Petite note en passant : Je savais pas le nom de famille de Mariah, alors j'ai mit Yong. Merci à White-Catz de me l'avoir gentiment proposé !

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LE POIDS DU CHAGRIN

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Chapitre 8

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Je serai toujours là, pour toi

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Lorsque Mariah reprit connaissance, de puissants maux de tête lui frappèrent le crâne. Tous ses sens marchaient au ralenti, et elle était incapable de bouger tellement elle était épuisée. À côté d'elle, elle entendant les '' bip. . . bip. . . bip. . . '' réguliers des appareils médicaux. Puis tout lui revint, l'arène, Kai, les phares. . . En un ultime effort, elle ouvrit lentement les yeux, tout était flou. Mais elle put nettement distinguer une silhouette près d'elle. Bien que Mariah est reconnu Ray, le nom qu'elle prononça ne fut pas le sien. . . .

-Kai ?

Après un bref soupir Ray murmura :

-Il va . . . hum, mieux. Il occupe le lit à côté de toi. T'inquiète pas.

Puis, Mariah sombra à nouveau dans un sommeil profond, sous l'oeil attentif de Ray.

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Quand cet état de coma fut rompu, Mariah ouvrit les yeux. La douleur à la tête avait disparut, bien que le reste de son corps soit engourdi. Elle ressentait une fatigue dans tous ces membres. L'adolescente tourna tristement la tête envers le lit voisin au sien. Quelle fut sa surprise lorsque Kai, qui la regardait avec des yeux remplit de faiblesse et de bonheur, lui dit :

-Quand tu as dit que tu allais venir, je ne croyais pas que tu allais venir en ambulance. . .

Secouée d'une joie soudaine, Mariah éclata en sanglots.

-Je croyais ne plus jamais te revoir. . . ! Fit-elle en essayant de s'asseoir, mais un élancement au niveau des côtes la stoppa dans son élan et, avec un léger grognement de douleur, elle se recoucha sur le lit.

-Mariah ?! S'écria Kai en tendant la main vers elle.

-Non. . . ça va. J'ai seulement oublié la raison pour laquelle je suis ici. . . Toi tu vas bien ? J'ai eu si peur pour toi. . . Me refais jamais ce coup là. . .

Kai soupira et cligna lentement des yeux. Puis, il remarqua les quelques larmes qui perlaient sur le visage de son amie.

-Je. . . J'ai pas fait exprès . . . Je voulais pas te faire pleurer. . .

Mariah le dévisagea puis lui sourit chaleureusement en essuyant les larmes qui coulaient sur sa joue.

-Mais qu'est-ce que tu crois, que je t'en veux ? Ce ne sont pas des larmes de tristesses, ce sont des larmes de joie. Je suis si heureuse de te revoir vivant. . .

-Moi aussi. . . je suis heureux de te revoir. Je croyais que je ne reverrais plus jamais tes yeux magnifiques. . . Murmura Kai en tournant légèrement la tête, embarrassé par ses paroles.

-Oh, Kai. . . j't'adore ! Si je ne serais pas cloîtrée dans ce lit je t'embrasserais !

Kai esquissa un sourire et s'apprêtait à répliquer quand une infirmière, traînant un chariot, entra dans la chambre. Elle portait l'uniforme traditionnel blanc et avait attaché ses cheveux roux en chignon sur sa tête, ce qui mettait en valeur la teinte bleuté de ses yeux.

-Oh ! Mademoiselle Yong, vous êtes réveillée !

L'infirmière s'approcha d'elle et mit une main sur le front de Mariah, pour vérifier si elle avait de la fièvre.

-Je vois que votre fièvre est tombée. . . bien. Comment vous sentez-vous ?

-Mieux, mais je suis un peux engourdie. . . répondit Mariah en remarquant le nom de l'infirmière, Judith, qui était inscrit sur un petit badge, sur son blouson.

-Les engourdissement sont normaux, ce sont les effets secondaires des médicaments que nous vous avons donnés. Je vais maintenant vous donner votre médicament. Répondit l'infirmière en saisissant une seringue sur son chariot.

Mariah hocha docilement de la tête en observant Judith enfoncer délicatement la seringue dans son avant-bras.

De son côté, Kai observait la scène. Il songea un instant à ce que le docteur lui avait annoncer, juste avant que Mariah ne se réveille. . .

Se furent les bruits de voix inconnues qui réveillèrent Kai.

" Je ne suis pas mort ?! " songea-t-il en ouvrant les yeux.

Sa vision était brouillée mais il arrivait à distinguer tout ce qu'il y avait autour de lui. Il se trouvait dans une salle, grande et blanche, étendu sur un lit. Kai essaya de bouger un bras, mais il fut retenu par une seringue relié à un appareil étrange qui émettait des " bips " sonores. Kai tourna la tête et aperçut, sur le lit voisin, une fille aux cheveux roses. Elle ressemblait tant à Mariah, était-ce elle ? Mariah ?!

