Et Demain ?
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Note : Comme nous sommes en vacances, ce chapitre a mis moins de temps à venir (moi je trouve qu'il a été long à venir). Vous vous en doutez, nous ne serons pas toujours en vacances, donc les autres chapitres seront plutôt (peut-être) long à venir. Nous ferons du mieux que nous pourrons ! En attendant, moi et Johera avons décidé (sur mon idée) d'organiser une remise d'oscars avec les personnages d'Harry Potter. Si vous n'avez pas encore voté allez-y, la fin des votes est prévu le 5 mai, les catégories sont : je suis méchant-pas bo-et détestable, le plus mignon-que-nous-adorons-tous, je-sais-tout-je-dit-rien, je suis-chiant-tout-le-monde-veut-me-frapper. Si vous voulez connaître les nominés allez à REMISE D'OSCARS, où tous les renseignements sont disponibles. D'autres catégories sont peut-être à venir, plus tard...
Disclamer : tout J.K rien nous.
(Pour les réponses aux reviews voir plus bas, d'ailleurs nous avons tristement remarquer qu'il y en a de moins en moins. Vous n'aimez plus? hein c ca??!)
Je tenais juste à vous donner une petite citation, qui résume le chapitre : « les nuits sont enceintes et nul ne connaîtra le jour qui naîtra » (Proverbe turc)
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CHAPITRE 4
Un mois plus tard.
- … ne lui poses pas trop de questions, surtout du genre embarrassantes. Aucune réflexion stupide. Hermione énonçait quelques directives depuis bientôt dix minutes à Sirius, tout en époussetant sa veste de smoking et en parfaisant sa cravate.
Ce soir, elle avait décidé de présenter Alexander à Sirius, Remus, et Ron.
Sirius s'était empressé de se proposer pour organiser la soirée avec ce petit
regard dont il avait le secret, et qui ne présageait rien de bon…
Hermione, s'arrêta brusquement et tourna la tête paniquée en direction de
l'entrée. La sonnerie venait de retentir.
Elle jeta un dernier regard à Sirius lourd de sous-entendu et lui murmura :
- Et surtout…
- ça va, j'ai compris. Va ouvrir tu veux. Ajouta Sirius rapidement.
Hermione se précipita vers la porte d'entrée. Elle rajusta sa robe bleue à
la mode sorcière, se recoiffa furtivement un regard en biais sur sa gauche où
pendait un lourd miroir. Elle afficha un grand sourire, et ouvrit la porte.
Dans l'encadrement se tenait un jeune rouquin. Son sourire s'effaça soudain, et
d'une mine quelque peu déçu elle soupira :
- Ah, ce n'est que toi.
- Moi aussi je suis ravi de te revoir Hermione.
La jeune fille, un sourire sardonique accrochée aux lèvres, le fit entrer
tout de même.
Elle s'apprêtait à fermer la porte, lorsqu'une voiture bleu métallisé
s'engagea dans l'allée. Un sourire, nerveux cette fois-ci, était agrippé à
son visage tandis qu'elle trépignait sur place.
°*°*°*°*°*°*°
Après les présentations de rigueur et une visite guidée de la maison sous l'œil vigilant de Sirius, Hermione accompagna Alexander vers la salle à manger. Le regard obnubilé par le plafond, il s'assit sur le canapé - confortable à souhait - situé devant la cheminée. Hermione allait s'asseoir près de lui quand Sirius arriva et s'installa à la place qu'elle visait. A défaut d'autre chose, elle se plaça donc à l'autre extrémité du canapé, c'est-à-dire à côté de Sirius.
- Alors Alex, commença-t-il d'une façon appuyée. Je peux t'appeler comme ça au fait ? Ajouta-t-il d'une voix dégagée.
- Oui, bien sûr. Répondit le concerné d'une petite voix gênée.
- Hermione m'a dit que tu était porte-parole du premier ministre.
- En effet.
La soirée continua, sous un flot de questions délicates de la part de Sirius - vivement soutenu par Ron - à Alexander, le tout noyé par les regards noirs d'Hermione, et frugalement arrosé de quelques regards désespérés provenant de Remus.
°*°*°*°*°*°*°
- Mes compliments Winky ! mignota Ron tout en s'essuyant la bouche.
- Merci, monsieur Wistiti. Répondit la petite elfe le feu aux joues.
- Weasley. Corrigea le rouquin avec une pointe d'agacement dans la voix.
- Oh, excusez-moi ! Implora Winky les larmes aux yeux, en commençant à se lever pour se mettre à genoux devant Ron.
- Ce n'est rien, voyons rétorqua-t-il gêné et relevant de terre la soubrette. Après quoi, il se tourna vers ses hôtes et s'excusa : Il se fait tard, je crois que je vais rentrer. Demain, j'ai une réunion très tôt avec Malefoy. Au revoir.
