Et voilà la suite, après un long retard !
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Chapitre 4 : Direction Deling City
«- Donc, si j'ai bien compris, on retourne à la BGU. ? demanda Zell, après que leur chef leur eut expliqué son plan.
- Tout à fait Zell ! confirma le chef des Seed.
- Ca veut dire qu'on a fini avec l'Hydre. ? protesta Selphie, en s'installant aux commandes de l'engin.
- Pour le moment. ! admit Squall. Mais on risque d'en avoir besoin ultérieurement. Au fait, Ellone, tant que j'y pense, vu que ça risque de devenir beaucoup trop dangereux, tu peux venir avec nous, mais tu resteras à la BGU. ! Cid et Edéa sont au courant et y sont. !
- Mais. ? protesta cette dernière.
- C'est pas le moment de discuter mes ordres, Ellone ! la coupa Squall, d'un ton catégorique. J'ai accepté que tu viennes avec nous, tout à l'heure, mais j'ai jamais dis que tu nous accompagnerai à Deling. ! Comme je suis chargé de veiller à ta sécurité, tu resteras à la BGU jusqu'à ce qu'on vienne te chercher. ! Ou alors tu rentre au palais. ! Fin de la discussion ! Et toi, Selphie, met le cap vers la BGU. ! »
Personne ne prononça mot, face au ton glacial et n'autorisant aucune réplique de Squall.
Le retour vers la BGU, qui ne dura guère longtemps, se passa dans une atmosphère tendue, bien différente de celle qu'ils avaient connue durant leur bref séjour à Esthar. Comme quoi, l'humeur de Squall influençait énormément l'ambiance générale. Ce fut presque avec soulagement que les six Seed et Ellone atteignirent l'école. Squall en tête, ils sortaient du parking lorsqu'ils furent accueillis par le proviseur, Edea et Shu. Après les "salutations d'usages" et avoir laissé Ellone aux bons soins des Kramer, les six Seed repartirent vers Balamb City, où ils firent un bref passage chez les Dincht, les parents adoptifs de Zell, où celui fit une belle provision de. bretzels, avant de gagner le port.
Là, grâce aux relations de Zell, ils parvinrent à trouver, sans trop de difficulté, un marin qui acceptait, gratuitement, de leur prêter son bateau. Si bien qu'ils se mirent rapidement en route.
«- C'est invivable. ! grommela Zell, entre deux bretzels, lorsque leur Chef alla jeter un ?il dehors, durant le trajet. Squall est vraiment dans une humeur massacrante. !Il ne faut pas lui marcher sur les pieds. !
- Ouais. ! Vivement qu'on en finisse avec cette mission à la gomme, qu'on ramène Laguna à Esthar et qu'on rentre chez nous.. ! acquiesça Irvine, assis négligemment dans son siège, le chapeau rabattu sur son visage, les bras croisés.
- Il a le droit d'être de mauvaise humeur, non. ? observa Linoa qui avait ramené ses genoux contre sa poitrine et les avaient entourés de ses bras, pensive, le menton contre ses genoux.
- Ouais, mais pas au point de nous tomber dessus à chaque fois. ! T'as vu comment il s'est déchaîné sur Ellone, tout à l'heure. ? souligna Selphie, tapotant distraitement le bras de son siège du bout des doigts tandis qu'elle battait l'air avec son pieds, les jambes croisées.
- Bof, c'est pas pire que Fujin quand elle se défoule sur Raijin. ! commenta Zell, marchant de long en large dans la cabine exiguë où ils se trouvaient.
- D'ailleurs, qu'est-ce qu'ils sont devenus, avec Seifer. ? demanda Selphie.
- J'en sais rien. ! Ils ont disparus de la circulation, après le Lunatic Pandora. ! lança Quistis. Ils doivent être toujours en vie, mais on ne sait pas ce qu'ils sont devenus. !
- En tout cas, je sais pas pourquoi, mais je sens qu'on ne tardera pas à en entendre à nouveau parler. ! soupira Linoa. C'est qu'un pressentiment mais. !
- Eh, r'voilà Squall. ! » intervint soudain Zell.
Le silence se fit lorsque le chef des Seed, l'air d'un peu meilleure humeur, les rejoignit dans la cabine du bateau.
« On y arrive d'ici cinq minutes. ! » annonça-t-il.
Et, effectivement, ils atteignirent le Comté de Dollet peu après. Dollet était un état neutre, ne prenant partit que pour lui-même, si bien que l'arrivée des Seed n'y fut pas particulièrement remarquée. La ville en elle-même avait été retapée, depuis un moment, et il ne restait plus de traces, outre la carcasse rouillée du "robot araignée" sur la plage, de la course-poursuite effrénée qui avait conclue "l'épreuve sur le terrain" de l'examen Seed auquel Squall, Zell et Selphie avaient pris part.
«- Bon, où on peut trouver une location de voiture. ? demanda Squall, une fois sortie du port.
- Ben, j'connais pas spécialement ce coin de Dollet. ! observa Zell. Mais. !
- Moi, j'dirai qu'il faut aller à droite. ! intervint Selphie.
- Qu'est-ce qui te fait dire ça. ? l'interrogea Irvine.
- Irvy, si tu ne passais pas ton temps à mater les filles qui passent tu aurais vu le panneau qui indique la droite et sur lequel il est écrit, on ne peu plus clairement : "location de voiture à 200 mètres". ! » répondit, simplement Selphie.
Irvine, l'air légèrement blessé dans son amour propre, ne répondit rien, et tous prirent la direction indiquée. De sorte qu'ils atteignirent, en effet, un magasin de location où le vendeur, pour 2500 gils leur en prêta une.
«- Allez, en route pour Deling City. ! lança, avec enthousiasme Selphie, alors qu'Irvine se mettait au volant.
- Je serais pas si motivée à cette perspective, si j'étais toi. ! grommela Zell. Ca va être tout sauf une partie de rigolade !
- Ah, Zell ! Tu vas pas t'y mettre toi aussi. ! rétorqua Selphie. On a déjà un "roi de l'optimisme" ! ironisa-t-elle en sous-entendant Squall. Alors ça suffit amplement. ! conclut-elle, alors qu'ils quittaient la ville.
- Mais c'est vrai qu'on n'y va pas pour s'amuser. ! appuya Linoa. Au fait, Squall, qui va à Deling et qui va à la prison. ?
- Je ne crois pas qu'il soit nécessaire qu'on se sépare déjà. ! observa leur chef. Je pense qu'il vaut mieux qu'on aille ensemble à Deling, quitte à se séparer pour être plus discret, et après, on verra. ! »
* * * * *
Durant le trajet, ils achevèrent de mettre leur plan au point. tandis qu'Irvine conduisait et que Zell, assis à côté de lui, accoudé au siège de la banquette, était tourné vers leurs amis, installés à l'arrière.
«- Eh, Selph, ça va être l'occasion de tester tes nouveaux nunchakus. ! lui lança Quistis, au bout d'un moment.
- Et, crois moi, ils vont le sentir passer. ! assura-t-elle en souriant.
