.

_ Et bien il agit comme si il me détestait, Albus. Il me tape sur les nerfs et il me répond avec un tel ton ... D'après les articles parut sur lui l'an dernier, je m'attendais à trouver en face de moi un garçon lâche, maigrelet pleurant sans cesse.

_ C'est drôle comme la presse peut raconter des choses aussi stupides. Harry est un garçon fin et il n'a jamais pleuré, ou en tout cas, je ne l'ai jamais vu. Je l'ai également vu faire énormément de choses dangereuses.

_ Comme quoi ?

_ Et bien, il est déjà tombé de plusieurs mètres de son balai tandis que des Détraqueurs faisaient irruption dans le stade alors qu'il était en 3ème années. Ceci lui a d'ailleurs donné l'envie d'apprendre à réaliser un patronus qu'il maîtrise d'ailleurs avec perfection.

_ Wouahou.

De son coté, Sirius en avait plus qu'assez d'attendre et en était malade. Il se décida donc à aboyer fortement en l'attente d'une réponse.

_ Ceci me rappelle quelque chose … Murmura le Dumbledore alors que la porte s'ouvrait, laissant le directeur quelque peu surpris de cette intervention.

_ Ah Sniffle, je t'en pris, entre. Le professeur Krikor et moi même avions presque fini.

Krikor tourna son fauteuil afin de faire face au nouvel arrivant alors que Sirius fixait son regard dans les yeux bleus du professeur. Le dit criminel pencha la tête à plusieurs reprises, tentant de reconnaître ce regard qui lui semblait si familier. Krikor, lui, se mit à suffoquer tandis que ses yeux s'élargissaient.

_ Je pense que je vais y aller, déclara-t-il rapidement. Merci, professeur Dumbledore.

_ Au revoir Greg, soupira Dumbledore au moment où Krikor quittait le bureau tandis que Sirius reprit forme humaine.

_ Il me dit quelque chose, dit Sirius. Comment cela se fait-il que je le connaisse ?

Bien que Dumbledore fût étonné, il ne le montra guère. Il avait imaginé que Sirius n'était venu ici que pour voir si tout était en ordre au château. Apparemment, il s'était trompé.


_ Son nom est Grégory Krikor et je ne pense pas que tu le connaisses.

_ êtes-vous sûr ? Questionna Sirius.

_ Oui.

_ Oh, souffla Sirius. C'est juste ... je ne sais pas, son regard me disait quelque chose.

Dumbledore haussa les épaules

_ Je ne vois pas vraiment de quoi tu veux parler.

_ Bien, si vous le dites, soupira Sirius. En tout cas, je voulais vous demandez s'il était possible que je puisse rester quelques temps ici.

_ Oui, bien sûr, je ne pense pas qu'il y ait de problèmes, répondit Dumbledore. Sous la forme d'un chien bien entendu, sinon tu en effrayerais plus d'un.

_ Je sais, fit Sirius. Je pense que je vais y aller à présent.

_ A bientôt alors Sirius.

_ A bientôt, répondit ce dernier, se transformant avant de quitter lui aussi le bureau.


~* ~* ~* ~*

Le matin suivant, quelqu'un secoua Harry afin de le réveiller. Celui-ci grogna en guise de réponse mais se redressa tout de même paisiblement. Il pu alors apercevoir Ron qui se trouvait en face de lui, blanc comme un linge.

_ Que se passe-t-il d'aussi important pour que tu me réveilles aussi tôt un samedi matin ? Questionna Harry.

_ L… La marque des ténèbres, bafouilla Ron.

_ Quoi ? ? Mais où ça ?

_ Au dessus de la serre, continua Ron, vraiment gêné de la situation.

Harry pâlit à vue d'œil à l'annonce de cette phrase et eut du mal à prendre la parole après cela.

_ Y'a-t-il des morts ?

_ Justin, dit Ron. Justin a été tué.

_ Non … Chuchota Harry. Tu te fiches de moi ?

Ron secoua négativement la tête afin de le contredire.

_ Toute l'école doit se retrouver dans la grande salle dans une demie heure, annonça Seamus. Je suis désolé Harry, je savais que c'était ton ami.

Harry s'habilla un peu n'importe comment ce jour-là, ne faisant guère attention à ses gestes. Tout était de sa faute. Il n'avait pas averti Justin à propos des serres. Et maintenant, il était mort. Mort, mort, mort .

~* ~* ~* ~*

_ J'ai le regret de vous informer qu'un élève nous a quitté la nuit dernière, déclara tristement Dumbledore. Justin Finch-Fletchley a été assassiné dans les serres. C'était un bon ami, un excellent élève et d'une remarquable gentillesse avec le monde qui l'entourait. Il nous manquera à tous.

Ces paroles furent suivies par un flot de larmes et de reniflements venant de la table des Poufsouffle.

_ Une messe en son honneur sera tenue demain. Tout le monde est le bienvenu, continua le directeur, s'arrêtant quelques instants avant de reprendre. A présent, j'aimerai vous rappeler l'importance du couvre feu. Nous ne souhaitons pas qu'il y ait de blessés, il est donc encore plus important de respecter les règles par les temps qui courent. Toutes personnes se trouvant hors de sa salle commune après 9 heures seront dispensées de toutes pratiques de Quidditch ainsi que privées de toutes sorties. Des Aurores contrôleront dorénavant les entraînements de Quidditch et les professeurs exécuteront des rondes dans les couloirs. Ai-je été assez clair ?

Tout le monde murmura plus ou moins des réponses.

_ Vous pouvez donc partir et profitez de votre samedi, conclu Dumbledore.

