Chapitre 12

La vie continuait lentement sans les deux professeurs. Harry, quant à lui, était dans une impasse, s'il disait où James et Rogue se trouvaient, il tomberait dans les mains de Voldemort. Mais s'il se taisait, James serait tué. Il resta donc silencieux, pensant toujours à cette situation fâcheuse. Mais pour l'instant, son problème immédiat était Ron et Hermione. Ces derniers avaient été retrouvés dans l'infirmerie, stupéfixés. Mme Pomfresh avait été interrogée sur la potion qu'elle leur avait donnée. Et depuis qu'ils étaient réanimés, ils semblaient. lointains. Hermione ne levait plus la main en cours et Ron ne jouait plus aux échecs. Mais Harry était tellement préoccupé par ses propres problèmes qu'il supposa qu'ils étaient bouleversé par la disparition des deux professeurs.

Ainsi, comme on l'a mentionné plus tôt, la vie continuait, et le vendredi avant les vacances de Pâques arriva. Harry, Ron et Hermione prenaient leur petit déjeuner quand Hedwige atterrit sur la tête d'Harry. Elle laissa tomber une lettre dans ses ?ufs et en profita pour grignoter l'oreille de son propriétaire.

-Ça faisait longtemps que je n'avais pas reçu de lettres, remarqua tranquillement Harry en dépliant sa lettre.

-Qui c'est Harry ? demanda Lavande à l'autre bout de la table.

Harry haussa les épaules.

Cher Harry,

Ça fait longtemps que je ne t'ai pas écrit et je m'en excuse. Maintenant, j'en viens au sujet principal de cette lettre. Je sais que la plupart des élèves ne voyagent pas pendant les vacances de Pâques, mais je me demandais si tu voulais partir de Poudlard pour quelques temps. Non, ce n'est pas un plan échafaudé par Voldemort, je te le dis tout de suite. Nous pourrons parler, mais ce sera en partie d'affaire. Je sais que tu n'auras pas de devoir pendant ces vacances là, les professeurs ont fait le choix de ne pas en donner. Tu seras parti 4 jours, 5 nuits et le climat sera froid. Prends seulement des vêtements Moldus, nous ne serons pas avec des sorciers. Viens ce soir au réverbère à côté de chez Zonko, à 7H00. Ne sois pas en retard, tu peux te faire accompagner de McGonagall si tu veux t'assurer que tu ne prends pas de risques.

Sirius

Harry plia la lettre et se leva de sa chaise. Il était sceptique. Il alla voir Dumbledore et lui demanda directement son avis.

-Professeur, Sirius est-il rentré en contact avec vous par rapport à mon départ ? demanda Harry. Je viens juste de recevoir une lettre de lui.

-Oui, il l'a fait Harry, répondit Dumbledore. La semaine dernière en fait.

-C'est tout ce que j'avais besoin de savoir professeur, merci.

-Bon, eh bien, au revoir

~ * ~ * ~ * ~ *

Harry sortit tôt des cours pour pouvoir préparer ses affaires. Il était donc assis sur le plancher froid du dortoir, regroupant ses affaires.

-Chaussettes, sous-vêtements, marmonna-t-il en regardant les piles de linges propre à sa gauche. Chemise et Jeans.

-Tu ne vas pas réellement PORTER ça ?, s'écria une voix près de la porte.

-Si, dit Harry.

Dean rentra dans le dortoir et cligna des yeux à la vue des choix vestimentaires d'Harry.

-C'est tout ce que j'ai. Pourquoi ?, continua Harry.

-Tu veux m'emprunter quelque chose ? demanda-t-il chaleureusement, parce que, merde, ce que tu as là c'est rigoddamndiculous (N/traductrice : désolée, je ne peux pas traduire cette expression !)

-Rigoddamndiculous ? s'exclama Harry déconcerté.

-Oui, j'ai vu ça dans un film, répondit Dean. Maintenant, attends une seconde que je te donne des vêtements convenables.

-Bien.

Dean lui jeta un tee-shirt " Flameboy ", une longue chemise à manches avec un col, une autre longue chemise en coton noir avec un serpent qui enveloppait un bras sur la manche, un pull bleu de foot et un pull rouge de foot. Il lui passa également 3 paires de Jeans ainsi qu'un sweat-shirt jaune encapuchonné avec écrit " BONG " en grandes lettres grises.

-Merci Dean, je te dois beaucoup, dit Harry.

-Oui, tu me dois quelque chose maintenant, dit légèrement Dean. Peut-être que me prêter ton éclair de feu pendant que tu n'es pas là serait une bonne chose.

-Ça marche, répondit Harry.

Il commença à ranger ses autres affaires. Shampooing, rasoir, (N/Tadariada : NON , CE N'EST PAS POUR SE SUICIDER, PAS DEUX FOIS !) déodorant et eau de Cologne.

-Où est mon briquet ?

-Ton quoi ?, questionna Dean en cherchant son livre.

-Mon briquet.

-Pourquoi as-tu besoin d'un briquet ?