Il entendit soudain des voix, l'une était masculine, l'autre féminine. L'homme parlait, lui parlait. Kai mit un moment à s'en rendre compte que c'était le médecin. Il était vraiment sonné, mais semblait correct.

-M. Hiwatari ? Vous allez bien ?

-Hmmm. . . Mais qu'est-ce . . . ?! Marmonna Kai en se réveillant pour de bon.

-Vous allez mieux ?

-. . . si on peut dire. Répondit-il faiblement.

-Je vois que nos médicaments ont fait leur effet. . . Fit L'infirmière, près d'eux.

-Mais il y a quelque chose que les médicaments ne réussiront jamais à faire revenir. . . soupira tristement le médecin en jetant un regard malheureux à sa collègue qui lui répondit d'un même regard. Sous ces regards moroses, Kai ajouta :

-De quoi est-ce que vous parlez ?

-Kristen, voulez-vous bien apporter les radiographies du dossier de Kai Hiwatari s'il vous plaît ?

-Bien sûr, docteur Duval.

L'infirmière sortit quelques secondes et revint avec un carton entre les mains. Elle le donna au médecin qui saisit les radiographies à l'intérieur.

Quant à Kai, il se contentait de les observer faire, intrigué.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-M. Hiwatari ce que nous avons a vous dire n'est pas facile à vous dire. . .

Le médecin prit une de ses photos et la montra au concerné. La radiographie montrait le bas de la colonne vertébrale de Kai, où l'on pouvait apercevoir une légère fracture que le docteur montra du doigt.

- Vous voyez cette vertèbre, c'est l'une des vertèbres lombaires. Les vertèbres lombaires assurent la liaison avec le reste du tronc cérébrale. Elle sont très importantes.

Kai acquiesça lentement de la tête, s'attendant au pire. . .

-Vous voyez cette cassure, sur cette vertèbre lombaire ? Eh bien, elle a coupé la liaison avec le reste du tronc. Lorsque nous vous avons opéré nous avons pu rétablir la connexion mais cela reste imparfait. En bref, seulement une de vos jambes fonctionne normalement, l'autre restera définitivement infonctionnelle. . . Sauf si votre corps répare cette faille par lui-même, mais, cela reste presque impossible. Ne vous accrochez pas trop à cette solution.

- Mais. . . .mais vous avez dit que la vertèbre pouvait se réparer toute seule ! Fit Kai, s'accrochant à son dernier espoir. . . .

- Je sais, oui, mais cette possibilité est très mince. N'y croyez pas trop, sinon vous ne vous en remettrez jamais. Pour le moment, le beyblade et toute ces activités sont terminé.

Kai resta figé de stupeur. Par réflexe, il essaya de bouger les jambes, mais un de ces membres ne répondait plus. Comment avait-il fait pour ne pas s'en apercevoir plus tôt !? Il serra les dents, cette sensation de ne plus pouvoir contrôler ses gestes était atroce. Si atroce. . .

-Est. . . Est-ce que je vais pouvoir marcher encore ?

-Oui, j'allais y venir. Dernièrement, on a mit au point une sorte de prothèse en métal qui, pour motiver le système nerveux de votre jambe, envoie de léger rayon. C'est qu'en motivant le système nerveux, la jambe réussit à se débrouiller par elle-même, comme une queue de lézard qui bouge après être coupée. De cette façon vous pourrez vous déplacer par vous-même. Kristen, pouvez-vous m'apporter cette prothèse ?

-Oui, docteur. Un instant.

Kai observa un instant l'infirmière s'éloigner. Kai mit un bout de temps à réagir. Ce n'était pas comme si on venait de lui annoncer un rhume. Il ne marcherait plus jamais normalement ! Et , pour lui, le beyblade était fini. Pas que le beyblade, dans cet histoire le beyblade n'avait plus d'importance, il ne pourrait plus courir et se promener comme il le faisait toujours ! Toutes les choses qu'il aimait le plus faire lui était maintenant quasi-impossible !

Il ne pourrait plus jamais se montrer au grand jour, il aurait bien trop honte de son sort. Lui qui, auparavant, passait si bien inaperçu serait maintenant aussi voyant qu'un éléphant en plein Paris ! Kai avait envie de crier, de tout briser autour de lui mais, il resta inerte. Quel ironie du sort. . . Et les chances que Mariah veuille encore de lui étaient rares. . . qui voudrait d'un pauvre adolescent arrogant, infirme et seul au monde ? Une larme s'échappa de son oeil et coula sur son visage, peu importe si on le voyait pleurer. Ça n'avait plus d'importance, rien n'avait plus d'importance. . . Il leva son bras et frappa violemment le rebord de son lit.

- M. Hiwatari, calmez-vous !

Avant que Kai ou répondre quoi que ce soit, l'infirmière revint.

-Voilà . Fit-elle en donnant la prothèse métallique au médecin qui l'observa un instant avant de s'approcher de Kai.

-Ce sera la votre, elle est ajustée sur mesure. Voyez .

Kai observa l'objet. Plus rien ne serait jamais plus comme avant. . . Plus rien. . . Pour toujours. . .