- Hum. ! Au fait, je réfléchissais, ce matin, à un moyen de rester en contact en permanence. ! annonça Squall. Et j'ai demandé à Kiros si je pouvais rendre une petite visite à Geyser, qui est planqué, actuellement, dans le sous-sol du palais, comme me l'a appris notre Conseiller préféré. Et Geyser m'a déniché des petits appareils de son invention qui nous permettrons d'être en permanence en contact, où qu'on soit. ! » ajouta-t- il, en sortant de sa poche un boîtier semblable à celui d'un Cd, mais en un peu plus épais.
La, il en sortit, six petits appareils, composés de deux éléments de la taille d'un petit pois.
«- Whoa. ! J'ignorais que Geyser se lançais dans la miniaturisation à présent. ! commenta Selphie avec un petit sourire. C'est une sorte de talkie-walkie mais en beaucoup plus discret. !
- Hum. ! Et, une fois en place, il est quasiment invisible. ! assura Squall, en leur en donnant un à chacun. Comme ça, au moins, si on venait à être séparés. ! Sinon, en ce qui concerne sa manipulation, c'est très simple. ! Il suffit de mettre cette partie là, l'oreillette, dans l'oreille, et l'autre élément, le micro, vous l'accrochez à vos vêtements. !
- En tout cas, Geyser ne cessera jamais de m'impressionner. ! » commenta Zell, en récupérant l'émetteur d'Irvine et le sien.
Le trajet se passa relativement bien, en dehors du fait qu'ils perdirent une demi-heure, lorsqu'ils tombèrent en panne sèche en chemin, avant de trouver un jerrycan de réserve sous la banquette arrière. Ils atteignirent la périphérie de Deling City un peu avant dix-huit heures.
Abandonnant là la voiture, après avoir pris la précaution de la cacher derrière un monticule rocheux, au cas où, tous les six pénétrèrent dans la capitale de Galbadia. Comme prévue, la foule y était tellement dense qu'ils n'eurent aucun mal à se faufiler dans la foule.
Visiblement, les festivités n'avaient pas encore commencées.
« Bon, on se répartis en groupe de deux. ! intima Squall. Irvine et Selphie, vous allez du côté du centre commercial, Zell et Quistis vous partez du côté de chez Caraway, et Linoa, tu viens avec moi du côté de la résidence présidentielle. ! On se retrouve, comme prévu, dans une heure. ! Sauf cas extrême. ! Compris. ?
- Compris. ! » confirmèrent, d'une même voix, ses camarades.
Tous les six avaient pour but de chercher une quelconque information sur ce qu'était devenu Laguna. Or, aussi étrange que cela puisse être, Squall sentait que la réponse lui serait apportée ici-même, et, plus exactement, du côté de "l'antre de la bête", le refuge de Deling.
Suivi de Linoa, le chef de Seed se fraya, tant bien que mal, un chemin parmi la foule qui se faisait de plus en plus compacte, à mesure qu'il s'avançait vers leur destination, en profitant pour écouter distraitement les conversations alentours. C'est ainsi qu'ils découvrirent que le Président, Andrews Deling, allait faire une allocution pour lancer le début de cette deuxième soirée de festivité. Ce qui expliquait cet engouement soudain des foules.
Ces fêtes, qui s'étendaient sur une semaine, avaient pour but de fêter l'anniversaire de la "république" de Galbadia.
« Ou plutôt de la dictature de Galbadia ! » ne put s'empêcher de penser Squall.
Moins de cinq minutes plus tard, Andrews Deling, comme son oncle, Winzer Deling, avant lui, apparut sur un petit promontoire sur le toit de la résidence présidentielle sérieusement gardée.
«- Mes chers citoyens. ! lança-t-il, en levant les bras, alors que le silence s'instaurait aussitôt parmi la foule. Comme vous le savez tous, aujourd'hui est le deuxième jour de nos festivités annuelles.. Cependant, ce soir restera gravé dans l'histoire de la république Galbadienne. En effet, plus de deux mois après l'humiliation qu'à connu cette nation qui m'a nommée son Président, après la défaite de la grande Prêtresse Ultimécia, j'ai le grand plaisir de vous annoncer que je vais redorer l'honneur de tous les Galbadiens. !
- Il me rend malade avec son blabla ! grommela Squall.
- Rappelez-vous ! poursuivit Deling. Que lorsque, il y a exactement deux mois aujourd'hui, vous m'avez nommé au poste de président, à la succession de mon très regretté oncle, je vous avais promis que je vengerai le pays en faisant exécuter, devant vous, chaque personne responsable de cette humiliation. ! Afin de montrer à tous la vraie puissance de Galbadia et que tout outrage envers son peuple ne restera pas impuni. ! Les principaux responsables, me direz-vous, sont cette bande de Seed de Balamb mais., en fait jamais ces six gosses présomptueux n'auraient pû arriver à quoi que ce soit sans l'aide de personnes plus, disons, haut placées. ! Et l'un d'eux, le principal commanditaire de notre humiliation, est, depuis hier, entre les mains de notre nation. ! »
Squall fronça les sourcils. La tournure des évènements ne lui plaisaient pas du tout.
D'un signe de la main du président, une porte s'ouvrit derrière lui et une demi-douzaine de soldat apparurent escortant une personne que Squall et Linoa reconnurent aussitôt.
«- Squall. ! C'est lui. ! souffla Linoa, en s'accrochant à son bras.
- Je sais. ! répondit ce dernier, avant de lancer, à mi-voix, dans son micro. Irvy, Selph, Zell et Quistis, revenez immédiatement à l'arche. ! On sais où il est mais ça ne va pas être une partie de plaisir. !
- Entendu. ! » répondirent quatre voix.
Squall n'eut pas le temps d'en dire plus car, tandis que Deling poursuivait son allocution, Linoa, blême, s'agrippa plus fortement au bras de son ami.
« Squall. ! Ecoute. ! »
Des exclamations s'élevèrent parmi la foule massée autour du palais.
« Oui, je vois que beaucoup d'entre vous avez déjà reconnu notre "invité", qui n'est autre que le Président d'Esthar Loire. ! Celui-ci est le vrai responsable de notre échec car il a informé les jeunes Seed balambien d'un moyen de déjouer les plans de la grande prêtresse. ! Mais, ce que beaucoup d'entre vous ignore c'est que, en agissant ainsi, Laguna Loire s'est engagé à une trahison d'autant plus grave qu'il était un de vos concitoyen et avait servis pendant plusieurs années dans l'armée Galbadienne. ! »
Squall sentit sa gorge se nouer en sentant que ces accusations, véridiques, n'allaient pas du tout à l'avantage de son père et que Deling avait ainsi, touché une corde sensible de ses "citoyens" dont la colère commençait à se faire sentir.
« D'autant plus que ce traître a, de lui-même, fuit son palais où il se terrait jusque là, renonçant, du même coup, momentanément, à son statut de Président d'Esthar. ! Si bien que, suivant ce que je vous avait annoncé, notre "invité" sera exécuté, ce soir-même, à huit heure, devant le palais, pour redorer votre honneur déchu. ! » conclut le président, avec un sourire machiavélique.
Des cris en tout genre s'élevèrent de la foule, dans lesquels se mêlaient les acclamations au Président et des propos révélant l'animosité croissante de la foule, à l'adresse de leur prisonnier qui était ramené de force à l'intérieur. Inconsciemment, Squall serra les poings, stupéfait de la folie de la foule houleuse et cessa de prêter attention au discours de Deling.