-On ne sait jamais quand on a besoin d'un briquet, dit Harry. J'ai acheté celui-ci

spécialement pour toutes occasions. Il allume TOUT, du bois humide jusqu'au métal et c'est ininflammable.

-Pourquoi je t'ai donné mon tee-shirt Flameboy ?, soupira Dean en secouant la tête.

Harry devint soudainement très pâle.

-Le .

-Quoi ?

-Le rat !, s'exclama Harry. Le rat a pris mon briquet !

-Ce rat ennuyeux ? C'est de lui dont tu parles ?

-Oui.

Harry aurait voulu se donner un coup de pied. Le briquet, SON briquet, dans les mains de Petitgrow, avait incendié la forêt.

~ * ~ * ~ * ~ *

Sirius était en retard. McGonagall et Harry étaient assis, appuyer contre le réverbère, Une demi heure était passée sans que personne ne se montre. Ils ne se parlaient pas beaucoup, McGonagall demanda à Harry comment se passait le Quidditch. Il répondit que tout allait bien et la conversation prit fin. Mais Harry était bavard, et comme il était excité, il ne put supporter plus longtemps ce silence .

-Hé professeur ?

-Oui.

-Je voudrais vous demander quelque chose.

-Et bien, allez-y.

-D'accord, Harry commença à présenter un plan d'ensemble. Vous voyez, j'ai un ami et il sait quelque chose de vraiment important.

-Continuez.

-Mais il n'arrive pas à décider s'il doit vraiment le dire à cause des conséquences que ça entraînera.

-Quelles sont les conséquences ?

-La mort, dit rapidement Harry.

-Pardon ?

-Une personne sera dans les ennuis jusqu'au coup, que l'ami choisissent l'une ou l'autre solution, dit Harry. Donc l'ami, et bien, il sera perdu s'il fait quelque chose.

-Je vois, dit-elle en le regardant âprement. Est-ce important pour votre ami ?

-Et bien . ce n'est pas du tout important pour lui, mais ça l'est pour beaucoup d'autres gens.

-Combien de personnes ?

-Une liasse entière de gens.

Soudain il y eut un grand coup sec et Sirius apparu.

-Merci d'être rester avec lui Minerva, dit t'il. Désolé, je suis en retard.

-C'est bien, dit-elle. Vous êtes là maintenant.

-Oui, dit Sirius. Viens Harry.

-D'accord, répondit Harry en regardant Mc Gonagall.

-Nous devons nous dépêcher ! Avance !, s'exclama Sirius.

-Oh ! commença Mc Gonagall. Je suggère, Harry, que quoi que vous sachiez, vous le disiez.

Harry rougit et salua rapidement son professeur avant de s'éloigner avec Sirius.

~ * ~ * ~ * ~ *

-Sirius, tu ne m'as pas dit où nous allions dans ta lettre, dit Harry.

-Oui, je sais, répondit Sirius.

Ils rentrèrent dans un dépôt qui était toujours ouvert et qui s'appelait " Le perchoir des hiboux " .

-Je t'ai présenté ce voyage plus comme des vacances surprises qu'un comme un voyage d'affaires.

-Voyage d'affaires ?, s'étonna Harry. Pourquoi tu me parles de voyage d'affaires?

-Parce que Harry, les Moldus doivent être avertis.

-Quoi ?

-Laisse-moi finir !, l'interrompit Sirius. Les Moldus doivent être avertis pour Voldemort. Et tu es la seule personne qui sait à quoi il ressemble.

-Non, c'est faux. Il y a au moins quarante Mangemorts qui savent à quoi il ressemble.

-Et je suis sûr qu'ils nous donneraient volontairement une description de lui aussi .

-Oh, c'est ce que tu veux, comprit Harry.

-C'est ça, tu as compris, confirma Sirius. Et je dois aussi vraiment te parler.

-De . ?

-Ce n'est ni le moment, ni l'endroit.

-De quoi veux-tu me parler ?

-Non, pas maintenant je t'ai dit.

-De quoi ?

-Harry Potter.

-Désolé.

-Parlons d'autres choses veux-tu ? Tu as apporter des vêtements Moldus ?

-Oui.

-Bien, alors change-toi maintenant.

-Au milieu de ce dépôt d'hiboux ?

-Oui, répondit Sirius. Est-ce que tu es nu là dessous ?

-Non.

-Alors change-toi.

Harry pensa soudainement à quelque chose.

-ATTENDS !, s'écria-t-il. Pourquoi tu n'es pas sous ta forme de chien ?

-Je connais la propriétaire de cet entrepôt, répondit Sirius. Elle sait que je suis innocent. Bon, arrête de parler et change-toi plutôt.

-D'accord, dit Harry. Retourne-toi s'il-te-plaît.

Sirius sourit.

-Bien sûr.

Et il se retourna. Harry mit un des Jeans et un pull de foot

-Ais-je oublié de mentionner qu'il fera froid ?

-Ais-je mentionné que je ne me souciais pas de la température ? dit Harry. J'ai bien nagé dans le lac au mois d'octobre, je peux résister au froid.

-Tu es un garçon étrange.

-Peut-être .

-Bien, commença Sirius, maintenant, on va voyager par la poudre de cheminette.