Puis il jeta un coup d'oeil à la jeune fille étendue sur le lit voisin. Si identique à Mariah. Il devait en avoir le coeur net.

-Docteur ? demanda Kai.

-Oui ?

-Est-ce que c'est bien Mariah Yong qui est couchée sur le lit à côté ?

-Oui, c'est bien elle. Ce sont des amis qui nous ont demandé de la transférer dans votre chambre, pour des raisons personnelles. Répondit celui-ci.

Le coeur de Kai se serra, pourquoi était-elle hospitalisé ? Que lui était-il arrivé ?

-Est-ce qu'elle va bien ? Qu'est-ce qui lui ait arrivé ? questionna-t-il, inquiet.

-Elle est dans la coma, mais va très bien. Votre amie n'a rien de cassé. Elle est arrivée il y a quelques temps, tout de suite après vous, apparemment frappée par une voiture. Elle devrait bientôt revenir à elle.

Puis le médecin quitta la pièce, accompagné de l'infirmière. Laissant Kai seul à son triste sort. . . Puis, l'adolescent prêta attention à la jeune fille dans le lit voisin. Pendant un moment, il avait cru qu'elle s'était fait blessée durant l'effondrement de l'arène. . . Ce qui aurait été très probable. . . Et ça aurait été de sa faute. En fait, tout ce qui arrivait présentement était sa faute. . . sa seule et propre faute. . . personne d'autre n'était à blâmer que lui. . . seulement lui. . .

-Et voilà ! C'est fini ! Souviens-toi, pas trop de mouvements brusques, si tout va bien tu sortiras d'ici demain matin ! fit la voix retentissante de l'infirmière qui plaça un bout de désinfectant sur l'endroit où la seringue avait été plantée.

Mariah grimaça un instant puis esquissa un sourire en voyant la mine déconfite de son ami qui l'observait, inerte. Après un bref signe d'au revoir, l'infirmière sortit de la pièce traînant son chariot de médicaments. L'attention de Mariah se reporta sur Kai.

-Kai ? Est-ce que ça va ? Fit-elle en riant de son air morbide.

En guise de réponse, il détourna la tête, essayant de retenir les larmes. Comment pouvait-il lui dire ? Aucun mot ne pouvait définir la situation. Puis, l'émotion fut trop forte et il fondit en larme sous le regard interloqué de Mariah.

-. . . Non, ça ne va pas. Rien ne va plus et rien n'est jamais allé . . . réussit-il a dire en essayant de faire ce qui semblait être un sourire.

-Mais Kai, qu'est-ce qu'il y a ?! Fit Mariah, de plus en plus inquiète par le comportement étrange de son ami.

-Il y a. . . rien que tu puisses comprendre. Fit Kai en essuyant ses yeux humides.

- Mais si je ne peux comprendre, qui le pourrait ? Dit doucement Mariah en s'asseyant, oubliant la douleur qui la tiraillait.

Kai hésita un instant, s'il lui disait comment réagirait-elle ? Soit elle continuerait à l'aimer, malgré son handicape, soit elle le laissait à son propre sort. Il y avait un risque à prendre, mais maintenant que la vie ne lui disait plus rien. . .

-C'est le médecin. . . il m'a dit que maintenant je ne pourrais marcher qu'avec une stupide prothèse. . . À cause d'une stupide fracture d'une vertèbre. . . Je ne pourrai plus jamais me promener, faire ce que j'aime ! Il. . il a dit que pour moi le beyblade était fini ! C'était le seule raison pourquoi les autres continuaient à me supporter ! Parce que j'étais un membre important de l'équipe ! Ils vont tous me laisser. . . je ne sers plus à rien maintenant. . . Je suis sûr que tu ne veux plus de moi. . . et je le comprends. . . sanglota Kai, éprit de convulsions sur tout son corps.

Mariah resta paralysée de stupéfaction. Que répondre ? Les " je suis vraiment désolées pour toi !" ça ne marchait pas sur Kai. . . Les mots ne cessaient de se répéter dans sa tête, elle mit du temps à s'en rendre compte réellement. Ce n'était pas une mince affaire ! Un énorme sentiment de détresse exultait de Kai qui, pour la première fois, pleurait ouvertement.

Spectacle abominable.

Le voir souffrir la faisait souffrir, comme si elle-même se sentait inutile et désespérée. Mais il avait raison, tout allait mal pour lui. Comme si la vie lui en voulait. . . Un bout d'un moment de réflexion, où les seuls bruits qu'on entendait était les sanglots saccagés de Kai, Mariah dit :

- Tout ce qui t'arrives est horrible. Tout simplement horrible, et tu as raison sur tout. C'est vrai que ta vie est abominable et qu'on dirait que le monde en a après toi. Mais tu te trompes sur un point. Qu'il t'arrives quoi que ce soit, je t'aimerai toujours. Parce que quand je priais pour toi, j'avais simplement demandé que tu sois vivant. Peu importe comment tu étais, tout ce que je demandais c'était que tu sois vivant. Ça a marché tu vois ? Moi, je ne plains pas , je me réjouis, car ça aurait pu être bien pire. Comme tu disais, une voix te disait de continuer et de te battre pour vivre, écoute-la encore ! Ne te dit-elle pas que tout n'est pas encore fini ! Qu'il te reste plusieurs années encore !? personne ne te laisseras, les Bladebreakers, ils sont tes amis, tes coéquipiers !

