Disclaimer : Le même blabla habituel.
Chapitre 8 : Un deuxième tour mouvementé
Les Bladebreakers étaient assis en compagnie des autres équipes qualifiées. D'après Mr Dickenson, le deuxième tour des éliminatoires ne devait pas commencer tout de suite. Le premier match de la journée opposa donc les Kings et les Rocks, toutes deux appartenant au groupe D1. Toutes les équipes étaient là pour voir les fameux Kings combattre. Walter et le nommé Rick, un garçon aux cheveux noirs et aux yeux étonnamment clairs dissimulés sous des lunettes, s'avancèrent vers le bey-stadium, ainsi que deux autres garçons de l'équipe adverse. Ils découvrirent l'arène. C'était une arène normale mais une fine crevasse séparait la partie inférieure et la partie supérieure de l'arène. Seuls quelques petits passages permettaient de passer d'une partie à l'autre. Ils mirent tous les quatre leurs micros et fixèrent leurs toupies. Walter sourit en observant ses prochaines victimes.

Walter : Un jeu d'enfants.

Rick : Ne vends pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

Maya, de son côté, bouillait au fond d'elle-même. Elle serra les poings sur ses cuisses. Ray, assis à côté d'elle, remarqua sa nervosité.

Ray : Qu'y a-t-il ?

Maya : Ce Walter est vraiment la honte de tous les beybladeurs dignes de ce nom ! Il m'énerve !

Ray : Calme-toi.

Kai : Il est comme il est, on ne peut pas le changer.

Maya : Tu as malheureusement raison.

Les quatre combattants se mirent en position. Rick enleva ses lunettes et les rangea dans la poche de sa chemise, il se mit en position à son tour.

Kenny : Dizzi, as-tu fait de la place dans le disque dur ?

Dizzi : Bien sûr, Chef ! La caméra est enclenchée et je suis prête à collecter les données.

Kenny : Parfait !

Animateur : 3, 2, 1, hyper-vitesse !

Les Rocks lancèrent leurs toupies au centre tandis que celles de Walter et Rick effectuaient des tours d'arène.

Tyson : Quelle erreur ! Dès le début, les Rocks sont encerclés !

Max : A ce rythme, ils vont vite se faire éjecter !

Walter et Rick décidèrent d'en finir tout de suite. Ils empruntèrent chacun un passage et rejoignirent leurs adversaires dans la partie inférieure. Les Rocks n'eurent pas le temps de prendre la fuite, Wing et Racer, le spectre de Rick, les prirent en sandwich. Les toupies semblaient résister aux frottements.

Rick : Racer, finissons-en !

Walter : Wing, mets la pression !

Les étincelles se multiplièrent, Racer et Wing tentaient de resserrer l'étau qui emprisonnait les deux autres toupies. Celles-ci se mirent à ralentir, elles finirent par s'arrêter complètement puis, à la surprise de tous, elles éclatèrent en morceaux. Maya se leva sous l'effet de la surprise.

Maya : C'est pas vrai !

Walter tourna la tête en direction de Maya, le sourire triomphant.

Walter : A la prochaine, fillette !

Il avait parlé bien fort dans son micro pour que toute la salle entende. Elle dut se retenir pour ne pas aller le remettre à sa place.

Dizzi : C'était un match-éclair. J'ai tout filmé, comme tu voulais, Chef !

Kenny : C'est bien, Dizzi. Garde ces informations bien au chaud, je les regarderai après notre match.

Dizzi : Je te les mets dans ton fichier « Kings ».

Kenny : D'accord.

Tyson : Bon, les Devils sont opposés aux Blobs pour le groupe A. Ensuite, c'est à nous.

Après les cinq minutes de pause, tout le monde put découvrir le terrain sur lequel auront lieu les huit matches pour le deuxième tour des éliminatoires. C'était un paysage sec et aride comme un désert, il y avait du sable mais aussi des gros rochers. Les Devils livrèrent leur match contre les Blobs. Malheureusement, une des toupies heurta un rocher et fut éjectée hors de l'arène, ce qui élimina les Devils du tournoi.

Ray : Tu es prêt, Max ? On y va.

Max : Je te suis.

Ils s'avancèrent vers l'arène ainsi que deux des Cowboys.