« Squall, on le sortira de là. ! souffla Linoa, le ramenant à la réalité, en posant à nouveau la main sur son bras, dans un geste apaisant cette fois. Viens, il faut qu'on prévienne les autres. ! »
Le chef des Seed acquiesça et tous deux repartirent, blêmes et éc?urés, en direction de l'arc de triomphe, où les attendaient leurs amis qui tiraient, eux aussi des têtes d'enterrement.
« On a entendu la déclaration de Deling ! » annonça Irvine.
Un moment de silence pesant suivit cette remarque.
«- On a deux heures pour trouver un moyen pour le sortir de là. ! commenta Squall, au bout d'un moment, d'un ton neutre.
- Mais il est quelque part dans le palais de Deling. ! observa Linoa. Et, cette fois, j'ai l'impression que ça ne sera pas aussi facile d'y rentrer que la dernière fois. !
- Il faut qu'on essaie, on n'a pas le choix. ! coupa Irvine. Mais comment faire. ?
- On attaque six gardes, on leur pique leur uniforme et le tour est jouer. ! suggéra Zell.
- Ah non ! protesta Selphie. Il est hors de question que je remette un de ces uniformes gluants et puants !
- Et, de toute façon, étant donné que vous leur avez déjà fait le coup une fois, ils doivent être sur leur garde désormais. ! répliqua Squall, songeur. Bon, écoutez, le mieux, c'est qu'on se fasse le plus discret possible. ! Et qu'on essaie de faire du repérage autour du palais du Président, à la recherche du plus petit moyen pour s'introduire à l'intérieur. ! »
* * * * *
Ils s'étaient de nouveau séparés en trois groupes et, disséminés parmi la foule, qui se faisait de plus en plus massive aux alentours du palais présidentiel, les Seed furent bien obliger d'admettre qu'il leur était impossible d'entrer discrètement dans le bâtiment. Visiblement, les Galbadiens avaient tenus compte des évènements passés lors de "l'attentat perpétré à l'encontre de la prêtresse Edéa" et la sécurité avait donc était revue en conséquence. Les murs d'enceinte étaient gardé par une trentaine de soldats, armés jusqu'aux dents, et étaient surmontés de pics acérés qui en rendait l'escalade impossible. De plus, le portail était, non seulement gardé mais fermé par un digicode qui nécessitait une étude rétinienne et digitale pour l'ouvrir. Les personnes non-répertoriées, en bref les intrus, étaient aussitôt repoussés (au mieux). Durant leurs recherches, les Seed avaient réussi à se faufiler jusqu'à l'endroit qui semblait susciter l'intérêt de la foule et qui se révélait être une esplanade qui avait été dressée, devant le fameux portail, probablement pour l'occasion., mais soigneusement entourée de barrière et d'une dizaine de soldats qui entouraient tout ce périmètre.
Linoa percevait sans mal la tension croissante de Squall, avec qui elle faisait encore équipe, tandis que le temps s'écoulait, inexorablement. Mais elle jugeait préférable de ne rien dire, au risque de le faire sortir de ses gonds. Cette mission était plutôt éprouvante pour lui, elle en était consciente et ses nerfs étaient mis à rude épreuve, surtout aujourd'hui.
Mais la tension était d'autant plus pressante, lorsqu'ils se rassemblèrent à nouveau, à l'intérieur de l'arc de triomphe.
«- C'est quasiment mission impossible pour rentrer là-dedans. ! conclut Irvine. Avec Selph, on a même crû voir des patrouilles accompagnées de chiens, dans l'enceinte même du palais présidentiel et la sécurité est tout autre que celle à laquelle on avait affaire la dernière fois. !
- Mais, d'après ce que j'ai crû comprendre, ils vont réaliser l'exécution, hors du palais, sur l'esplanade qui a été dressée près du portail. ! Mais, là aussi, il y a un tout un lot de gardes. ! lança Zell.
- Mais ça nous obligerait à agir à découvert, ce qui serait beaucoup trop risqué. ! objecta Quistis. Ca serait même suicidaire. ! Et ça mettrait en danger la BGU. ! Si on agit au moment de "l'exécution", non seulement on mettra la vie de Laguna en danger, mais aussi celles des "spectateurs", l'intégrité de notre Garden et nos vies. !
- Et, si cette fois on se fait prendre, c'est pas la prison qu'on risque. ! ajouta Irvine. Ca sera la deuxième fois qu'on s'opposera au régime Galbadien. !
- Ouais, mais toi tu as réussi à y échapper à la prison. ! répliqua Zell, croisant les bras.
- Mais c'est moi qui vous ai tiré de là. ! rétorqua Irvine, l'air vexé.
- Tu rigoles ou quoi. ? Si je ne t'y avais pas obligé, tu n'aurais pas fait demi-tour pour y retourner. ! s'exclama Linoa.
- Et c'est pas toi qui t'es. !
- CA SUFFIT !!! »
Tous se turent, devant le ton dur de Squall, et se tournèrent vers leur chef qui se tenait la tête entre les mains.
«- C'est pas le moment de s'occuper de ça. ! intima-t-il. Il faut trouver un moyen pour sauver Laguna et le soutirer de l'emprise de Deling. ! Vu les conditions, il est exclus d'essayer de rentrer dans le Palais présidentiel. ! Et, de toute façon, ça ne nous servirai à rien car il ne nous reste plus qu'une demi-heure. ! reprit-il. Quand à une quelconque intervention au moment de "l'exécution", ça nous obligerai, comme l'a fait remarqué Quistis, à agir à découvert. ! De plus, on ne sait pas combien de soldats sont assignés dans les environs. !
- On en a déjà vu une trentaine tout autour du palais, une dizaine autour de l'esplanade et probablement tout autant dans l'enceinte même de la propriété. ! lança Quistis.
- Donc, cette solution n'est pas envisageable non plus. ! conclut Squall. Donc, est-ce que l'un de vous a une suggestion. ?
- On fait une diversion ? suggéra Selphie.
- Quel genre de diversion ? s'enquit Quistis.
- On fait péter l'arc de triomphe. ! » s'exclama Zell.
Tout le monde le fixa avec des expressions différentes (ironie, pitié, agacement, amusement ou stupéfaction)
«- Mais voyons. ! répliqua Selphie. Là, on serait carrément des terroristes. ! ajouta-t-elle, avant de se taper le front, levant les yeux au ciel. Mais il est malade ce type ! !
- Et alors, que je sache, ça t'as pas dérangé de faire péter la base des missiles, non ? commenta Zell, les bras croisés, la fusillant d'un regard accusateur.
- Bon.. ! Euh. ! Quelqu'un à une autre suggestion à faire. ? reprit Squall, tentant de concilier les esprits avant que quelque chose ne dégénère, jugeant préférable de se passer de commentaires sur l'idée de Zell.
- Je ne sais pas mais, quoi qu'il en soit, j'ai une idée d'un endroit d'où on pourra tout voir, sans être vu et d'où on pourrait facilement intervenir. ! intervint Linoa. Le manoir Caraway est juste à côté du palais. ! Et près du mur le plus proche du palais, il y a un kiosque, en contre haut et protégé par des massifs de fleurs qui le cache presque entièrement à la vue des autres, de l'extérieur, mais pas pour des gens placés à l'intérieur. J'y allais souvent avec ma mère, quand j'étais petite. !
