LE POIDS DU CHAGRIN
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Chapitre 4
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Expliquer l'amour
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Mariah rêvait. Elle rêvait doucement, à l'ombre de l'arbre dans lequel elle s'était endormie. Kai s'approcha doucement, il savait qu'elle était là. Il l'avait deviné, mais ce n'avait pas été difficile à savoir ; il mit sa main dans sa poche et toucha Galux. Cette toupie était si puissante, Mariah pouvait en être fière. Il vint s'asseoir sur une branche, près de la propriétaire de Galux qui dormait profondément. Kai l'a regarda un instant, quand elle dormait Mariah semblait si innocente, si jolie.
Il secoua la tête, surpris de ses pensées. Depuis, qu'il avait rencontré cette fille il était devenu si sentimental. Elle était la cause de sa faiblesse. Il lui jeta un regard du coin de l'oeil et oublia ce qu'il avait appris, c'est-à-dire, le contrôle de ses émotions. L'adolescent s'approcha lentement de Mariah. Au lever du soleil, les traits de son visage fin étaient encore plus resplendissants. Il était très près d'elle, si près. Il tendit le bras et secoua doucement Mariah, qui marmonna machinalement quelques mots. Kai la secoua un peu plus brusquement, mais fit quand même attention. Il regardait les yeux fermés de Mariah.
Mariah ouvrit légèrement les yeux. Pourquoi bougeait-elle dans tous les sens ? Elle ouvrit les yeux déterminée à savoir qui était la cause de son réveil. La vision qu'elle eut fut surprenante.
"K-kai ?!?"
Qu'est-ce qu'il faisait dans sa chambre ??? Elle regarda brièvement autour d'elle. Elle n'était pas dans sa chambre……. Mais dans un arbre. Un arbre ?!?
" Comment ?!? " murmura-t-elle, stupéfaite.
Puis tout lui revint. Ray, l'hôtel, l'insomnie, Kai……. Le doux Kai……. Si seulement elle réussissait à . . .
- Tu sais, ils te cherchent partout.
Mariah leva les yeux et les plongea dans ceux de Kai. Après quelques secondes, qui ne finissaient plus, Mariah détourna les yeux. Le regarder dans les yeux la troublait. Elle se ressaisit puis répondit lentement :
- Comment ? Qui est-ce qui me cherche ?
Kai sourit vaguement.
- Tes amis. Qui d'autres pourraient te chercher ?
- Est-ce que Ray me cherche ?
Mariah se réprimanda mentalement. Stupide ! Stupide ! Quel bon moyen de créer des relations avec Kai que de lui parler de Ray. . . Mais Kai semblait amusé.
- Bien sur qu'il te cherche. Tyson et les autres aussi. Ils sont tous très inquiets, si ça t'intéresse. Ce matin, lorsqu'il sont allés te chercher pour déjeuner, tu n'était pas là. Ils te cherchent depuis une heure. Dit-il en croisant les bras.
- Comment savais-tu que je serais ici ?
Kai hésita un instant avant de répondre.
- Intuition.
- Ah . . . Fit-elle doucement en glissant une mèche rebelle de ses cheveux derrière son oreille.
Elle se mit à fixer un point invisible dans l'horizon, embarrassée. Qu'est-ce qu'y lui prenait ? Mariah était comme paralysée. L'adolescente ne savait plus quoi dire. Elle chercha ses mots. Le temps passait vraiment lentement. Elle devait parler, c'était le moment ! Mariah ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit. Pourquoi ? Pourquoi n'était-elle pas capable de prononcer un mot ?!?
- Kai ?
- Hmmmm…….
- Pourquoi, " elle marqua une pause. " Pourquoi es-tu toujours aussi froid ? Dit-elle en faisant un effort inhumain pour ne pas bégayer.
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- Réponds-moi ! De toute façon je sais que tu n'es pas aussi froid que tu le laisses paraître. Je t'ai vu hier soir, avec ce petit hibou. Et tu avais l'air de bien l'apprécier, crois-moi !
