Et si. . . L'Ordre du Phénix ?


Auteur : alana chantelune (alanachantelune@caramail.com)

Spoilers : Tout ce que vous avez lu sur Harry Potter, soit les quatre premiers tomes et les deux petits suppléments.

Résumé général : Imaginez-vous regardant dans une boule de cristal. Vous apercevez la couverture d'un livre : " Harry Potter et l'ordre du phénix ". Le livre s'ouvre, et les pages se tournent d'elles-même... Parfois elles restent immobiles assez longtemps pour que vous lisiez plusieurs paragraphes, d'autre fois seulement quelques lignes… En fait, voici de faux extraits du futur tome cinq.


Disclaimer : J. K. Rowling est la seule et l'unique Maîtresse du monde des sorciers, moi je suis qu'une emprunteuse. . .

Nouveaux extraits : Rencart avec les Serpentard

***

Ce soir là, ils se glissèrent dans les couloirs, jusqu'au rendez-vous. Harry avait pris sa cape d'invisibilité, au cas où. Arrivé dans le petit salon, ils inspectèrent la pièce qui semblait vide. C'est alors qu'un grincement les fit sursauter.

" A l'heure, Potter et compagnie. " grogna un grand garçon qui sortait d'un cagibi.

Harry le reconnu immédiatement : Bole, l'un de batteurs de l'équipe de Serpentard. Bole était un grand jeune homme massif, au visage fermé, toujours agressif quand il ouvrait la bouche, ce qui était rare. Milicent Bulstrode se tenait derrière lui. Un instant, Harry pensa que la jeune Serpentard avait manigancé un piège pour eux. L'autre batteur de Serpentard, Derrick, une autre grosse brute, était-il là également pour se venger de toutes les défaites de leur équipe ? Absurde ! De plus, Derrick avait quitté l'école l'année dernière.

Ron et Hermione avaient sortis leurs baguettes.

" Du calme. " dit Milicent. " On est pas là pour se battre ! "

" Alors, pourquoi ce rendez-vous nocturne, Bulstrode? " demanda sèchement Hermione. " Et avec Bole ? "

Le batteur s'avança jusqu'à la porte et se pencha pour examiner le couloir.

" On attend les autres. " répondit-il avec mauvaise humeur.

" Les autres ? " s'écria Ron. " Harry, je te l'avait dit, c'est un sale coup qu'ils préparent ! Malefoy et sa bande vont débarquer. Mais on se laissera pas faire comme ça ! " clama t-il à l'adresse des deux Serpentards.

" Mais ferme-là, tu vas attirer Peeves ! " grinça Milicent.

Elle s'était approchée de la porte elle aussi et ne semblait pas s'intéresser à attitude défensive des trois Gryffondors. Il y eut un silence. Pis des pas feutrés se firent entendre dans le couloir. Bientôt, trois petits coups furent frappés. Bole soupira de soulagement et ouvrit la porte. Trois Serpentards entrèrent dans le salon. Le premier était Blaise Zabini, le préfèt de cinquième année qui faisait partie de la clique de Malefoy. La suivante était une fille plus jeune aux épais cheveux châtains noués en un natte maladroite, et qui semblait très inquiète de se retrouver là. Harry ne savait plus où il l'avait déjà vu. La dernière, Harry la reconnu tout de suite : Margaret Williams, la préfète-en-chef, une fille mince et distante.

Bole ferma la porte et resta près tandis que les autres s'avancaient vers Harry, Ron et Hermione. De toute évidence, Milicent n'avait pas menti, elle voulait vraiment discuter. Margaret ne se serait jamais risquer à provoquer les ennuis. Elle était aussi stricte sur les principes que Percy, et n'était pas très appréciée, hormis par les professeurs.

" Bonsoir, Potter. " dit-elle, le visage aussi sévère qu'à l'accoutumée. " Merci d'avoir accepté le rendez-vous de Milicent. "

" Et on pourrait enfin savoir pourquoi vous vouliez nous parler ? " demanda Ron, sarcastique.

