Chapitre 8 : Le sentiment d'un père

Berduck : On dirait que votre nouvelle puissance et cette transformation en saïyens légendaires vous ont donné la grosse tête ou alors vous jouissez tellement de vos nouvelles capacités que vous vous croyez invincibles ! Est ce que je me trompe ? Allez répondez-moi, laquelle est juste ?

Les poings serrés, Raditz ne répondit pas à la question et parla d'une voix plutôt grave, le regard évasif, il se sentait honteux.

Raditz : Arrête de nous ridiculiser devant tout le monde, je... je n'arrive pas encore à croire à ce changement de caractère de votre part. Quand je pense que juste après notre résurrection, vous aviez encore cet esprit, cet esprit saïyen qui fait notre fierté... Réveillez-vous, bon sang, Sélipa, Pumpkin, Topetto et toi papa ! Thalès et moi en avons assez de vous voir avec ce comportement de mauviette. C'est à cause de cette guerre et puis de la mort de Toma que vous avez complètement changé.

A cet instant précis on pouvait remarquer que l'aura de Raditz s'était élevée pour atteindre une puissance colossale. Ses sourcils avaient pris la forme du "v", tout le monde avait compris que Raditz était au bord de l'énervement. Il leva la tête en direction de son père pour lui dire tout ceci d'une voix très affirmative.

Raditz : Le pire dans tout ça, le plus humiliant, c'est que tu prennes la défense de Carot ! Je n'arrive pas à y croire.

Tout le monde avait écouté Raditz avec la plus grande attention, surtout Sangoku qui voulait comprendre sa vision des choses. Raditz réussit enfin à se calmer, Berduck s'avança alors vers son fils, posa son bras sur son épaule et commença à lui parler d'une voix calme et douce.

Berduck : Ecoute Raditz, je comprends.

Raditz lui coupa la parole, repoussa sa main et brandit le bras en signe de manifestation.

Raditz : Non ! C'est toi qui va m'écouter ! Tu as pourri notre vie à Thalès et à moi ! Tu as voulu qu'on reste dans ces sous-sols pendant tout ce temps ! Tu nous as empêchés d'aller nous battre à la surface, tu ne nous lâches pas d'une semelle. Laisse nous vivre !!

Raditz se prit un terrible coup de poing dans la tête de la part de Berduck, il traversa la pièce et alla s'encastrer dans le mur.

Berduck : Imbécile, si j'ai agit ainsi c'est parce vous êtes mes fils et que je tiens à vous plus que tout ! Vous ne comprenez donc pas ? Vous comptez tellement à mes yeux et vous voulez que je vous vois mourir dans cette stupide guerre ?

(A suivre…)