Kai observait le sol, pensif. À chaque fois qu'il menaçait de lâcher prise Mariah le remettait sur le droit chemin. Encore une fois elle lui prouvait que les sentiments allaient plus loin. . .

-J. . .je ne sais vraiment pas ce que je serais sans toi. . . murmura-t-il en lui lançant un regard admiratif.

- T'en fait pas. . . tout va s'arranger. lui répondit doucement sa compagne.

- Mais ce qui me fait mal, c'est que tu as pu penser que je te laisserais à cause d'une chose aussi minime. . . ajouta-t-elle au bout d'un instant.

Kai la fixa un moment, confus. Elle disait vrai, comment avait-il pu croire cela ? S'il avait cru qu'elle le laisserait, c'est qu'il n'avait pas totalement confiance en elle. . .

- Je. . .je suis désolé.

- Moi aussi.

- Pourquoi ? Tu n'as pas à t'excuser alors que c'est moi qui ai les torts. Tu ne m'as rien fait. Répliqua Kai.

- Oui, j'ai fait quelque chose d'horrible, et j'en suis désolée. Pendant un instant, au téléphone l'autre jour, j'ai cessé de croire en toi et en ta volonté de vivre. . .

Kai la regarda, personne n'avait jamais autant tenu à lui. Ce sentir aimé et apprécié était si merveilleux. . .

- Ce. . . c'est pas grave. . .

Soudain Mariah fit mine de descendre du lit. Elle se tourna et posa un pied à terre. Bien sûr, une douleur aux côtes l'élançait mais elle descendit quand même, essayant de l'oublier. En prenant appuie sur la table entre les deux lits, elle avança lentement vers le lit de Kai.

- Mariah ?! Mais qu'est-ce que tu fais ! Retournes te coucher tu vas te tuer ! s'écria Kai ,en observant son amie s'approcher, impuissant.

- Me tuer ? T'exagère un peu beaucoup là ! Aide-moi un peu ! répliqua-t-elle en s'appuyant enfin sur le lit de Kai où elle entreprit de grimper. Sachant qu'il ne réussirait pas à l'en dissuader, Kai saisit la main de Mariah et l'aida à monter sur le lit.

Exaspéré pas son comportement, Kai dit :

- Mais qu'est-ce que tu as derrière la tête ?

Doucement, en réponse à sa question, Mariah s'avança au dessus de lui et déposa délicatement un baiser sur ses lèvres. Délicat baiser qui se transforma en un baiser passionné. Puis, Mariah se retira et murmura, toujours très près de lui :

- Cela répond–t-il à ta question ?

Kai, stupéfait, sourit d'un sourire sincère et se redressa pour enlacer sa compagne. Sa chaleur contre son corps était si agréable. Il essaya de graver toutes les sensations, tous les détails, aussi petits qu'ils pouvaient être , dans sa mémoire à tout jamais. Puis Mariah se recula.

- Mais Kai, tu trembles ! Fit-elle en empoignant la main de ce dernier.

- C'est pas grave. . . J'ai juste froid. Répondit-il en plongeant son regard dans celui de Mariah.

- Attends, viens près de moi. Dit Mariah en l'enlaçant de nouveau.

Les deux adolescents s'allongèrent ensuite sur le lit d'hôpital, et s'endormirent ainsi, serrés l'un contre l'autre.

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Lorsqu'elle ouvrit les yeux, la douleur avait disparue. Mariah sentit la chaleur corporelle de Kai, près d'elle. L'adolescente serra la main de ce dernier, qu'elle tenait fermement dans sa propre main, un peu plus fort. Ce n'est que quelques secondes plus tard qu'elle remarqua qu'elle et Kai n'étaient pas seuls dans la pièce. . .

- Bonjour Mariah. Tu vas bien ? Fit l'autre personne présente.

- Euh. . . Oui, Ray ! Les autres ne sont pas là ? dit-elle en priant pour que sa réponse soit négative.

- Non, je suis venu seul. Mais, ils arriveront d'une minute à l'autre.

Un silence pesant envahit alors l'endroit. Ray et Mariah se contentaient de se fixer, impassibles.

- Ray, va pas t'imaginer des choses qui . . . ne se sont jamais passées, d'accord ? S'assura-t-elle au bout d'un instant.

- Je sais que tu n'es pas comme ça. Fit-il en souriant.

Mariah hocha de la tête.

- Tu m'aides à regagner mon lit ? Je ne crois pas que le docteur soit enchanté du fait que j'ai changé de lit. . . il m'avait bien dit de ne pas trop bouger. . .

- Appuie-toi sur moi.