Kai la regarda, étonné. Comment ?!? Elle l'avait vu ?? Elle l'avait vu avec Silverwings. Il aurait dû être plus prudent. Kai pensa un instant à son hibou apprivoisé, il avait toujours été fasciner par les oiseaux, sûrement à cause de Dranzer. . . Il sortit de sa rêverie, puis répondit à Mariah :
- Tu as sûrement mal vu. Je n'ai jamais quitté ma chambre, hier.
Mariah le regarda. Il mentait, ça se voyait. Kai semblait troublé. Elle devait continué, elle était sur la bonne voie. Mariah avait heurté son point faible.
- Pourquoi mens-tu ? Je te connais bien plus que tu ne le penses.
- Je ne mens pas ! Maintenant laisse-moi !
Kai sauta en bas de l'arbre, suivit de près par Mariah. Qui, maintenant qu'elle le tenait, ne voulait plus le lâcher. Kai s'éloignait rapidement.
- Pourquoi fuis-tu ???
Kai arrêta sa course et baissa la tête. Mariah le rejoint tranquillement. Il tourna les yeux vers elle, ses mains étaient crispées par le doute. Que devait-il croire, son cœur ou ses pensées ?
- Pourquoi fuis-tu toujours tes sentiments ??? répéta-t-elle obstinément.
- Je ne fuis plus, maintenant.
- Pourquoi rejettes-tu tous ceux qui veulent te comprendre ???
- Pourquoi me poses-tu toutes ces questions idiotes ??? répliqua-t-il en la regardant dans les yeux.
- Parce que je me demande comment quelqu'un peut vivre sans amis, sans amour, sans tout ce qui vaut la peine d'être vécut. Je doute que tu n'aies jamais aimé, car sinon ta vie serait si pénible.
Mariah fit une pause et soupira. Elle s'approcha de Kai et lui prit la main.
- Pourquoi la vie vaudrait-elle la peine d'être vécut si on ne pourrait se réjouir de tous ces bonheurs, des plus gros aux plus petits. Je me demande comment tu pourrais vivre sans émotions, alors qu'ils ont une partie si importante dans ma vie.
Kai regarda Mariah. Elle lui tenait la main, mais il n'avait pas essayé de la retirer. Il aimait ça. Kai adorait le contact de la main de cette fille dans la sienne. Son visage était si près. Pourquoi était-ce si compliqué ? Il fit le vide dans son esprit, et dit d'une voix tremblante.
- Les sentiments sont inutiles. Aimer n'apporte que de la souffrance.
-- Comment peux-tu dire ça !?! C'est insensé ! L'amour est l'un des plus beaux sentiments de ce monde ! Je suis sûr que tu as déjà aimé. Ou que tu as déjà été aimé.
- Non.
- C'est impossible. Tout enfant normal a déjà eut l'amour d'un ami, d'une mère !
- Il faut croire que je ne suis pas normal. Je n'ai pas eu cette chance.
- Tes parents ne t'aimaient pas ? Dit-elle intrigué.
- . . .
Kai baissa la tête et fixa ses chaussures, ses pensées étaient brouillées.
- Si tu ne me dis rien je ne peux pas t'aider. S'obstina Mariah.
- . . .
- Mais réponds-moi !
Voyant que Kai hésitait, elle ajouta d'un ton bienveillant :
- Tu peux me faire confiance, je n'en soufflerai pas un mot. Je le jure.