Les Serpentards se regardèrent.

" Bon, " dit gentiment Hermione " asseyez-vous ce sera mieux. "

Elle semblait beaucoup plus calme depuis qu'elle avait reconnue sa supérieure. Elle s'assit sur un canapé, Harry et Ron à coté d'elle. Les Serpentard s'installèrent à leur tout sur des poufs et des fauteuils, sauf Bole, qui continuait à faire le guet à côté de la porte. Enfin, Margaret se lança. Contrairement à son habitude, elle ne semblait pas à l'aise.

" C'est difficile… C'est à propos de ce qui se passe… A l'école et ailleurs… "

Elle se mordit les lèvres.

" Tu veux parler de Voldemort ? " lâcha Harry

Tout le monde sursauta. Les Serpentards le regardèrent avec crainte et la plus jeune réprima un cri. Margaret hocha la tête.

" Voici Anaïs Langley. " dit-elle en désignant la fille à la natte. " Elle est en deuxième année. La semaine dernière… "

Margaret s'arrêta, une expression de pitié sur le visage. La petite baissa la tête.

" La semaine dernière, des élèves de deuxième et troisième année… se sont moquées d'elle… d'une façon qui…qui a très mal tourné. Je ne vais pas vous le raconter. Enfin, ils se sont amusés à l'humilier et son chat a été … jeté dans la cheminée. "

Hermione poussa un cri. Harry et Ron étaient horrifiés.

" Madame Pomfresh l'a soigné. " répondit Margaret à la question silencieuse d'Hermione. " Mais il n'a plus voulut entrer dans notre salle commune. Madame Pomfresh a accepté de le garder. "

" Ils ont été punis ? Ceux qui ont fait ça ? " demanda Hermione d'un ton assuré.

Margaret eut une grimace.

" Ils ont du aider Hagrid à laver les Kneazles qu'ils a obtenu pour ses cours, mais ils ont juré que c'était un accident. Et ils ont réussi à éviter une deuxième punition en affirmant qu'ils avaient juste chahuté Anaïs. Mais ce n'était pas du chahut. Lui faire ça devant toute la salle commune… "

Anaïs avait des larmes qui coulaient sur ses joues. Harry eut un serrement au cœur en voyant combien elle avait l'air terrorisée.

" Pourquoi nous raconter ça ? " demanda Ron, mais il avait perdu sa dureté envers les Serpentards.

" Ce qui s'est passé, c'est qu'il y a eut une dispute entre Anaïs et deux filles de troisième années. Elle affirmaient qu'Anaïs ne méritait pas leur aide pour les devoirs - j'ai organisé avec les deux autres préfets une aide aux devoirs dans la salle commune, deux fois par semaine – parce que selon elles, une fille comme elle ne le méritait pas et n'avait même rien à faire à Poudlard. "

Harry regarda Hermione. Ils avaient tous compris où Margaret voulait en venir.

" Anaïs s'est défendue, et quand elle est en colère, elle a des arguments qui font mal. " continua Margaret en regardant la fillette qui lui sourit timidement. " D'autres élèves s'en sont mêlé, et ça a dégénéré. Ils n'étaient pas nombreux, mais quasiment personne n'a aidé Anaïs. "

Il y eut un silence. Blaise et Milicent avaient la tête baissée.

" Je regrette. " murmura Blaise. " Mais Malefoy et les autres regardaient ça en riant et je n'ai pas osé les défier, eux. "

" Vous aussi, vous êtes de familles Moldues ? " demanda Hermione.

Milicent et Margaret approuvèrent. Mais Blaise secoua la tête.

" Mon père l'était. Mais s'ils le savaient… "

" Tu veux dire que tu n'as rien fait alors que tous les Serpentards s'en prenaient à une fille parce qu'elle est une enfant de Moldu ? Alors que ton père est dans la même situation ? " résuma Ron, dégoûté.