Ce que Mariah fit et, avec l'aide de Ray, elle se recoucha sur le second lit. Elle tâta ensuite ses côtes, la douleur avait disparue, totalement. Elle jeta un regard furtif à l'horloge, 21h00, elle avait dormit plus de deux heures. Demain, l'adolescente pourrait sortir de l'hôpital. Soudain, un toussotement de Ray le sortit de sa rêverie.

- Tu sais Mariah, ne me refais jamais ce coup là . Sortir en furie pour finir à l'hôpital. . . je te cherchais partout, j'étais mort d'inquiétude. . .

- Et moi j'étais désespérée. . . Mais tu sais Ray, j'aimerais que tout revienne comme avant, tu sais, avant que je t'avoue mes sentiments. . . Faisons comme si je n'avais rien dis veux-tu ?

- C'est ce que j'espère le plus au monde. Fit-il en souriant de réjouissance.

- Je n'avais pas réfléchie à ce que je disais. . . en y repensant, c'est de l'amour fraternel que je ressens pour toi. Dit-elle en souriant à son tour.

- Je suis heureux que ça redevienne comme avant ! Mais, dis-moi, entre toi et Kai, c'est sérieux ?

- . . . Oui. Je l'aime et c'est réciproque. Même si je n'y aurais jamais cru avant. . .

Ray observa son amie. Elle avait l'air si heureuse de parler de sa relation avec Kai. . . Ça ressemblait vraiment à un amour sincère, et sa réaction lors de l'effondrement de l'arène ne fait que prouver ses faits. . .

- Je n'aurais jamais cru que tu finirais dans les bras de Kai. Vraiment, c'était ma dernière option. . . Mais, je suis heureux de te voir heureuse.

- Merci Ray, t'es un vrai ami. Ça aurait été un désastre si je t'aurais perdu à cause d'un petit malentendu . . .

De son côté, Kai était éveillé, mais gardait les yeux clos. Car, en fait, depuis le début il écoutait la conversation de Mariah et Ray. Il savait bien que les écouter de la sorte était indiscret mais la curiosité l'avait emporté. . . Mariah et Ray, tout les deux, étaient de très bons amis. C'était ce qu'il n'avait jamais eu : un vrai ami. L'absence d'amitié dans sa vie avait toujours fait un vide en dedans lui, et ce n'est que maintenant qu'il s'en apercevait. Pendant toutes ces années, où il croyait tout voir et tout connaître niveau sentiment, il était en fait aveugle. Un aveugle qui croyait voir. Peu importe s'il ne pouvait plus marcher comme avant. . . il avait Mariah. Ça faisait toute la différence.

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Le lendemain matin, après avoir prit son déjeuner, Mariah commença à se préparer à partir pendant que Kai l'observait. Elle éprouvait un certain regret de laisser Kai seul dans cet endroit. .. Le temps de préparer ses affaires fut très bref, comme elle n'avait presque qu'aucun effet personnel à l'hôpital.

- Mariah. . . Fit le garçon au bout d'un moment.

- Oui ? répondit celle-ci en se tournant brusquement vers lui.

- Tu dois me promettre de revenir ce soir. . . Peut-être que je pourrai m'en aller avec toi. . . si les résultats des tests sont positifs. Dit Kai en baissant les yeux.

- Bien sûr, je serais venue de toute façon. Mais là, je dois y aller tu comprends ?

Kai ne répondit pas et se contenta de fixer un point invisible par terre. Il ne voulait pas qu'elle parte. . . s'il aurait pu, il aurait quitté cet enfer d'hôpital où la seule chose qu'on pouvait faire était regarder les murs en pensant à ceux qui sont en pleine santé, chez eux à faire toutes sortes de choses plus amusantes les unes que les autres. . . Il finit par ouvrir la bouche et à murmurer un faible : " À ce soir. . . "

- À ce soir ! Je serai là ! Promit Mariah avant de sortir de la pièce.

Kai l'observât un instant. Le docteur lui avait déclaré qu'il viendrait en début d'après-midi pour faire les ajustements finaux sur la prothèses. Comme il était plutôt tôt, il ne restait plus qu'à attendre. . . attendre et encore attendre. . . .

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Quelques heures plus tard, des pas résonnèrent dans le couloir, sortant Kai de sa rêverie. Il jeta un regard vers la porte, espérant voir le D.Duval. . . Les bruits se rapprochaient, puis s'arrêtèrent. On entendit alors des voix, l'une masculine, l'autre féminine. Ensuite encore des pas, se rapprochant de plus en plus. Enfin, les cheveux blancs parsemés de gris du médecin apparurent dans l'encadrement de la porte. L'homme portait dans ses bras l'objet métallique. . . C'était une sorte d'appareil qui possédait une base au niveau de la cheville et du pied. Cette base était en forme de boîte et habritait le mécanisme qui faisait fonctionner les rayons qui motivait les tissus cérébrales du corps. Partant de cette base, deux barres de métaux minces remontaient jusqu'à demi-cuisse. Les deux barres étaient surplombées d'autres tiges de métaux qui protégeait des files minuscules. Au niveau du genoux il y avait un système de pliage. Le tout était accroché sur la jambe grâce à deux anneaux ajustables aux niveaux de la cheville et de la cuisse. Kai fixait l'appareil, stupéfait.

