Alors, voilà un chapitre 4, encore plus attendu. ! Mais je tiens à rappeler que je ne fais qu'une traduction donc je laisse les chapitres tels qu'ils sont.

D'abord, un grand merci, pour leurs reviews et qui m'encourage pour traduire les autres chapitres à : Xava, Sarifa la lune, Kamala, Nina, C4TH, Ginny McGregor et Harry Potter, Molianne (ben, alors, je met fin à ta "souffrance", dans ce cas. !), Cath, Clem (Eh, dis-toi que si j'étais si "méchante" que ça, j'pourrai prolonger le sadisme en attendant un peu plus pour mettre le chapitre suivant. ! lol. !), inconnu, Katlheen Méranger et Fany (moi, j'ai adorée la lire en anglais. ! Mais, le problème c'est pour traduire certaines expressions. ! C'est le vrai casse-tête.)

Alors, disclaimer : Rien est à moi : les persos sont à JKR, l'histoire est à Prongs, mais la traduction est à moi. !

Titre : Un nouveau commencement (A new beginning)

Auteur : Prongs Traductrice : Cécilia

Allez, bonne, lecture !!!!

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Chapitre 4 : Quand Harry rencontre James

Dumbledore sourit, mais ne dit rien. Il approuva d'un signe de tête.

« Ok, tu peux sortir de sous la cape, à présent ! » lança-t-il.

James enleva la cape et regarda Harry. Les yeux de l'adolescent s'élargirent sous l'effet de la surprise, et il resta assis, fixant son père. Il avait l'impression de se voir dans un miroir. Ils se fixèrent ainsi pendant un moment, jusqu'à ce que Sirius brise le silence.

« Oui, Harry ! C'est vraiment lui. ! Voldemort ne l'a pas tué ! C'était le sortilège de coma ! Crois moi Harry, c'est vraiment lui ! Je sais que c'est lui, je l'ai mis à l'épreuve. Il se souvient de toutes les blagues que nous avions faites et de tous les détails de ta première année. Personne d'autre n'aurait pû savoir ça. ! »

Harry détourna son regard de Sirius et observa, à nouveau, James. Tout le monde, sauf Rogue, avaient les larmes aux yeux. Même si le maître des Potions paraissait quelque peu sentimental.

James s'avança vers Harry et l'étreignit. Celui-ci fit de même. Il ne pouvait pas y croire. Son père était vivant ! Il était là ! Au bout d'un moment, ils s'écartèrent et Dumbledore reprit la parole.

« Tu vois, Harry ! lança-t-il doucement, faisant sourire Harry.. C'est pour ça que tu ne dois jamais perdre espoir ! Maintenant, nous devons décider comment annoncer ça, afin que James n'ait pas à passer tout son temps caché. Et nous devons mettre au point les détails de notre lutte contre Voldemort ! ajouta-t-il avant de se tourner vers James. Tu veux toujours nous aider, non ? »

Celui-ci acquiesça. Harry parut choqué mais ne dit rien. Il n'arrivait pas encore à croire que son père était en vie et, maintenant, tout ce que Dumbledore voulait faire, c'était parler de Voldemort. Mais il resta silencieux, fixant James. Il était sous le choc. Un heureux et étonnant choc.

* * * * *

Une heure plus tard, le groupe quitta finalement le bureau de Dumbledore. Rogue sortit d'abord, suivit par McGonagall. Lupin et Sirius partirent, pour veiller sur Buck mais ils annoncèrent qu'ils ne rentreraient pas chez Lupin avant un moment. Hermione et Ron échangèrent un regard nerveux, ne sachant pas s'ils devaient rester ou partir. Dumbledore se leva de son bureau.