- Hum. ! Ok ! C'est une idée comme une autre. ! accepta Squall. Une fois là-bas, on pourra réfléchir à un quelconque plan d'action. ! »
Sur ce, tous les six quittèrent l'arc de triomphe et gagnèrent le Manoir Caraway, la propriété du père à Linoa. Celle-ci contourna habilement les gardes et le petit groupe de Seed gagna sans problème, une petite construction, perdue dans la végétation, d'où on pouvait voir, comme Linoa l'avait dit, la place bondée où se dressait la fameuse esplanade.
Une fois "installés" dans le kiosque, tous les six commencèrent à réfléchir à un quelconque plan, mais aucun ne leur paraissait réalisable. La tension était presque palpable et ils n'avaient toujours pas trouvé de plan, en dehors de celui de Zell (faire sauter l'arc de triomphe. !) ou "l'opération kamikaze" en déboulant en plein milieu de l'exécution. ! Ils en étaient là de leur discussion lorsque.
« Ca va commencer. ! souffla Linoa qui jetait un ?il sur la rue. Deling est revenu sur sa plate-forme ! »
En effet, le président Galbadien était réapparu sur le toit de sa résidence, entouré de trois soldats et de son "personnel", tandis que le portail s'ouvrait sur une vingtaine de soldats, arme à la main, qui encadraient leur prisonnier qui faisait peine à voir et semblait résigné. Il ne restait plus aucune trace de l'attitude nonchalante et un peu naïve que les six jeunes gens lui connaissait.
«- On ne peut pas laisser faire ça. ! grommela Squall.
- Squall. ! C'est trop tard pour tenter de faire quoi que ce soit. ! souffla Quistis. Ca serait voué à l'échec. !
- Je sais. ! Mais. ! »
Le simple fait de rester là, à ne rien faire, et assister à l'exécution du Président estharien répugnait complètement le chef des Seed. Il ne supportait pas l'idée de voir la mort, comme ça, de son père, sous le regard de cette foule impatiente. A ce moment-là, peut-être pour la première fois, il aurait tout donner pour revenir deux mois plus tôt et accepter de donner une autre chance à Laguna. Au moins, rien de tout ça n'arriverait., vu qu'il ne se serait pas éclipsé d'Esthar. !
Il se mordit les lèvres pour retenir une larme qui tentait de s'écouler sur sa joue (il ne voulait pas que ses amis le voit pleurer), ignorant la main de Linoa sur la sienne ou les paroles de ses amis, ne quittant pas des yeux le cortège qui sortait du palais. Tous les six virent quatre soldats traîner leur prisonnier, sur l'esplanade, tandis que les autres se répartissaient, en deux rangs, de part et d'autre de l'entrée.
Squall serra les poings, si fort que ses jointures en devenaient blanches, alors qu'il observait, avec colère, les soldats malmener le président estharien, sous les cris de la foule en délire qui se pressait pour assister à ça. Cette attitude irritait plus que tout le jeune homme.
« On ne peut rien faire. ! » murmura Quistis, comme si elle sentait Squall impatient d'agir.
La voix de l'ex-instructrice ramena Squall à la réalité et il jeta un ?il à ses amis. Linoa, sur sa droite, avait la tête baissée, ne voulant pas voir un tel "spectacle", Selphie, à côté de Linoa, trépignait et semblait partager le même état d'esprit que leur chef, Zell était par terre, la tête entre les mains, Quistis et Irvine, quand à eux restaient de marbre. C'était la première fois qu'il voyait tout le monde aussi sombre, aussi abattu. Pour la première fois, ils avaient lamentablement échoués.
« Je n'arrive pas à croire qu'on soit obligés de rester là, à ne rien faire. ! s'indigna Selphie. Ces Galbadiens me rendent malade. ! Regardez comment ils sont contents de voir ça. ! C'est comme si c'était un spectacle pour eux. ! » ajouta-t-elle, en désignant la foule en délire.
Ses amis acquiescèrent sombrement d'un signe de tête.
Une exclamation de la foule attira, une fois de plus, l'attention de Squall, vers l'esplanade, et ne tarda pas à comprendre la raison de cette exclamation, en voyant un homme vêtu de noir sortir, à son tour, de la propriété, entouré par deux autres soldats et s'avancés vers l'esplanade, entre les deux rangés de soldats.
« Le bourreau ! » souffla Selphie.
Squall fronça les sourcils. Ce fameux bourreau lui rappelait vaguement quelque chose. Sa démarche, son attitude hautaine et fière, sa silhouette.
«- Dites, ce bourreau, il vous rappelle pas quelqu'un ? commenta Irvine.
- Si, mais je n'arrive pas à voir qui c'est. ! répondit Squall. Peut- être que sans le masque. ! »
Un nouveau moment de silence s'instaura. Les quatre soldats étaient arrivés sur l'esplanade. L'un d'eux frappa sans ménagement Laguna qui se débattait, visiblement décidé à ne pas leur faciliter la tache. Il tomba durement sur l'esplanade, la bouche en sang. Ca en fut trop pour Squall.
« Je ne peux pas rester là à ne rien faire. ! s'écria-t-il. J'y vais ! » ajouta-t-il, en voulant sortir sa gunblade, tout en s'avançant vers le mur qui entourait la propriété Caraway, dans l'intention évidente de la sauter.
Il n'eut pas même le temps de faire un pas que, déjà, Irvine, Quistis et Zell le retenaient, de toutes leurs forces.
«- Mais laissez-moi, bordel ! s'emporta leur chef en se débattant vainement.
- Squall. ! On ne peut rien faire ! lui cria Quistis, pour couvrir les hurlements de la foule. C'est beaucoup trop tard. ! Tu serais abattu avant d'atteindre l'esplanade. ! On ne peut rien faire.
- Mais. ! Ils vont le. ! commenta Squall, incapable de retenir ses larmes plus longtemps.
- C'est trop tard ! répéta Irvine, en desserrant son étreinte. On comprend ce que tu peux ressentir, maintenant. Mais on ne peut plus rien faire pour empêcher ça. ! »
Squall finit par céder et se calma. Ses amis avaient raisons. Il n'y avait rien à faire. Aussi dur que cela puisse être, ils ne pouvaient pas intervenir. ! Il baissa la tête et ferma les yeux, désespéré. Quistis, Irvine et Zell relâchèrent leur prise mais restèrent prêts à intervenir, au cas où. A présent, même Selphie avait détourné le regard de la scène qui se poursuivait devant le palais. Aucun d'eux ne voulait voir ça. ! Pourtant, Squall se retourna à nouveau, lorsque Deling pris la parole, pour découvrir que son père était, à présent, à genoux, les mains dans le dos, maintenu par deux des soldats, et que "l'homme en noir" était, à présent, lui aussi, sur l'estrade.
« Mes chers concitoyens ! lança le président Galbadien. Le moment que vous attendez tous est arrivé. ! Je vois que vous êtes venus nombreux pour y assister. ! Tous ceux qui se sont opposés à la quête de pouvoir de Galbadia doivent mourir. ! La condamnation de ce traître servira d'exemple et tous ceux qui ont participés à l'anéantissement de la gloire et la fierté Galbadiennes connaîtront le même sort. ! »
Disclaimer : tout est à Squaresoft !