- Bonjour M. Hiwatari ! Ça va mieux aujourd'hui ?

- Hmppff. . . marmonna Kai sans quitter des yeux la prothèse.

Puis, l'homme s'approcha du lit.

- Maintenant, il faudra que vous vous leviez. Croyez-vous que vous serez capable de vous tenir debout en vous appuyant sur cette table ? Demanda-t-il en montrant la table de chevet à côté du lit.

- Oui, j'y arriverai. Dit Kai. Puis, avec l'aide du médecin, il descendit du lit et se tenu péniblement debout. Le médecin saisit la jambe inerte de Kai, releva le bas de son pantalon jusqu'à la cuisse et installa la jambe dans la prothèse, il ajusta quelques vis et aida Kai à s'asseoir de nouveau sur le lit avant de dire :

- Viens ici, essais de marcher en ligne droite sur la ligne que font les tuiles du plancher.

Kai lâcha doucement le rebord de la table et mit un pied en avant. Puis l'autre. Jusqu'à maintenant tout allait bien, même si les métaux de l'appareil l'énervait au plus au point. Il marcha un instant, réussissant assez bien à suivre la ligne. Il avait beaucoup de difficulté à bouger sa jambe droite et la sentait fatiguée. Il arriva finalement au bout de la distance désignée par le médecin et fit demi-tour. Le docteur revint vers lui et l'aida à monter sur le lit.

- Très bien, l'ajustement est parfait. Je ne crois pas que tu aies trop de difficultés pour marcher. . . Pour installer la prothèse tu ne devrais pas avoir trop de problèmes non plus, tu n'as qu'à faire ce que j'ai fait tout à l'heure, pour l'enlever, je crois que tu sais comment faire n'est-ce pas ?

Kai acquiesça d'un hochement de tête docile.

- Au début c'est normal que tu éprouves quelques difficultés, ça devrait s'améliorer avec le temps. Mais ce serait mieux si tu pourrais vivre avec quelqu'un, pour quelques temps, on ne sait jamais. Cependant, tu devras enlever la prothèse au coucher pour la remettre le lendemain matin. La raison est simple : tu pourrais l'abîmer, et de toute façon je ne crois pas que dormir avec ça te soit confortable. Enfin, pour l'instant je veux que tu reviennes me voir à chaque semaine pour voir l'évolution de la vertèbre.

- D'ac. . . d'accord. Affirma Kai.

- Pour m'assurer que tu seras capable d'enlever la prothèse, fais-le maintenant. De toute façon tu devras l'enlever pour te recoucher.

Kai se mit tout de suite à l'action. Il tendit les bras et dévissa la vis au niveau de la cheville en premier, ensuite celle où sa cuisse. Les reste s'enlevait assez bien. Il la prit dans ces mains et l'examina un instant. Vivre avec ça pour le reste de sa vie. . . Quelle ironie . . . L'adolescent la tendit alors au docteur qui la prit et la posa doucement sur la table.

- Je la dépose là, ça ira ?

Kai hocha lentement de la tête.

- Vous pourrez partir ce soir, mais pas seul. Est-ce que quelqu'un vous accompagnera ?

- Oui. Ça ira. Fit Kai en baissant les yeux.

- Bon bien j'ai d'autres patients à rencontrer. Si vous avez besoin d'aide vous n'avez qu'à sonner. Ajouta le docteur en pointant le petite sonnette au dessus du lit. Il sortit ensuite de la pièce, laissant Kai seul, perdu dans ses pensées.

Kai repensa à son expérience avec la prothèse. C'était atroce. Totalement et simplement atroce. Il se demandait bien comment il pourrait continuer à vivre normalement avec un espèce de protection métallique autour de la jambe. Vu la façon dont il marchait, jamais plus il n'irait se promener au parc, bien trop honteux. . . tout ce qu'il voulait c'était pouvoir marcher normalement, sortir de cet enfer médicale et retrouver Mariah. Si simple mais si irréalisable. . .

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La porte de la chambre 421, au sixième étage de l'hôtel '' The Pacific'', en cette soirée nuageuse, s'ouvrit en un craquement sonore. Une première personne entra, d'un pas irrégulier et maladroit. L'autre personne suivait la première et surveillait ses moindres gestes. Une troisième personne était présente mais restait dehors. Après un bref signe de main et un " Au revoir " elle s'éloigna et entra dans la chambre voisine. De retour à l'intérieur de la pièce 421, les deux individus se tenaient debout, l'un avec difficultés, l'autre sans problème. . . .

- Viens Kai, tu n'as qu'à prendre le lit de droite, près du mien. . .

Mariah s'avança et prit la main de son compagnon, en l'amenant doucement vers la chambre. Kai entra et alla s'asseoir sur le lit, il poussa ensuite un soupir et observa son amie, un sourire fatigué sur la figure, à peine discernable dans l'obscurité de la pièce.