Animateur : Messieurs, en position. 3, 2, 1 et hyper-vitesse !

Ray et Max décochèrent leurs toupies, les Cowboys aussi mais leurs toupies étaient l'une sur l'autre et elles filaient à toute allure détruisant tous les rochers sur leur passage.

Max : Qu'est-ce qu'ils font ?

Kenny : Ils ont combiné leurs deux toupies en une plus puissante.

Tyson : Il faut trouver une parade et vite.

Ray : Max, en attendant de trouver une solution, il faut éviter ce monstre de toupie, on ne peut rien faire en l'attaquant de front.

Maya : Dizzi, est-ce que Draciel pourrait faire un bouclier avec sa puissance défensive ?

Dizzi : Oui, bien sûr, c'est la solution ! Draciel pourrait servir de protection à Driger qui se place derrière lui et ils pourront attaquer tous les deux cette tour de deux étages !

Tyson : Tu voudrais que Driger et cette tour prennent Draciel en sandwich ? La toupie de Max va être détruite avec l'attaque de Driger !

Kenny : Non, Tyson, tu n'as rien compris. Driger ne va pas attaquer Draciel, ils vont juste combiner leurs forces.

Tyson : Hé Maxou, Draciel doit servir de bouclier !

Max : Quoi ?

Ray : Fais ce qu'il te dit, j'ai compris le plan.

Draciel fut immobilisé entre Driger et leur ennemi. Des étincelles fusèrent de partout.

Max : Draciel, tiens bon, mon vieux !

Ray : Max, tu es prêt ? J'y vais.

Max hocha la tête.

Ray : Vas-y Driger, mets toute ta puissance ! La Griffe du Tigre !

Driger sortit de la toupie et avec Draciel, ils avançaient tandis que la tour reculait à vue d'oeil.

Max : Draciel, tiens le coup !

Ray : Driger, puissance maximale !

La toupie de Ray augmenta sa vitesse de rotation, recula un peu et lança un assaut dévastateur à Draciel qui, combiné à la puissance de Driger, envoya les deux toupies valser hors de l'arène.

Maya : Wah ! Super !

Tyson : Chef, comment Draciel a-t-il pu supporter l'attaque de Driger ?

Kenny : Driger n'a pas attaqué Draciel, il lui a transmis sa puissance et Draciel, qui était en contact avec la tour, a rajouté un peu de sa puissance à lui.

Max : On forme un duo d'enfer, hein Ray ?

Ray : Oui, ça nous qualifie pour les quarts-de-finale.

Tyson : Hé, ça vous dit de rester pour voir les Kings combattre ?

Kenny : Je comptais rester de toute façon pour pouvoir compléter ma base de données sur eux.

Max : Bon ben, on reste alors.

Le match suivant opposait les Hawks aux Rainbows pour le groupe C. Pour les Hawks, un garçon et sa soeur se présentèrent, ils allaient affronter des jumelles de 8 ans.

Tyson : Je n'ai jamais vu des beybladeuses aussi jeunes, elles ont 8 ans !

Maya : Elles sont mignonnes.

Ray : Ne vous fiez pas aux apparences.

Le match débuta et il prit fin dès les premières secondes. Les jumelles gagnèrent en attaquant dès le lancement. Leurs toupies avaient foncé sur les deux autres sans avoir touché le sol de l'arène.

Max : C'était rapide ! Elles sont jeunes mais dangereuses.

Les Bladebreakers observèrent les Kings, ils se préparaient pour leur match contre les Queens, une équipe de filles pour le groupe D2. Ils virent le capitaine Owen et Kimberly s'avancer main dans la main jusqu'à l'arène.

Maya : Ils sont ensemble ?

Max : Dommage, elle est si jolie !

Les toupies furent lancées, elles prirent chacune une toupie adverse. Il y eut quelques chocs.

Kimberly : Kalza ! . . .

Owen : Okyle ! . . .

Kimberly et Owen : . . . Maintenant !

Leurs toupies respectives brillèrent et foncèrent avec une telle force que les toupies des Queens retombèrent en morceaux hors de l'arène de combat.

Kenny : C'est incroyable !

Kai se leva, surpris par de telles puissances.

Tyson : Ça va pas être de la tarte de les battre !