Chapitre 4 : Direction Deling City
«- Donc, si j'ai bien compris, on retourne à la BGU. ? demanda Zell, après que leur chef leur eut expliqué son plan.
- Tout à fait Zell ! confirma le chef des Seed.
- Ca veut dire qu'on a fini avec l'Hydre. ? protesta Selphie, en s'installant aux commandes de l'engin.
- Pour le moment. ! admit Squall. Mais on risque d'en avoir besoin ultérieurement. Au fait, Ellone, tant que j'y pense, vu que ça risque de devenir beaucoup trop dangereux, tu peux venir avec nous, mais tu resteras à la BGU. ! Cid et Edéa sont au courant et y sont. !
- Mais. ? protesta cette dernière.
- C'est pas le moment de discuter mes ordres, Ellone ! la coupa Squall, d'un ton catégorique. J'ai accepté que tu viennes avec nous, tout à l'heure, mais j'ai jamais dis que tu nous accompagnerai à Deling. ! Comme je suis chargé de veiller à ta sécurité, tu resteras à la BGU jusqu'à ce qu'on vienne te chercher. ! Ou alors tu rentre au palais. ! Fin de la discussion ! Et toi, Selphie, met le cap vers la BGU. ! »
Personne ne prononça mot, face au ton glacial et n'autorisant aucune réplique de Squall.
Le retour vers la BGU, qui ne dura guère longtemps, se passa dans une atmosphère tendue, bien différente de celle qu'ils avaient connue durant leur bref séjour à Esthar. Comme quoi, l'humeur de Squall influençait énormément l'ambiance générale. Ce fut presque avec soulagement que les six Seed et Ellone atteignirent l'école. Squall en tête, ils sortaient du parking lorsqu'ils furent accueillis par le proviseur, Edea et Shu. Après les "salutations d'usages" et avoir laissé Ellone aux bons soins des Kramer, les six Seed repartirent vers Balamb City, où ils firent un bref passage chez les Dincht, les parents adoptifs de Zell, où celui fit une belle provision de. bretzels, avant de gagner le port.
Là, grâce aux relations de Zell, ils parvinrent à trouver, sans trop de difficulté, un marin qui acceptait, gratuitement, de leur prêter son bateau. Si bien qu'ils se mirent rapidement en route.
«- C'est invivable. ! grommela Zell, entre deux bretzels, lorsque leur Chef alla jeter un ?il dehors, durant le trajet. Squall est vraiment dans une humeur massacrante. !Il ne faut pas lui marcher sur les pieds. !
- Ouais. ! Vivement qu'on en finisse avec cette mission à la gomme, qu'on ramène Laguna à Esthar et qu'on rentre chez nous.. ! acquiesça Irvine, assis négligemment dans son siège, le chapeau rabattu sur son visage, les bras croisés.
- Il a le droit d'être de mauvaise humeur, non. ? observa Linoa qui avait ramené ses genoux contre sa poitrine et les avaient entourés de ses bras, pensive, le menton contre ses genoux.
- Ouais, mais pas au point de nous tomber dessus à chaque fois. ! T'as vu comment il s'est déchaîné sur Ellone, tout à l'heure. ? souligna Selphie, tapotant distraitement le bras de son siège du bout des doigts tandis qu'elle battait l'air avec son pieds, les jambes croisées.
- Bof, c'est pas pire que Fujin quand elle se défoule sur Raijin. ! commenta Zell, marchant de long en large dans la cabine exiguë où ils se trouvaient.
- D'ailleurs, qu'est-ce qu'ils sont devenus, avec Seifer. ? demanda Selphie.
- J'en sais rien. ! Ils ont disparus de la circulation, après le Lunatic Pandora. ! lança Quistis. Ils doivent être toujours en vie, mais on ne sait pas ce qu'ils sont devenus. !
- En tout cas, je sais pas pourquoi, mais je sens qu'on ne tardera pas à en entendre à nouveau parler. ! soupira Linoa. C'est qu'un pressentiment mais. !
- Eh, r'voilà Squall. ! » intervint soudain Zell.
Le silence se fit lorsque le chef des Seed, l'air d'un peu meilleure humeur, les rejoignit dans la cabine du bateau.
« On y arrive d'ici cinq minutes. ! » annonça-t-il.
Et, effectivement, ils atteignirent le Comté de Dollet peu après. Dollet était un état neutre, ne prenant partit que pour lui-même, si bien que l'arrivée des Seed n'y fut pas particulièrement remarquée. La ville en elle-même avait été retapée, depuis un moment, et il ne restait plus de traces, outre la carcasse rouillée du "robot araignée" sur la plage, de la course-poursuite effrénée qui avait conclue "l'épreuve sur le terrain" de l'examen Seed auquel Squall, Zell et Selphie avaient pris part.
«- Bon, où on peut trouver une location de voiture. ? demanda Squall, une fois sortie du port.
- Ben, j'connais pas spécialement ce coin de Dollet. ! observa Zell. Mais. !
- Moi, j'dirai qu'il faut aller à droite. ! intervint Selphie.
- Qu'est-ce qui te fait dire ça. ? l'interrogea Irvine.
- Irvy, si tu ne passais pas ton temps à mater les filles qui passent tu aurais vu le panneau qui indique la droite et sur lequel il est écrit, on ne peu plus clairement : "location de voiture à 200 mètres". ! » répondit, simplement Selphie.
Irvine, l'air légèrement blessé dans son amour propre, ne répondit rien, et tous prirent la direction indiquée. De sorte qu'ils atteignirent, en effet, un magasin de location où le vendeur, pour 2500 gils leur en prêta une.
«- Allez, en route pour Deling City. ! lança, avec enthousiasme Selphie, alors qu'Irvine se mettait au volant.
- Je serais pas si motivée à cette perspective, si j'étais toi. ! grommela Zell. Ca va être tout sauf une partie de rigolade !
- Ah, Zell ! Tu vas pas t'y mettre toi aussi. ! rétorqua Selphie. On a déjà un "roi de l'optimisme" ! ironisa-t-elle en sous-entendant Squall. Alors ça suffit amplement. ! conclut-elle, alors qu'ils quittaient la ville.
- Mais c'est vrai qu'on n'y va pas pour s'amuser. ! appuya Linoa. Au fait, Squall, qui va à Deling et qui va à la prison. ?
- Je ne crois pas qu'il soit nécessaire qu'on se sépare déjà. ! observa leur chef. Je pense qu'il vaut mieux qu'on aille ensemble à Deling, quitte à se séparer pour être plus discret, et après, on verra. ! »
* * * * *
Durant le trajet, ils achevèrent de mettre leur plan au point. tandis qu'Irvine conduisait et que Zell, assis à côté de lui, accoudé au siège de la banquette, était tourné vers leurs amis, installés à l'arrière.
«- Eh, Selph, ça va être l'occasion de tester tes nouveaux nunchakus. ! lui lança Quistis, au bout d'un moment.
- Et, crois moi, ils vont le sentir passer. ! assura-t-elle en souriant.