- Bonne chance ! s'exclama Hermione.
- Merci.
Tout le monde salua le jeune homme à la chevelure flamboyante. Il s'apprêtait à se rendre dans le hall, lorsque Sirius proposa judicieusement avec un sourire d'ange lui remontant jusqu'aux oreilles :
- Pourquoi n'irais-tu pas raccompagner notre ami, Hermione ?
- C'est que… en fait… Bafouilla Hermione quand Remus vint à son secours et offrit :
- C'est bon, restes. Je m'en occupe.
°*°*°*°*°*°*°
Ron transplana de devant la porte du " lys d'or enchanté " jusque
chez lui. Il vivait encore au Terrier, chez ses parents. Arrivé dans sa
chambre, qui depuis son adolescence avait beaucoup changé - tout d'abord en
perdant sa couleur orange, les posters avaient disparus, et surtout la pièce
était ordonnée - il se changea le plus discrètement possible. Epuisé, il
allait se mettre au lit lorsqu'il entendit un bruit dehors, sous sa fenêtre.
Intrigué, il jeta un regard dehors et constata qu'il n'y avait rien.
Il se coucha malgré tout, mais se releva après cinq minutes. Décidément,
tout ceci l'intriguait trop pour qu'il puisse s'assoupir. Il allait sortir,
vérifier s'il n'y avait vraiment personne, et ainsi il pourrait se rendormir
tranquillement.
Il s'extirpa donc de son lit, mit quelque chose dans ses pieds, saisi sa
baguette magique posée sur sa table de nuit, et sortit de sa chambre.
Ron descendit les escaliers à pas de loups, et se dirigea vers le jardin.
Une fois les pieds sur le gazon, il jeta un coup d'œil circulaire, et,
constatant qu'il n'y avait strictement personne, s'apprêtait à remonter dans
sa chambre. Ceci devait juste être un satané gnome, qui lui avait gâché le
sommeil pour rien.
Il allait passer la porte d'entrée, lorsque quelque chose, ou plutôt
quelqu'un, le saisi par le coup le tirant en arrière.
Notre jeune ami à la crinière roussâtre se retourna sur un geste de son
agresseur. Il ne parvenait pas à distinguer le visage de la personne qui
l'attaquait dans cette pénombre. L'inconnu plaqua Ron contre la façade. Bien
entendu, Ron entreprit vainement de se dégager, mais il remarqua sinistrement
que son adversaire possédait une force hors du commun. Il tenta alors de saisir
sa baguette, fichée dans sa ceinture, mais c'était également sans espoir.
A force de se débattre comme un diable, et de frapper dans tous les sens, Ron
parvint tout de même à se libérer assez de l'étreinte de l'étranger pour
pouvoir saisir sa chère baguette.
Il s'apprêtait à lancer un stupéfix dans le but de figer son ennemi, quand il
discerna son visage dans un rayon de lune. C'était un homme au teint pâle et
aux cheveux décolorés, son regard était dénué d'humanité, et alors que
celui-ci le narguait d'un sourire narquois il aperçut avec horreur deux canines
plus longues qu'elles ne devraient l'être.
Le vampire profita de ce moment d'inattention pour plaquer le jeune homme roux
à terre. Ron, paniquant essaya de se souvenir d'une formule de protection face
aux vampires. Soudain, agitant sa baguette dans un mouvement ample il s'écria :
- " praestate praesidium mi… hi... mihi sensui "
Un éclat jade toucha directement le démon qui s'apprêtait à le mordre, et
le projeta violemment en arrière, tandis que la vive lumière étourdie Ron.
Encore désorienté, le vampire se jeta sur sa victime, et parvint à lui faire
une belle entaille dans la carotide. Le liquide vermeil jaillit de la gorge d'un
Ron impuissant. La créature au teint pâle commença à lécher cette essence
vitale, quand d'un brusque excès de force, le roux lui dédia un brutal coup de
pied et recula sa tête hors de portée.
Le sang continuait à couler à flot, Ron avait la tête en arrière, si bien
que le précieux fluide lui coula jusque sur le visage mourrant sur ses lèvres.
°*°*°*°*°*°*°
" Ce sont toujours les gens animés des meilleurs intentions, qui deviennent des monstres " (frédéric beigbeder)
Ron se réveilla en sursaut, couvert de sueur. Il était allongé dans son
lit, les rideaux de sa fenêtre était tirés bien que le jour ne soit pas
encore levé. Il jeta un coup d'œil à sa table de nuit, une montre lui
indiquait à peu près quatre heure - du matin bien sûr. Rassuré il laissa sa
tête retomber sur son oreiller. Mais, il ne parvint pas à se rendormir, la
fatigue l'avait totalement quitté. Il songea alors que les événements de la
veille n'était qu'un rêve, un affreux cauchemar, le simple fruit de son
imagination. Il n'était pas mort, il n'y avait aucun vampire, pas de combat,
pas de sang… Pas de sang ?