Max : Ils viennent vers nous.

Les Kings, sourire aux lèvres, se dirigeaient en effet vers eux. Quant aux Bladebreakers, ils se montraient plutôt méfiants.

Owen : Ne soyez pas méfiants, nous voulons juste faire connaissance. Je suis Owen, le capitaine. Et voici Kimberly, Tom, Rick et Walter que vous connaissez déjà.

Tyson : Et même trop bien. Moi, c'est Tyson.

Max : Max.

Ray : Ray.

Maya : Maya.

Kai : Kai. Je suis le capitaine de cette équipe.

Owen lui tendit la main, Kai accepta de la serrer par respect du futur adversaire. Il serra aussi celles des autres, même Walter, mais son regard restait toujours glacial. Tout le monde se serra la main, quant à Maya, elle refusa quand ce fut le tour de Walter.

Maya : Je ne serre pas la main aux gens de ton espèce.

Walter : Tu feras moins la fière quand nous gagnerons.

Maya : Je ne savais pas que tu aimais plaisanter.

Le sourire de Walter s'évanouit. Il fronça les sourcils.

Walter : Cela n'a rien d'une plaisanterie.

Maya : Je ne sais pas si Owen est au courant de ton ex-marché avec Kai. Il y a de quoi se poser des questions.

Walter l'ignora et alla ailleurs. Elle fut contente d'avoir pu lui enlever ce sourire qui l'énervait tellement. Le dénommé Tom s'avança vers elle. Il était brun, très charmant, et les yeux d'un bleu intense comme la mer. Il ne serra pas sa main, il y déposa un baiser. Tout le monde observait la scène, les Bladebreakers étant plus stupéfaits que les Kings. Maya se sentait devenir pourpre. Il la fixa, il lui repoussa une mèche de cheveux sur son front.

Tom : Bonne chance à ton équipe pour la suite du tournoi.

Il rejoignit son équipe. Kimberly rit doucement.

Kimberly : Ne rougis pas comme ça, Maya. Quant Tom fait ça, ça veut dire que tu lui plais vraiment.

Maya : Heu, merci, ça me touche. . . Au fait, est-ce que Max t'a dit qu'il te trouvait jolie ?

Max : Hey !

Kimberly : C'est vrai ?

Max : Heu. . . ben. . . oui.

Kimberly : Merci, tu es gentil.

Elle lui fit un sourire qui le fit fondre.

Kimberly : Bon, il est temps de partir. Je dois emmener Owen faire du shopping ! J'espère qu'on se reverra en finale. Au revoir, Max et merci pour le compliment !

Max, dans les vappes : Salut, Kim !

Tom : J'ai hâte de te revoir, Maya.

Maya : C'est ça, au revoir.

Ray n'appréciait pas de voir ce Tom tourner autour de Maya comme une abeille autour d'un pot de miel. D'abord Kai et ensuite Tom. . . Ray se sentait incapable, impuissant. . .

Kai : On rentre aussi.

Pendant tout le trajet, Tyson n'arrêtait pas de taquimer Max à propos de Kimberly et Maya à propos de Tom.

Max : Arrête, j'avais pas ton air béat devant elle !

Tyson : On aurait dit une glace qui fondait au soleil. Et toi, Maya, une pivoine de Chine. Tu sais, ce sont les grosses fleurs magenta foncé et qui sentent bon.

Maya : Merci, je sais ce que c'est. Ma mère est chinoise et on en a à la maison. C'est vrai que j'étais gênée ! Il n'y a rien de mal à ça, en plus il est plutôt mignon et il est à mon goût.

Tyson : Sans rire ?

Maya : Sans rire.

Ray pressa le pas, soudain irrité par la conversation. De retour dans leur suite, Mr Dickenson entra après avoir frappé.

Mr Dickenson : Je reviens du bureau de la Fédération, où a lieu le tirage au sort pour les quarts-de-finale.

Tyson : Alors on se bat contre qui ?

Ray : Laisse-le finir !

Mr Dickenson : J'y venais justement. Vous allez affronter les Rainbows du groupe C2.

Kenny : Ce sont les jumelles qui ont gagné en un rien de temps ?

Max : Ouais, elles ont battu les Hawks.