-Oh non.

-Prend en un peu et dit " à mi-chemin "

-Hum . bien, dit Harry.

Il marcha en avant et jeta la poudre dans le feu de la cheminée.

-A MI-CHEMIN, toussa-t-il en partant dans un tourbillon de flammes vertes.

Il se retrouva sur une place qui ne lui était pas familière. Il y avait plein de lumière et des ... Moldus. Il y en avait partout. Il semblait être sur la place d'un café et les moldus n'avaient pas remarqué Harry qui sortait du feu. Ils ne remarquèrent pas non plus Sirius.

-Où sommes nous ?, demanda Harry en s'époussetant.

-A mi chemin, à l'aéroport de Chicago.

-Chicago ?, s'étonna Harry. Nous sommes aux États-Unis ?

-C'est bien cela, répondit Sirius. Maintenant, partons de cette place.

-Pourquoi ?

-L'odeur du café me donne envie de vomir, dit Sirius. Tu as ton sac ? Très bien, alors allons-y.

Sirius saisit le bras d'Harry et le tira dans les couloirs minables du vieil aéroport. Ils marchèrent parmi de nombreuses galeries marchandes, notamment entre des kiosques à journaux. Harry voulu s'arrêter pour acheter un journal à M. Weasley mais Sirius ne voulait pas en entendre parler.

-Maintenant, tu dois te rappeler que, tant que tu es avec moi, tu dois faire comme si j'étais ton père.

-Cela va être intéressant, dit Harry. Quand on nous regarde, on voit bien qu'on ne se ressemble pas.

-Tu as les cheveux noirs, rappela Sirius. Et puis d'abord, qui s'en soucie ?

-Pourquoi je dois faire comme si j'étais ton fils ?

-Parce que c'est plus pratique.

-Ça signifie que je suis Harry Black ?

-Oui

-Ça sonne comme de la merde

-Tu sens comme de la merde.

-Hé !

Sirius se mit à rire :

-Si tu n'aime pas vraiment, tu n'as qu'à changer ton prénom par un autre que tu aimes.

Harry lui fit un grand sourire avant de répondre :

-Bien, comme . Il arrêta de marcher pour mieux penser.

Sirius grogna et le tira en avant

-Comme quoi ?

Harry dit le premier prénom qui lui vint à l'esprit :

-Colin

-Colin ?

-Bien sûr, pourquoi pas ?

-Colin Black.

-Tu m'as bien entendu, assura Harry.

-Ce n'est pas super

-Tu n'es pas super, répliqua à son tour Harry.

-Hé !

-C'était drôle quand je l'ai fait, mais pas toi, dit Harry.

-Bien, dit Sirius, continuons notre route.

-Où va-t-on ce soir ?

-Chez des amis, répondit Sirius. C'est à environ trente minutes d'ici. On va devoir louer une voiture.

-Tu peux conduire ?

-Non, répondit Sirius, j'espérais que tu pourrais.

-J'ai eu mon permis mais ce sont les Dursley qui l'ont, j'avoue que je ne pensais pas m'en servir un jour . (N/Traductrice : j'avoue que je suis étonnée, il a 15 ans et il a son permis ? C'est pas logique ! Enfin bon .)

-Tu n'as qu'à les appeler. Pourquoi ne pas le faire ?

-Parce que nous sommes au beau milieu d'un aéroport moldu, à Chicago.

-Je suppose que tu as raison, soupira Sirius. Allons chercher une voiture.

Ils attendirent à une longue file d'attente pour louer une voiture. Ils payèrent la consigne et la location de la voiture qu'ils choisirent pour son bas prix. Ils partirent ensuite hors de l'aéroport et trouvèrent la voiture. Harry montra son permis (qui prit d'ailleurs plus d'une demi heure à arriver d'Écosse à Chicago) et ils montèrent dans la voiture quelque peu chancelants.

-Je n'ai pas conduit depuis longtemps, dit Harry en se plaçant devant le volant.

Sirius et Harry avaient tout deux de sérieux mots de tête en essayant d'avancer.

-Prends à DROITE, à gauche .. NON !

-À gauche ?

-À droite !

-Droite ?

-Reste tout droit.

-Ah, là je comprends mieux.

-Tourne au magasin de Krispy Kreme.

-Pas de problème.

-Maintenant tourne encore vers le magasin et HARRY ! Passe par là enfin !

-Ça va .

-C'est la dernière maison à gauche, là, dit Sirius. Celle qui est bleu avec un toit gris.

Harry arrêta la voiture après s'être garé, observa la maison Victorienne et sorti de la voiture.

-À qui est cette maison ?

-Elle est à un vieux copain d'école, répondit Sirius. Il est assez intelligent, pour un Poufsouffle (N/ de la correctrice, mais c'est insultant ça !). Tout le monde pensait qu'il aurait du être à Serdaigle bien que sa famille entière soit allée à Poufsouffle, quoique .

-Tu te perds en bavardage Sirius.

-Oui, excuse moi.

-Ainsi, quel est le nom de ton ami ?

-Nott. Quentin Nott.

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