Love is a shooting star

Auteur : Sahad.

Note : Petite modification et, même si c'est un peu tard, je vais faire les réponses aux reviews. Quand on s'habitue à les faire, c'est dingue ce que ça choque de ne plus en voir dans ses propres fics...

Note 2 : réponse aux reviews

Yami ni hikari : Voilà la suite ! J'espère que ça te plaira.

Kaoro : Lol ! Mais si, à suivre. Je suis sadique, je sais ! Héhé...

Chapitre 2 :

Les pilotes en restèrent abasourdis, ils n'en croyaient pas leurs oreilles :

« QUOI ! hurla Trowa qui, pour une fois, ne parvenait pas à garder son calme.

- J'ai entendu un bruit sourd tout à l'heure... Il doit y avoir quelque chose de lourd qui m'empêche d'ouvrir c'te merde...!

- J'arrive ! » coupa Trowa.

Sur ce, le pilote 03 entreprit de descendre à la soute, prétextant un problème technique mineur. Il alluma une torche électrique et se mit à la recherche du conténaire.

« Quatre ? Je veux que tu me donnes le temps toutes les deux minutes.

- Compris. Trente-cinq minutes se sont écoulées depuis notre départ... »

POV Trowa :

Plus que dix minutes, vite ! Comment trouver le conténaire dans tout ce bordel ! Je cherchais d'abord précipitamment mais là c'est plutôt désespérément... ! Et Duo ne peut pas m'aider, il ignore où il est dans cette soute ou devrais-je dire dans ce souk !

« Trente-sept minutes. »

Bon sang ! C'est pas vrai ! Je retourne tout mais ne trouve rien ! Où es-tu Duo ? Où ? Je cours, c'est comme si une force incroyable me permettait de tenir... !

« Trente-neuf minutes. »

Vite ! Vite ! Je retourne encore des bagages mais toujours rien !

FIN POV

Trowa courait comme un fou, renversant tout sur son passage. Wufei entendait tout, comme Quatre et Heero ; celui-ci allait conseiller au Français de se calmer et de réfléchir lorsqu'une voix se fit entendre dans leurs micros à tous les quatre :

« Tro...-PANT-PANT-... Mes poumons...-GASP-... J'ai mal. »

La voix de Duo était faible, haletante. Trowa était affolé : l'être qui, il s'en rendait compte maintenant, lui était le plus cher au monde était en train de rendre ses derniers soupirs dans un râle qui était si faible. Il renversa tout de plus belle, cherchant, ne prenant pas le temps de penser ; chercher, quelque part, chercher, comme si sa vie en dépendait.

Tous entendaient la voix de Duo, essoufflé, perdant le peu qui lui restait de conscience petit à petit. Le Français sentait les larmes monter lorsqu'il vit cet objet de malheur. Le conténaire avait une sorte de grosse malle posée dessus, empêchant l'ouverture du couvercle.

« Quarante et une minutes. »

Trowa se jeta sur la caisse avec tout le désespoir qu'il portait en lui, il poussait de toutes ses forces cette caisse qui allait coûter la vie de son compagnon.

« Allez ! Bouge saloperie ! hurla-t-il.

- Quarante-trois minutes. »

Le pilote aux yeux verts s'éloigna, prit son élan et alla se jeter de tout son poids contre la malle qui bascula.

« Quarante-cinq minutes... » annonça la voix tremblante de l'Arabe qui avait, de toute évidence, perdu tout espoir.

Trowa souleva le couvercle du conténaire pour découvrir dans ses entrailles le corps de celui qu'il aimait à présent de toute son âme, inerte. Ses mains tremblaient en s'approchant de ce corps, visiblement sans vie : Duo avait les yeux fermés, la bouche entrouverte, une main sur la poitrine. Mais il ne bougeait pas. Il ne bougeait plus.

Le Français, n'osant y croire, le prit dans ses bras, éclatant en sanglot et maudissant les professeurs qui leur avaient imposé cette mission. Les autres pilotes étaient désolés, accablés et déchirés par les pleurs et cris de rage mêlés de désespoir qu'eux seuls pouvaient entendre grâce à leurs micros.