Mr Dickenson : C'est une équipe composée de cinq soeurs dont les deux jumelles de 8 ans. L'aînée a 14 ans, c'est la capitaine. C'est tout ce que je peux vous dire, je vous laisse pour en discuter entre vous.

Maya : Merci, Mr Dickenson.

Il leur sourit puis il disparut derrière la porte. Kenny profita que toute l'équipe se trouvait dans la même pièce pour donner quelques instructions pour le match du lendemain.

Kenny : Tyson, d'après le guide que tu m'as passé, les quarts-de-finale se disputent en cinq manches à un contre un comme au tournoi asiatique. Au bout des cinq manches, on fait le décompte des points et l'équipe qui a gagné le plus de manches remporte le match et se qualifie pour la demi- finale.

Tyson : Autrement dit, il faut disputer les cinq manches même si on est sûrs d'avoir gagné ?

Kai : Pour une fois, tu réfléchis avec ton cerveau. Tu progresses.

Kenny : J'ai une bonne nouvelle. Vos toupies n'ont pas besoin d'être réarrangées pour demain, elles sont parfaites comme elles sont.

Maya, Tyson et Max : Merci Chef !

Maya : Et toi, tu vas pointer au chômage ?

Kenny : Non, pas du tout. Je dois analyser les toupies des Kings d'après les enregistrements de Dizzi. Je vais rester ici.

Tyson : Max et moi, on va au parc où il y a tout plein de beybladeurs.

Maya : Vous allez signer tout plein d'autographes, plutôt.

Max : Le succès nous est monté à la tête !

Ils partirent dans la bonne humeur. Maya resta debout à ne rien faire. Elle s'étira et baîlla.

Maya : Bon, je vais faire une petite sieste. Réveillez-moi pour le dîner, si je ne le suis pas.

Kenny : Dizzi, tu me le rappelleras.

Dizzi : D'accord, bonne nuit Maya.

Maya : Merci bien.

Elle pénétra dans la chambre et vit Ray devant la fenêtre. Elle s'avança lentement sans bruit. Quand elle fut juste derrière lui, elle voulut lui faire peur en criant tout d'un coup. Elle inspira.

Ray : Je sais que tu es là.

Elle soupira.

Maya : Pour la surprise, c'est raté. Qu'est-ce que tu fais là, tout seul ?

Ray : Rien, je réfléchissais.

Maya : Si tu réfléchissais, tu ne fais pas rien.

Il sourit à sa réplique. Même s'il était irrité par le fait qu'elle était attachée à Kai et que Tom était attiré par elle, il ne pouvait pas se fâcher contre elle. Elle avait toujours un mot gentil pour le détendre et le faire sourire. Tyson et Max avaient raison, elle était irrésistible.

Maya : J'ai réussi à te faire sourire, c'est bon signe.

Ray : Pourquoi c'est bon signe ?

Maya : Tout à l'heure, tu avais l'air. . . comment dire ? Fâché et contrarié.

Ray : C'était peut-être un gros coup de fatigue.

Maya : Tu veux que je te fasse encore un massage ?

Ray : Non merci. Je vais très bien, maintenant.

Maya : Au fait, je voudrais des précisions sur l'équipe que vous avez affronté en finale du tournoi asiatique.

Ray : Les White Tigers ? Pourquoi ?

Maya, confuse et gênée : Et bien, ce n'est qu'une rumeur mais, on raconte ici à New-York, que. . . enfin, je voudrais juste savoir la vérité et je n'aime pas rester dans le flou. . . tu étais un des leurs ?

Ray resta silencieux et son sourire disparut. Maya se fit de plus en plus inquiète de ce silence prolongé. Son regard devint triste.

Maya : Je le savais, je n'aurais jamais dû te poser cette question. Je suis désolée, vraiment désolée.

Elle alla s'asseoir sur son lit, la tête baissée.

Ray : Tu n'as pas à être désolée, je réalise que je t'ai fait peur en te laissant sans réponse.

Maya : C'est vrai, j'avais peur d'avoir remué des souvenirs douloureux pour toi, peut-être. Si tu ne veux pas y répondre, je comprendrais parfaitement et je te laisserais tranquille. . .

Ray : J'ai été un White Tiger.