- Tu sais, je suis contente que Ray est accepté que tu restes avec moi. . . C'est pas trop terrible cette prothèse ? Dit soudain Mariah en s'assoyant à côté de Kai.

- Oui, c'est terrible. Mais si c'est le prix à payer pour rester près de toi je m'y plierai. Répondit-il en plongeant son regard dans celui de Mariah.

- C'est tellement gentil tout ce que tu dis. . . Murmura-t-elle en prenant délicatement la main de celui qui hantait ses pensées. . . En réponse à cette approche Kai serra la main de Mariah un peu plus fort.

- Je ne fais que dire la vérité. . . Si je ne te dirais pas que je n'ai jamais aimé quelqu'un plus que toi ce serait un péché énorme. . . tout comme si je ne te dirais pas qu'à chaque fois que je plonge mes yeux dans les tiens, je me demande comment la nature a pu faire une chose aussi parfaite que toi. . .

Sous le coup de l'émotion, Mariah enlaça Kai avec passion. Il pouvait parfois être aussi adorable qu'il pouvait être arrogant. . . c'était un énorme changement de caractère. Surtout en pensant qu'il n'était comme ça que pour elle. . . plus elle pensait à ces faits, plus son amour pour lui devenait plus fort. Et en ce moment il avait tant besoin d'aide. . . le tournoi, toutes ces choses, ça n'avait plus aucune importance. Tout ce qui comptait était Kai, seulement Kai. Tant pis si elle devait abandonner son équipe en plein milieu d'un tournoi, ils comprendraient. L'amour était plus important que le beyblade, il était plus fort que tout. . .

Soudain, Kai se retira de son étreinte, sourit et caressa délicatement ce visage qu'il aimait tant. L'adolescent se rapprocha un peu et passa ses bras autour du cou de Mariah, il approcha ensuite ses lèvres et embrassa lentement Mariah qui se laissa aller dans ses bras musclés.

Plus rien n'avait d'importance.

Pas même l'horloge de la chambre qui indiquait une heure tardive de la soirée.

Pas même le petit oiseau qui s'était posé sur le rebord de la fenêtre de la chambre.

Plus rien, à part ce baiser.

Lorsqu'ils se laissèrent, tout eux éclatèrent de rire en se jetant un regard amoureux. Puis, Mariah dit, au bout d'un instant :

- Tu sais, on devrait aller se coucher. Moi, je suis crevée, pas toi ?

- Tu as raison. . . Et il faut que j'enlève cette chose.

Pendant que Mariah était allée se doucher, Kai entreprit d'enlever la prothèse. Il s'assit sur le lit, quelques dévissements, et . . . voilà. Après avoir déposé l'appareil sur la table de chevet, il s'étendit dans le lit, avec le t-shirt et les pantalons amples qu'il avait porter toute la journée. La raison était simple : Ray ne lui avait pas encore remit ses affaires entreposés dans l'autre chambre. Il ferma les yeux un instant, les bras derrière la tête. Lorsque Mariah entra, il ouvrit doucement un oeil et la découvrit portant une très légère chemise de nuit blanche. Kai esquissa un sourire gêné puis referma les yeux. Mariah, quant à elle, s'étendit sur le lit et remonta les couvertures sur elle.

- Kai, demain on pourrait aller se promener au parc. Qu'en dis-tu ?

Kai ouvrit les yeux et tourna la tête vers elle.

- Non. . . Je ne veux pas. Dit-il en serrant les dents.

- Pourquoi ? Je sais que tu adores ça ! S'étonna-t-elle en lui lançant un regard surpris.

Kai hésita un instant, tardant à répondre. Après quelques instants il finit quand même par dire :

- Je. . . je ne veux pas qu'on. . .qu'on me voit dans cet état. Réussit-il à dire en un souffle.

- Kai. . . ça n'a aucune importance ce que les autres pensent de toi. Si tu ne fais rien de ta vie à cause de ça, c'est que tu possèdes beaucoup moins de volonté que je le croyais. Dit-elle en soupirant.

Kai ne répondit point et continua à fixer le plafond.

- On n'en reparlera demain, d'accord ? Fit Mariah en éteignant la lampe de chevet.

La pièce sombra alors dans une obscurité profonde.

- Mariah. . . je t'aime. . . murmura doucement le garçon avant de s'endormir, épuisé et heureux d'avoir enfin pu dire ces trois mots en face . . .

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- Tu vois ! Je te l'avais dit que ça te ferait du bien ! S'écria Mariah en marchant lentement près de son ami.

Kai émit un léger grognement en observant le paysage italien. Il éprouvait de légères difficultés à se déplacer mais y arrivait plutôt bien. Parfois, il perdait momentanément l'équilibre et devait s'accrocher à Mariah, mais ces occasions étaient plutôt rare.

- Allez viens, on va s'asseoir. T'as l'air épuisé. . . fit Mariah en jetant un regard à son compagnon.