Alors qu'il soulevait sa couverture pour sortir de son lit, il découvrit avec
effroi que son pyjama était couvert de trace rouge, de sang séché.
Épouvanté, il se précipita alors vers le miroir le plus proche.
Alors qu'il était devant le petit miroir rond, il constata qu'il ne pouvait
discerner son visage. Les contours seuls apparaissaient. Comment étais-ce
possible ? Ces yeux étaient peut-être encore embués par le sommeil. Il se
frotta frénétiquement les yeux, et rejeta un coup d'œil en direction de la
glace, toujours pareil. Il avait alors peut-être des problèmes de vue. Oui
très probable, après tout, nombreux étaient ceux qui était atteint de
strabisme dans sa famille. Il venait tout simplement de s'en rendre vraiment
compte.
Malgré tout, il ressentit son estomac se resserrer. Il pouvait bien faire
toutes les suppositions inimaginables, au fond de lui il savait bien ce qui en
réalité résultait…
Mais pourtant, le sort, l'incantation…
Et s'il l'avait mal invoquée… Oh, non, s'il vous plaît pas ça…
Il resta ainsi des heures, à marmonner dans le noir. A réfléchir à sa
nouvelle situation, il ne pourrait jamais s'y habituer. Rien que le fait de
penser qu'il n'était plus humain, qu'il était un monstre, l'écœurait. Ses
amis, sa famille, tout le monde le rejettera lorsqu'ils l'apprendront. Comment
pourrait-il leur cacher une chose pareille ?
Mais, ne dit-on pas que les vampires sont des créatures dénués de sentiments
?
Dehors, le jour s'était levé, mais Ron avait anticipé le lever du soleil et avait tiré les volets. Après tout, il ne tenait pas particulièrement à finir sa " vie " en un tas de cendre sur le parquet de sa chambre. Il s'était également changé, il ne pouvait supporter de garder ces vêtements. Il voulait se laver des souvenirs de la veille, si désagréables.
Il entendit alors des pas dans les escaliers, quelqu'un toqua à la porte, et, sans attendre de réponses entra.
- Maman ?
Mrs Weasley, encore vêtue en chemise de nuit venait de pénétrer dans la chambre de son fils. Elle n'avait plus les cheveux roux vifs, comme avant, mais gris pour la plupart quelques rides s'étaient esquissées sur son joyeux visage. Le pas traînant elle se dirigea vers son fils et lui dédia une bise sur la joue. Il allait protester, lorsqu'il aperçut son cou avec sa carotide pulsant juste sous sa bouche. Non il ne fallait pas qu'il y pense !
- Je te trouves un peu froid, tu es sûr que tu n'es pas malade au moins ?
- Non, non maman. Ne t'inquiètes pas. Répondit-il la voix un peu rauque.
- Qu'est-ce qu'y te ferais plaisir pour le petit déjeuner ?
Ron n'avait vraiment pas faim, mais, pour faire plaisir à sa mère lui répondit :
- Oh, comme d'habitude ça ira très bien.
Tandis qu'elle se dirigeait vers le fond de la chambre, Ron suivait du regard
son cou épais. Elle tira alors les rideaux, et ouvrit la fenêtre.
Elle s'apprêtait à ouvrir les volets, la main sur la poignée, tandis qu'elle
vitupéra :
- Avec ce beau soleil dehors, tu fermes tout. Quelques rayons ne feront pas de mal à cette chambre.
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« pourquoi les hommes ont-ils peur de la mort, alors que l'on meurt toutes les nuits ? » (Serge Uzzan)
RÉPONSES AUX REVIEWS :
Csame : Toujours fidèle au poste! on t'adore! lol. Nous sommes heureuses que ce chapitre ne t'es pas paru trop fleur bleu, et nous espérons que cette suite sera tout autant à la hauteur... Nous, en tout cas, nous l'adorons. Tiens, si tu avais le temps, passe voir les remises d'oscars (si ça t'intéresse) et vote (si t'as le temps).
Haldir : Merci pour ta review (successive à ton mail si je ne me trompes pas), nous sommes heureuses que notre fic te plaise et que tu trouves qu'Hermione et Draco soient biens. C'est vrai que notre dernier chapitre ne s'inscrit pas trop bien dans l'esprit de notre fic, mais nous ne sommes pas du tout habituée à écrire de la romance (surout Gilceleb, déjà qu'elle à du mal avec le drama. Gilceleb : Et surtout Johera avec l'orthographe)
Nana : Ah, nous sommes toujours aussi heureuses que la suite t'es plût. Ta review nous a fait extrêmement plaisir d'ailleurs. Oui, c'est vrai nous adorons Dracie aussi, mais ça ne nous gêne pas plus que ça si tu l'appelle la blondasse. Peut-être, dans le futur, un chapitre que sur Sirius...