" Tu ne sais pas ! " s'écria Milicent. " Tu ne sais rien ! "

" On est là pour ça. " tempéra Margaret. " Ce n'est pas la première fois que de tels échauffourées arrivent. Avant, c'était juste quelques réflexions de temps en temps, ils les laissaient un peu à l'écart. Mais depuis la rentrée, c'est de pire en pire. Tous ceux qui pensent comme Malefoy s'en prennent aux enfants de moldus ou à ceux qui n'ont pas de " sang pur ". Ils ne sont pas si nombreux, mais beaucoup ne disent rien ou les suivent pour se faire bien voir… ou pour ne pas avoir d'ennuis. Même ceux qui ont des moldus dans leurs famille… L'atmosphère est intolérable. C'est pour ça qu'on est nombreux à travailler à la bibliothèque, maintenant. La salle commune est devenue une zone de passage contrôlée par cette bande. Même les sixième et les septième années n'osent rien. Tout le monde a peur maintenant… "

Margaret ne cachait pas son amertume. Harry avait écouté avec attention. Il n'avait jamais réalisé qu'à Serpentard aussi il y avait des enfants de Moldus, comme Hermione. C'est alors que Bole, de la porte, intervint.

" Tu nous oublie, Margaret. "

La préfète-en-chef approuva.

" Je crois que ce n'est pas pour rien que j'ai été nommé préfète-en-chef et qu'ils ont choisit Blaise pour préfet. Ca leur fait les pieds à ces idiots ! Mais c'est dur. Ils n'acceptent pas mon autorité. Même retirer des points à notre maison ne les a pas calmé. Au contraire, ça les a aidés à en monter d'autres contre moi. Je suis quasiment la seule, avec Dick, à tenir tête. Même mon amie Carolyn a préférée se taire, alors que son père est un moldu. "

" Elle se tait toujours, même quand un prof l'interroge ! " jeta Bole.

" Tes commentaires inutiles, tu te les garde, Dick ! " grinça Margaret.

Ron tourna son attention vers le batteur.

" Dis-donc, pourquoi tu est là toi ? Tes parents sont sorciers tous les deux non ? Et Malefoy est ton capitaine ! Je comprend pas vraiment ! "

Harry, Hermione, mais aussi les trois jeunes Serpentards se tournèrent vers lui. Le grand garçon s'approcha d'eux.

" C'est vrai. " répondit-il. " Je donnerai n'importe quoi pour que Serpentard gagne le prochain match contre Gryffondor, la coupe de Quidditch et celle des 4 maisons. Je ferai tout ce que je peux pour te battre, Potter ! " dit-il d'une voix dure en s'approchant de lentement d'Harry.

Il y eut un silence. Ron et Hermione avaient repris leur attitude défensive.

" Mais il y a un détail. Le nom de jeune fille de ma mère est McKinnon. "

Harry eut un regard interloqué, qu'il échangea avec Milicent et Blaise. Mais Hermione fronça les sourcils et Ron ouvrit la bouche.

" Oui. " dit Bole en jetant un regard à ce dernier. " Je ne sais pas si tu as entendu parler des McKinnon. " reprit-il à l'adresse de Harry.

Harry réfléchit.

" J'ai déjà entendu ce nom… C'est Hagrid qui m'en a parlé…De grands sorciers, non ? "

" C'est ça. Les McKinnon étaient de très grands sorciers, et ce depuis des siècles. Ils avaient aussi une place importante en politique, car le chef de la famille était baron. Ils étaient toujours au fait de la situation dans le monde moldu et beaucoup travaillaient au ministère ils partageaient leur vie entre les deux mondes et permettaient une certaine liaison. "

Harry se souvint : les McKinnon avaient été éliminés par Voldemort. Il écouta Bole avec une attention renouvelée. Celui-ci avait parlé avec un orgueil non dissimulé, mais sa voix baissa.