Kai doutait. Pouvait-il lui raconté son passé ? Si tout le monde venait à savoir, jamais plus on ne le verrait comme avant. On le prendrait en pitié, on dirait : pauvre petit, ce qu'il a vécut est atroce ! Kai connaissait bien les réactions des gens normaux. Mais il ne voulait pas qu'on le considèrent comme un pauvre garçon. Ce qui s'était passé était passé, finit. Kai ne devait pas le dire. Pas à elle. S'il disait tout, ce serait comme ouvrir une porte sur son cœur, une porte qui resterait ouverte. Mais à qui d'autres pourrait-il le dire ? Mariah était la seule personne qui avait autant insisté pour essayer de le comprendre. Il serre sa main libre et dit doucement :
- Aimer fait mal, à l'intérieur. . . À toi je peux bien le dire. . . La plupart des enfants ont une famille normale, avec des parents normaux qui les aiment. Mais moi, on ne voulait pas de moi. Mon père a quitté ma mère quand il a appris qu'elle était enceinte. Ma mère n'a jamais voulu m'en dire plus, car pour elle, j'étais un fardeau, une source d'ennui. N'empêche que je l'aimais. J'aimais beaucoup ma mère, malgré ce qu'elle me faisait subir. . . c'était une sorte d'amour naïf. . .
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flash-back
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Accroupit dans l'ombre, dans le fond du placard, Kai, âgé de quatre ans, essayait de se faire le plus petit possible. Il ne fallait pas qu'elle la trouve, jamais. L'enfant serra contre lui une peluche rapiécé qu'il avait ramassé, un jour, dans la forêt. Cet objet était le seul qu'il avait, à part quelques vêtements et un lit. Son bien-être était le dernier soucis de sa mère qui ne manquait pas une occasion de le lui rappeler. . . Mais, il l'aimait, même si sa mère lui faisait mal, mentalement et physiquement, il l'aimait. Kai ne pouvait s'en empêcher, pourtant il le devait. Il devait se montrer plus fort. L'enfant se crispa soudain, des pas se rapprochaient. Elle le cherchait pour le donner à cet homme. Mais il ne voulait pas partir, il voulait rester avec sa mère, malgré le fait qu'elle ne voulait pas de lui. La porte du placard s'ouvrit, laissant entrevoir le visage d'une femme aux cheveux bleus. Elle le regardait de ses yeux sombre, exaspérée.
- Mais pourquoi t'es tu caché ? Pour une fois que tu me rapportes quelque chose. . .
Elle lui saisit brusquement son bras et le tira hors du placard. Le jeune garçon grimaça de douleur et échappa sa peluche sur le sol. À cette vision la femme sourit, amusée.
- Mon pauvre Kai, tu ne sais pas comme je suis contente de m'être débarrassé de toi. . . tu étais un tel fardeau, te nourrir, t'habiller. . . Je suis sûr que tu seras plus heureux avec cet homme. Il prévoit de te faire travailler dans son bar. Un bar très fréquenté. . . T'as de la chance, à ton âge de pouvoir travailler. . .
Elle rit et tira un peu plus fort le bras de Kai qui s'était arrêté. La femme jeta un regard à l'enfant.
- Maman. . .
- Quoi ! Le temps c'est de l'argent. Et ça fait déjà plus d'une demi-heure que je te cherche. Je ne serais même pas étonné si M. Miller aurais sacrer le camp. . .
Le jeune garçon échappa à l'emprise de sa mère et s'agenouilla par terre.
- Mais qu'est-ce que tu fais ?!? Si jamais le gérant du bar est parti je te jure que tu vas passer un mauvais quart d'heure. . .
Voyant que l'enfant ne bougeait pas la femme se baissa à son niveau et saisit fermement le visage apeurer de Kai qui réussit à murmurer doucement :
- Ne me laisse pas. J-je t'aime. . . maman.
- Encore cet phrase à la gueule ?!? Mais quand apprendras-tu que pour moi tu n'es qu'une source d'ennui et de problèmes ? Je ne t'ai jamais voulu et je ne te voudrai jamais.
- Maman. . .
- Allez ! Dépêche-toi ! Je n'ai pas que ça à faire. Et cesse de m'appeler maman, appelle-moi par mon nom : Kate.
Elle saisit le petit bras de son fils et le mena près du gérant.