- Hum. ! Au fait, je réfléchissais, ce matin, à un moyen de rester en contact en permanence. ! annonça Squall. Et j'ai demandé à Kiros si je pouvais rendre une petite visite à Geyser, qui est planqué, actuellement, dans le sous-sol du palais, comme me l'a appris notre Conseiller préféré. Et Geyser m'a déniché des petits appareils de son invention qui nous permettrons d'être en permanence en contact, où qu'on soit. ! » ajouta-t- il, en sortant de sa poche un boîtier semblable à celui d'un Cd, mais en un peu plus épais.
La, il en sortit, six petits appareils, composés de deux éléments de la taille d'un petit pois.
«- Whoa. ! J'ignorais que Geyser se lançais dans la miniaturisation à présent. ! commenta Selphie avec un petit sourire. C'est une sorte de talkie-walkie mais en beaucoup plus discret. !
- Hum. ! Et, une fois en place, il est quasiment invisible. ! assura Squall, en leur en donnant un à chacun. Comme ça, au moins, si on venait à être séparés. ! Sinon, en ce qui concerne sa manipulation, c'est très simple. ! Il suffit de mettre cette partie là, l'oreillette, dans l'oreille, et l'autre élément, le micro, vous l'accrochez à vos vêtements. !
- En tout cas, Geyser ne cessera jamais de m'impressionner. ! » commenta Zell, en récupérant l'émetteur d'Irvine et le sien.
Le trajet se passa relativement bien, en dehors du fait qu'ils perdirent une demi-heure, lorsqu'ils tombèrent en panne sèche en chemin, avant de trouver un jerrycan de réserve sous la banquette arrière. Ils atteignirent la périphérie de Deling City un peu avant dix-huit heures.
Abandonnant là la voiture, après avoir pris la précaution de la cacher derrière un monticule rocheux, au cas où, tous les six pénétrèrent dans la capitale de Galbadia. Comme prévue, la foule y était tellement dense qu'ils n'eurent aucun mal à se faufiler dans la foule.
Visiblement, les festivités n'avaient pas encore commencées.
« Bon, on se répartis en groupe de deux. ! intima Squall. Irvine et Selphie, vous allez du côté du centre commercial, Zell et Quistis vous partez du côté de chez Caraway, et Linoa, tu viens avec moi du côté de la résidence présidentielle. ! On se retrouve, comme prévu, dans une heure. ! Sauf cas extrême. ! Compris. ?
- Compris. ! » confirmèrent, d'une même voix, ses camarades.
Tous les six avaient pour but de chercher une quelconque information sur ce qu'était devenu Laguna. Or, aussi étrange que cela puisse être, Squall sentait que la réponse lui serait apportée ici-même, et, plus exactement, du côté de "l'antre de la bête", le refuge de Deling.
Suivi de Linoa, le chef de Seed se fraya, tant bien que mal, un chemin parmi la foule qui se faisait de plus en plus compacte, à mesure qu'il s'avançait vers leur destination, en profitant pour écouter distraitement les conversations alentours. C'est ainsi qu'ils découvrirent que le Président, Andrews Deling, allait faire une allocution pour lancer le début de cette deuxième soirée de festivité. Ce qui expliquait cet engouement soudain des foules.
Ces fêtes, qui s'étendaient sur une semaine, avaient pour but de fêter l'anniversaire de la "république" de Galbadia.
« Ou plutôt de la dictature de Galbadia ! » ne put s'empêcher de penser Squall.
Moins de cinq minutes plus tard, Andrews Deling, comme son oncle, Winzer Deling, avant lui, apparut sur un petit promontoire sur le toit de la résidence présidentielle sérieusement gardée.
«- Mes chers citoyens. ! lança-t-il, en levant les bras, alors que le silence s'instaurait aussitôt parmi la foule. Comme vous le savez tous, aujourd'hui est le deuxième jour de nos festivités annuelles.. Cependant, ce soir restera gravé dans l'histoire de la république Galbadienne. En effet, plus de deux mois après l'humiliation qu'à connu cette nation qui m'a nommée son Président, après la défaite de la grande Prêtresse Ultimécia, j'ai le grand plaisir de vous annoncer que je vais redorer l'honneur de tous les Galbadiens. !
- Il me rend malade avec son blabla ! grommela Squall.
- Rappelez-vous ! poursuivit Deling. Que lorsque, il y a exactement deux mois aujourd'hui, vous m'avez nommé au poste de président, à la succession de mon très regretté oncle, je vous avais promis que je vengerai le pays en faisant exécuter, devant vous, chaque personne responsable de cette humiliation. ! Afin de montrer à tous la vraie puissance de Galbadia et que tout outrage envers son peuple ne restera pas impuni. ! Les principaux responsables, me direz-vous, sont cette bande de Seed de Balamb mais., en fait jamais ces six gosses présomptueux n'auraient pû arriver à quoi que ce soit sans l'aide de personnes plus, disons, haut placées. ! Et l'un d'eux, le principal commanditaire de notre humiliation, est, depuis hier, entre les mains de notre nation. ! »
Squall fronça les sourcils. La tournure des évènements ne lui plaisaient pas du tout.
D'un signe de la main du président, une porte s'ouvrit derrière lui et une demi-douzaine de soldat apparurent escortant une personne que Squall et Linoa reconnurent aussitôt.
«- Squall. ! C'est lui. ! souffla Linoa, en s'accrochant à son bras.
- Je sais. ! répondit ce dernier, avant de lancer, à mi-voix, dans son micro. Irvy, Selph, Zell et Quistis, revenez immédiatement à l'arche. ! On sais où il est mais ça ne va pas être une partie de plaisir. !
- Entendu. ! » répondirent quatre voix.
Squall n'eut pas le temps d'en dire plus car, tandis que Deling poursuivait son allocution, Linoa, blême, s'agrippa plus fortement au bras de son ami.
« Squall. ! Ecoute. ! »
Des exclamations s'élevèrent parmi la foule massée autour du palais.
« Oui, je vois que beaucoup d'entre vous avez déjà reconnu notre "invité", qui n'est autre que le Président d'Esthar Loire. ! Celui-ci est le vrai responsable de notre échec car il a informé les jeunes Seed balambien d'un moyen de déjouer les plans de la grande prêtresse. ! Mais, ce que beaucoup d'entre vous ignore c'est que, en agissant ainsi, Laguna Loire s'est engagé à une trahison d'autant plus grave qu'il était un de vos concitoyen et avait servis pendant plusieurs années dans l'armée Galbadienne. ! »
Squall sentit sa gorge se nouer en sentant que ces accusations, véridiques, n'allaient pas du tout à l'avantage de son père et que Deling avait ainsi, touché une corde sensible de ses "citoyens" dont la colère commençait à se faire sentir.
« D'autant plus que ce traître a, de lui-même, fuit son palais où il se terrait jusque là, renonçant, du même coup, momentanément, à son statut de Président d'Esthar. ! Si bien que, suivant ce que je vous avait annoncé, notre "invité" sera exécuté, ce soir-même, à huit heure, devant le palais, pour redorer votre honneur déchu. ! » conclut le président, avec un sourire machiavélique.
Des cris en tout genre s'élevèrent de la foule, dans lesquels se mêlaient les acclamations au Président et des propos révélant l'animosité croissante de la foule, à l'adresse de leur prisonnier qui était ramené de force à l'intérieur. Inconsciemment, Squall serra les poings, stupéfait de la folie de la foule houleuse et cessa de prêter attention au discours de Deling.