« Très bien., la meilleure façon de procéder est de retourner, maintenant, à la Salle Commune des Gryffondor. Nous pourrons ainsi voir ce dont nous parlait Madame Pomfresh ! ajouta-t-il, amusé. Ce n'est pas la peine de te cacher James., s'il y a bien un groupe qui acceptera ça, c'est bien la maison de Gryffondor après avoir gagné un match de Quidditch. »

Tous les cinq sortirent du bureau de Dumbledore. Harry était encore sous le choc. Il voulait vraiment parler à son père, mais il savait que s'ils gagnaient la Salle Commune, il n'en aurait pas le temps. Hermione et Ron suivaient de près le directeur. James et Harry, restés en arrière, marchaient côte à côte, mais ne disaient rien. Cependant, ce n'était pas un silence gêné.

Finalement, James brisa le silence.

«- Harry, je ne peux pas te dire à quel point tout cela compte pour moi. J'ignorais que tu avais survécu à cette nuit, il y a quatorze ans. J'aimerai seulement que ta mère puisse te voir aussi !

- Elle., elle est vraiment morte ? s'enquit Harry, en regardant son père.

- Je le pense. ! commença-t-il, avant de s'interrompre. Cependant, on ne doit pas perdre espoir. On ne sais jamais. !

- Merci ! murmura Harry, tout en acquiesçant.

- Pourquoi ? demanda James.

- Pour être qui tu es et qui tu étais. C'est pour ça que je suis ce que je suis. Tu sais combien de fois in m'a dit que je te ressemblais ? Et tout le monde semble penser que c'était le plus grand compliment qu'on pouvait me faire. Sauf Rogue, mais ça c'est autre chose ! »

James avait les larmes aux yeux. Il s'arrêta et étreignit Harry.

« Je pense que tu me fait le plus grand compliment qu'on ne m'ait jamais fait. Revenir, en te croyant mort, me torturait. Quand j'ai appris que tu était vivant, j'était fou de joie. Puis Sirius et Remus m'ont dit à quel point tu me ressemblait. C'est le plus beau compliment qu'un fils puisse faire à son père. »

Harry s'efforçait de ne pas pleurer. James et lui étaient loin des autres à présent, mais Harry ne s'en préoccupait pas. Il voulait passer du temps avec son père. Il voulait être sûr que tout cela n'était pas qu'un rêve. Et si c'en était un, il voulait y rester pour toujours.

«- Cependant ! reprit James, sortant Harry de ses réflexions. Je pense que tu es un meilleur joueur de Quidditch que je n'ai jamais été. Comment va ta main, au fait ? ajouta-t-il, comme s'il venait juste de s'en rappeler.

- Madame Pomfresh m'a dit que toi non plus, tu n'aurais pas voulu qu'elle te soigne ! répondit Harry en souriant.

- Elle a probablement raison ! admit James en riant. Ca fait combien de temps que tu joues au Quidditch ?

- Depuis ma première année. Je ne savais même pas ce que c'était, avant ça ! McGonagall nous a vu, Malefoy et moi, lors de notre première leçon de vol. Madame Bibine était partie et Malefoy avait prit quelque chose à Neville. Euh., c'est un ami. C'est pourquoi, j'ai crû que j'allais être renvoyé pour avoir transgressé le règlement vu qu'on n'était pas sensé voler. Mais McGonagall m'a présenté à Dubois. Elle l'a carrément fait sortir de cours. C'est là que j'ai commencé à jouer. ! expliqua Harry en souriant. Et là, tout le monde me disait que je jouait aussi bien que toi.

- Je t'ai dit que tu jouais mieux que moi, tu te souviens ? rétorqua James en souriant. La manière dont le Cognard t'a frappé et que tu as continué sur ta lancée. ! C'était fantastique. ! Mais tu es sûr que ta main va bien. ? Je n'ai pas eu l'occasion de la voir, mais j'ai eu l'impression que Ron et Hermione ne pensais pas vraiment que ça allait !

- Tu les as rencontré hier ?

- Oui !

- Oh. Tiens, regarde ! » céda Harry en lui montrant sa main.

Harry ne pouvait toujours pas croire à quel point il lui était facile de parler à son père. James était, ou plutôt, avait été mort pendant quatorze ans (ce que Harry avait également pensé) mais maintenant, il était là. Et Harry sentait qu'il pouvait tout dire à son père. C'était un étrange, mais merveilleux sentiment.

