Chapitre 16.
Comment Gryffondor reçut les maraudeurs.


Les élèves pénètrèrent dans la Grande Salle sans cesser de fixer le plafond.
Tu as vu ?? fit Remus à Sirius.
-Oui.. Charon m'en avait parlé. Mais je n'imaginais pas que c'était si beau...
Il continuèrent d'avancer. Les première année baissaient les yeux lorsqu'ils croisaient le regard d'élèves plus âgés.
Elle te voulait quoi, McGonagall ?
Remus ne répondit pas immédiatement. Puis il lâcha :
Ma mère a des problèmes de santé.
Sirius hocha la tête, et n'ajouta rien. Ils se retrouvèrent devant une grande estrade sur laquelle était posée une chaise, surmontée d'un chapeau.
Je vais appeler vos noms un à un, fit McGonagall, et vous viendrez coiffer le choixpeau qui décidera de votre maison. En attendant, je le laisse s'exprimer.
Une large déchirure s'ouvrit comme une bouche dans le tissu du chapeau qui se mit à chanter :

Si vous me trouvez misérable,
Vieux, rapiécé ou même minable,
Il ne faut pas croire ce que l'on voit
Car le Choixpeau, c'est moi !

Il y a 700 ans de cela, Poudlard naquit
Des baguettes de quatre sorciers érudits
Qui donnèrent leurs noms aux maisons
Dans lesquelles je vous placerai avec raison !

Il y avait Godric Gryffondor, dont je couvris la tête,
Qui aimait le courage, et l'amitié qui jamais ne s'achète.
Il y avait Rowena Serdaigle, amoureuse des sciences,
Prêchant sans cesse la raison et l'intelligence.
N'oublions pas Helga Poufsouffle,
Elle qui travailla jusqu'au dernier souffle.
Enfin voici Salazar Serpentard,
Rusé, malin, futé comme un renard !

Coiffez-moi sans peur,
Je ne connais pas l'erreur !
Car le Choixpeau, c'est moi,
Et je ne me trompe pas !


Un tonnerre d'applaudissements retentit et Sirius quêta le regard de Charon. Mais il ne croisa que celui de Mhia. Elle lui sourit et articula silencieusement bonne chance.
Il fut rappelé à la réalité par les cris de joie des Poufsouffle rejoints par une fille blonde rondouillette dénommée Greta Abott.
Les premiers noms s'égrénèrent rapidement. Puis, McGonagall appela :
Black, Sirius !
Sirius sursauta en mumurant : Déjà ?!
Il monta sur l'estrade, les poings serrés et McGonagall posa le choixpeau de sa tête.
Hmmmm... Intéressant... Une fougue.... mmmmmh oui... Mais du courage... De l'ambition. Difficile... De l'amitié... Allez, GRYFFONDOR !
Le jeune sorcier eut un sourire éclatant et se précipita à la table des Gryffondor qui l'ovationnèrent bruyamment en le nommant la première recrue.
Il demanda à Mhia :
Où est Charon ?
-Elle est allée écrire un mot à ton père... Pour s'excuser.
Sirius hocha la tête en regardant Lily monter sur l'estrade. Il la vit serrer les poings, tout comme il l'avait fait. Puis secouer la tête à plusieurs reprises. Enfin, le choixpeau déclara :
Gryffondor !
Elle rejoignit son ami, éclatante. Mhia murmura :
J'ai hâte de savoir qui est le prof de Défense contre les Forces du Mal... On en a un nouveau chaque année, il paraît qu'aucun n'a jamais tenu plus d'un an.
-Pourquoi ?
-Y'en a qui disent que le poste est maudit...
Et elle sourit, de son petit sourire mystérieux et tranquille.
Lockhart, Gilderoy !
Sirius pouffa.
Regarde moi celui-là.
Le dénommé Gilderoy s'avança sur l'estrade d'une démarche déhanchée, ses longs cheveux blonds flottant derrière lui.
Moi je le trouve beau, protesta Lily.
Hélas pour elle, son Apollon blond se retrouva à Poufsouffle.
Londubat, Franck !
-Gryffondor !
-Lupin, Remus !
Remus grimaça en s'avançant vers le chapeau, tandis que Franck rejoignait les Gryffondor. Il posa le chapeau sur sa tête.
Oh ! Un lycanthrope, voyons ça... Vous êtes bien peu à venir à Poudlard. Je dirais même que tu es le seul de ces dernières années...
Le jeune homme s'agitait nerveusement sur sa chaise.
Oh, ne t'inquiète pas comme ça, mon garçon...Bonne chance. GRYFFONDOR !
Il s'assit à côté de ses amis avec un soupir de soulagement.
J'ai eu peur, je vous jure...
McGonagall continuait l'appel.
Malefoy, Lucius !
-Serpentard !
Ovation des Serpentard.
Nordid, Samia !
-Poufsouffle !
Ovation des Poufsouffle.
Numie, Nina !
-Serdaigle !
Ovation des Serdaigle.
Sirius soupira et son regard balaya la salle. Il s'arrêta quelques secondes sur la chaise vide du professeur de Défense contre les Forces du Mal et repartit vers l'estrade.
Patil, Irina !
-Gryffondor !
La dénommée Irina se dirigea vers sa table et se jetta dans les bras d'une de ses amies, une certaine Azalée Brown.
Pettigrow, Peter !
On sentit quelque hésitation dans l'air, mais rapidement, le choixpeau articula :
Gryffondor !
Peter rejoignit ses amis en souriant de toutes ses dents.
Potter, James !
Sirius, Remus, Peter et Lily se redressèrent sur leurs chaises. Mais James n'eut même pas le temps de s'asseoir que le chapeau hurla :
GRYFFONDOR !
Il vint s'asseoir, radieux.
Super ! jubila-t-il, je le savais, je le savais !
Charon revint enfin, en courant, à la table.
Oh, ne me dites pas que j'ai manqué Sirius !
Le concerné haussa les épaules :
C'est pas grave, je suis là, c'est le principal.
-Désolée, j'étais à la volière, McGonagall m'avait donné une permission spéciale.
Elle tenta de calmer sa respiration haletante (tandis que Rogue, Severus ! était envoyé à Serpentard) et fit, avec un grand sourire :
Enfin ! Tu es à Gryffondor, c'est le principal, félicitations ! On enverra un autre hibou tout à l'heure à Papa.
Enfin, la répartition se termina, sur Weasley, Arthur ! (Gryffondor !).
Dumbledore se leva :
Et voilà une nouvelle année ! Oh, ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous affamer longtemps. Les trente rouleaux de parchemin du réglement sont disponibles chez Apollon Picott, notre concierge. La forêt interdite l'est toujours, et vous serez au courant si d'autres parties du collège vous sont fermées. Sur ce, pour ma première année en tant que directeur, je lève mon verre et vous dis bon appétit ! Goinfrez-vous, et que l'année commence sous le signe de la bonne chère !
Il leva son verre, et toutes les assiettes sur les tables se remplirent de mets colorés et alléchants.
Mais la Grande Porte s'ouvrit, et un homme, vêtu d'une longue cape grise sur une robe noire tissée d'argent, apparut. A côté de lui se tenait une jeune fille.
Désolé pour le retard ! tonna-t-il d'une voix forte, je vous amène une élève, avec un peu de retard !
La jeune fille s'avança dans la lumière, et Remus n'en crut pas ses yeux. Lentement, elle pénétra dans la salle, et, parvenue à l'estrade, dans un silence lourd, elle leva les yeux vers McGonagall. Elle murmura :
Bones, Gaia.
Le professeur lui posa le choixpeau sur la tête.
Serdaigle !
Une expression déçue apparut sur le visage de Gaia qui alla s'asseoir à sa table.
L'homme qui l'avait accompagnée s'avança jusqu'à la table des professeurs, et prit place à côté de Dumbledore. Celui ci déclara :
Je vous présente Adonis Sûlith, votre nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal !

