Chapitre 9 : Maman
Thalès, stupéfait par la réaction de son père, tourna les talons, courut aussitôt vers son frère. Il l'examina puis souffla d'un air soulagé, il remarqua que son frère était seulement évanouit et avait de légères égratignures. Aussitôt il se tourna vers son père et le fixa d'un air menaçant qui se traduisait par la crispation de ses dents. D'une certaine façon Berduck avait perdu ses deux fils. Berduck refusant d'affronter le regard de Thalès, baissa les yeux. Puis, silencieux, il se mit à marcher vers Raditz qui était toujours évanouit. Berduck s'apprêtant à le relever, demanda de l'aide à Thalès.
Berduck : Aide-moi à le mettre sur le matelas, s'il te plaît.
Thalès n'en fit qu'a sa tête et releva son frère seul, avant que son père ne puisse le faire, il alla le déposer sur le matelas qui se trouvait dans un petit recoin de la pièce. Après l'avoir déposer, Thalès, d'un air vif, se tourna vers son père, s'adressant à lui d'une voix mécontente.
Thalès : Je croyais que tu souhaitais ne plus voir de disputes entre nous, tu te contraries. Tu disais que nous étions chers à tes yeux pourtant ce n'était l'impression que tu donnais quand nous sommes venus au monde. Tu nous méprisais, nous rejetais comme de vulgaires animaux. Ton unique but était de servir Freezer et de coloniser des planètes en obéissant aux ordres de cet imbécile, toi mais aussi ta sale troupe ! Il n'y a que maman, avec le peu que nous l'avons connu, qui nous ait vraiment aimés !
A ces mots Sangoku se sentit mal à l'aise. "Maman", se disait il, ce mot résonnait dans sa tête comme un bourdonnement incessant. Il finit par prononcer ce mot, ce mot qui lui était inconnu et qui le terrorisait sans qu'il n'en connaisse la cause. Il se résolut à le prononcer à haute voix.
Sangoku : Maman ? Maman ?
Il perdit l'équilibre et tomba sur le fauteuil avec le regard plongé dans le vague, il ne bougeait plus, il était comme paralysé, on aurait dit qu'il était dans un état comateux.
La réaction de Sangoku qui paraissait inexplicable fit cesser la querelle entre Berduck et son fils. Le silence tomba, tous étonnés, posèrent leurs regards sur Sangoku qui était affalé sur le fauteuil. Pumpkin, Topetto et Sélipa lui vinrent en aide. Ils répétèrent : "Carot, Carot, tu te sens bien ?". Sangoku gisant sur le fauteuil fit l'effort de murmurer quelques mots.
Sangoku : De l'eau ! Donnez-moi un verre d'eau.
Topetto le prit de ses mains, traversa la pièce et alla le déposer à coté de son frère Raditz qui était toujours évanouit.
(A suivre...)