- M. Miller ! J'espère que vous ne m'en voulez pas trop de vous avoir fait attendre. C'est cet imbécile qui ne voulait pas me suivre. . .
Kate roula les yeux et regarda Kai ironiquement.
- Ça été très long en effet. Mais revenons-en a nos affaires. Voilà votre argent.
La femme saisit avidement l'argent et se mit à la compter. Lorsqu'elle eut fini, elle leva les yeux vers l'homme et lui dit :
- Cinq cents dollars exactement. Je suis ravie de faire affaire avec vous. Le gosse vous appartient.
- A-t-il un nom ? Demanda-t-il en pointant Kai du regard.
- Quoi ? Ah, oui ! Je l'ai appelé Kai. Bon bien faut qu'j'y aille. On m'attends ailleurs. . . Dit-elle en sortant de la maison accompagné de M.Miller et de Kai. Kate ferma la porte de son piteux appartement et s'éloigna dans la direction opposée. L'homme regarda Kai un instant.
- Amène-toi, à partir de cet instant c'est une nouvelle vie pour toi. Monte dans la voiture.
- Où va-t-on ? Demanda Kai, apeuré.
- Dans mon bar. T'en fais pas mon concierge t'apprendra à faire tout ce que tu devras faire. Amène-toi, le bar ouvre dans une heure à peine. Ah, au fait, appelle moi Allan. M. Allan.
Kai monta dans la voiture noire de l'homme. Il avait été trahit. Trahit pas sa propre mère, comment avait-il pu l'aimer autant. L'enfant n'avait jamais cru qu'elle irait jusque là, il avait toujours pensé qu'au fond elle l'aimait un peu. Mais non, elle l'avait vendu. Kai regarda par la fenêtre, il venait de dépasser sa mère qui marchait le long du trottoir, mouillé par la pluie. Il avait été si naïf. Son amour pour sa mère était de l'amour naïf. Jamais plus il n'aimerait, car l'amour était source de souffrance et de douleur, il avait eu sa leçon. Mais de toute façon si sa mère n'avait pu l'aimer, qui le pourrait ?
End flash-back
Mariah fixait Kai, étonné. Elle ne croyait pas qu'il lui raconterait tout. Il lui avait raconté son histoire de façon si précise. . . C'était atroce. Tout simplement atroce.
- J-je. . . . J-je. . . . . elle s'interrompit voyant qu'elle ne faisait que balbutier des mots inintelligibles. Mariah ne savait aucunement quoi dire. Ce n'était pas comme si elle parlait à Ray ou à n'importe qui. C'était Kai. Ça faisait toute la différence. Elle décida d'être sincère.
- Kai, je ne sais vraiment pas quoi dire. Je sais que tu ne veux sûrement pas que je te prenne en pitié. . . .
Kai sourit. Il avait vu juste, elle comprenait. Il se sentait tellement mieux, ce qu'il avait gardé pour lui durant toute ces années avait sorti. Une fois pour toute. . .
- Tu peux comprendre maintenant.
- Mais Kai, tu sais, ce n'est pas une raison pour cesser d'aimer. Si tout le monde ferait comme toi, et arrêterait d'aimer à chaque fois que leurs espoirs échouaient. . . ce serait. . . le monde deviendrait un monde froid, où la vie serait longue et pénible, où tout le monde attendrait, attendrait que leur vie finissent pour que leur supplice finissent enfin. Le vie ne serait plus une joie, mais une torture. . . " Mariah plongea son regard dans celui Kai, qui détourna vivement la tête, les dents serrés.
Kai ne savait plus où il en était, les paroles de Mariah étaient si. . . Elle avait raison. Mais il ne pouvait pas l'admettre. . . Pourquoi était-il incapable de vivre comme tout le monde ?
- Kai ? Il y a quelque chose que je me demande.
Kai tourna la tête vers Mariah, près à n'importe quelle question. . .
- Cet homme, à laquelle ta mère t'a vendu, c'était ton grand-père ? Questionna-t-elle, curieuse.