Elle saisit la main de Kai et l'entraîna près de la rivière , au même endroit où elle avait parlé à Ray. Cet endroit était magnifique, vraiment. Comme il était encore assez tôt, le sol était encore légèrement mouillé. Alors les deux adolescents s'assirent au soleil, où les fines herbes avaient séchées. La rivière était magnifique, quelques canards pataugeaient et s'éclaboussaient en nageant sur le bord de la rivière, où le courant était absent. Mariah tenait toujours la main de Kai, puis elle la lâcha et effleura doucement le visage de celui-ci. Il y avait entre eux un silence apaisant, comme quoi le silence peut aussi être évocateur. . .

- Dis Kai, quand tu seras plus vieux, comment vois-tu ta vie future ?

Kai lui lança un regard confus, sans répondre.

- Je veux dire, où aimerais-tu habiter ? Des trucs du genre. . .

- Hum. . . Moi, j'aimerais vivre près de l'eau . . . quelque part où il y aurait beaucoup d'arbres. Fit finalement Kai après un instant d'hésitation.

Mariah observa un instant les canards plonger dans l'eau, puis elle se retourna vers Kai et lui demanda :

- Prévois-tu d'avoir des enfants ?

Kai la dévisagea, embarrassé. Il devint écarlate puis avoua, en détournant la tête :

-. . . Ça dépends. . . avec qui. . .

Mariah rit doucement de son embarras et posa sa tête contre le torse de son compagnon, il était si fort, si beau . . . Elle entendit le coeur de ce dernier battre dans sa poitrine. . . battre pour elle. . .

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Et c'est fini !

Chapitre plus court que les deux autres, je sais. . . --'' J'espère que vous avez aimé ! Avez-vous aimé ? '' Ben, en tout cas, vous vouliez une fin heureuse, voilà ! ôô !!! vous trouvez pas que le mot prothèse sonne mal ? Moi, je déteste ce mot, pro-thè-se. . . brrrr. . . Mais j'a rien trouvé de mieux. --''

Peut-être que je ferai un slash, si le cœur m'en dit. . .

Bon, exceptionnellement, j'ai décidée de répondre aux reviews !

Noami Azuki : Non, non, non j'ai pas tué Kai et Mariah. . . je suis pas assez sadique ! Je ne sais pas si j'ai uploadé le chp avant que tu ne manques d'air, , , mais bon. . . hé oui, j'ai fait une bonne fin ! C'était la demande général ! ! ! ! Bye ! ! !

Calisto : Je t'ai traumatisé ??? désolée. . . Merci de me dire que le suspense est bon Je suis flattée !!!!! Et t'as vu ??? J'en ai pas tué un, pis l'autre n'est pas tout seul !!! C'est fou ce qu'on peut faire avec ses dix doigts, non ? En passant j'adore vraiment beaucoup Ta fic !!! R'voir !

Shiny : C'est sûr que le ''Vous avez le choix, servez-vous en'' t'a fait penser à Mixmania, c'était à ça que j'avais pensé ! ! ! J'ai pas dit que Kai mourait, j'ai dit que Mariah voyait rien pis aussi qu'un homme (!) avait dit " il est vivant " ! ! ! Moi être incapable de tuer Kai. . . hors de mes forces. . . Mais l'idée de l'au delà était bonne ! Bye !

Pyro : Désolé j'ai pas pu mettre sang et tout et tout. . . la demande générale était la bonne fin ! ! ! (faut dire que moi aussi. . . ) Mais pour l'attitude Mariah envers Ray je peux t'éclairer. Admettons que tu es amoureuse d'un gars que tu connais depuis longtemps, (si t'es une fille bien sûr ) et qu'un jour tu lui dit que tu l'aimes et que lui il te dit qu'il t'aime plus comme une soeur, tu réagis comment ??? Moi, je ressentirais une certaine gêne envers lui. Et vice versa. C'est comme ça que j'ai percut le comportement de Mariah. J'espère que j'ai éclairé t'a lanterne ! Moi, en tout cas, je me comprends. . . je suis bien la seule à ,e comprendre d'ailleurs. . . Bye !

Kimiko : J'ai fait ce que j'ai pu. . . Kai est-il en assez bon état pour toi ??? J'ai hésité en lui faire perdre les deux jambes ou seulement une . . . T'a vu Kai et Mariah finissent ensemble ! Et je comprends que tu aies été étonné par la fin, moi aussi ça m'a étonné. . . Le coup du hibou n'était pas prévu ! Ça m'est venu comme ça alors que je n'avais plus d'inspiration ! Je peux faire tout avec rien c'est incroyable. Ben, enfin, j'espère que tu as aimé ce chp ! ! ! Bisou !! !

Danoue : Voilà ! J'ai continué ! Bye, bisou !

White-Catz : Tu t'impatientes et tu t'en fous t'a dit ! ! ! lol

Etoile du soir : Non, j'ai pas tué mon couple vedette, pour quelle sadique me prends-tu ? ? ? Bon y faut que je continue, parce que sinon tu ne répond plus de toi et ça, ça veut fin de '' Les ailes de la victoire'' ! ! ! Bisou, bye ! ! !

Bon bien, merci pour tout les reviews !

Pyrewan