Chapitre 11 : Celui qui a remplacé Berduck.

Soldat : Ouvrez cette porte, dernier avertissement ou on l'enfonce !

Sélipa couru aussitôt vers Berduck en lui faisant un hochement de la tête pour lui signaler que tout était réglé et qu'il pouvait enfin ouvrir.

Berduck : Excusez-nous, on ne vous avait pas entendu, on ouvre tout de suite !

Il appuya sur l'interrupteur qui permettait d'ouvrir la porte d'entrée. Aussitôt, des soldats saïyens entrèrent avec le pas militaire et se positionnèrent en file indienne aux deux extrémités de la porte laissant un large espace au milieu. Un homme apparu, il se mit à marcher en direction de Berduck. Il était plutôt grand, d'une carrure extrêmement large. Chauve avec une fine moustache, on pouvait lui donner facilement la cinquantaine, il portait un habit vert soyeux et très beau, c'était l'habit type que portaient en général les personnes saïyennes placées dans les hauts rangs de la monarchie, elle était différente de la tenue de combat traditionnelle relative aux saïyens quelconques. Berduck en voyant l'habit déduisit son propriétaire, qui venait à sa rencontre. C'était un uniforme de type militaire, qu'il avait porté jadis. L'homme tendit la main à Berduck pour le saluer tout en lui adressant la parole.

??? : Berduck mon ami, que s'est-il passé pour que vous mettiez autant de temps pour nous répondre ?

Berduck : Oh ! …Rien lieutenant !

Berduck marqua une courte pause, et regarda ses compagnons d'un air angoissé, pensant que son excuse était peu plausible.

Berduck : Que me vaut l'honneur de cette visite, lieutenant Nappa ? Que se passe-t-il à la surface pour que vous vous déplaciez en personne ?

Nappa ne répondit pas à la question et commença à parler d'un autre sujet.

Nappa : Tu sais que tu as perdu ton poste de lieutenant depuis que vous vous cachez ici ! Et pourtant je n'arrive pas à croire que tu sois resté toujours le même. Si j'avais été à ta place, je ne pense pas que j'aurais réagit de cette façon. Avec le temps je serais certainement devenu fou.

Berduck, pensant : Il ne peut pas fermer sa grande gueule ce gros lard, je ne sais pas ce qui me retiens de lui casser la figure. Depuis qu'il est devenu lieutenant à ma place, il se sens supérieur. Ce grade l'a rendu plus bête qu'il ne l'était avant. Ça m'énerve vraiment de devoir baisser l'échine !

Nappa, pensant : Quel faux-cul ce Berduck ! J'aimerais bien le tailler en pièce. Mais le roi ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose, va savoir pourquoi, il nous sert strictement à rien. Mais bon tout le monde doit faire semblant de l'apprécier et de comprendre sa manière de penser sinon le roi ne pourra pas mettre, soit disant, son projet à bon terme.

Berduck reposa la question à Nappa car il commençait vraiment à s'inquiéter sur la venue exceptionnelle de Nappa. " Nous a-t-ils découverts ? Si c'est le cas, alors tout est perdu ! " Pensait-il.

(A suivre…)