«- Berk ! soupira James. Ce n'est pas fameux, Harry !

- Ouais, mais ça va ! J'ai déjà connu pire, tu sais ! »

A ce moment-là, ils atteignirent le portrait de la Grosse Dame où Ron, Hermione et Dumbledore les attendaient. Harry s'inquiéta à l'idée qu'ils puissent être fâchés contre Harry et James pour avoir autant tarder. Mais tous trois se contentèrent de sourire.

«- Il semble qu'elle a changé le mot de passe, il y a deux heures ! expliqua Ron avec impatience. Nous avons essayé tout ce qui nous venait à l'esprit. Et elle refuse même d'écouter le professeur Dumbledore ! lança-t- il avant de se tourner vers la Grosse Dame. Doigts de beurre, mouches pourpres, zibityboppers, cookies en plastique, crikity-clop (ndlt : aucune idée de ce que ça peut vouloir dire). VOUS POURRIEZ PAS OUVRIR ?

- Vous n'avez pas le mot de passe ! » répondit-elle, mystérieusement, en secouant la tête.

Ron lui adressa un regard noir et se tourna vers Harry et James.

« Vous voyez ce que je veux dire ? C'est sans espoir. ! »

James s'avança alors vers la Grosse Dame.

«- Bonjour ! lança-t-il.

- Bonjour ! lui répondit-elle abruptement.

- Pour quelle raison avez-vous changé de mot de passe, juste après un match de Quidditch ?

- Pour montrer ma rébellion contre la pratique d'un jeu stupide qui se joue sur des balais. Je pense que c'est vraiment trop absurde. Le chevalier du Catogan m'en a parlé, seulement, hier soir. Jusqu'à présent, je n'avais pas réalisé ce que faisaient ces enfants avec leurs balais. Cependant, à présent, je sais tout à ce sujet et je trouve ça ridicule !

- Alors, vous n'avez appris les règles que hier soir, c'est ça ? » lança James, pensif.

Harry remarqua que Dumbledore ne disait pas un mot, se contentant de regarder, en souriant, James. Harry réalisa alors à quel point son père avait été populaire. Bien qu'il ait été du genre espiègle, il était aussi intelligent et apprécié.

«- Oui, juste la nuit dernière ! confirma la Grosse Dame.

- D'accord. ! répondit James en souriant. Souaffle, Vif d'or, Cognard. !

- Quoi. ? hurla la Grosse Dame alors que la porte s'ouvrait. Je n'aurait jamais crû que vous le trouveriez ! »

Harry, Ron et Hermione fixèrent James avec étonnement.

« Vous avez, quand même, des différences, Harry ! commenta Ron. T'aurais été capable de faire ça ? »

Harry fit signe que non, avec étonnement. Ils pénétrèrent tous dans la Salle Commune.

« IL EST LA ! HARRY ! NOTRE HEROS ! MAIS OU EST-CE-QUE TU ETAIS ? ALLEZ, VIENS ! » cria Dubois, debout sur une table.

Fred et George se ruèrent sur Harry et lui donnèrent une tape amicale dans le dos. Tout d'un coup, Fred se figea, ne prononçant pas un mot. Ni Dubois ni les autres Gryffondor ne remarquèrent rien d'anormal. Ollivier s'approcha de Harry, fit comme les jumeaux et l'étreignit.

«- Oh, Harry ! Tu es vraiment la personne que je préfère ! lâcha-t-il avec émotion. Tu n'a aucune idée de l'importance de ce que tu as fait !

- Le meilleur Attrapeur que j'ai jamais vu. ! déclara, fièrement, Angelina dont les paroles furent aussitôt acclamées par les autres Gryffondor.

- Merci, les gars ! Mais c'est grâce à l'équipe que nous avons gagné, pas simplement grâce à moi. ! répliqua Harry en souriant.