« Squall, on le sortira de là. ! souffla Linoa, le ramenant à la réalité, en posant à nouveau la main sur son bras, dans un geste apaisant cette fois. Viens, il faut qu'on prévienne les autres. ! »
Le chef des Seed acquiesça et tous deux repartirent, blêmes et éc?urés, en direction de l'arc de triomphe, où les attendaient leurs amis qui tiraient, eux aussi des têtes d'enterrement.
« On a entendu la déclaration de Deling ! » annonça Irvine.
Un moment de silence pesant suivit cette remarque.
«- On a deux heures pour trouver un moyen pour le sortir de là. ! commenta Squall, au bout d'un moment, d'un ton neutre.
- Mais il est quelque part dans le palais de Deling. ! observa Linoa. Et, cette fois, j'ai l'impression que ça ne sera pas aussi facile d'y rentrer que la dernière fois. !
- Il faut qu'on essaie, on n'a pas le choix. ! coupa Irvine. Mais comment faire. ?
- On attaque six gardes, on leur pique leur uniforme et le tour est jouer. ! suggéra Zell.
- Ah non ! protesta Selphie. Il est hors de question que je remette un de ces uniformes gluants et puants !
- Et, de toute façon, étant donné que vous leur avez déjà fait le coup une fois, ils doivent être sur leur garde désormais. ! répliqua Squall, songeur. Bon, écoutez, le mieux, c'est qu'on se fasse le plus discret possible. ! Et qu'on essaie de faire du repérage autour du palais du Président, à la recherche du plus petit moyen pour s'introduire à l'intérieur. ! »
* * * * *
Ils s'étaient de nouveau séparés en trois groupes et, disséminés parmi la foule, qui se faisait de plus en plus massive aux alentours du palais présidentiel, les Seed furent bien obliger d'admettre qu'il leur était impossible d'entrer discrètement dans le bâtiment. Visiblement, les Galbadiens avaient tenus compte des évènements passés lors de "l'attentat perpétré à l'encontre de la prêtresse Edéa" et la sécurité avait donc était revue en conséquence. Les murs d'enceinte étaient gardé par une trentaine de soldats, armés jusqu'aux dents, et étaient surmontés de pics acérés qui en rendait l'escalade impossible. De plus, le portail était, non seulement gardé mais fermé par un digicode qui nécessitait une étude rétinienne et digitale pour l'ouvrir. Les personnes non-répertoriées, en bref les intrus, étaient aussitôt repoussés (au mieux). Durant leurs recherches, les Seed avaient réussi à se faufiler jusqu'à l'endroit qui semblait susciter l'intérêt de la foule et qui se révélait être une esplanade qui avait été dressée, devant le fameux portail, probablement pour l'occasion., mais soigneusement entourée de barrière et d'une dizaine de soldats qui entouraient tout ce périmètre.
Linoa percevait sans mal la tension croissante de Squall, avec qui elle faisait encore équipe, tandis que le temps s'écoulait, inexorablement. Mais elle jugeait préférable de ne rien dire, au risque de le faire sortir de ses gonds. Cette mission était plutôt éprouvante pour lui, elle en était consciente et ses nerfs étaient mis à rude épreuve, surtout aujourd'hui.
Mais la tension était d'autant plus pressante, lorsqu'ils se rassemblèrent à nouveau, à l'intérieur de l'arc de triomphe.
«- C'est quasiment mission impossible pour rentrer là-dedans. ! conclut Irvine. Avec Selph, on a même crû voir des patrouilles accompagnées de chiens, dans l'enceinte même du palais présidentiel et la sécurité est tout autre que celle à laquelle on avait affaire la dernière fois. !
- Mais, d'après ce que j'ai crû comprendre, ils vont réaliser l'exécution, hors du palais, sur l'esplanade qui a été dressée près du portail. ! Mais, là aussi, il y a un tout un lot de gardes. ! lança Zell.
- Mais ça nous obligerait à agir à découvert, ce qui serait beaucoup trop risqué. ! objecta Quistis. Ca serait même suicidaire. ! Et ça mettrait en danger la BGU. ! Si on agit au moment de "l'exécution", non seulement on mettra la vie de Laguna en danger, mais aussi celles des "spectateurs", l'intégrité de notre Garden et nos vies. !
- Et, si cette fois on se fait prendre, c'est pas la prison qu'on risque. ! ajouta Irvine. Ca sera la deuxième fois qu'on s'opposera au régime Galbadien. !
- Ouais, mais toi tu as réussi à y échapper à la prison. ! répliqua Zell, croisant les bras.
- Mais c'est moi qui vous ai tiré de là. ! rétorqua Irvine, l'air vexé.
- Tu rigoles ou quoi. ? Si je ne t'y avais pas obligé, tu n'aurais pas fait demi-tour pour y retourner. ! s'exclama Linoa.
- Et c'est pas toi qui t'es. !
- CA SUFFIT !!! »
Tous se turent, devant le ton dur de Squall, et se tournèrent vers leur chef qui se tenait la tête entre les mains.
«- C'est pas le moment de s'occuper de ça. ! intima-t-il. Il faut trouver un moyen pour sauver Laguna et le soutirer de l'emprise de Deling. ! Vu les conditions, il est exclus d'essayer de rentrer dans le Palais présidentiel. ! Et, de toute façon, ça ne nous servirai à rien car il ne nous reste plus qu'une demi-heure. ! reprit-il. Quand à une quelconque intervention au moment de "l'exécution", ça nous obligerai, comme l'a fait remarqué Quistis, à agir à découvert. ! De plus, on ne sait pas combien de soldats sont assignés dans les environs. !
- On en a déjà vu une trentaine tout autour du palais, une dizaine autour de l'esplanade et probablement tout autant dans l'enceinte même de la propriété. ! lança Quistis.
- Donc, cette solution n'est pas envisageable non plus. ! conclut Squall. Donc, est-ce que l'un de vous a une suggestion. ?
- On fait une diversion ? suggéra Selphie.
- Quel genre de diversion ? s'enquit Quistis.
- On fait péter l'arc de triomphe. ! » s'exclama Zell.
Tout le monde le fixa avec des expressions différentes (ironie, pitié, agacement, amusement ou stupéfaction)
«- Mais voyons. ! répliqua Selphie. Là, on serait carrément des terroristes. ! ajouta-t-elle, avant de se taper le front, levant les yeux au ciel. Mais il est malade ce type ! !
- Et alors, que je sache, ça t'as pas dérangé de faire péter la base des missiles, non ? commenta Zell, les bras croisés, la fusillant d'un regard accusateur.
- Bon.. ! Euh. ! Quelqu'un à une autre suggestion à faire. ? reprit Squall, tentant de concilier les esprits avant que quelque chose ne dégénère, jugeant préférable de se passer de commentaires sur l'idée de Zell.
- Je ne sais pas mais, quoi qu'il en soit, j'ai une idée d'un endroit d'où on pourra tout voir, sans être vu et d'où on pourrait facilement intervenir. ! intervint Linoa. Le manoir Caraway est juste à côté du palais. ! Et près du mur le plus proche du palais, il y a un kiosque, en contre haut et protégé par des massifs de fleurs qui le cache presque entièrement à la vue des autres, de l'extérieur, mais pas pour des gens placés à l'intérieur. J'y allais souvent avec ma mère, quand j'étais petite. !