Maya ne sut quoi faire devant cette réponse si soudaine. Il vint s'asseoir à côté d'elle.

Maya : Tu veux en parler ?

Ray : Ça ne te gêne pas ?

Maya : Non, pas du tout. D'habitude, je parle tout le temps et en plus, tu n'es pas très bavard, alors ça changera un peu. Je t'écoute et tu racontes ton histoire.

Ray : D'accord.

Elle enleva ses chaussures et remonta ses jambes pour être plus confortable. Il raconta son histoire de son point de vue, du commencement chez les White Tigers au tournoi asiatique de Chine.

Ray : Depuis notre victoire en Chine, Lee et moi sommes restés de bons amis.

Maya : Finalement, ça s'est bien terminé. On peut dire que cette sombre époque de ta vie est révolue.

Ray : Oui, on peut ça comme ça.

Maya : C'est Mariah que je plains le plus. Ses sentiments sont plus compliqués, j'en suis sûre.

Ray : Pourquoi dis-tu ça ?

Maya : Je vais t'expliquer pourquoi. Comment considères-tu Mariah ?

Ray : Elle est un peu comme notre petite soeur, on voulait tous la protéger et empêcher qu'on lui fasse du mal.

Maya : Je vois, tu la considères comme ta petite soeur. Seulement, ton départ lui a brisé le coeur. Le jour où tu as recherché ton spectre, tu m'as bien dit qu'elle t'avait demandé de revenir parmi eux.

Ray : Oui, c'est ça.

Maya : Elle te l'avait simplement demandé ou bien presque supplié ? Réfléchis bien.

Ray : C'est vrai qu'elle a beaucoup insisté et elle a été déçue quand je lui ai annoncé que je restais avec les Bladebreakers.

Maya : Tout est clair, maintenant ! Mariah est folle amoureuse de toi !

Ray : Quoi ?

Maya : Voyons, c'est évident. Quand tu es parti, elle a sûrement eu le coeur brisé. Ensuite, elle n'a jamais pu t'oublier et quand tu es revenu, elle a perdu tous ses repères, la pauvre chérie, elle ne savait plus quoi penser, ni comment agir ! D'un côté, son amour pour toi et de l'autre, sa loyauté pour les White Tigers. Elle est même allée te voir sans en parler à Lee parce qu'elle était morte d'inquiétude pour toi. Et surtout, elle te voit comme tu es, pas parce que tu avais Driger, elle avait une grande confiance en toi, elle t'aime parce que tu es toi.

Elle resta un moment silencieuse, puis elle rajouta quelque chose de tout à fait vrai.

Maya : Je n'ai rien inventé, je m'en tiens aux faits que tu m'as raconté. Tu devrais y réfléchir. Est-ce que tu la considères toujours comme ta petite soeur ? Toi seul connais la réponse.

Ray : Je ne voyais pas les choses à ta manière. Je ne soupçonnais rien de tout ça.

Maya : C'est normal, entre filles on se comprend. Même Kimberly l'aurait compris.

Ray : Il y a encore tellement de choses que je ne connais pas de toi.

Maya : Je ne savais pas que j'étais si bavarde. Tu sais, je suis fille unique et je n'ai pas de soeur à qui parler. Bien sûr, il y a ma mère mais ce n'est pas la même chose. Je n'ai pas énormément d'amis, les beybladeurs me trouvaient un peu bizarre et aussi trop forte pour eux, ils en avaient vite marre de me voir gagner tout le temps. Le reste du temps, je me perfectionne au Beyblade. Il n'y avait qu'avec mon père que je pouvais en parler, lui aussi a été touché par le folie Beyblade. C'est lui qui m'a offert ma toupie et il m'a remis Tyler, un héritage de ma grand-mère. Depuis que j'ai associé Tyler à ma toupie, je la bichonne, je l'astique souvent et j'ai formé Tyler à l'attaque. Depuis que je vous ai rencontrés, ma vie a totalement changé. Je ne vous connais pas encore très bien mais je sais que vous êtes de vrais amis sur qui je peux compter. Et je ne me suis pas trompée. Je ne pensais pas qu'une telle aventure pouvait m'arriver. . .

Elle se mit à rire doucement.

Maya : Tu dois penser que je suis contente que Tyson ait perdu contre moi.