- Non, Harry. C'est vraiment grâce à toi, tu peux me croire ! » assura Dubois.

Harry haussa les épaules, et c'est alors que Dubois réalisa la présence de Dumbledore et le fixa d'un air interrogatif.

Celui-ci prit la parole.

« VOTRE ATTENTION S'IL VOUS PLAÎT ! » hurla-t-il.

Les élèves firent silence et Harry remarqua que tous fixaient James avec étonnement et des expressions troublées.

«- Très bien, j'essayerai d'être rapide, mais quelque chose est arrivée et qu'il est nécessaire que vous sachiez. En fait, l'école entière doit le savoir, mais j'ai commencé par vous pour une raison. Vous avez tous entendus parler du sort du coma de Voldemort ? demanda Dumbledore, ce à quoi tout le monde approuva, tandis que certains commençaient à comprendre où il voulait en venir. Ainsi, le père de Harry est vivant, le sort que Voldemort lui avait envoyé était le sortilège de coma. ! ajouta-t-il, alors que tout le monde fixaient Harry et James puis Dumbledore. Vous voyez, je n'en ai été informé uniquement la semaine dernière tandis que Harry ne le sait que depuis quelques heures ! précisa-t-il avant de jeter un regard à l'ensemble de la pièce. Tout le monde est d'accord si James reste un peu ici ?

- Bien sûr ! s'écrièrent tous les élèves.

- Il peut rester autant qu'il veut !

- C'était un des meilleurs joueurs de Quidditch qu'il y ait eu à Poudlard ! s'exclama Dubois, ravi de cette situation, ce qui fit sourire James.

- Très bien, c'est parfait. ! lança Dumbledore, les yeux pétillants. Je savais que je pouvais vous faire confiance. Les Gryffondor sont, bien sûr, les plus courageux mais aussi les mieux placés que quiconque pour accueillir cette nouvelle et puis, après tout, James était un Gryffondor ! »

Dumbledore se dirigea vers la sortit, quitta la pièce mais revient presque aussitôt.

« Oh ! Et félicitations pour votre excellent match ! ajouta-t-il. J'étais, secrètement, pour vous. Par contre, si vous dites à quelqu'un que je vous ai dit ça, j'assurerai que ce n'est pas le cas, bien sûr. Vu que je ne suis pas sensé prendre partie. ! »

Cette fois, il quitta définitivement la Salle Commune.

Le brouhaha reprit de plus belle dans la pièce. Tout le monde voulait rencontre James, mais Dubois et les jumeaux furent les plus rapides.

«- Ici, ici, Mr Potter ! lança Dubois, en poussant un élève de première année de sa chaise.

- Merci, et appelle-moi James !

- D'accord. ! Vous avez assisté au match de Quidditch ? »

James acquiesça.

« Whoa ! Et c'est vrai que vous êtes l'un des créateurs de la Carte du Maraudeur ? » demandèrent les jumeaux, avec l'air de quelqu'un à qui on viendrait de remettre un plateau d'or.

James sourit et approuva à nouveau.

«- Génial ! s'exclama Fred.

- Qu'est-ce que vous savez d'autre sur l'école ? Est-ce qu'il y a d'autres passages secrets illégaux, ou des trucs comme ça ? se renseigna George.

- Est-ce que vous avez des idées de blagues qu'on pourrait faire à Rogue ? » s'enquit Fred.

James riait. Au début, il avait peur que l'idée de Dumbledore ne marche pas, mais, finalement, les Gryffondor l'avaient accepté à bras ouverts. Il jeta un coup d'?il à Harry qui était assis à côté de lui, ne prononçant pas un mot et se contentant de voir et d'écouter la conversation. James aurai bien aimé savoir ce à quoi il pensait. Il voulait savoir tout ce que Harry avait jamais pensé. Il voulait tout connaître de Harry.

«- Alors, vous aviez quel poste dans l'équipe ? demanda Dubois.

- Comment vous avez connu Rogue ? » ajouta Fred.

