Et Demain ?

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Note : J'espère réellement que ce chapitre vous plaira. Nous attendons vos commentaires, suggestions, critiques, et surtout: "Voulez-vous la suite?". Nous sommes désolés que ce chapitre soit si court, c'est promis la prochaine fois on essaiera de faire plus long... (*regard désolé et repenti comme un enfant pris la main dans la boîte de biscuit*).

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CHAPITRE 1

A peu près deux ans, plus tard.

- …Il restera à jamais dans nos mémoires et dans nos cœurs. Personne n'oubliera jamais comment il nous a tous sauvé. Sa participation dans la lutte contre le mal, son courage exemplaire, sa générosité sans pareil, seront toujours autant de qualités qui le définissent et qui font de lui un modèle pour tous. Non, il n'est pas mort, il est toujours vivant en nous, toujours près de nous, à nos côtés dans nos moments difficiles. C'est un monde en couleur qu'il nous laisse, sa vie a été vouée aux autres. Le jour tragique de sa mort, demeurera dans nos souvenirs les plus profonds, et je tiens également à annoncer qu'à partir d'aujourd'hui ce même jour sera officiellement déclaré fête nationale pour toute la communauté sorcière d'Angleterre. Pour certain il était un ami, pour d'autres un proche ou même seulement une connaissance, et pour tous il restera un héros, notre héros : Harry Potter.

Hermione, toute de noir vêtue, s'approcha lentement du cercueil en ébène une rose rouge sang à la main, murmura quelques paroles d'adieu à celui qui restera à tout jamais son meilleur ami, et lâcha la fleur qui tomba délicatement sur un lit de bois sombre. Quelques larmes coulèrent le long de ses joues et elle s'effondra de désespoir sur le sol en le maudissant de les avoir abandonnés. Ron arriva derrière elle, la prit dans ses bras dans un geste réconfortant, lui susurra de douces paroles tout en pleurant lui-même. Il releva son amie, la tenant toujours auprès de lui, et la dirigea vers un carrosse tiré par d'invisibles étalons.

Un ans après…

- Sirius, tu ne vas tout de même pas rester ici, alors que tu es invité d'honneur à la soirée organisée par le ministère de la magie pour la fête nationale.

Sirius avait été innocenté, lors de la chute de Voldemort, le corps de Peter fut la preuve de son innocence. En effet, Petigrow s'était mis devant Harry lorsque le mage noir allait lançait un avada kedavra sur lui, s'acquittant de cette manière de sa dette envers celui-ci. D'un moment d'inattention, celui-dont-la-chute-fut-douloureuse signa son arrêt de mort.

- N'insiste pas Hermione, je t'ai dit que je ne viendrais pas, un point c'est tout. Je ne changerai pas d'avis ! Mais toi vas-y, Ron y va également, vous vous amuserez bien. Vous me raconterez demain comment ça c'est passé.

- Ne sois pas ridicule ! Tu nous accompagnes.

- Non, non, non. Je ne viens pas.

- Si.

- Non.

- Si.

- Non.

- Si.

- Ça devient grotesque. Pourquoi es-tu si entêté ?

- Je ne veux pas te laisser seul ici.

- Je ne suis plus un enfant, ne t'inquiètes pas tant pour moi, je réussirai bien à me débrouiller tout seul. Et si tu as peur que je casse quelque chose, je te rassure tout de suite je ferai mon possible pour ne pas faire de bêtise durant ton absence, je serai sage comme une image, et je te promet de bien me brosser les dents avant d'aller me coucher. Tu es satisfaite comme ça ?

- Sirius ! Répliqua Hermione d'un ton réprobateur. Tu ne changeras donc jamais.

- Désolé maman.

- Bon, d'accord tu as gagné tu restes. Céda-t-elle avec un sourire. Mais je me demandes bien ce que je vais pouvoir raconter au gens pour justifier ton absence.

- Merci maman.

- Sirius !

- Quoi encore ?

- Rien. Bon, j'y vais c'est l'heure.

- Bonne soirée !