Ray : Non, pas du tout. C'est bien que tu sois avec nous. Si Walter avait été à ta place, je n'ose pas imaginer ce qu'il se serait passé. On aurait entendu Walter et Kai se disputer toute la journée.

Maya : Je ne te l'ai pas dit mais je suis ravie de faire partie de la même équipe que mon idole Kai. Je t'assure, tout le monde pense qu'il est froid et distant et que rien ne l'intéresse mais au fond, je sais qu'il est très sensible à tout ce qui l'entoure. Ce qui est sûr, c'est qu'il n'a pas de fiancée.

Ils rirent ensemble. Ainsi, tout le reste de l'après-midi, ils parlèrent de choses et d'autres en passant par le Beyblade et aussi les vieilles dames du parc. Ils discutèrent jusqu'au dîner et ne s'aperçurent pas que Tyson et Max étaient rentrés depuis un bon moment. Max fit irruption dans la chambre, il vit Ray allongé sur le dos en travers de son lit et Maya allongée sur le ventre à côté de Ray.

Max : Vous venez, c'est l'heure de dîner.

Maya : On arrive. Tu viens, Ray ?

Celui-ci se leva et attendit que Maya eut remis ses chaussures pour pouvoir descendre avec lui et les autres. En attendant de retrouver Mr Dickenson dans le hall, ils discutaient tous joyeusement de ce qu'ils avaient fait pendant l'après-midi. Tyson et Max avaient livré quelques combats et signé des tonnes d'autographes. Tyson tint à préciser que les filles étaient déçues de ne voir qu'eux et non Ray ou Kai.

Maya : Et toi, Chef ?

Kenny : Pendant que Kai faisait sa sieste, j'ai analysé les toupies des Kings. Que dire à part qu'ils ont des spectres surpuissants ? Je passe des heures à essayer de trouver des failles mais rien à faire. Même Dizzi ne décèle rien. C'est à croire qu'ils tiennent enfin les toupies ultimes.

Tyson : Qu'est-ce que tu racontes ? Il n'y a pas de toupie ultime.

Maya : Je suis d'accord avec Tyson. Chaque toupie a au moins une faiblesse.

Ray : La toupie ultime n'existe pas.

Kenny : Vous avez raison, je vais pousser mes recherches un peu plus loin.

Max : Bonsoir, Mr Dickenson !

Mr Dickenson : Bonsoir, les enfants ! Pour vous féliciter de vos brillantes victoires, nous ne dînons pas ici ce soir. Je me suis permis d'inviter deux autres personnes.

Ces deux personnes se montrèrent.

Maya : Papa ! Maman !

Elle courut les rejoindre. Tous les huit restèrent ensemble pour la soirée. Ils allèrent dans un restaurant chic où ils parlèrent de Beyblade à longueur de temps. Maya disait combien elle était heureuse parmi les Bladebreakers. Bref, ils discutèrent de tout sauf des quarts-de-finale qui avaient lieu le lendemain.
C'est tout pour le chapitre 8 !! J'ai trouvé que Ray et Max ont fait un beau match, pas vous ? Enfin, c'est moi qui ai tout organisé mais je pensais qu'ils formeraient un super duo !! En ce qui concerne les sentiments de Maya, le voile sera levé vers la fin alors il faut être patient !! pour ce qui est de Ray, je pense que c'est suffisamment clair. Si vous avez encore des doutes ou des questions n'hésitez pas, mettez-moi une review, je vous répondrais dans le chapitre suivant.

Rei kon : C'est vrai que Maya a de la chance de pouvoir toucher à ce dieu de Ray et même d'approcher les Bladebreakers, si tu veux mon avis !!

Shiny : Merci pour ton compliment, il me touche. Le prochain chapitre est à ton attention (je te l'ai carrément dédié !!).

Merci encore à tous les lecteurs !!!

Pour m'écrire un mail : minhou@club-internet.fr

Titre du prochain chapitre : Une équipe attendrissante. Dans ce chapitre, comme vous vous en doutez, les Bladebreakers vont disputer les quarts-de finale contre les fameuses Rainbows, une équipe très charmante à mon goût (comme Shiny). A vous d'en juger. Allez, à bientôt !!!