Wufei fixait l'espace, n'arrivant pas à réaliser, Quatre était en larmes au grand étonnement des passagers qui l'entouraient et commençaient à s'inquiéter ; Heero, lui, s'était arrêté entre deux cabines, appuyé contre un chariot, les yeux dans le vide, tremblant.

POV Trowa :

C'est pas possible ! Non ! Pas comme ça ! Pas maintenant ! Je t'en prie, réveille-toi ! Je t'aime tellement, mais je n'osais pas te le dire jusqu'à présent, il me fallait du temps. Alors pourquoi ? Pourquoi ! Jamais je ne te laisserais partir comme ça ! Non ! Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour te réveiller ! JE TE LE JURE ! JE NE TE LAISSERAIS PAS PARTIR ! TU ENTENDS, DIEU ! POUR RIEN AU MONDE JE NE TE LE CEDERAIS !

FIN POV

Le Français exécuta tout ce qu'on lui avait appris en matière de sauvetage : le bouche à bouche, massages cardiaques, etc... Mais l'Américain ne réagissait pas, le pilote essaya encore et encore.

« -TOUSSE -TOUSSE !-

- Duo ! Oh, Duo ! Je suis si heureux! »

Trowa serra le natté, qui reprenait son souffle, contre lui. Le Français hurlait de joie :

« Il est vivant ! Vivant ! »

Les autres membres de l'équipe étaient soulagés : le jeune Arabe en pleurait de plus belle mais avec le sourire cette fois, Heero sourit d'un vrai-grand-sourire-qui-va-d'un-oreille-à-l'autre, et Wufei se permit même une petite larme de joie. Duo était hébété :

« On dirait que j'ai loupé quelque chose. ?

- Rien... sourit le pilote aux yeux verts. Absolument rien. »

Et, au plus grand étonnement de l'Américain, le Français lui prit les lèvres dans un long baiser passionné, profond, délicieux, auquel Duo s'empressa de répondre avec fougue.

POV Heero :

Duo... On a eu si peur pour toi. On croyait avoir perdu le bouffon de la bande à jamais... Baka, tu peux être fier d'avoir réussi à m'foutre les boules. Bon, un peu de sérieux...

« La mission reprend.

- Ah, Hee-chan, arrête un peu le Perfect Soldier ! J'ai failli y laisser ma peau ! Hein, Mr. Glaçon ?

- Duo.

- What ?

- Ferme-la. Je te prête mon laptop, tu y fais gaffe, ok ?

- Yes, yes ! D'ont worry ! »

Je prend le chariot de nourriture et me dirige vers la 1ere classe : notre homme est peut-être là-bas. Au passage, je vois Trowa qui remonte, il a un air très sérieux, mais là, je peux voir ses yeux sourire. Mais bon, passons...

Hum... Je ne sens aucune aura meurtrière, le tueur n'est pas dans cette cabine.

FIN POV

Duo avait atteint le compartiment au-dessus des sièges en passant par l'ascenseur de service. Le laptop accroché à son ventre et les caméras dans le sac, il allait posé un pied en-dehors de l'aire de l'ascenseur lorsqu'une voix le retint :

« Ici 05 à 02, ne pose surtout pas un pied parterre un fois en haut, c'est tellement fin que tu passerais à travers.

- Hu-hum, thank you Wu-chan... le remercia Duo en ramenant vivement son pied en arrière.

- Maxweeeell... râla le Chinois au petit sobriquet. Tu dois voir un câble, il traverse l'appareil d'un bout à l'autre, y a tout ce qu'il faut dans le sac pour jouer le spider-man.

- Hai, sir ! »

POV Duo :

Eh ben... C'est pas la joie ! Bon, voyons... Je farfouille dans le sac et trouve tout le nécessaire comme l'avait dit Fei-chan. J'attache le harnais au câble et ensuite à moi, je fourre toutes les mini-caméras dans les poches spéciales dont est muni le harnais ; je mets les gants et à moi les joies de l'homme araignée !

Je m'avance, pendouillé au câble, je fais un mini-trou, la tête en bas, et y glisse la 1ere caméra... C'est la classe éco... Avec l'ordi, je vérifie si je peux la faire tourner... Ok. Je continue.

A suivreuh ! lalala ! (Je vais finir par me faire tuer là, non ? Pitié non ! Je dois finir cette fic et l'autre ! Même si j'ai pas trop d'idée mais je m'efforce ! Promis juré !)