James commença à répondre à leur question si bien que personne ne vit le temps passer, jusqu'à ce que, vers deux heures du matin, le professeur McGonagall ne surgissent dans la pièce et leur ordonne d'aller se coucher.

«- Eh ! Mais vous aviez dit. ! s'indigna George.

- Taisez-vous, Weasley ! Allez tous vous coucher. ! La fête est terminée ! »

Aussitôt, tout le monde se dirigea vers leur dortoir respectif. McGonagall s'avança vers Harry et James.

« James, je vais te montrer où Lupin et Black restent, pour ce soir. Tu pourras voir Harry demain matin. Il est tard et Dumbledore ne veut pas que quelque chose se passe mal ! »

James approuva, se leva, et se tourna vers Harry. Son fils sourit, lui souhaita une bonne nuit et quitta la Salle Commune. James était perplexe, mais il supposa rapidement que Harry devait être contrarié qu'il ait parlé aux jumeaux et à Dubois pendant la moitié de la soirée. Il n'avait pas passé de temps avec son propre fils. James se sentait mal à cette idée. Les questions que lui avaient posé les autre élèves lui rappelaient tant de bons souvenirs qu'il n'avait pas vu le temps passer. Mais il voulait désespérément parler à Harry.

* * * * *

Le lendemain matin, au petit déjeuner, James et Sirius décidèrent de s'y rendre incognito, sous la cape d'invisibilité. Pendant la nuit, James n'avait cessé de se tourner et de se retourner dans son lit, pensant à Harry. Il devait voir Harry le plus vite possible pour s'assurer que tout cela était bien la réalité, et non un rêve. Il ne pouvait pas encore se montrer dans la Grande Salle et, de plus, Sirius n'aurai jamais pû se montrer à Poudlard, et James s'en sentait, en partie, responsable.

Harry, Ron et Hermione gagnaient la Grande Salle.

«- Qu'est-ce qu'on fait, aujourd'hui ? demanda Ron.

- Je ne sais pas ce que vous comptez faire, mais je vais aller à la Bibliothèque pour faire un devoir pour McGonagall. ! Avec toute cette agitation, je n'ai rien eu le temps de faire hier. ! se plaignit Hermione, l'air triste.

- Quand est-ce qu'on doit le rendre ? » s'enquirent, en ch?ur, Ron et Harry.

A ce moment-là, ils pénétrèrent dans la pièce. James observa Harry attentivement, même si, toute fois, il ne pouvait pas entendre ce qu'ils disaient.

«- Dans un mois. ! répondit Hermione. Mais je m'efforce, simplement, de prendre de l'avance. !

- Un mois ? s'exclama Harry, alors que Ron et lui éclataient de rire.

- Prendre de l'avance ?! s'écria Ron. Tu plaisantes, j'espère. ! Est- ce qu'on prend de l'avance, nous, Harry ? Je veux dire, d'habitude nous faisons nos devoirs au moins cinq minutes avant de les rendre, non ? »

Harry riait toujours, lorsque tous trois s'installèrent à la table des Gryffondor.

«- Oui, bien sûr, nous sommes de grands élèves. D'ailleurs, en parlant de ça, quand est-ce qu'on doit rendre notre devoir de Divination ?

- Ce cours est une véritable perte de temps ! commenta Hermione.

- Tu dis ça juste parce que tu n'as pas réussit à attrapé le coup. ! rétorqua Ron.

- Ah oui, parce que vous, vous excellez dans cette matière, bien sûr ?

- Ben, en tout cas, le professeur Trelawney semble trouver que mon travail est bon. ! observa Harry, d'un ton neutre.

- Mais tu l'inventes. ! s'indigna Hermione.

- C'est un détail sans importance ! répliqua Ron.

- Tant que je prétend ma mort dans d'atroces circonstances, au moins une fois par mois, elle est contente de ce que je fait. ! » expliqua Harry.

Hermione désapprouva d'un signe de tête, mais ne répondit rien.