" Un jour, alors que je n'avais qu'un an (Harry calcula : cela devait être un ou deux ans avant sa propre naissance), presque toute ma famille fut assassinée par Tu-Sais-Qui et ses Mangemorts. Mon grand-père et ses deux frères avaient, à eux trois, huit enfants. Tous de très grands sorciers. Le frère cadet de ma mère avait été deux fois champion d'Angleterre et une fois vice-champion du monde de duel. Cinq d'entre eux étaient mariés, certains avaient déjà des enfants… Ce jour là c'était le début des vacances, et presque tout le monde était au manoir familial. Mes parents étaient en déplacement en Italie avec moi. Mon père travaille au département de la Coopération Magique Internationale. "

Bole fit une pause. Sa voix devint un peu tremblante.

" Il n'y a eut que deux survivants. Ma cousine Juliette, qui avait cinq ans, et Sylvia Velasquez, la fiancée de mon oncle, qui s'étaient enfuies dans la campagne. Mon arrière-grand-mère, mon grand-père, sa femme, ses frères et leurs épouses, leurs enfants, leurs conjoints, même trois de mes cousins dont le plus jeune avait dix ans, les domestiques, sorciers ou moldus… " énuméra Bole, et Harry frissonna. " Tous morts. Des McKinnon, il ne reste que ma mère, moi, ma cousine, et ceux qui étaient absents ce jour-là : ma grand-tante qui a perdu la tête après ça, et un cousin de ma mère. C'est le dernier à porter le nom et le titre de baron. "

Bole regarda les trois Gryffondor avec un regard d'acier.

" Alors quand on se retrouve dans ce vieux manoir familial que mon cousin n'entretient plus, avec la grand-tante Mary qui dit n'importe quoi en croyant que son mari, ses enfants et ses petits-enfants sont encore là, avec ces grandes pièces vides, et silencieuses qui devraient être remplies de cousins et cousines de tous âges, avec des grands-parents qui ne seraient pas seulement des portraits, on n'a pas envie d'être ne serait-ce que complaisant avec une bande d'aspirants Mangemorts ! "

Bole avait presque crié à la fin de sa tirade. Même les Serpentards le regardait gravement. Harry se dit que sa rage et son agressivité n'étaient qu'une apparence qu'il se donnait. Il était évident qu'il avait de la peine à raconter tout ceci.

" Ils ne me disent pas grand-chose parce que je suis un bon batteur, " reprit-il d'une voix rauque en parlant de ses camarades de classe, " mais ils me reprochent souvent de soutenir Margaret. Ca les a soufflé, la première fois, ricana t-il avec un rictus méprisant. Mais hormis nous deux, et la petite Anaïs, il n'y a personne qui se rebiffe à Serpentard. "

" Ce dont j'ai peur, "dit Margaret, " c'est que l'an prochain, plus personne ne soit là pour protéger les nouveaux. Quand j'ai su ce qu'ils avaient fait à Anaïs, je me suis occupée d'eux. J'en ai aussi parlé à Rogue, même si il vaut mieux régler ça sans lui. "

" Rogue ! " cracha Bole. " Malefoy est dans ses petits papiers, y'a rien à en tirer ! "

" Je ne pense pas, répondit tranquillement Margaret. Il ne voudra pas agir à moins d'y être forcé. Mais il s'arrangera pour nous faciliter les choses. "

" Il t'a dit ça ? " s'étonna Zabini.

" Non, pas comme ça. Mais c'est ainsi que nous nous sommes compris quand je suis allée le voir. Vous apprendrez à avoir une conversation à deux niveaux, un jour. " sourit Margaret.

Elle était calme et droite, contrastant avec la nervosité des autres, mal à l'aise dans leurs fauteuils Bole faisait les cent pas autour d'eux. Harry regarda Ron et Hermione, qui avaient l'air sombres. Margaret reprit la parole.