- Merci. Au revoir

Lorsqu'il entendit la porte se refermée, il leva la tête, son regard s'arrêta sur la cheminée. Là, sur le manteau, une photo de Harry, son défunt filleul, reposait dans son cadre en verre. Harry lui faisait de grands signes de la main, un sourire radieux accroché à ses lèvres.

- Tu me manques Harry. Chuchota-t-il, la tête entre les mains

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Hermione assise à la table d'honneur, porta sa fourchette à sa bouche. Après avoir avalé un morceau de saumon, qui d'ailleurs était fort délicieux, elle jeta un regard autour d'elle.
Ron, discutait avec le ministre de la magie, Gildwen Nayce, et avait l'air de s'engager énormément dans la discussion. Du fait que Fudge avait démissionné, il avait mis de côté sa rancœur, depuis bien longtemps nourrie, contre notre très cher ministère de la magie.
A côté d'eux, était assise la directrice de Poudlard, Mrs McGonagall. Elle avait pris en charge la direction de Poudlard, depuis la mort du regretté Albus Dumbledore, décédé lors de la sixième année d'étude d'Hermione.
Pas plus loin, trônait Lucius Malefoy, homme d'affaire respecté et membre puissant du ministère. S'il pouvait siéger à cette table, c'est qu'il n'avait jamais été reconnu coupable d'être partisan du mage noir trépassé. Par on ne sait quel moyen, peut-être l'égard dû à son nom, il avait toujours pu échapper à quelconques enquêtes. Son fils Draco Malefoy, un des meilleurs partis de toute l'Angleterre, ce qui faisait de lui le célibataire le plus convoité de la soirée, discutait affaire avec le très riche et célèbre sorcier Wolfgang Nuariguen, banquier associé du Gobelin Gold Wary PDG de la fameuse banque Gringott, tout en savourant son dîner.
La dernière personne a demeurer à cette table était Owen McKinnon, qui conversait avec la directrice de Poudlard. Près de lui subsistait un siège vide, " la place de Sirius " songea Hermione.

Hermione retourna son regard vers les tables avoisinant. Au milieu de tout ce gratin de personne importante et influente de la communauté sorcière anglaise, on apercevait Fred et George, quelques tables plus loin, parlant avec Jordan sûrement de leur boutique de farces et attrapes " Drôle Harryre ". Celle-ci avait été baptisée de telle manière en hommage à Harry, qui ne l'oublions pas, avait fourni le premier capital et avait donc été le premier à investir dans la boutique des jumeaux. Sans lui ce projet n'aurait jamais vu le jour, après tout.

Son attention fut ensuite retenue par les tables réservées à la presse. Ginny Weasley, devenue co-rédactrice pour la réputée revue " L'hippogriffe déchaîné ", se querellait avec sa consœur Parvati Patil, journaliste tenant la rubrique " petites rumeurs et potins enchanteurs " pour le magazine " Sorcière-Hebdo ". Il était de notoriété publique que Parvati Patil convoitait un poste à " la Gazette du Sorcier ", et qu'elle était très jalouse de Ginny la plus jeune journaliste ayant jamais accédé un poste aussi haut placé.

Le repas terminé, et le soporifique discours du ministre achevé, le bal fut enfin ouvert.
Ron se leva et, après avoir esquisser une rapide révérence, invita Hermione à danser. L'orchestre joua une valse à la mélodie lente et voluptueuse.
La jeune fille, tout en traçant de larges cercles sur la piste, leva les yeux vers le plafond. Il y était peint des anges reposant sur des nuages bleu azur piquetés de blanc ivoire et tournant autour de la pièce (ils étaient peints selon la technique sorcière).
Tandis qu'une myriade de jeunes filles jetait des coups d'œils envieux à Draco et sa mystérieuse cavalière.
Le reste de la soirée se déroula dans la plus totale monotonie. Hermione fut soulagée de pouvoir finalement quitter la fête.

Elle transplana dans son salon, et là… étendu par terre… un corps gisait…

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Gilceleb : * A genou, les mains croisés, le regard humide de chien battu*: REVIEWEZ!!!!! s'il vous plaît...

Johera : Je n'aurai pas pu mieux dire.