La table des Gryffondor était, de loin, la plus bruyante tandis que celle des Serpentard était la plus maussade. James vit Rogue s'avancer vers la table des Gryffondor et s'adresser à Harry. James les vit parler puis, soudain, des cris et des protestations s'élevèrent. James et Sirius s'avancèrent, afin de voir ce qui se passait.

«- Comment osez-vous ? Vous, vous. !

- Comment ? Comment alliez-vous m'appeler, Weasley ? Parce que je peut vous donner une retenue tout aussi facilement que je l'ai fait pour Potter. !

- C'est vraiment injuste, professeur ! commença Hermione. Vous ne pouvez pas simplement venir ici et donner une retenue à Harry pour une potion qu'il aurait mal préparé il y a deux semaines. Je veux dire, vraiment. ! Tout d'abord, je ne pense pas qu'il l'ait raté, mais s'il l'a fait, pourquoi le punir ? Je pense que le professeur en est responsable si l'élève ne comprend pas quelque chose. S'il l'a mal compris, c'est que vous n'enseignez pas assez bien. Et puis. !

- GRANGER, EN RETENUE ! DEUX RETENUES ! Comment osez-vous me parler de cette façon ? s'emporta Rogue, avant de se tourner vers Ron. Et avant que vous ne disiez quelque chose d'autre, Weasley, je vous donne aussi une retenue ! »

Ces paroles eurent pour effet de laisser les élèves bouche-bées, mais pas pour longtemps, car les Gryffondor repartirent en cris et en protestations.

James pensa aller parler à Dumbledore et lui demander d'annuler la décision de Rogue mais il changea d'avis. Rogue le détesterait encore plus s'il y impliquait le directeur, et, autant James ne se souciait guère que Rogue le déteste, autant il n'aimait pas du tout la façon dont le professeur traitait Harry.

* * * * *

« Vous avez des questions, Potter ? Vous pensez être capable de faire ça ? Je sais que comme ce n'est pas du Quidditch, vous risquez de vous y perdre. ! Il semblerait que vous ayez des difficultés dès qu'il s'agit de penser un peu plus intensivement ! rétorqua Rogue, alors que Harry se contentait de le fixer. En tout cas, je peux vous donner ma parole que vous êtes vraiment comme votre père. Vous pensez être meilleur que tout le monde en tout. C'est pourquoi je vous remet à votre place une bonne fois pour toute. ! Bien sûr, je m'en vais. ! Mais si je découvre que vous avez utilisé la magie, ou discuté avec Granger ou Weasley, vous serez renvoyé ! »

Sur ce, Rogue sortit de la pièce. Aussitôt, Harry adressa un regard à Ron et Hermione.

James s'assura que Rogue était définitivement partit et ôta rapidement la cape. Il se trouvait juste devant Harry.

«- Aaaahhh ! s'écria ce dernier, surpris par cette apparition soudaine.

- Désolé, je ne voulais pas te faire peur. ! lança, calmement, James, alors que l'expression de Harry passait de la crainte à la joie.

- C'est bon ! assura-t-il.

- Harry, je suis vraiment désolé pour ce qui s'est passé hier soir. ! commença James.

- Pourquoi ? l'interrompit-il.

- Parce que je n'ai pas passé de temps avec toi. Je ne t'ai pas parlé, je n'ai. !

- Ne t'inquiètes pas pour ça ! Ce dont tu parlais avec Olivier et les jumeaux devaient sûrement être plus plaisants que ce dont tu pourrais parler avec moi. ! Je le comprend très bien. ! Quant tu me regardes, tu repenses à l'horreur de cette terrible nuit. ! Mes souvenirs ne font que te blesser, et non t'aider. Je ne peux pas t'en vouloir de leur avoir parler. ! »

James, les larmes aux yeux, fixait son fils.