- Non. Dit-il soulagé. Il s'attendait a une question plus personnel. . . plus. . .
- Alors comment t'es tu retrouvé avec lui ?
- Il m'a racheté prétextant que j'était important pour lui.
- Prétextant ?!?
- En fait, c'était seulement parce qu'il savait que j'était spécial, que j'avais un avenir profond dans
le Beyblade. . . et que je lui serait sûrement utile pour accomplir pour lui certains '' travaux ''. . .
- Ah. . .
Mariah aurait voulu demander à Kai ce qu'étaient ces '' travaux '', mais elle s'abstint, sachant que Kai lui en avait déjà plus dit à elle maintenant qu'il en avait raconté depuis longtemps. . . Mariah sentit quelque chose lui serrer la main. C'était Kai qui tenait encore fermement sa main. Elle s'approcha de lui et accota nerveusement sa tête contre l'épaule de Kai qui frémit sous ce contact. Il murmura, doucement :
- Ne le dit à personne, sinon ils ne me verront plus comme avant. Je ne veux pas qu'ils sachent.
Mariah ne savait absolument pas quoi dire. Elle se contenta de fixer un point invisible par terre, les joues en feu. Le silence était lourd. Aucun des deux n'arrivait à cacher le malaise qui régnait entre eux. La poigne de Kai faiblit et leurs mains se lâchèrent. Mariah retira sa tête de l'épaule de ce dernier, confuse. Qu'est-ce qu'y lui prenait ? Lorsqu'elle était près ce gars, tout devenait flou et brouillé. Si bien qu'elle n'arrivait plus à déchiffrer ses sentiments. Kai avait changé aussi. Il n'était plus aussi farouche qu'avant. C'était comme si elle l'avait apprivoisé. Mariah lui jeta un regard intrigué, à quoi pouvait-il penser pendant ce silence embarrassant…
" Qu'est-ce qui m'arrive ??? Qu'est-ce qui m'arrive ??? " songea Kai en prenant une grande inspiration. Quand Mariah avait retiré sa tête de son épaule il avait été si soulagé. . . mais en même temps si déçu. Il adorait sentir la respiration de Mariah sur son cou, la chaleur de son corps près de lui. . .
" Non ! Stop ! " Il devait arrêter de penser à ce genre de chose. Il ne devait en tout point s'attacher de nouveau, pour encore souffrir. . . Kai ouvrit la bouche et dit :
- Il faut y aller, les autres doivent être morts d'inquiétude. . .
- T'as raison. . .
Mariah fut extrêmement soulagé. Le fait que Kai ait trouvé le courage de parler en premier la réjouissait. Elle se dirigea vers l'hôtel à la suite de Kai qui regardait devant lui avec un regard son éternel regard glacer. Jamais elle n'aurait cru que cet froideur venait en fait d'un sentiment de rejet refoulé . . .
Kai marchait. Pourquoi la vie était-elle si compliqué ? Tout aurait été si simple si il aurait eu une famille normale, avec des parents normaux. Il avait appris à ces dépends que l'amour était cruel et violent. Plus on aimait plus on devenait faible, et plus on était faible moins on avait le contrôle sur ce que l'on voulait être et faire. C'était très simple : c'était dominé ou être dominé. Faire confiance aux autres et accepter de s'ouvrir à eux était une erreur. Quand les autres connaissaient nos peurs, nos joies et nos doutes, ils pouvaient aisément s'en servir comme arme contre nous. Les humains étaient traître et sans scrupule. Il jeta un bref regard derrière lui, vers Mariah. Elle n'était pas comme les autres. Elle semblait plus simple et plus réceptive, cette fille semblait comprendre, LE comprendre. Du moins, c'est ce qu'il croyait. . . Et en sa présence il ressentait quelque chose de chaud et de doux en lui, quelque chose qu'il n'avait jamais vécut auparavant, une émotion saine peut-être. . .
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Ce chapitre est légèrement plus long que les autres. . .
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