" Voilà ce qu'on voulait te dire, Potter. Que non ne sommes pas tous du coté de Malefoy, même si on n'est pas du coté de Gryffondor. En fait, la rivalité des maisons n'a plus trop d'importance dans le contexte actuel, à mon avis. " continua t-elle en ignorant la moue de désapprobation de Bole. " Ce ne sont que des enfantillages par rapport au retour de …Tu-Sais-Qui. Et surtout, que les premiers à en souffrir, ce sont les Serpentards. Tu n'imagine pas ce que doivent subir les plus jeunes. L'an prochain, je ne serai plus là, et ce sera pire. "

" J'ai la trouille. " avoua carrément Milicent. " J'ai tout le temps la trouille. Que Pansy et les autres me laissent tomber, puis qu'on me mette à l'écart, et ensuite, qu'ils m'insultent et me pourrissent la vie. Mais après ce qui est arrivé à Anaïs, on ne peut plus faire comme si de rien n'était. Alors voilà, on va résister. Mais on trahira pas Serpentard. La meilleure solution, avons-nous décidé, c'est d'être les meilleurs partout pour clouer le bec aux autres. Mais de là à les affronter… "

Avec sa forte carrure, Milicent semblait singulièrement pataude tant elle était mal à l'aise. Il y eut un profond silence. Harry ne savais que dire. Margaret attendait visiblement une réponse de sa part. Il regarda Ron et Hermione, qui avaient l'air aussi gênés que lui. Margaret soupira et reprit la parole :

" Je comprends que ce soit bizarre pou vous. " murmura t-elle. " On voulait seulement que vous le sachiez. Si vous pouviez faire comprendre à d'autre, mine de rien, qu'on est pas tous comme Malefoy, et que ce soit plus facile au moins en dehors de la salle commune… Je sais pas trop comment faire. On voulait juste que vous soyez au courant. "

Harry hocha la tête.

" On restera discrets. " promit-il. " Et on demandera aux Gryffondors et aux autres maisons d'être vigilants. Ca ira Anaïs ? " demanda t-il à la petite Serpentard.

Elle rougit quand il s'adressa à elle. Harry se souvint alors d'elle : elle avait fait partie de celles qui s'étaient proposées pour l'accompagner au bal de Noël, l'an passé ! ! Une Serpentard qui n'hésitait pas à s'adresser à un Gryffondor pour le bal, et qui ne se laissait pas marcher sur les pieds : Harry eut une bouffée de sympathie pour elle. Anaïs hocha la tête en chuchotant un " merci " à peine audible.

Margaret se leva.

" Il faut qu'on se quitte. Si il y a un problème particulier, Blaise et moi nous pouvons facilement prendre comme prétexte de venir parler à Hermione. Mais il faut faire attention durant les réunion des préfets : Patrick Bright, le préfet des sixième années est à la botte de Malefoy. "

" Entendu ! " répondit Hermione avec chaleur.

Ils serrèrent la main des Serpentards, et Bole fit sortir les trois plus jeunes en avance.

" Il vaut mieux qu'on ne nous voit pas tous ensemble. " expliqua t-il.

Il attendit un moment. Margaret, à coté d'Hermione, murmura en le regardant :

" Je comprends un peu mieux pourquoi il est si renfermé et violent, parfois. Ce doit pas être facile dans sa famille. A mon avis, ils ne parlent pas assez depuis la tragédie. Ca se voit que ça le fait souffrir... "

" Il faut savoir mettre des mots sur les choses. " répondit Hermione avec philosophie.

Et puis elle jeta un œil sur Margaret et sourit. Elle s'approcha de la porte et fit signe à Harry et Ron de la suivre.

" On va y aller. Attendez au moins dix minutes avant votre tour ! "

" Salut ! " dirent Harry et Ron en se dépêchant de la suivre.

Ils filèrent en direction de leur tour.

" Pourquoi t'as voulu qu'on parte si brusquement ? " ronchonna Ron. " Les autres étaient pas partis depuis assez longtemps, on aurait pu se faire repérer ! "

" Idiot, répondit Hermione, tu n'as pas vu comment elle le regardait ? Elle a des choses à lui dire ! " dit-elle avec malice.