« Harry ! lança-t-il, en croisant son regard. Oui, j'étais heureux de leur parler, mais ça me rappelait aussi de mauvais souvenirs ! Ca arrive dès qu'on se remémore le passé. ! Harry, il faut que tu sache, tu dois savoir, à quel point tu comptes pour moi. ! Je pensais que tu étais mort ! Tu ne peux pas imaginer à quel point cette semaine passée a été merveilleuse pour moi. ! Je ne pouvait pas y croire quand Sirius et Remus m'ont dit que tu étais vivant. Ca a été un des plus beaux jours de ma vie, en plus du jour de ta naissance. Est-ce que tu le comprends ? Je t'aime de tout mon c?ur, tu es mon fils, et tu comptes beaucoup pour moi. Je pensais avoir tout perdu, mais ce n'est pas le cas. Je t'ai, toi ! Je veux te parler, je veux entendre tes souvenirs et tout ce qui t'es arrivé ces dernières années. J'ai manqué quatorze ans de ta vie, que je dois rattraper, et je veux en connaître tous les moindres détails. Peu importe que ça me rende gai ou triste, je veux tout savoir. Je n'aurais pas dû passer autant de temps à leur parler, hier soir. Je pense que, intérieurement, j'étais un peu effrayé. Pas vraiment de toi, mais de tout. ! Je ne savais pas comment tu réagirais quand tu le découvrirais. ! J'avais peur que tu m'en veuilles. ! Je n'avais aucune idée de ce que tu étais. ! Bien sûr, Remus et Sirius m'ont beaucoup parler de toi, mais rien ne valait le fait de te voir devant moi. Tu ne peux pas savoir comment mon c?ur battait la chamade lorsque ton nom a été prononcé lors du match, et que je t'ai vu pour la première fois depuis quatorze ans. Harry, je t'aime.! Je veut être avec toi et être ton père. Je ne pourrais jamais rattraper le temps perdu et tu ne peux pas imaginer à quel point ça me gêne. Tu ne peut même pas imaginer à quel point de penser à ton passé et à ton enfance passée chez Vernon et Pétunia me blesse ! Si tu avait été avec ta mère et moi, nous t'aurions tout appris. ! Tu n'aurais pas dû attendre d'avoir onze ans pour savoir que tu étais un sorcier.. ! Pour quelqu'un qui ne savait rien de la magie, tu es très certainement, pour une personne de ton âge, le meilleur sorcier que j'ai jamais rencontré. ! Tu l'as fait, jusqu'à présent, évidemment, sans moi. ! Mais j'espère que, à partir de maintenant, tu m'acceptera dans ta vie. ! »

Harry pleurait. James s'avança et tous deux s'étreignirent comme pour toujours. C'était la première fois de sa vie que Harry ressentait ça et c'était merveilleux. Il voulait que ce moment ne finisse jamais et, déjà, il savait que ça allait l'être. ! Il revint à la réalité, lorsque Ron et Hermione frappèrent à la porte de la serre.

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Et voilà la fin du chapitre 4. ! J'espère que ma traduction vous a plue. ! En tout cas, le cinq n'attend plus qu'à être posté. !

Et, en attendant, voilà une petite mise en bouche :

"[..] «- Au moins, c'est fini ! murmura Harry alors que Ron, Hermione et lui finissaient le nettoyage. Est-ce que vous vous rendez compte que nous n'avons jamais fait la potion dont Rogue parlait ? ajouta-t-il en les fixant intensément.

- Je parie que ce moins que rien essayait de t'éloigner de moi. ! commenta James, en s'avançant. Cet abruti, cet imbécile. ! marmonna-t-il.

- En tout cas, ça n'a pas vraiment marché, non ? déclara gaiement Hermione, tout en échangeant un sourire avec Ron et Harry. A présent, je vais aller à la bibliothèque. ! Quelqu'un veut m'accompagner ? »

Ron la fixa comme si elle était devenue folle.

«- Oh, non ! Ron, on a oublier de faire notre devoir de Divination ! s'exclama Harry.

- Vous ne pouvez pas vous contenter de tout inventer ? » s'étonna James.

Ron et Harry éclatèrent de rire, tandis que Hermione affichait une expression de totale désapprobation. "