- Hum. ! Ok ! C'est une idée comme une autre. ! accepta Squall. Une fois là-bas, on pourra réfléchir à un quelconque plan d'action. ! »
Sur ce, tous les six quittèrent l'arc de triomphe et gagnèrent le Manoir Caraway, la propriété du père à Linoa. Celle-ci contourna habilement les gardes et le petit groupe de Seed gagna sans problème, une petite construction, perdue dans la végétation, d'où on pouvait voir, comme Linoa l'avait dit, la place bondée où se dressait la fameuse esplanade.
Une fois "installés" dans le kiosque, tous les six commencèrent à réfléchir à un quelconque plan, mais aucun ne leur paraissait réalisable. La tension était presque palpable et ils n'avaient toujours pas trouvé de plan, en dehors de celui de Zell (faire sauter l'arc de triomphe. !) ou "l'opération kamikaze" en déboulant en plein milieu de l'exécution. ! Ils en étaient là de leur discussion lorsque.
« Ca va commencer. ! souffla Linoa qui jetait un ?il sur la rue. Deling est revenu sur sa plate-forme ! »
En effet, le président Galbadien était réapparu sur le toit de sa résidence, entouré de trois soldats et de son "personnel", tandis que le portail s'ouvrait sur une vingtaine de soldats, arme à la main, qui encadraient leur prisonnier qui faisait peine à voir et semblait résigné. Il ne restait plus aucune trace de l'attitude nonchalante et un peu naïve que les six jeunes gens lui connaissait.
«- On ne peut pas laisser faire ça. ! grommela Squall.
- Squall. ! C'est trop tard pour tenter de faire quoi que ce soit. ! souffla Quistis. Ca serait voué à l'échec. !
- Je sais. ! Mais. ! »
Le simple fait de rester là, à ne rien faire, et assister à l'exécution du Président estharien répugnait complètement le chef des Seed. Il ne supportait pas l'idée de voir la mort, comme ça, de son père, sous le regard de cette foule impatiente. A ce moment-là, peut-être pour la première fois, il aurait tout donner pour revenir deux mois plus tôt et accepter de donner une autre chance à Laguna. Au moins, rien de tout ça n'arriverait., vu qu'il ne se serait pas éclipsé d'Esthar. !
Il se mordit les lèvres pour retenir une larme qui tentait de s'écouler sur sa joue (il ne voulait pas que ses amis le voit pleurer), ignorant la main de Linoa sur la sienne ou les paroles de ses amis, ne quittant pas des yeux le cortège qui sortait du palais. Tous les six virent quatre soldats traîner leur prisonnier, sur l'esplanade, tandis que les autres se répartissaient, en deux rangs, de part et d'autre de l'entrée.
Squall serra les poings, si fort que ses jointures en devenaient blanches, alors qu'il observait, avec colère, les soldats malmener le président estharien, sous les cris de la foule en délire qui se pressait pour assister à ça. Cette attitude irritait plus que tout le jeune homme.
« On ne peut rien faire. ! » murmura Quistis, comme si elle sentait Squall impatient d'agir.
La voix de l'ex-instructrice ramena Squall à la réalité et il jeta un ?il à ses amis. Linoa, sur sa droite, avait la tête baissée, ne voulant pas voir un tel "spectacle", Selphie, à côté de Linoa, trépignait et semblait partager le même état d'esprit que leur chef, Zell était par terre, la tête entre les mains, Quistis et Irvine, quand à eux restaient de marbre. C'était la première fois qu'il voyait tout le monde aussi sombre, aussi abattu. Pour la première fois, ils avaient lamentablement échoués.
« Je n'arrive pas à croire qu'on soit obligés de rester là, à ne rien faire. ! s'indigna Selphie. Ces Galbadiens me rendent malade. ! Regardez comment ils sont contents de voir ça. ! C'est comme si c'était un spectacle pour eux. ! » ajouta-t-elle, en désignant la foule en délire.
Ses amis acquiescèrent sombrement d'un signe de tête.
Une exclamation de la foule attira, une fois de plus, l'attention de Squall, vers l'esplanade, et ne tarda pas à comprendre la raison de cette exclamation, en voyant un homme vêtu de noir sortir, à son tour, de la propriété, entouré par deux autres soldats et s'avancés vers l'esplanade, entre les deux rangés de soldats.
« Le bourreau ! » souffla Selphie.
Squall fronça les sourcils. Ce fameux bourreau lui rappelait vaguement quelque chose. Sa démarche, son attitude hautaine et fière, sa silhouette.
«- Dites, ce bourreau, il vous rappelle pas quelqu'un ? commenta Irvine.
- Si, mais je n'arrive pas à voir qui c'est. ! répondit Squall. Peut- être que sans le masque. ! »
Un nouveau moment de silence s'instaura. Les quatre soldats étaient arrivés sur l'esplanade. L'un d'eux frappa sans ménagement Laguna qui se débattait, visiblement décidé à ne pas leur faciliter la tache. Il tomba durement sur l'esplanade, la bouche en sang. Ca en fut trop pour Squall.
« Je ne peux pas rester là à ne rien faire. ! s'écria-t-il. J'y vais ! » ajouta-t-il, en voulant sortir sa gunblade, tout en s'avançant vers le mur qui entourait la propriété Caraway, dans l'intention évidente de la sauter.
Il n'eut pas même le temps de faire un pas que, déjà, Irvine, Quistis et Zell le retenaient, de toutes leurs forces.
«- Mais laissez-moi, bordel ! s'emporta leur chef en se débattant vainement.
- Squall. ! On ne peut rien faire ! lui cria Quistis, pour couvrir les hurlements de la foule. C'est beaucoup trop tard. ! Tu serais abattu avant d'atteindre l'esplanade. ! On ne peut rien faire.
- Mais. ! Ils vont le. ! commenta Squall, incapable de retenir ses larmes plus longtemps.
- C'est trop tard ! répéta Irvine, en desserrant son étreinte. On comprend ce que tu peux ressentir, maintenant. Mais on ne peut plus rien faire pour empêcher ça. ! »
Squall finit par céder et se calma. Ses amis avaient raisons. Il n'y avait rien à faire. Aussi dur que cela puisse être, ils ne pouvaient pas intervenir. ! Il baissa la tête et ferma les yeux, désespéré. Quistis, Irvine et Zell relâchèrent leur prise mais restèrent prêts à intervenir, au cas où. A présent, même Selphie avait détourné le regard de la scène qui se poursuivait devant le palais. Aucun d'eux ne voulait voir ça. ! Pourtant, Squall se retourna à nouveau, lorsque Deling pris la parole, pour découvrir que son père était, à présent, à genoux, les mains dans le dos, maintenu par deux des soldats, et que "l'homme en noir" était, à présent, lui aussi, sur l'estrade.
« Mes chers concitoyens ! lança le président Galbadien. Le moment que vous attendez tous est arrivé. ! Je vois que vous êtes venus nombreux pour y assister. ! Tous ceux qui se sont opposés à la quête de pouvoir de Galbadia doivent mourir. ! La condamnation de ce traître servira d'exemple et tous ceux qui ont participés à l'anéantissement de la gloire et la fierté Galbadiennes connaîtront le même sort. ! »