Le ventre enfin plein, Sirius interrogea :
Il s'est passé quoi avec les anciens profs ?
Mhia rit doucement.
Alors, voyons voir... Première année, Johnson, complètement fondu des insectes... Incapable de faire un cours sans virer sur la condition inacceptable des mouches tsé tsé dans un village d'Afrique au nom imprononçable... Il a démissioné quand il s'est fait voler sa collection de vers du désert par un élève... On ne sait toujours pas par qui, d'ailleurs. Seconde année, Mrs Cartons. Pas mal non plus, celle-là. Une féministe acharnée qui nous distribuait toujours des tracts sur l'émancipation des femmes et refusait de s'intéresser à tout ce qui, dans la Défense contre les Forces du Mal, ne faisait pas l'éloge de la femme. C'est à dire qu'on a pas étudié un seul truc... Elle s'est fait renvoyer. Troisième année...Mmh..
-Alarcòn ! coupa Charon, il maîtrisait très très mal l'anglais, on a jamais compris un seul de ses cours. On jouait aux échecs version sorciers pendant les heures de Défense contre les Forces du Mal. Viré. Et pis alors, quatrième année, c'était pas mieux. On avait une claustrophobe, Slik. Elle refusait de nous faire cours à l'intérieur, on se retrouvait toujours dehors, et ça caillait sérieusement... Renvoyée aussi. Cinquième année, Danvers...
-Maniaco dépressif ! compléta Mhia.
-Exact. Il montait très très haut dans les aigus, quand il criait, c'était assez hallucinant et...
Mhia et Charon continuèrent encore un quart d'heure sur le chapitre des professeurs. Il y en avait beaucoup à dire. Sirius conclut en bâillant par :
Reste plus qu'à voir si Adonis Sûlith est à la hauteur.
Il avait prononcé cette phrase sans se rendre compte que le regard du concerné ne l'avait pas quitté depuis son arrivée.

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Et voilà ! Bon, j'admets que ça sert pas à grand chose puisqu'en ce moment, j'ai pas internet. (Je déteste les déménagements) mais tant pis ! Donc voilà, reviewez à souhaits, critiquez, tapez moi sur les doigts !

Namarië !

Tilicho

P.s: La citation du chapitre : Cogito ergo sum (Je pense donc je suis) de...Descartes, je crois. Classique, mais à méditer... ^_^
P.p.s : Ca vous est déjà arrivé d'avoir écrit le chapitre en entier, et d'avoir une coupure d'électricité ? Je sais pas vous, mais moi je trouve ça chiant -_- Très beaucoup.