~* ~* ~* ~*

Harry n'assista pas à la messe en l'honneur de Justin et encore moins à l'enterrement. Il se sentait beaucoup trop coupable et, au lieu de cela, il était resté dans son dortoir, les rideaux de son lit tirés. Personne, pas même Sirius, n'avait osé aller voir s'il allait bien. Ils avaient déjà vu à l'œuvre le tempérament de feu dont Harry pouvait faire preuve, surtout ces temps-ci.

Personne ne l'ennuya non plus quand il n'émergea pas de son lit le matin suivant, manquant par la même occasion tous les cours de la journée.

Mais, au cours de la soirée, Ron et Hermione étaient montés en direction du dortoir des garçons afin de prendre des nouvelles de leur ami.

_ Harry ? Interpella Hermione.

Aucune réponse.

_ Harry tu es là ? Questionna Ron.

Aucune réponse de nouveau.

_ Nous … Nous t'apportons tes devoirs, dit Hermione. Tu en as raté beaucoup aujourd'hui.

_ Mc Gonagall va probablement monter ici pour savoir pourquoi tu n'es pas venu en cours aujourd'hui, dit Ron. Tu devrais dire que tu étais malade sinon tu vas avoir pas mal d'ennuis.

Malgré cela, aucun son ne parvint à leurs oreilles, attirant alors la déception d'Hermione qui soupira.

_ Harry, dit quelque chose.

Rien.

_ Je n'aime pas ça, dit finalement Ron qui alla ouvrir les rideaux pour y trouver un lit totalement vide et défait.

_ Je suppose que nous devons le retrouver maintenant, déclara Hermione dans un bruit sourd.

Les deux Gryffondor sortirent alors de la chambre afin d'interroger leurs camarades se trouvant autour d'eux.

_ Non, je ne l'ai pas vu depuis deux jours, avoua Neville alors que chacun fournissait eux aussi la même réponse.

_ Mais où pourrait-il se cacher ? S'interrogea la brune.

_ Poudlard est gigantesque, il peu être n'importe où, commenta Ron.

_ A la salle de bain peut-être ? Proposa Hermione. Cela pourrait expliquer le fait qu'il sente si bon.

Ron se secoua légèrement les épaules face à cette réplique.

_ Si je ne te connaissais pas, je pourrais penser que tu as …

_ Je n'ai pas le béguin pour Harry, acheva Hermione.

_ Alors pourquoi dis-tu de telles choses sur lui ?

_ Tu m'agaces, il sent bon, c'est tout.

Ron secoua la tête tandis qu'ils se dirigeaient vers la salle de bain. Atteignant la porte, le rouquin se retourna quand il aperçut que sa camarade s'était arrêtée.

_ Qu'est-ce que tu attends Hermione ?

_ C'est une salle de bain de GARÇONS, répondit stupidement Hermione. Je suis une fille.

_ Oui, Hermione, se moqua Ron. Maintenant dis-moi de quelle couleur est le ciel ?

_ La ferme Ron, fit Hermione. Dis moi juste si quelqu'un est là dedans

Ron sourit devant la gêne évidente de son amie.

_ Tu as peur de ce qu'il pourrait y avoir la dedans ?

A ces mots, les joues d'Hermione prirent une teinte colorée, mais, dépassant cela, elle serra durement l'épaule de Ron et entra avec lui.

_ Harry, tu es là ? Appela Hermione, cependant, sa voix se répercuta en échos et eut pour seule réponse un cri étouffé. Une main sortit alors d'une des douches afin d'y saisir vivement la serviette qui se trouvait non loin.

_ Pourquoi une fille se trouve-t-elle ici ? S'écria la voix qui semblait appartenir à Neville.

_ T'inquiètes pas Nev', assura Hermione. Je ne regarde pas. Mais as-tu vu Harry ?

_ Vous m'avez déjà posé la question tout à l'heure, répondit-il en sortant de la douche complètement habillé et les cheveux humides. Je ne l'ai pas vu.

_ Ok, désolé, dit Ron tandis que Neville partit de la salle de bain. Je devine qu'il n'est pas ici.

_ Tu devines ? dit faiblement Hermione. Regarde ça.

_ Regardez quoi ? S'étonna Ron alors qu'Hermione lui désignait d'un geste de main une porte de douche entrouverte. Le garçon qui s'était trouvé là auparavant avait apparemment oublié son shampooing.

_ Quoi Hermione, se moqua Ron. Oh du shampooing ! ! Je n'en avais jamais vu avant !


_ Non, pas ça, regarde le sol ! S'exclama Hermione tandis que Ron s'exécutait.

Il y avait près de la canalisation une énorme flaque de sang alors qu'à coté gisait un rasoir rose cassé.

Hermione tourna son visage vers celui de Ron qui était devenu blême.

_ Qu'est–ce qu'il y a ? Demanda-t-elle.

_ Le shampooing, articula faiblement Ron.

_ Pourquoi tu parles du shampooing ? Regarde le sang !

_ Le shampooing … C'est... C'est … Ron hésita avant de continuer. C'est le shampooing d'Harry.

~* ~* ~* ~*

_ Ce n'est peut-être qu'un accident ! Un faux mouvement ! Ça aurait très bien pu se produire ! S'exclama Hermione tandis que Ron hochait négativement la tête.

_ On utilise un sortilège pour remplacer les rasoirs.

_ Ah oui ? Et lequel ?

Ron la dévisagea avec horreur.

_ Mais tu es folle ? Ce n'est pas le moment de se donner des tuyaux questions sortilèges !

Hermione resta stupéfaite.

_ Tu as raison, mais il y a des chances que le shampooing n'appartienne pas à Harry.

Ron la détrompa vite

_ Combien de type utilise Pantene Pro-V shampooing brillant ici ?